Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 novembre 1917 19 novembre 1917
Description : 1917/11/19 (T7,N628). 1917/11/19 (T7,N628).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438221b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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-^Js^m» NGE-RES
N° 628
Paris, 19 novembre 1917.
BUlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
t: bl OPERATIONS
l'Ji \rnble des fronts, - Le fier édifice du
:llent. a:r'd donn des, signes d'ébranle-
ment. 1° Que Lénine triomphe ou non, la
révolution russe a aboli la force de résis-
r les n'ont d'adversaires intacts que la
lnce ri f nf l'Angletero L'Italie est hors
l'ançais «°nPn^PoSsSer L è, 1 |.invasi°n- 3° L'aide
!%ltque jour nh à grand fracas, appa-
• La l - Problématique et in-
1irr de on d'une unité de
Stn'ariquùe : cha"
nar °n P0uwsUit t0° nh4 /propre et re-
russe une volonté unique 51) Le refus tle
dorna d faire parti du Comité, SO,ll-
d,u Comité souli-
a. {'h L, -
','e d: du, miniq français est l'in-
')11, d'un éstat qiii r)rérède la décomposi-
7o les terrIbles luttes des dernières
!t'lité H en PV'anop ont démontré l'infran-
fel "nt d-émonti-é l'infran-
Ille té dil lird aii'Mcind. L'impossibiiité
une létolre, décisive s'imposera à l'Eti-
; l'aid arrtéricain
et arnène le moment critIque.
L'aide , m°ment critique.
:j'l It e aéri'caine est aUlSlsi douteuse
• Ment?6 Wlls°I?- doit hkésiter à jeter ses
le siUr le tal en un pareil moment.
"te Dr u ve leur
Dt «U fa^nage des hommes d'Etat de l'En-
et rroi et la perte c;e
g11' et nit Plus naH Il eUir faut.
et re Plus 'L° discours de
i, etlch rî ?v^le toute san inquietude. - En
French revêle toute son inquiétude En
un mot, la situation s'est brusquement ag-
un UI 1 Enterite ert exige ta réunion
guerre ule main de tous les moyens
cp qui tous les moyens
on qui n'est pas possible tant
N Pari ra Son temps en discours et en
ce, - 11 eInentaires. Le ver ronge l'édi-
- aql) at
rédi"
le trôrlent ineï?0l?mandenient alle-
rit" le rra ent, Inepuisables. Tandis que
lefro tIlli. dentalla plus ferme téna-
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fl'o grande e ranCO-bntanniques, des actions
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CerS "• l t^^tipîes tet ntrVes de débar-
Illit d troupe, dans le golfe de Riga,
des r(, les R~~ le golfe de Riga,
Stmb LRTTRE
p nlulissanc es en vue d'une pro-
V0P(>Sl0n qui étonnera le monde et
'>11,.:: era ]• ?thouSiasmP de l'Allemagne.
qe le lOol enthousiasme de l'Allemagne.
1,8 X,® ^Co ent on SMmVAen
Perm Ctt erit n Se trouve en présence
lV'i^e(tin7Ses qui [Têtent. à la réflexion
offeÏÏ- de nouvelles hypothèses.
slve aut frn ilî?mande contre
•l% *et le îlyst^rieu r" "de contre
- en
Livonie ïioii f0 demier il f Possible qu'il
q,b de s'a d'un mouvement en
"es sel' et dS\]er de meilleurs quartiers
Us grandes for-
f ronts occidental et - méridional.
Sur l'Isonzo est imminente une lutte qui
semble devoir rejeter dans l'ombre toutes
les précédentes. Depuis longtemps courait
le bruit d'une grande offensive de l'Entente
sur ce front. L'aide prêtée par les Allemands
aux Autrichiens, n'est donc que la consé-
quence logique d'un danger évident. Le seul
fait que l'Allemagne dans les circonstances
présentes soit capable de prêter un tel se-
cours, est surprenant et force l'admiration
de tout spectateur impartial pour la grande,
la profonde vigueur dont le peuple alle-
mand a donné maintes fois au cours de la
guerre de si éclatantes preuves. Dans cette
énergie inébranlable on sent quel avenir est
promis à ce peuple unanime lorsqu'il pourra
déployer tous ses moyens dans un domaine
plus noble que les champs de bataille. -
Nieuwe Courant (holl.), 26.10.
Front italien : PRESSE ITALIENNE. - Les
passants qui se trouvaient hier soir devant
la gare [de Rome] ont pu assister à un spec-
tacle nouveau et réconfortant. Des groupes
de soldats, accompagnés de vieillards et de
femmes, se rendaient, en chantant, à la
gare ou aux casernes. C'étaient kès soldats
débandés, ceux qui, dans un moment de
crise et de profonde inconscience, avaient
abandonné leur poste et s'en étaient re-
tournés chez eux. Mais à la première nou-
velle de l'invasion, ces hommes rudes et
généreux avaient senti leurs yeux se gon-
fler de larmes ; une pensée unique avait
dominé tous les bas et vulgaires égoïsmes,
la pensée de la patrie en danger. Ils chan-
taient les plus belles chansons de notre
race, les chansons martiales qui se trans-
mettent die, père en fils, riches d'enseigne-
ment et d'enthousiasme : « Addio, mia
bella, addio. ». Nous avouons que. pour
un moment, nous avons oublié toutes les
anxiétés de ces derniers jours, pour ne
plus penser qu'à la oertitude de la victoire.
- Tribuna, 15.11.
- Pendant combien de temps n'a-t-on pas
cru que l'objectif de l'Allemagne était une
avance en Macédoine, alors qu'il ne s'agis-
sait que d'une habile feinte stratégique qui
réussit à embouteiller une forte armée al-
liée et à causer à l'Entente de très lourdes
dépenses et de douloureuses pertes de ma-
tériel et d'hommes. Il est regrettable de
voir aujourd'hui encore se reproduire la
"ïême erreur dans des journaux français
affirmant, par exemple, que le but de l'Alle-
magne est de vaincre l'Italie pour pouvoir se
consacrer ensuite à la conquête de la Macé-
loine. Ecoutons, au contraire, la voix arro-
gante, mais plus véridique que.de coutume.
qui nous vient d'Allemagne et nous dit as-
sez clairement les buts allemands dans
l'offensive contre l'Italie. « Notre route
vers la paix passe aujourd'hui par une
étape indispensable : la totale défaite de
notre ennemi italien. » Les faits démon-
treront, nous l'espérons, la complète erreur
du plan allemand : il est utile cependant de
le mettre sein qui vise à supprimer l'armée italienne;
cette armée, demain, dans les Flan-
dres, pourrait être un puissant coeffi-
cient de défense contre la menaçante ma-
rée austro-hongroise, qui n'étant plus au-
cunement maintenue par la Russie, se diri-
gera inévitablement dans sa presque tota-
lité sur le front occidental. - (Ernesto G.
Artom, député) Giornale d'Italia, 16.11.
PRESSE HOLLANDAISE. - Jamais encore il
ne s'est produit, dans la situation de
guerre, un changement aussi foudroyant
que celui causé par la défaite italienne. Et
ce n'est pas seulement le plan de conquête
de Trieste qui, pour longtemps, devient une
pure chimère ; l'armée italienne elle-même,
dans l'état où elle se trouve, ne pourra plus
faire beaucoup de mal pendant longtemps.
Dans les milieux diplomatiques autrichiens
on considère la dernière victoire comme
une digne réponse au refus de l'Entente de
vouloir entamer une conversation pacifi-
que, car l'offensive austro-allemande dé-
ment la prétention des Alliés qui, dans les
discours de Czérnin, Michaëlis et Kuhlmami
croyaient trouver la preuve qu'en peu de
temps les Centraux, affaiblis et épuisés, se-
raient forcés d'accepter une paix imposée
par leurs adversaires. Algemeen Handels-
blad, 29.10.
PRESSE ALLEMADE. - Le roi d'Italie exnor-
te son peuple à la patience, dans l'at-
tente d'une victoire certaine, malgré tou-
tes les vicissitudes de la fortune. Il faut
au rOI] un certain courage, pour parler
ainsi, à une heure aussi critique. C'est
le courage du désespoir. Mais cet appel
provoquera plus de malédictions que de
serments de fidélité chez un peuple, trom-
pé et déçu, dont les yeux se sont depuis
longtemps ouverts. En Il batailles sur
l'Isonzo, ce peuple a perdu 1.600.000 hom-
mes - sans résultats, mais son roi espère-
toujours un heureux retour du destin.
Cherchons de près si les événements de ces
trois dernières semaines autorisent cet es-
poir. Sur le Tagliamento ce changement de
fortune ne s'est pas produit. Cadorna a dû
fuir rapidement vers la Livenza. Il n'a
pu s'arrêter non plus sur cette rivière,
car la fortune ne lui a pas souri davan-
tage. Le front des Dolomites a fléchi sous
la pression victorieuse des troupes de la
Monarchie danubienne. Une fois encore le
flanc gauche était menacé, une nouvelle
fuite vers la Piave a suivi. Le roi et ses
conseillers espèrent-ils encore un change-
ment de fortune ? Comme une avalanche
les troupes impériales ne balaient-elles pas
tout sur le cours supérieur de la Piave,
envahissant tour à tour Longarone, Bel-
lune et le secteur en avant de Feltre ? -
Conrad von Hötzendorff ne s'est-il pas em-
paré d'Asiago ? Ne dispose-t-il pas, en ar-
rière de la ligne de la Piave, de forces,
que personne encore n'a pu évaluer ?
Sont-ce là des indices d'une heureuse évo-
lution du destin ? Nulle part sur le vaste
front le roi n'a pu constater que notre at-
(e.-m tguerre
Er DES
-^Js^m» NGE-RES
N° 628
Paris, 19 novembre 1917.
BUlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
t: bl OPERATIONS
l'Ji \rnble des fronts, - Le fier édifice du
:llent. a:r'd donn des, signes d'ébranle-
ment. 1° Que Lénine triomphe ou non, la
révolution russe a aboli la force de résis-
r
lnce ri f nf l'Angletero L'Italie est hors
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')11, d'un éstat qiii r)rérède la décomposi-
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Ille té dil lird aii'Mcind. L'impossibiiité
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le siUr le tal en un pareil moment.
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V0P(>Sl0n qui étonnera le monde et
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Nieuwe Courant (holl.), 26.10.
Front italien : PRESSE ITALIENNE. - Les
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- Pendant combien de temps n'a-t-on pas
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Artom, député) Giornale d'Italia, 16.11.
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trois dernières semaines autorisent cet es-
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