Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 novembre 1917 24 novembre 1917
Description : 1917/11/24 (T7,N633). 1917/11/24 (T7,N633).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438226d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N" 633
Sl'tnES DE LA GUERRE
I (t.-M" *. •' * , Ban)
4 Et DES
L^RANGÈRES
-----
Paris, 21 novembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
: ^NONS militaires
Suioto OPERATIONS
:.101 "I generaœ ; PRESSE SlJISs". -
"Uit PresSIon d'ensemble que m'ont pro-
iasPeofH du front de Vei-duii et
[S; les troUpes du front de Verdun et
Sllr ^0rtifipnt h P°s^i°n& de deuxième
P^rtie du frans la conviction que,
sur cett partIe dl! front on Peut, avec pas-
tlt d ecertitude, e^fter l'éventualité
d'une décision durable défavorable à I-ar-
fée aJi]^ande.'i. fml)Ie que la guerre
^utê frnn occidental ne puisse
nt aPPorter UCUne décision. L'en-
trée en U de nouvp^n!es armées. ou le dé-
fnr iCetïiemde fortAc s masses amenées d'au-
, °iner sses amenées d'au-
/s thiiââ» tres de ?LJeiJe; .{)0urraient seuls
l'té nne tournn/c^s^ve aux événe-
décisive aux événe-
IlJt.é, Ú I)an à son général de l'hum~
sier 1 t à sOuhaiter que les peuples
tii affro ntePt dans Ces luttes acharnées
UnP.
't P^lkns llr)e p ftlx arde mrnent désirée par tous,
ard-em ™ent désirée par tous,
.la.llc.1c.;; l'Europe ne se soit saignée à
a^!nt oVn ^li 0?161 de w!a»ttenwyl) Thurgauer
H g, i11-
a^eman,)E * - Les saiccès alle-
tio s et i Russie et en Italie ont causé à
^L'imàPession s'es profond deconrag,:
lr|emnvoi nVne date encore accrue par
:,"et. très - date illlprécise, mais sOn:-
'r â h ltle- I- 'Soée rtp l ? , re< ? is'e> mais sûre-
!!r;aille, t. n'est mtervention ame-
& est pas instruite, les
men a(lés Pour Il y a six lllois, nous
Pet esPourOctobre d'un debal-
'9lûSe enne?-116 Parle américains. La
K P^eU, Parle aujourd'hui d'octobre
s Se résignent à attendr
°eUe h 4 '^ent à attendre
4PUis 1 le at, 1 le ferme €SPoi^
PtJis Ion ate, la gUerre sera terminée
e Pi nQg ernps. Nous n'avons plus, en
Cillq auxaqUqeuHe os deuvpPuissances, sur
des
e lOOis d auxqueUes nous livrons depuis
S 6 et elI
e4 tore et ell 0 III bats. Elles tiennent
trtê'St Demi es nous disputent la victoire.
Il est permis de douter qUe ce soit avec 'a
és«sn/ réqeUs e Par ? Ce soit avec !u
fI) dres rees bien Anglais dans les
bien qu'ils dans la
lturi, leur, echapper Quels que sOient
l'h^ï)ar,er xin déSagêr l'a côte des Flan-
11¡1'/!j.'ine Un coup Mortel à notre gUf'ITe
flir. sortir leurs troupe, pour
flJriellt bien terrain marécageux, ils se
f!re USf\s aÍt Pte de l'insuccès de leurs
!1'Ot et les u es, les 26, 27, 28, 30 octo-
Se son, "bre. Leurs
sont rétréels de plus
1''!¡¡ilI,s 1)~, permet d'attendre de gran-
!'tIll1"St ille , elsi- ve S dans cette région.
i\t()ible. Au l'O 'e-'t, notre front est iné-
branlable. Au Ouest nous marchons de
,e °t^pjp^oi,!y^r3"ire!t h^-
li~ lie ~%Rvent Pa8 OÙ est leur pr inrcéipa
Opératioll principal
lent leur faiblesse et leur dépendance, au
point de vue stratégique, des Puissances
centrales. - Vorwarts, 18.11.
— Les dirigeants de l'Entente deviennent
nerveux. Ils fulminent de plus en plus
contre les amis de la paix. Mais, l'expé-
rience en a été faite souvent, le comman-
dant d'une place assiégée est à la veille de
se rendre, le jour où il menace tout le
monde de mort. Dans leur anxiété, les Puis-
sances occidentales ont constitué un con-
seil supérieur de guerre, sorte de parle-
ment militaire et politique. Une telle réu-
nion, dont chacun des membres se consi-
dère comme un stratège de premier or-
dre, ne peut aboutir qu'à des compromis :
les compromis sont l'aveu des désaccords.
Frédéric le Grand défendait à ses généraux
de tenir des conseils de guerre. Il disait :
« On ne voit jamais que les difficultés ».
Tous des grands généraux ont partagé cette
manière de voir. Si le conseil de guerre de
l'Entente, qui nous rappelle le conseil tenu
jadis à Vienne, prend de sages résolutions,
il ne les verra adoptées par des généraux
que si elles répondent à leurs idées per-
sonnelles. Si du nouveau conseil on peut
dire qu'il a été enfanté dans la douleur,
il apparaît que la douleur aussi continuera
d'être son lot, dans la situation de guerre
actuelle. - Dans les Flandres, les Franco-
Anglais n'avancent plus. Depuis 2 semaines
ils n'ont marqué aucune avance, même pas
l'avance modeste qui était désignée comme
terme de leurs grandes batailles : 1 km. à
1 km. 1/2 dans a direction de Bruges,
l'objectif final étant de prendre la côte alle-
mande à revers. Ils sont plus loin que ja-
mais de cet objectif. Passchendaele, qu'ils
ont occupé il y a 15 jours, n'est qu'un
monceau de ruines. Nous tenons solide-
ment la lisière est du village et nous em-
pêchons l'ennemi de s'établir sur l'ondula-
tion de terrain, qui va de Passchendaele
par Zonnebeke à Gheluvelt, et à laquelle
il attache le plus grand prix. Même insuc-
cès de l'ennemi à Warneton. Le brouillard
paralyse l'artillerie : ses réglages sont im-
possibles. Les obus, tirés au jugé, tombent
dans la boue et causent peu de dégâts. Nos
pertes sont peu importantes. La boue im-
mobilise aussi l'infanterie. Dans la région
inondée, la situation est un peu différente.
Sous la nappe d'eau, le terrain offre une
certaine consistance. Les Anglais essaient
d'abaisser le niveau de l'eau, qui, en cer-
tains endroits, atteint 2 mètres. Si jamais
ils réussissaient, des deux côtés de Dix-
nnade, à déclencher une attaque d'infante-
rie contre le bois de Houth'ulst, ils se heur-
teraient à un mur de granit. Ils courraient
de même à un échec certain, s'ils repre-
naient leur plan d'autrefois, s'ils enga-
geaient leur flotte sur la côte des Flandres.
Nous n'avons aucune inquiétude à avoir
sur l'aile nord de notre front occidental. -
Sur l'Aisne notre repli enlève toute effi-
cacité à une attaque française qui viendrait
à se produire dans cette région. Nos con-
tre-attaques ont empêché quelques attaques
partielles de progresser. - L'armée alle-
mande, tandis qu'à l'Ouest elle protège la
patrie avec son bouclier, porte au Sud des
coups d'épée comme jamais il n'en a été
donné, dans l'histoire d'aucune armée. Nous
sommes à la troisième phase de la campa-
gne d'Italie. Elle a commencé au passage
de la Livenza. Depuis le 10 novembre notre
front s'est de plus en plus redressé. Nous
nous sommes emparés des deux têtes de
pont sur la Piave, rendant ainsi les abords
du fleuve intenables aux Italiens. Si
nous n'avons pas continué la poursuite sur
la Piave intérieure, nous avions pour cela
de bonnes raisons. C'était pour les Italiens
s'exposer à un très grand danger que de
s'y maintenir. Nos attaques de flanc con-
tinueront sur la Brenta, peut-être aussi sur
l'Adige, jusqu'à l'arrivée du corps franco-
anglais, annoncée par une telle réclame. La
presse de l'Entente croit qu'il sera concen-
tré à Brescia; quelques-uns le placent 80
km. plus à l'Ouest. Les données précises
sur les effectifs font défaut. Les effets de la
défaite italienne se font déjà sentir en Al-
banie, en Macédoine et en Mésopotamie.
Les troupes de l'Entente ont renoncé à
toute offensive. Ce n'est que sur le front
du Sinaï que les Anglais continuent à atta-
quer vigoureusemnt. Pour des raisons spé-
ciales, ils menacent Jérusalem. Réservons-
nous de faire la lumière sur ce qui se passe
là-bas. - (Von Ardenne) Magdeburgische
Zeitung, 18.11.
Front italien. -- PRESSE ITALIENNE. - La
situation est toujours grave. Si notre ar-
niee qui tient énergiquement tête à qua-
rante divisions autrichiennes et à vingt-
cinq divisions allemandes, sans compter les
forces turques et bulgares, sait résister en-
core une semaine, la situation commen-
cera a s'éclaircir. Les Austro-Allemands
s'apercevront que le jeu qui consiste à se
jeter sur les Italiens n'est pas si facile que
cela; nos troupes peuvent avoir eu un
moment de faiblesse et de folie, mais elles
se sont reprises immédiatement et d'une
façon brillante, effaçant par des actes de
valeur, que l'ennemi lui-même signale
dans ses communiqués, le souvenir d'une
journée malheureuse dont on n'a pas en-
core écrit l'histoire ! - Messaggero, 20.11.
PRESSE ALLEMANDE. - Si l'Italie, dans sa
grande détresse, a sollicité l'appui de ses
alliés. ceux-ci ne le lui refuseront pas bien
au contraire. Comme l'Italie sera incontes-
tablement battue et que les troupes des
Puissances centrales pourraient envahir le
Sud-Est de la France, la condition fonda-
mentale d'une telle intervention, de l'envoi
en Lombardie d'une armée comprenant au
moins six corps d'armée, serait l'établisse-
ment d'une voie de communication sûre et
en bon état. La voie actuelle de Toulon à
Gênes est extrêmement pittoresque. Mais
il n'y a pas de voie au monde, où il soit plus
Sl'tnES DE LA GUERRE
I (t.-M" *. •' * , Ban)
4 Et DES
L^RANGÈRES
-----
Paris, 21 novembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
: ^NONS militaires
Suioto OPERATIONS
:.101 "I generaœ ; PRESSE SlJISs". -
"Uit PresSIon d'ensemble que m'ont pro-
iasPeofH du front de Vei-duii et
[S; les troUpes du front de Verdun et
Sllr ^0rtifipnt h P°s^i°n& de deuxième
P^rtie du frans la conviction que,
sur cett partIe dl! front on Peut, avec pas-
tlt d ecertitude, e^fter l'éventualité
d'une décision durable défavorable à I-ar-
fée aJi]^ande.'i. fml)Ie que la guerre
^utê frnn occidental ne puisse
nt aPPorter UCUne décision. L'en-
trée en U de nouvp^n!es armées. ou le dé-
fnr iCetïiemde fortAc s masses amenées d'au-
, °iner sses amenées d'au-
/s thiiââ» tres de ?LJeiJe; .{)0urraient seuls
l'té nne tournn/c^s^ve aux événe-
décisive aux événe-
IlJt.é, Ú I)an à son général de l'hum~
sier 1 t à sOuhaiter que les peuples
tii affro ntePt dans Ces luttes acharnées
UnP.
't P^
ard-em ™ent désirée par tous,
.la.llc.1c.;; l'Europe ne se soit saignée à
a^!nt oVn ^li 0?161 de w!a»ttenwyl) Thurgauer
H g, i11-
a^eman,)E * - Les saiccès alle-
tio s et i Russie et en Italie ont causé à
^L'imàPession s'es profond deconrag,:
lr|emnvoi nVne date encore accrue par
:,"et. très - date illlprécise, mais sOn:-
'r â h ltle- I- 'Soée rtp l ? , re< ? is'e> mais sûre-
!!r;aille, t. n'est mtervention ame-
& est pas instruite, les
men a(lés Pour Il y a six lllois, nous
Pet esPourOctobre d'un debal-
'9lûSe enne?-116 Parle américains. La
K P^eU, Parle aujourd'hui d'octobre
s Se résignent à attendr
°eUe h 4 '^ent à attendre
4PUis 1 le at, 1 le ferme €SPoi^
PtJis Ion ate, la gUerre sera terminée
e Pi nQg ernps. Nous n'avons plus, en
Cillq auxaqUqeuHe os deuvpPuissances, sur
des
e lOOis d auxqueUes nous livrons depuis
S 6 et elI
e4 tore et ell 0 III bats. Elles tiennent
trtê'St Demi es nous disputent la victoire.
Il est permis de douter qUe ce soit avec 'a
és«sn/ réqeUs e Par ? Ce soit avec !u
fI) dres rees bien Anglais dans les
bien qu'ils dans la
lturi, leur, echapper Quels que sOient
l'h^ï)ar,er xin déSagêr l'a côte des Flan-
11¡1'/!j.'ine Un coup Mortel à notre gUf'ITe
flir. sortir leurs troupe, pour
flJriellt bien terrain marécageux, ils se
f!re USf\s aÍt Pte de l'insuccès de leurs
!1'Ot et les u es, les 26, 27, 28, 30 octo-
Se son, "bre. Leurs
sont rétréels de plus
1''!¡¡ilI,s 1)~, permet d'attendre de gran-
!'tIll1"St ille , elsi- ve S dans cette région.
i\t()ible. Au l'O 'e-'t, notre front est iné-
branlable. Au Ouest nous marchons de
,e °t^pjp^oi,!y^r3"ire!t h^-
li~ lie ~%Rvent Pa8 OÙ est leur pr inrcéipa
Opératioll principal
lent leur faiblesse et leur dépendance, au
point de vue stratégique, des Puissances
centrales. - Vorwarts, 18.11.
— Les dirigeants de l'Entente deviennent
nerveux. Ils fulminent de plus en plus
contre les amis de la paix. Mais, l'expé-
rience en a été faite souvent, le comman-
dant d'une place assiégée est à la veille de
se rendre, le jour où il menace tout le
monde de mort. Dans leur anxiété, les Puis-
sances occidentales ont constitué un con-
seil supérieur de guerre, sorte de parle-
ment militaire et politique. Une telle réu-
nion, dont chacun des membres se consi-
dère comme un stratège de premier or-
dre, ne peut aboutir qu'à des compromis :
les compromis sont l'aveu des désaccords.
Frédéric le Grand défendait à ses généraux
de tenir des conseils de guerre. Il disait :
« On ne voit jamais que les difficultés ».
Tous des grands généraux ont partagé cette
manière de voir. Si le conseil de guerre de
l'Entente, qui nous rappelle le conseil tenu
jadis à Vienne, prend de sages résolutions,
il ne les verra adoptées par des généraux
que si elles répondent à leurs idées per-
sonnelles. Si du nouveau conseil on peut
dire qu'il a été enfanté dans la douleur,
il apparaît que la douleur aussi continuera
d'être son lot, dans la situation de guerre
actuelle. - Dans les Flandres, les Franco-
Anglais n'avancent plus. Depuis 2 semaines
ils n'ont marqué aucune avance, même pas
l'avance modeste qui était désignée comme
terme de leurs grandes batailles : 1 km. à
1 km. 1/2 dans a direction de Bruges,
l'objectif final étant de prendre la côte alle-
mande à revers. Ils sont plus loin que ja-
mais de cet objectif. Passchendaele, qu'ils
ont occupé il y a 15 jours, n'est qu'un
monceau de ruines. Nous tenons solide-
ment la lisière est du village et nous em-
pêchons l'ennemi de s'établir sur l'ondula-
tion de terrain, qui va de Passchendaele
par Zonnebeke à Gheluvelt, et à laquelle
il attache le plus grand prix. Même insuc-
cès de l'ennemi à Warneton. Le brouillard
paralyse l'artillerie : ses réglages sont im-
possibles. Les obus, tirés au jugé, tombent
dans la boue et causent peu de dégâts. Nos
pertes sont peu importantes. La boue im-
mobilise aussi l'infanterie. Dans la région
inondée, la situation est un peu différente.
Sous la nappe d'eau, le terrain offre une
certaine consistance. Les Anglais essaient
d'abaisser le niveau de l'eau, qui, en cer-
tains endroits, atteint 2 mètres. Si jamais
ils réussissaient, des deux côtés de Dix-
nnade, à déclencher une attaque d'infante-
rie contre le bois de Houth'ulst, ils se heur-
teraient à un mur de granit. Ils courraient
de même à un échec certain, s'ils repre-
naient leur plan d'autrefois, s'ils enga-
geaient leur flotte sur la côte des Flandres.
Nous n'avons aucune inquiétude à avoir
sur l'aile nord de notre front occidental. -
Sur l'Aisne notre repli enlève toute effi-
cacité à une attaque française qui viendrait
à se produire dans cette région. Nos con-
tre-attaques ont empêché quelques attaques
partielles de progresser. - L'armée alle-
mande, tandis qu'à l'Ouest elle protège la
patrie avec son bouclier, porte au Sud des
coups d'épée comme jamais il n'en a été
donné, dans l'histoire d'aucune armée. Nous
sommes à la troisième phase de la campa-
gne d'Italie. Elle a commencé au passage
de la Livenza. Depuis le 10 novembre notre
front s'est de plus en plus redressé. Nous
nous sommes emparés des deux têtes de
pont sur la Piave, rendant ainsi les abords
du fleuve intenables aux Italiens. Si
nous n'avons pas continué la poursuite sur
la Piave intérieure, nous avions pour cela
de bonnes raisons. C'était pour les Italiens
s'exposer à un très grand danger que de
s'y maintenir. Nos attaques de flanc con-
tinueront sur la Brenta, peut-être aussi sur
l'Adige, jusqu'à l'arrivée du corps franco-
anglais, annoncée par une telle réclame. La
presse de l'Entente croit qu'il sera concen-
tré à Brescia; quelques-uns le placent 80
km. plus à l'Ouest. Les données précises
sur les effectifs font défaut. Les effets de la
défaite italienne se font déjà sentir en Al-
banie, en Macédoine et en Mésopotamie.
Les troupes de l'Entente ont renoncé à
toute offensive. Ce n'est que sur le front
du Sinaï que les Anglais continuent à atta-
quer vigoureusemnt. Pour des raisons spé-
ciales, ils menacent Jérusalem. Réservons-
nous de faire la lumière sur ce qui se passe
là-bas. - (Von Ardenne) Magdeburgische
Zeitung, 18.11.
Front italien. -- PRESSE ITALIENNE. - La
situation est toujours grave. Si notre ar-
niee qui tient énergiquement tête à qua-
rante divisions autrichiennes et à vingt-
cinq divisions allemandes, sans compter les
forces turques et bulgares, sait résister en-
core une semaine, la situation commen-
cera a s'éclaircir. Les Austro-Allemands
s'apercevront que le jeu qui consiste à se
jeter sur les Italiens n'est pas si facile que
cela; nos troupes peuvent avoir eu un
moment de faiblesse et de folie, mais elles
se sont reprises immédiatement et d'une
façon brillante, effaçant par des actes de
valeur, que l'ennemi lui-même signale
dans ses communiqués, le souvenir d'une
journée malheureuse dont on n'a pas en-
core écrit l'histoire ! - Messaggero, 20.11.
PRESSE ALLEMANDE. - Si l'Italie, dans sa
grande détresse, a sollicité l'appui de ses
alliés. ceux-ci ne le lui refuseront pas bien
au contraire. Comme l'Italie sera incontes-
tablement battue et que les troupes des
Puissances centrales pourraient envahir le
Sud-Est de la France, la condition fonda-
mentale d'une telle intervention, de l'envoi
en Lombardie d'une armée comprenant au
moins six corps d'armée, serait l'établisse-
ment d'une voie de communication sûre et
en bon état. La voie actuelle de Toulon à
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