Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 novembre 1917 28 novembre 1917
Description : 1917/11/28 (T7,N637). 1917/11/28 (T7,N637).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382309
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 637
Bs Mi?
, tE ,t LA GUERRE
t tr > BauV
-
ÉTRANGÈRES
Paris, 28 novembre 1917.
lolletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1
ÉTIONS MILITAIRES
6cc. OPERATIONS
au 19 au entaI. - En Flandre, dans la
? ^lant H'f dans la matinée du 20,
tir dFat d. Une heurei après un vio-
e {j,'in%hller:le, n'a Pas été suivi d'at-
e p. nterle, dans la réaion et au
elJ. vi S'chendaele. En même temps,
- ennemie était
ichll0lent d'aarrttliUene ennemie était
'à. 81ur les sC'cteurs voisins, au Nord
5.,B^nka
YPres à m au Sud jusqu'à la
! fS n«'inlnsir- JustIu'à midl le tir
irlué d,". te"'Isit-é, Puis il a repris avec
Ji°ns hp dans l'après-midi, sur
Othru.isS e Dixmude et de la forêt
toute sa ? Becelaere. Ce feu
0re SU £ nos tranchées
- P ?. CapPeU'e e/ef t Passchendaele. — En
.1'ie, de for-tsne Volente Préparation d'ar-
JR ennemis ont
%Lk0s Positjn
ijônchy OSlt¡OIlS à l'est et au s-ud-est
\t6Ubs.a.nt ls ont été Partout .repoussés
¡ de Irlêrh es Plus Kurdes pertes. Il en
i é de le p d patrouilles ennemies, qui
t La. Bas rlIl des deux côtés du ca-
nord de Lens- Pen-
le tir „ Pen-
VI f et de tIr de artillerie n'a cessé
F® vif eît dans l'a Matinée du 21 novem-
Sill J ij®?t tranStflr°irTQ en violentes rafa-
* la £ •?« av des violentes rafa-
aollq i gi()n aVec despttaques partielles,
eea °ns sept heures, avec
nos positions de
fernble i ^s jusqu'à Riancourt.
rs lOUrdes e, 1 a été repoussé, avec
tour "8 Pertes et il n a réussi qu'en
ière lign réussi qu'en
|L?w^re H?lnts à ocrnpef nos tranchées de
! s'es Acl rnêrne heure, sur le
I1 s'e.std'Hav j~qu'à Ban-
L fe* énSèrr?eiv oienchée îî0U î'UfS(ïu,à
lellergianelhenchée une puissante atta-
1t;'41 A, en t. Tn ,,- ,
et massa, ie^' , avec des trou-
r- -.tU masses échelonnées en pro-
pu ï!Puyée nar rf nombreux tanks
ami' el'le -extrêmement abondante.
f nté de i)p
0slign/S; dans
fiction lï Carr)bra^i Nos tirs de défen-
\fauch,é ses prern ièr-es colonnes d'as-
coinblant, au fui
^r°anbt Ies dans ]p?f subies, les vides
l'ables l'. dans leur, rangs, par d'in-
r In masses profondes,
és sur
ariel!rSerVes om^e position de re-
oPosition de re:
1 L'ennemi n'a pu élargir
d., Perf' du début. el il a dQ le payer
a.l}. SU(t,Erg eltr aordrairernent lou'rdes.
Sud iUlle f°rte tx lrerïîent lourdes,
Iern une dans attaque partielle et
'^°Qs <• été rermiv ré»ion de la fer-
50 prisn complètement
Sue 50 Un autre
ns Postions
t ta qUeParti ell-e 'corlt','e nos Positions
e a'éuf 1é8 cpasée rn subi le même
6t d'in
owi entit, le par no's foux d'ar-
nter;'e irn dr>u'r« points
f°ccîd denl«. au nord de Soissons et
à l'est de la Meuse, l'artillerie a été plus
active.- Norddeutsche Allgemeine Zeitung,
22.11.
DEVANT CAMBRAI. — Certains critiques
militaires avalent trouvé une certaine mo-
notonie et un manque des ressources oa-
pables de surprendre l'ennemi, dans les
méthodes du maréchal Haig. La dernière
attaque britannique vient de démentir ces
assertions, parce que le succès a justement
eu pour cause la surprise. L'action sur
Gambrai commença, en effet, sous le bom-
bardement préliminaire classique et l'in-
fanterie, au lieu d'être précédée par un feu
de barrage, suivait, au contraire, une nom-
breuse flotte de « tanks ». Le résultat fut
la conquête d'environ 100 kmq. et la prise
de plusieurs villages. L'effet tactique de la
manœuvre a donc été splendide ; nous
verrons maintenant quels en seront les
effets sur la situation stratégique ; nouis
verrons si la poche ainsi formee dans, les
positions allemandes sera suffisante pour
prendre à revers les positions allemandes
situées plus au Nord. Mais il faut s'atten-
dre à une réaction de La part de l'ennemi,
réaction qui quoique tardive n'en sera pas
moins violente, car il est certain que les
Allemands disposent toujours d'importan-
tes masses de réserve. Cette réaction, bien
entendu, ne pourra pas neutraliser le suc-
cès anglais, mais elle pourrait, peut-être,
le limiter. — Resto del Carlino, 24.11.
Front italien. — .Grâce à leurs lignes in-
térieures, grâce aussi à l'inlassable éner-
gie du commandement allemand, les Puis-
sances centrales ont toujours su amener
les troupes nécessaires sur les points où
elles voulaient frapper un grand coup.
Nous devons reconnaître que la chance les
a souvent favorisées. Les plus amères dé-
ceptions n'ont pas été épargnées à l'En-
tente ; le résultat de la révolution russe
n'est pas la moindre. Les Puissances cen-
trales- en ont magistralement tiré parti.
Certes les Anglais et les Français ont éga-
lement porté des coups mais ceux-ci ne se
sont pas succédé assez rapidement. Ils
ont bien chaque fois gagné quelque terrain,
mais à ce train la guerre durerait des an-
nées avant même que soit reconquis le
territoire occupé par l'ennemi. Les Alliés
se sont consolés en annonçant que l'adver-
saire était épuisé et qu'en le frappant sans
arrêt il finirait par s'écrouler. Mais ces
troupes soi-disant épuisées se trouvent ac-
tuellement, après une victoire décisive,
fort avant sur le sol italien. Si pour recon-
quérir le terrain perdu on veut appliquer
en Italie la même tactique qu'en Francè,
il coulera encore beaucoup d'eau dans le
Tagliamento avant que ne soit libérée la
plane vénitienne. Nieuwe Rotterdamsche
Courant, 5.11.
— Dans quel secteur et avec quelles for-
ces. les Austro-Allemands tenteront demain
de briser notre front ? Il n'est pas possible,
aujourd'hui, de faire des prophéties. Mais
ces jours de luttes acharnées, pendant les-
quels l'ennemi n'a réussi qu'à essuyer des
pertes sensibles, doivent nous inciter à faire
d'heureux pronostics. Néanmoins, nous ne
pouvons pas fermer les yeux devant la réa-
lité et nous devons répéter que la crise
n'est pas encore surmontée. La situation
est toujours grave. Il s'agit de savoir si
nos réserves s'épuiseront avant celles de
l'ennemi ; il s'agit de savoir si l'aide que
nous donnent nos alliés est capable de con-
tre-balancer les renforts que Mackensen, a
demandés d'urgence à Berlin et à Vienne.
— Messaggero, 24.11.
Palestine. — Les Anglais reprennent,
semble-t-il, le projet qu'ils, avaient élabo-
ré en 1916, d'attaquer les Turcs en Anato-
lie, du côté de la Syrie. Ils veulent, à tout
prix, s'emparer de Jérusalem. La ville n'a
pas été organisée pour une défense. Les
Turcs évacueront volontairement la ville,
il y a tout lieu de le supposer. Au point
de vue militaire, cet événement n'aura au-
cune importance. Il aura un effet moral re-
grettable. Ce n'est pas en vain que les An-
glais ont fait miroiter aux veux des Sio-
nistes la reconstitution d'un royaume juif.
Pour les Musulmans, aussi bien que pour
les Chrétiens et les Juifs, Jérusalem est la
ville Sainte et. « la guerre sainte » n'a
pas inscrit à son programme la perte de la
ville. La prise de Jérusalem aura un grand
retentissement dans la presse de l'Entente
et dans la presse américaine. Elles ne man-
queront pas d'en exagérer l'importance.
Disons-nous bien que si Jérusalem tombe
aux mains des troupes britanniques, la si-
tuation militaire générale ne s'en trouvera
nullement modifiée. — (Von Ardenne)
Berhner Tageblalt, 22.11-
ORGANISATION
L'oeuvre des Etats-Unis. — Pendant des
années, ce fut l'habitude des Européens de
se moquer de l'Amérique Dans les journaux
anglais et continentaux, l'oncle. Sam était
un objet de mépris : il était le plus grand
« bluff » du monde. Mais l'œuvre extraor-
dinaire des Etats-Unis, depuis qu'ils sont
entrés dans la guerre, a mis fin à toute cri-
tique et provoqué l'admiration des Alle-
mands eux-mêmes. Nous avons transporté
des milliers de soldats en France avec un
pourcentage remarquablement peu élevé de
pertes. Nous avons organisé une des plus
grandes armées du monde, bien que la
conscription fût chose inconnue pour nous
jusqu'ici. Nous avons lancé des navires
avec une abondance jamais atteinte aupara-
vant. Nous avons mis en train les program-
mes qui feront de nous la première puis-
sance du monde sur mer et probablement
sur terre, et nous avons fait tout cela sans
l'aide de Roosevelt ! Naturellement, ce der-
nier ne voit rien de tous ces résultats et
attaque sans cesse le gouvernement pour
son « inertie ». Mais plus jamais l'Euro-
Bs Mi?
, tE ,t LA GUERRE
t tr > BauV
-
ÉTRANGÈRES
Paris, 28 novembre 1917.
lolletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1
ÉTIONS MILITAIRES
6cc. OPERATIONS
au 19 au entaI. - En Flandre, dans la
? ^lant H'f dans la matinée du 20,
tir dFat d. Une heurei après un vio-
e {j,'in%hller:le, n'a Pas été suivi d'at-
e p. nterle, dans la réaion et au
elJ. vi S'chendaele. En même temps,
- ennemie était
ichll0lent d'aarrttliUene ennemie était
'à. 81ur les sC'cteurs voisins, au Nord
5.,B^nka
YPres à m au Sud jusqu'à la
! fS n«'inlnsir- JustIu'à midl le tir
irlué d,". te"'Isit-é, Puis il a repris avec
Ji°ns hp dans l'après-midi, sur
Othru.isS e Dixmude et de la forêt
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0re SU £ nos tranchées
- P ?. CapPeU'e e/ef t Passchendaele. — En
.1'ie, de for-tsne Volente Préparation d'ar-
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¡ de Irlêrh es Plus Kurdes pertes. Il en
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t La. Bas rlIl des deux côtés du ca-
nord de Lens- Pen-
le tir „ Pen-
VI f et de tIr de artillerie n'a cessé
F® vif eît dans l'a Matinée du 21 novem-
Sill J ij®?t tranStflr°irTQ en violentes rafa-
* la £ •?« av des violentes rafa-
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eea °ns sept heures, avec
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fernble i ^s jusqu'à Riancourt.
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tour "8 Pertes et il n a réussi qu'en
ière lign réussi qu'en
|L?w^re H?lnts à ocrnpef nos tranchées de
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L fe* énSèrr?eiv oienchée îî0U î'UfS(ïu,à
lellergianelhenchée une puissante atta-
1t;'41 A, en t. Tn ,,- ,
et massa, ie^' , avec des trou-
r- -.tU masses échelonnées en pro-
pu ï!Puyée nar rf nombreux tanks
ami' el'le -extrêmement abondante.
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0slign/S; dans
fiction lï Carr)bra^i Nos tirs de défen-
\fauch,é ses prern ièr-es colonnes d'as-
coinblant, au fui
^r°anbt Ies dans ]p?f subies, les vides
l'ables l'. dans leur, rangs, par d'in-
r In masses profondes,
és sur
ariel!rSerVes om^e position de re-
oPosition de re:
1 L'ennemi n'a pu élargir
d., Perf' du début. el il a dQ le payer
a.l}. SU(t,Erg eltr aordrairernent lou'rdes.
Sud iUlle f°rte tx lrerïîent lourdes,
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'^°Qs <• été rermiv ré»ion de la fer-
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Sue 50 Un autre
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t ta qUeParti ell-e 'corlt','e nos Positions
e a'éuf 1é8 cpasée rn subi le même
6t d'in
owi entit, le par no's foux d'ar-
nter;'e irn dr>u'r« points
f°ccîd denl«. au nord de Soissons et
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active.- Norddeutsche Allgemeine Zeitung,
22.11.
DEVANT CAMBRAI. — Certains critiques
militaires avalent trouvé une certaine mo-
notonie et un manque des ressources oa-
pables de surprendre l'ennemi, dans les
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bardement préliminaire classique et l'in-
fanterie, au lieu d'être précédée par un feu
de barrage, suivait, au contraire, une nom-
breuse flotte de « tanks ». Le résultat fut
la conquête d'environ 100 kmq. et la prise
de plusieurs villages. L'effet tactique de la
manœuvre a donc été splendide ; nous
verrons maintenant quels en seront les
effets sur la situation stratégique ; nouis
verrons si la poche ainsi formee dans, les
positions allemandes sera suffisante pour
prendre à revers les positions allemandes
situées plus au Nord. Mais il faut s'atten-
dre à une réaction de La part de l'ennemi,
réaction qui quoique tardive n'en sera pas
moins violente, car il est certain que les
Allemands disposent toujours d'importan-
tes masses de réserve. Cette réaction, bien
entendu, ne pourra pas neutraliser le suc-
cès anglais, mais elle pourrait, peut-être,
le limiter. — Resto del Carlino, 24.11.
Front italien. — .Grâce à leurs lignes in-
térieures, grâce aussi à l'inlassable éner-
gie du commandement allemand, les Puis-
sances centrales ont toujours su amener
les troupes nécessaires sur les points où
elles voulaient frapper un grand coup.
Nous devons reconnaître que la chance les
a souvent favorisées. Les plus amères dé-
ceptions n'ont pas été épargnées à l'En-
tente ; le résultat de la révolution russe
n'est pas la moindre. Les Puissances cen-
trales- en ont magistralement tiré parti.
Certes les Anglais et les Français ont éga-
lement porté des coups mais ceux-ci ne se
sont pas succédé assez rapidement. Ils
ont bien chaque fois gagné quelque terrain,
mais à ce train la guerre durerait des an-
nées avant même que soit reconquis le
territoire occupé par l'ennemi. Les Alliés
se sont consolés en annonçant que l'adver-
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troupes soi-disant épuisées se trouvent ac-
tuellement, après une victoire décisive,
fort avant sur le sol italien. Si pour recon-
quérir le terrain perdu on veut appliquer
en Italie la même tactique qu'en Francè,
il coulera encore beaucoup d'eau dans le
Tagliamento avant que ne soit libérée la
plane vénitienne. Nieuwe Rotterdamsche
Courant, 5.11.
— Dans quel secteur et avec quelles for-
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de briser notre front ? Il n'est pas possible,
aujourd'hui, de faire des prophéties. Mais
ces jours de luttes acharnées, pendant les-
quels l'ennemi n'a réussi qu'à essuyer des
pertes sensibles, doivent nous inciter à faire
d'heureux pronostics. Néanmoins, nous ne
pouvons pas fermer les yeux devant la réa-
lité et nous devons répéter que la crise
n'est pas encore surmontée. La situation
est toujours grave. Il s'agit de savoir si
nos réserves s'épuiseront avant celles de
l'ennemi ; il s'agit de savoir si l'aide que
nous donnent nos alliés est capable de con-
tre-balancer les renforts que Mackensen, a
demandés d'urgence à Berlin et à Vienne.
— Messaggero, 24.11.
Palestine. — Les Anglais reprennent,
semble-t-il, le projet qu'ils, avaient élabo-
ré en 1916, d'attaquer les Turcs en Anato-
lie, du côté de la Syrie. Ils veulent, à tout
prix, s'emparer de Jérusalem. La ville n'a
pas été organisée pour une défense. Les
Turcs évacueront volontairement la ville,
il y a tout lieu de le supposer. Au point
de vue militaire, cet événement n'aura au-
cune importance. Il aura un effet moral re-
grettable. Ce n'est pas en vain que les An-
glais ont fait miroiter aux veux des Sio-
nistes la reconstitution d'un royaume juif.
Pour les Musulmans, aussi bien que pour
les Chrétiens et les Juifs, Jérusalem est la
ville Sainte et. « la guerre sainte » n'a
pas inscrit à son programme la perte de la
ville. La prise de Jérusalem aura un grand
retentissement dans la presse de l'Entente
et dans la presse américaine. Elles ne man-
queront pas d'en exagérer l'importance.
Disons-nous bien que si Jérusalem tombe
aux mains des troupes britanniques, la si-
tuation militaire générale ne s'en trouvera
nullement modifiée. — (Von Ardenne)
Berhner Tageblalt, 22.11-
ORGANISATION
L'oeuvre des Etats-Unis. — Pendant des
années, ce fut l'habitude des Européens de
se moquer de l'Amérique Dans les journaux
anglais et continentaux, l'oncle. Sam était
un objet de mépris : il était le plus grand
« bluff » du monde. Mais l'œuvre extraor-
dinaire des Etats-Unis, depuis qu'ils sont
entrés dans la guerre, a mis fin à toute cri-
tique et provoqué l'admiration des Alle-
mands eux-mêmes. Nous avons transporté
des milliers de soldats en France avec un
pourcentage remarquablement peu élevé de
pertes. Nous avons organisé une des plus
grandes armées du monde, bien que la
conscription fût chose inconnue pour nous
jusqu'ici. Nous avons lancé des navires
avec une abondance jamais atteinte aupara-
vant. Nous avons mis en train les program-
mes qui feront de nous la première puis-
sance du monde sur mer et probablement
sur terre, et nous avons fait tout cela sans
l'aide de Roosevelt ! Naturellement, ce der-
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