Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 novembre 1917 25 novembre 1917
Description : 1917/11/25 (T7,N634). 1917/11/25 (T7,N634).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438227t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 634
!l'l:nES DE LA GUERRE
(MI
(£..I. A., i' liauj
Er DEs
!^^AXGÈRES
-----
Paris, 25 novembre 1917.
oulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
S4* les de canon américain tiré
;lé a les tranhées allemandes ne l'a pas
Yj,wU cours d une bataille, mais par des
qui np faisaient que parachever leur
es qu* ne faisaient que parachever leur
ralld névénemenin constI lie pas moins un
ttQ.ts.{/énernent. Cesit ie symbole des
^ts nis e armes pour la défense de
* ,^epté ; ie /"emier son rendu par une
,1.\rt1" V° ume Jusqu'à faire un
d de tonnerre la voix des Etats-Unis
lque, Parlant par les canons de deux
Pas er¡s de eeurs. enfants. L'Allemagne n'a
is dre appri à connaitre cette voix,
île 0,avec elle J à venir elle se familia-
f.U C'ese; elle" et elle finira par apprendre
07'/£ est d'a voix j j 8 par apprendre
ort, lmes, 28.10
OPERATIONS
t éi Cabrai. - En fait, nos progrès
'ettle aan'o 5 fait' nos Progrèa
rè« a t deux jours, la troi-
lèrne arrné e ia agné la moitié, ou même
J'CI trois eir,,qllièlries , de r étendue de
[lté ja 5taiII« de i*
¡Ute la tia avait été reonquis pendant
S intû llle
- .- vuuuue. nemimscence
'\Jll'e l es? T* : l'aile droite de
4ris - de liai ou
S^^ourt S •?u à' environ huit
d 4 endwoit où le flanc gau-
r Ca.tea e li è ta't posté à La bataiIte
duCate»3 le 26 aoû.t 1914, Pour l'instant,
lu Ce nt es Drogrès de notre
au,che qui tiendront le plus l'afttention.
e à ne,,
II) NGrd e e à peu près dans la direction
idaes t tend à déhorder les positions
Ideb"es Cie Quéantet de Dullecourt,
QS le ll du Mffniû de défense connu
U"i1înbur«- On ne
5 Allemands ont à
§%.qui cSî °n quatre lignes de chemin de
S de ch€min de
îiJ^t, pîï^ent à CfiShet leur Per"
c°nségS uent concentrer ra-
Htlr> ,^it t, renforts. La ligne de Saint-
et la i i ,,. directe dl
s et la Üfrobalement, déjà sous notre
tr bi.ne dtrecte Douai le sera
q¡.litl e Se lentôt Notre gauehe ne peut
qlQe rOute nVet à Plus d "un mille de la
ver *
^fSf*r* oînati°nale d'Arras. La prise de
1>ès CDt, rrait avn;
": er1dlllA raIt aVm., -"--
- 'u ues conséquences
Ni? « pmorld, te lietoirea fait une im-
V am ond", non ^meni à cause
O~ F~or Rrnplellr , rnais aus,8i p-arce. qu'elle
■ W^tin? degré 4rn' i parce- qu'elle
te glllatio.dgré érn'inent, un élément
'¡ltt aVoir des pertA ennemi se van-
ont 16 de-s Pertes aux tarlks. on
"oot, rend <>s P<>rtes, <>t œ SOnt les tanks
1 1 e trWlnphe possible. Nous
S ^^la?' de nous enorgueillir, en
lfl|V lst du crtf? ?10nnement pi>
d U Côté m ée anique de la
h. 1) ous aendons la suite des {>véne.
\of ¡¡,¡ 1 e ni? etl ri Times, 23.11.
lenQe%SE américaine : La
ver que l'armée italienne est réellement in-
capable de se mesurer avec des troupes de
première qualité. Généraux et soldats ont
tout simplement été inférieurs à ceux de
l'adversaire. Voilà qui est fort décevant,
car, d'après les succès remportés par elle,
et les difficultés surmontées par elle, on
semblait avoir des raisons de penser qu'elle
jouerait un rôle décisif dans la guerre. Au
lieu de cela, la voici ramenée à une posi-
tion moins bonne qu'aux premiers jours
de son entrée en lice. — (Critique militaire)
New York Times, 28.10.
— De Washington: Il doit être évident au-
jourd'hui que lorsque l'Italie réclamait du
matériel, du matériel et encore du matériel,
et des canons, elle ne bluffait pas. Chaque
fois qu'on la disait capable d'entreprendre
une grande offensive victorieuse, on ajou-
tait que cela ne serait possible qu'à condi-
tion de diriger vers le front italien un flot
ininterrompu de canons et de munitions.
Mais cela n'était pas fait, et les Allemands
le savaient. Les autorités italiennes attri-
buent aujourd'hui la défaite de FItane
uniquement à un manque de matériel —
principalement de munitions et de canons
lourds. L'Italie en réclamait à ses alliés
depuis plusieurs mois. — New York Times,
28.10.
— PRESSE ITALIENNE : La grande bataille
sur la Ligne Trentin-Brenta-Piave devient
de plus en plus acharnée. L'ennemi a ame-
né des renforts, en hommes et en matériel,
et après avoir sondé tous les points sensi-
bles de notre front, il a concentré ses for-
ces principales dans la zone montagneuse
entre la Brenta et la Piave et, plus parti-
culièrement sur le point le plus important
de la région : le monte Grappa. L'attaque
ennemie dans cette région indique, sans
nul doute, que des opérations d'une toute
autre envergure auront lieu dans la région.
L'acharnement de l'adversaire sur le monte
Grappa est compréhensible ; celui-ci est,
pour ainsi dire, la charnière qui relie nos
deux systèmes défensifs: celui des plateaux
du Trentin à celui de la Piave. S'il réussis-
sait à nous enfoncer sur ce point, il obtien-
drait, sans qu'il soit besoin de le dire, des
résultats stratégiques de la plus grande
importance. Il pourrait se faire aussi que
les Austro-Allemands cherchassent à enfon-
cer les ailes extrêmes de notre front afin
de nous envelopper ; ceux-ci pourraient
aussi tenter une lente action d'usure, ou
bien essayer de frapper une série de vio-
lents coups de boutoir, comme à Verdun.
Quoi qu'il en soit, l'ennemi dispose d'impor-
tantes réserves en hommes et il a à sa
disposition un imposant matériel d'artille-
rie. Mais nous sommes sûrs que notre ar-
mée combattra avec cet héroïsme tenace
dont elle a déjà donné des preuves en arrê-
tant la ruée des Barbares, et qu'elle ven-
gera la renommée glorieuse des armes ita-
liennes injustement obscurcie par la faute
de quelques-uns et par la rencontre de cir- J
constances fatales.— (Ed.) Giornale d'Italia,
21.11.
- Des jours passeront encore avant
que le sort de la bataille se dessine net-
tement ; mais c'est déjà une victoire in-
contestable que celle que ces combat-
tants ont remportée sur eux-mêmes. Ceux-
ci ont vu s'évanouir en quelques heures les
espérances nourries pendant deux ans ; ils
ont été obligés de descendre des Alpes et
de prendre le chemin du retour : ils n'ont
pourtant pas perdu l'habitude de souffrir
avec résignation, de demeurer disciplinés,
d'obéir à Leurs chefs ; ils se sont déployés
là où le commandement leur avait dit de
résister, et ils ont combattu en terrain dé-
couvert, avec obstination, sans un signe de
fatigue oiui de méfiance. — Il suffit de re-
garder une carte pour se rendre compte
des plans de l'ennemi. Celui-ci par une
puissante irruption dans la zone mon-
tagneuse, voudrait recommencer la ma-
nœuvre qu'il n'a pas réussie sur l'Isonzo
et sur le Tagliamento, manœuvre qui
mettrait dans un grand péril nos for-
ces du front de la Piave. Mais notre ar-
mée est désormais préparée à tous les
événements ; elle saura sauvegarder sa
propre force, soit en résistant sur ses po-
sitions actuelles, soit en manœuvrant à
temps pour se retirer sur une autre ligne
défensive. Le critérium suprême de l'action
ne consiste pas à maintenir la ligne de
résistance sur tel ou tel fleuve de la Vé-
nétie mais dans l'absolue nécessité de
maintenir entière la cohésion de l'armée. -
(Ed.) Secolo 91 11
— L'ennemi cherche à prévenir l'inter-
vention effective des Alliés sur le champ
de bataille, et cela rend cette intervention
d autant plus urgente. Il est évident que
les concerutrations nécessaires exigeaient
un certain temps : mais il est non moins
évident que sur le front italien, dans les
conditions où celui-ci se trouve encore, on
ne doit pas employer le système des len-
tes et méthodiques relèves mis en pratique
sur le front occidental qui est immobile.
Un rapide secours partiel dans un secteur
menacé - maintenant que nos troupes ont
redonné des preuves éclatantes de leur es-
prit combatif - peut boucher une fissure
qui, si elle allait s'élargissant, risquerait
de mettre en danger la ligne toute entiè-
re et forcerait les Alliés eux-mêmes à ac-
complir plus tard des efforts beaucoup plus
grands. Il est de l'intérêt de tous d'empê-
cher l'ennemi d'avoir un nouveau succès,
qui, même sans grandes conséquences mi-
litaires, aurait indubitablement une gran-
de importance morale, et on ne peut l'em-
pêcher sans un prompt effort commun —
Popolo d'Italia, 21.11.
Héligoland. — D'importantes forces nava-
les anglaises, dit notre communiqué mari-
time, ont essaye, le 17 novembre, de pé-
nétrer dans la baie allemande ! Les An-
glais annoncent de leur côté que des « uni-
tés légères de la flotte britannique » ont
!l'l:nES DE LA GUERRE
(MI
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Paris, 25 novembre 1917.
oulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
S4* les de canon américain tiré
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^ts nis e armes pour la défense de
* ,^epté ; ie /"emier son rendu par une
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lque, Parlant par les canons de deux
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f.U C'ese; elle" et elle finira par apprendre
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- .- vuuuue. nemimscence
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r Ca.tea e li è ta't posté à La bataiIte
duCate»3 le 26 aoû.t 1914, Pour l'instant,
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au,che qui tiendront le plus l'afttention.
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V am ond", non ^meni à cause
O~ F~or Rrnplellr , rnais aus,8i p-arce. qu'elle
■ W^tin? degré 4rn' i parce- qu'elle
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New York Times, 28.10.
— De Washington: Il doit être évident au-
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Mais cela n'était pas fait, et les Allemands
le savaient. Les autorités italiennes attri-
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uniquement à un manque de matériel —
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lourds. L'Italie en réclamait à ses alliés
depuis plusieurs mois. — New York Times,
28.10.
— PRESSE ITALIENNE : La grande bataille
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et après avoir sondé tous les points sensi-
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nul doute, que des opérations d'une toute
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L'acharnement de l'adversaire sur le monte
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pour ainsi dire, la charnière qui relie nos
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les Austro-Allemands cherchassent à enfon-
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(Ed.) Secolo 91 11
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un certain temps : mais il est non moins
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conditions où celui-ci se trouve encore, on
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pêcher sans un prompt effort commun —
Popolo d'Italia, 21.11.
Héligoland. — D'importantes forces nava-
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nétrer dans la baie allemande ! Les An-
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