Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 novembre 1917 23 novembre 1917
Description : 1917/11/23 (T7,N632). 1917/11/23 (T7,N632).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382250
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Nil 632
r
nES DE LA GUERRE
(E"M. A., 2' Bw
^lltEsV'8
AlnES Êl'l\ANGÈRJ
Paris, 23 novembre 1917.
BUlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS a malneuir de
aveu mû Le « malh.e.UJr de
de Iaveu même de Lloyd George,
''arice grands Pïas' T constatf ation de
PUssance a dû s'imposer encore a-
S lmP°ser encor e da-
|lJfès u f *'«suriLt ?h u dernier anglais,
1 désastre ltahen. Non pas que nous
fltes ?s CaePSabS]p î H?
* ; les sacri-
Qru'a russes At ftrouPes anglaises,
4 ¡Ses, russes et roumaines la famine
l!' lJnpn.üe à m de femmes,
SiSfÏÏai ® et de vieij Sllons femmes,
¡ fJ¡MIS et de Viej(ls en Allemagne ne
Sg5 Pas de rf0rmir- Mais il y a le
( 15e d J'A rglete,rre * C'est à Lloyd
(jeùr gt, Q Ie sauen
AW. - mais comment ?
u¡¡e Vict re, ,fière de Son ,année, escompte
u "e victn5'^ a la WelIington. Elle oublie
ter. r î
L io, 'I lu; U(irait un U(? !er Po>ur la rem-
n ^eorap Blücher pour la rem-
1e [JQs v ?Y11,1 s Olr elalrernen. t 1 situatign. Il s'est
;, UJlehern
et le moral de Londres est devenu
l'atu Sauvai^ ,
, des journwUIX hollan-
eccut est trop grand vrai-
entre les espérances -conçues et la
l,Il. Mora* S -
Pro i ageszeitung,
'Icutg -,Malien 'n AMÉRICAINE : La
tot 1 aUe I ?SE AMÉR1CAINE : La
'J( de vtj' '° est désastreuse: c'est ¡unp.
esit san,« H f n est pas trré-
de l' f.e est saJlS doute le point culmi-
f ?rt ^ilïhi? 6 allemand' si Ca-
\f ent têt ,
tient L ête- , les avS ages de la pous-
toï risquent et
?SlJit s l'avance anglo-firançaise se
'WSlllr 'aff ''avance » a"i lo"fTançaise se
er, pr,esise inerromnup ffaiSl le désastre
e Prer avoir pour effet de réveiller. et
6 réveiner et
K^s-Un'iss T Tous les Alliés
et T
cv'1 la rpor°Ia^ilité dans une
tih ^és à :tu!'e, Les - Etats-Unis ont été
C- Une h 1 .Les Etats-Unis ont été
IVlce de TIte que les 25 bateaux mIS au
tr ice e "Itaiiqe ue rle talent été que trop
1 m été Vue trop
t( Tl et ni S? ^ir d«n^ !a crise actuelle.
able P ni que nous
bo ger de aIt Pour l'aider, cders,
"oJo8? de ^station H évident
lr x .-
r a:iorS; cfU'e te
PQ's dans uuii
Ur -, - j'eUIJ( sue le fait que nous
'U, Cr¡ "'rêa. dans la guerre simplement
f êter la fin victorieuse. Elle doit
(j tre ^'0Hvain £ re du caracJtère colossal de
'°n j^me
ri°US 'He de la nécessilk de la regar-
"o, de l'a\notre lIJnique affaire" De l'ac
d i, 'action , et er,,,, re de l'action ! Lan-
c&' au lieu d'en parler. Char-
action ! Lan-
'I:" et ha-Pb,, POu l' ¡Ialie,et des ca-
'IIF lI}{}is S' acIer, qu elle rréclame depUIS
&^15 *<3u *cETh. u*' au Alie AwÎrW5W5
l", u 0bilise. Et Par-dessus tout,
P(j ri tp , le année d'acticon coutinue,
'',¡'re, Sir:o arrnOnieuse, neut finir la
)
a 1. Pellt dureT dix as. -
PRESSE ITALIENNE. — Nos troupes conti-
nuent à opposer une résistance ferme et
tenace à la poussée ennemie, du Trentin
à la mer Adriatique. Elles savent quelles
sont les dures épreuves qui les attendent,
elles se rendent compte des sacrifices tou-
jours plus importants auxquels elles seront
soumises et elles font leur devoir de la
façon la plus héroïque pour endiguer le flot
ennemi. Il faut se rappeler, avant toute
autre chose, que l'ennemi dispose sur no-
tre front de forces importantes : on les
évalue à 62 divisions. Toutes ces forces, il
est vrai, n'ont pas encore été engagées et
l'on peut calculer que l'Etat-Major ennemi
dispose encore d'une quinzaine de divi-
sions autrichiennes et de quatre à cinq
divisions allemandes encore intactes.
L'existence de cette importante masse de
manœuvre laisse à penser que l'ennemi
lancera des attaques de plus en plus vio-
lentes sur notre front de montagne, comme
sur notre front de la Piave. Les violents
combats de ces jours derniers ne devraient
donc être considérés que comme une pré-
paration à un nouvel effort de la part de
l'ennemi. L'enfoncement d'une ligne de ré-
sistance en montagne ou le passage de vive
force d'un fleuve sont des opérations qui,
une fois la surprise manquée, demandent
au contraire une longue préparation et plus
particulièrement une importante concen-
tration d'artillerie. « Il est vrai qu'avec les
moyens dont disposent aujourd'hui les ar-
tilleries modernes, aucune ligne formée , ar
des obstacles naturels ne peut être consi-
dérée a priori comme infranchissable. »
Mais il va sans dire que l'ennemi, pour
avoir le plus de chances de succès, con-
centre le plus de forces possible et se livre
à une importante concentration de pièces
de moyen et de gros calibres. La situation
n'est pas encore rétablie et l'on ne peut pas
dire que le péril se soit évanoui. Si nous
disons cela, ce n'est pas pour diminuer la
foi en la victoire, mais au contraire pour
réveiller toutes les énergies nécessaires
pour surmonter la crise. — (Ed.) Giornale
d'Italia, 19.11.
— Les événements de ces derniers jours
montrent que notre armée, après avoir subi
un coup très rude, et des pertes très gra-
ves, a retrouvé toutes ses forces de résis-
tance. Nous savons que, pour le moment
de la Piave aux plateaux, elle trouve en
face d'elle des forces à peu près égales aux
siennes, et qu'elle peut leur résister avec
succès. Nous savons, d'autre part, que les
armées austro-allemandes concentrées con-
tre l'Italie, possédaient une masse énorme
d'artillerie lourde. On peut présumer que le
gros de cette artillerie n'est pas encore
massé sur la Piave. Mais l'intérêt de l'en-
nemi est de précipiter les événements - et
ses chemins de fer travaillent nuit et jour
à déverser de nouvelles troupes sur notre
front. On peut donc s'attendre à ce qu'il
soit bientôt en état de nous attaquer sur
nos lignes actuelles, avec des forces abso-
lument supérieures. La conclusion à la-
quelle nous voulons arriver est celle-ci :
sans diminuer la très grande importance
des glorieux épisodes auxquels nous assis-
tons, nous ne voudrions pas que l'opinion
publique prit le fait épisodique pour le fait
stratégique fondamental. En d'autres ter-
mes nous ne voudrions pas qu'on attendit,
des combats sur la Piave, l'arrêt définitif
de l'invasion ennemie. Elle est contenue
pour le moment ; mais il s'agit probable-
ment d'une action stratégique dont le but
est de retarder l'invasion et non de l'ar-
rêter. pour gagner du temps, nous per-
mettre d'achever notre préparation et de
reprendre l'offensive dans les meilleures
conditions de succès. — Tribuna, 19.11.
— Les terribles épreuves que notre ar-
mée affronte, des plateaux à la Piave sug-
gèrent à certains journaux des considéra-
tions qui nous paraissent inopportunes. On
se préoccupe de préparer l'opinion-publique
à des événements douloureux ; préoccupa-
tion inutile à double titre : l'opinion publi-
que a donné une preuve d'une fermeté suf-
fisante en présence d'événements bien plus
inattendus ; mais surtout, pendant que se
livre la bataille suprême, l'opinion publi-
que n'a qu'un devoir, celui d'attendre, dans
un recueillement austère, l'issue de la
lutte. — ldea Nazionale, 20.11.
ORGANISATION
Le commandement interallié : OPINIONS
AMÉRICAINES. - De Washington : Le Con
seil de guerre interallié ne donne pas satis-
faction aux Américains. L'objection qu'ils
soulèvent contre ce projet est qu'il ne
constituera guère qu'un Comité de discus-
sion de plus et que les Alliés ont déjà trop
de comités de ce genre. Comme le fait re-
marquer le New York Wold, répétant en
cela ce que nombre de journaux réfléchis
ont déjà fait observer, un Comité de guerre
souverain « reste toujours soumis à cette
objection sérieuse qu'il ne sera pas sou-
verain, et qu'il ne Sem pas un comité de
guerre Il et., tout en appuyant fortement
l'idée de la coopération entre les opéra-
des Alliés, le New York
World déclare « que nous pouvons être cer-
tains qu'un Conseil de guerre souverain
qui ne joue qu'un rôle consultatif est voué
d'avance à la faillite. » A « propos on
discute en ce moment la nomination d'un
généralissime interallié mais l'idée, pour
l'instant, non est encore qu'à sa forme pre-
mière. Le projet du Président, tel qu'on me
l'a expliqué, consisterait à déclarer à l'An-
gleterre à la France et à l'Italie que la
nomination d'un commandant en chef su-
prême ne devient plus seulement utile, mais
absolument essentielle. Les Etats - Unis
n'ont pas de candidat à proposer, et si leur
projet était adopté ils n'en désigneraient
pas. Par conséquent on ne saurait soup-
çonner les Etats-Unis de rechercher un ac-
croissement d'abrité ou de puissance;
mais que les Anglais, les Français et les
r
nES DE LA GUERRE
(E"M. A., 2' Bw
^lltEsV'8
AlnES Êl'l\ANGÈRJ
Paris, 23 novembre 1917.
BUlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS a malneuir de
aveu mû Le « malh.e.UJr de
de Iaveu même de Lloyd George,
''arice grands Pïas' T constatf ation de
PUssance a dû s'imposer encore a-
S lmP°ser encor e da-
|lJfès u f *'«suriLt ?h u dernier anglais,
1 désastre ltahen. Non pas que nous
fltes ?s CaePSabS]p î H?
* ; les sacri-
Qru'a russes At ftrouPes anglaises,
4 ¡Ses, russes et roumaines la famine
l!' lJnpn.üe à m de femmes,
SiSfÏÏai ® et de vieij Sllons femmes,
¡ fJ¡MIS et de Viej(ls en Allemagne ne
Sg5 Pas de rf0rmir- Mais il y a le
( 15e d J'A rglete,rre * C'est à Lloyd
(jeùr gt, Q Ie sauen
AW. - mais comment ?
u¡¡e Vict re, ,fière de Son ,année, escompte
u "e victn5'^ a la WelIington. Elle oublie
ter. r î
L io, 'I lu; U(irait un U(? !er Po>ur la rem-
n ^eorap Blücher pour la rem-
1e [JQs v ?Y
;, UJlehern
et le moral de Londres est devenu
l'atu Sauvai^ ,
, des journwUIX hollan-
eccut est trop grand vrai-
entre les espérances -conçues et la
l,Il. Mora* S -
Pro i ageszeitung,
'Icutg -,Malien 'n AMÉRICAINE : La
tot 1 aUe I ?SE AMÉR1CAINE : La
'J( de vtj' '° est désastreuse: c'est ¡unp.
esit san,« H f n est pas trré-
de l' f.e est saJlS doute le point culmi-
f ?rt ^ilïhi? 6 allemand' si Ca-
\f ent têt ,
tient L ête- , les avS ages de la pous-
toï risquent et
?SlJit s l'avance anglo-firançaise se
'WSlllr 'aff ''avance » a"i lo"fTançaise se
er, pr,esise inerromnup ffaiSl le désastre
e Prer avoir pour effet de réveiller. et
6 réveiner et
K^s-Un'iss T Tous les Alliés
et T
cv'1 la rpor°Ia^ilité dans une
tih ^és à :tu!'e, Les - Etats-Unis ont été
C- Une h 1 .Les Etats-Unis ont été
IVlce de TIte que les 25 bateaux mIS au
tr ice e "Itaiiqe ue rle talent été que trop
1 m été Vue trop
t( Tl et ni S? ^ir d«n^ !a crise actuelle.
able P ni que nous
bo ger de aIt Pour l'aider, cders,
"oJo8? de ^station H évident
lr x .-
r a:iorS; cfU'e te
PQ's dans uuii
Ur -, - j'eUIJ( sue le fait que nous
'U, Cr¡ "'rêa. dans la guerre simplement
f êter la fin victorieuse. Elle doit
(j tre ^'0Hvain £ re du caracJtère colossal de
'°n j^me
ri°US 'He de la nécessilk de la regar-
"o, de l'a\notre lIJnique affaire" De l'ac
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c&' au lieu d'en parler. Char-
action ! Lan-
'I:" et ha-Pb,, POu l' ¡Ialie,et des ca-
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&^15 *<3u *cETh. u*' au Alie AwÎrW5W5
l", u 0bilise. Et Par-dessus tout,
P(j ri tp , le année d'acticon coutinue,
'',¡'re, Sir:o arrnOnieuse, neut finir la
)
a 1. Pellt dureT dix as. -
PRESSE ITALIENNE. — Nos troupes conti-
nuent à opposer une résistance ferme et
tenace à la poussée ennemie, du Trentin
à la mer Adriatique. Elles savent quelles
sont les dures épreuves qui les attendent,
elles se rendent compte des sacrifices tou-
jours plus importants auxquels elles seront
soumises et elles font leur devoir de la
façon la plus héroïque pour endiguer le flot
ennemi. Il faut se rappeler, avant toute
autre chose, que l'ennemi dispose sur no-
tre front de forces importantes : on les
évalue à 62 divisions. Toutes ces forces, il
est vrai, n'ont pas encore été engagées et
l'on peut calculer que l'Etat-Major ennemi
dispose encore d'une quinzaine de divi-
sions autrichiennes et de quatre à cinq
divisions allemandes encore intactes.
L'existence de cette importante masse de
manœuvre laisse à penser que l'ennemi
lancera des attaques de plus en plus vio-
lentes sur notre front de montagne, comme
sur notre front de la Piave. Les violents
combats de ces jours derniers ne devraient
donc être considérés que comme une pré-
paration à un nouvel effort de la part de
l'ennemi. L'enfoncement d'une ligne de ré-
sistance en montagne ou le passage de vive
force d'un fleuve sont des opérations qui,
une fois la surprise manquée, demandent
au contraire une longue préparation et plus
particulièrement une importante concen-
tration d'artillerie. « Il est vrai qu'avec les
moyens dont disposent aujourd'hui les ar-
tilleries modernes, aucune ligne formée , ar
des obstacles naturels ne peut être consi-
dérée a priori comme infranchissable. »
Mais il va sans dire que l'ennemi, pour
avoir le plus de chances de succès, con-
centre le plus de forces possible et se livre
à une importante concentration de pièces
de moyen et de gros calibres. La situation
n'est pas encore rétablie et l'on ne peut pas
dire que le péril se soit évanoui. Si nous
disons cela, ce n'est pas pour diminuer la
foi en la victoire, mais au contraire pour
réveiller toutes les énergies nécessaires
pour surmonter la crise. — (Ed.) Giornale
d'Italia, 19.11.
— Les événements de ces derniers jours
montrent que notre armée, après avoir subi
un coup très rude, et des pertes très gra-
ves, a retrouvé toutes ses forces de résis-
tance. Nous savons que, pour le moment
de la Piave aux plateaux, elle trouve en
face d'elle des forces à peu près égales aux
siennes, et qu'elle peut leur résister avec
succès. Nous savons, d'autre part, que les
armées austro-allemandes concentrées con-
tre l'Italie, possédaient une masse énorme
d'artillerie lourde. On peut présumer que le
gros de cette artillerie n'est pas encore
massé sur la Piave. Mais l'intérêt de l'en-
nemi est de précipiter les événements - et
ses chemins de fer travaillent nuit et jour
à déverser de nouvelles troupes sur notre
front. On peut donc s'attendre à ce qu'il
soit bientôt en état de nous attaquer sur
nos lignes actuelles, avec des forces abso-
lument supérieures. La conclusion à la-
quelle nous voulons arriver est celle-ci :
sans diminuer la très grande importance
des glorieux épisodes auxquels nous assis-
tons, nous ne voudrions pas que l'opinion
publique prit le fait épisodique pour le fait
stratégique fondamental. En d'autres ter-
mes nous ne voudrions pas qu'on attendit,
des combats sur la Piave, l'arrêt définitif
de l'invasion ennemie. Elle est contenue
pour le moment ; mais il s'agit probable-
ment d'une action stratégique dont le but
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reprendre l'offensive dans les meilleures
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— Les terribles épreuves que notre ar-
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se préoccupe de préparer l'opinion-publique
à des événements douloureux ; préoccupa-
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que a donné une preuve d'une fermeté suf-
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que n'a qu'un devoir, celui d'attendre, dans
un recueillement austère, l'issue de la
lutte. — ldea Nazionale, 20.11.
ORGANISATION
Le commandement interallié : OPINIONS
AMÉRICAINES. - De Washington : Le Con
seil de guerre interallié ne donne pas satis-
faction aux Américains. L'objection qu'ils
soulèvent contre ce projet est qu'il ne
constituera guère qu'un Comité de discus-
sion de plus et que les Alliés ont déjà trop
de comités de ce genre. Comme le fait re-
marquer le New York Wold, répétant en
cela ce que nombre de journaux réfléchis
ont déjà fait observer, un Comité de guerre
souverain « reste toujours soumis à cette
objection sérieuse qu'il ne sera pas sou-
verain, et qu'il ne Sem pas un comité de
guerre Il et., tout en appuyant fortement
l'idée de la coopération entre les opéra-
des Alliés, le New York
World déclare « que nous pouvons être cer-
tains qu'un Conseil de guerre souverain
qui ne joue qu'un rôle consultatif est voué
d'avance à la faillite. » A « propos on
discute en ce moment la nomination d'un
généralissime interallié mais l'idée, pour
l'instant, non est encore qu'à sa forme pre-
mière. Le projet du Président, tel qu'on me
l'a expliqué, consisterait à déclarer à l'An-
gleterre à la France et à l'Italie que la
nomination d'un commandant en chef su-
prême ne devient plus seulement utile, mais
absolument essentielle. Les Etats - Unis
n'ont pas de candidat à proposer, et si leur
projet était adopté ils n'en désigneraient
pas. Par conséquent on ne saurait soup-
çonner les Etats-Unis de rechercher un ac-
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