Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 novembre 1917 17 novembre 1917
Description : 1917/11/17 (T7,N626). 1917/11/17 (T7,N626).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382198
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
nES DE LA GUERRE
« M • A A-> «* Bau)
tr DES
ltP4IIiEsJ,H^ANGÈRES
-----
N° 626
Paris, 17 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
rra t' OPERATIONS
liistl'lll) t ItalIen: PRESSE SCÉDOISE. - La ca-
la CTiio^0 aura't pu demeurer un
c^iicpi e 1Tl0n(liale. Mais après
moncUate. Mais après
l'celle lamento. Le front Itall en
\1ctorie e ot deJQ t 'épée a'lemande s'enfonce
de la Vé vieilles terres de civiti-
dans Ji S V lUe s terres de civili-
Itt 8UÏl a \- enetIe. Quelie que puiss-e être
dOuter e de ces éVénemen ts, il n'y a Pas a
floûr decIsl.,re
ter qit , ils aient une il-ni)ort,-tnèe décisive
.'c. 1\ - et J lssue de la
-
Itftliens asion amenait les
8Qcre a reahser Spontanément l'union
POlir et défens toutes t:eur's forces
f[e lee dfens.e effective, il est forces
lats 1 t
ulssance offensive est bnsee. Et
o«est brisée- Et
■>Uest s les années demandes pourront
'¡!)est eS{;r Un donble poids sur île front
lout ai moins augmenter lein
aux «i des
r~ 8'ai.s attaques impllissôntes. es
Sdan Pr 'le v £ M swsit à l'horizon
"-figer de' , l
n «"li Allemagne obtenir ia
l:i , * a«x PuL"Ur le continent, dicter
* clgUerre cnnf^°e® voisines et conti-
1er h Ullssances VOISIneS et cont-
Wu8 le /: Angleterre, l'Arné-
lui irlVr Japon. Cette éventualité n'est
3)araît Telle eSlt la tréali t{,
lr)iv?ersclle immédi^I6 les rêves de paix
¡118s Inédiate , des maximalistes
l)n¡;:s' ^cia/.Dnperm nok, raten, 9.11.
ètrAo :" £ A.Lr "'o.
un --','.¡DE. - La Pive ne saurait
Ill'eonernhtacle suffisant Pour permettre
1" ^in?n eril)urg a
l'i. I¡ind 1 epuis;, de S'arrêter et de s'abri-
S* disT urg a si merveilleusement prIS
- "Itio Ils que ,,?rierveilleusement pris
]S n eti«vaÏi^ toUsL^rrfr^nen6?^ i!n' quiet, sur son
C^e foordï ,
au cours de
iïiàenouveaux dangers
rrieriaofi" maintennt du côté du front ty-
<1p ?n> .t côté du fron h y-
v^et C(}e arin^Uiife^. es q? oui ntî' ^côté du front ty-
u les pas divulguer le
foLSUr ?ératir)ns r,iii (PaS divulguer le
, °n uienacé du côté
iin CorlI-
geS ro.ont:;ZZ.o, S. l\frtino di Castiozza et
\nQ, Ces nes a,:! nord de la v.allée de Su-
e Partent se trouve déjà sen,
l 1 °uest de^a V* i trouve d6Jà sen"
Cern(is ^e la Haute
6 C qu'il,
Piwriflre à ». evers. La l ^u.e n°Us la Haute
Pe* * leUrgauche Ssp^/ui , nous alJons les
l1r¡S, re' En e P°ur eux
li°uverf, s mh pour eux
^V ^nt r)fm r des mon vîo de eux
r~- En c un couloir
f'e \18 pouvur des mouvements de troupes.
Ponvnt,f attendrp les événements. -
lqr¡ t .Par til e r°ue"s! t accourent, en nas-
'-'Derid ',nt de j'O - uest accou-rent, en p,% ,,.
Sn,Par M'i'Jl an, des ^tollPes françaises bri-
que et même. ce
;S°ntles Anglais qui
le Jïent- d f8 troupPe? s amen-caines pour re-
11 \r S, là tièd les T
~li8é 2, 6 8 lU S et d'émo-
vi s e ■ « Italia farà da se »
KwVoni? S celle rt-af |i°'ird ^ui : le Peuples,
se°°Urs (j
Pf Uvre Italie ! Il
os' dO. Iées, arrivant en Italie ne
^rQttf°^uPneS s °ute Pmas e immédiatement engll-
gées sur le front dont elles laisseront
d'abord la garde aux Italiens. Elles assu-
reront d'abord leurs liaisons, elle feront ve-
nir leurs convois et tout ce dont elles ont
besoin pour les opérations ; elles s'oriente-
ront sur ce nouveau théâtre de la guerre.
Il faut attendre pour savoir où se produira
le premier choc. Le moment décisif pour la
guerre nouvelle en Italie sera celui où l'un
des deux adversaires prendra la pelle en
mains et creusera des tranchées, ou bien
celui ou les deux partis chercheront leur sa-
lut dans une guerre de mouvement et dans
une bataille en rase campagne. — (General
von Liebert) Tägliche Rundschau, 10.11.
ORGANISATION
Le commandement interallié : PRESSE AN-
GLAISE. — Il est probable que le nouveau
conseil consultatif, siégeant à Versailles,
sera le secrétariat du Comité des gouverne-
ments alliés, composé vraisemblablement
de leurs Premiers ministres. Il est impor-
tant que nous ne fassions pas, des arrange-
ments en vue d'une concentration civile ou
militaire, un motif de querelle au sujet de
stratégies différentes ou de personnalités
diverses. La confédération des Alliés ne
peut former un bloc compact. Les Gouver-
nements restent indépendants, le Comité
des Premiers ministres ne sera pas un Di-
rectoire, et leurs conseillers militaires n'au-
ront pas le pouvoir de contrôler ou de dé-
placer les chefs militaires. En tant que
secrétariat militaire, cet organe peut être
de grande valeur ; mais rien ne serait plus
préjudiciable que de le mettre au-dessus
de chefs remarquables comme Pétain, Haig
ou Robertson. (Ed.) Westminster Gazette,
12.11.
-
— Posons quelques questions au sujet erreurs que M. Lloyd George a reprochées
aux Alliés dans son discours de Paris. Si
un contrôle unifié avait existé en 1915, le
projet des Dardanelles aurait-il été annulé
et remplacé par celui d'une avance via Sa-
lonique au secours de la Serbie ? Aurions-
nous pu éviter le désastre roumain ? Au-
rions-nous accepté l'idée, mise en avant par
un Américain, d'une offensive contre Vien-
ne par Laybach, et aurions-nous quand mê-
me. envoyé des troupes à Cadorna, lors-
qu'il n'était nullement inquiet ? Si nous po-
sons ces questions, ce n'est pas pour res-
susciter de vieilles querelles, mais simple-
ment pour éviter des erreurs dans l'avenir.
— (Ed.) Westminster Gazette. 13.11.
— Il peut y avoir des gens assez igno-
rants pour supposer qu'à l'époque actuelle
il n'y a pas de stratégie au sens le plus
large du mot, c'est-à-dire pas de coordina-
tion entre les armées italiennes, françaises
et britanniques. Ils se trompent. La straté-
gie et la tactique existent toutes deux, et
ont longtemps existé. Les trois états-ma-
jors généraux se consultent continuellement
l'un l'autre et agissent en complète har-
monie. La tâche est accomplie de façon
facile et naturelle par des compagnons
d'armes qui coopèrent tous à l'œuvre com-
mune. Ce n'est point un secret et on peut
donc le dire librement. Le Conseil interallié
est donc inutile, mais il n'est pas seule-
ment inutile : il ne peut que causer des
retards sans fin, du gaspillage et des diffi-
cultés. Suppose-t-on, par exemple, que Sir
Henry Wilson, à lui seul, pourra coordon-
ner toutes les opérations militaires de nos
quatre fronts, sans parler des fronts fran-
çais et italien ? Il lui faudrait tout un état-
major de spécialistes de toutes les armes
et des divers théâtres de la guerre. De pms.
les plans de notre ministère de la Guerre
devront maintenant être transmis au nou-
veau Comité militaire siégeant à Versailles,
lequel comité devra les examiner et donner
ensuite son avis au Conseil politique dont.
à n'en pas douter, émaneront les ordres
définitifs. Les retards et la confusion qu'a-
mènera cette division des pouvoirs sont,
de toute évidence, illimités. Et il y a encore
cette autre difficulté que tandis que notre
Etat-Major général est responsable de qua-
tre fronts, la coordination de tous les efforts
pourra être dirigée par un comité dont la
majorité n'a aucune responsabilité sur plu-
sieurs de ces fronts. M. Lloyd George.. d'a-
près le discours qu'il a prononcé à Paris,
semble penser que ce projet compliqué pa-
rachèvera « l'unité stratégique ». Il nous
semble à nous, qu'il parachèvera la para-
lysie stratégique dont nous souffrons. Il se
produira inévitablement cette confusion des
pouvoirs et ce retard dans les décisions qui
sont si dangereux en temps de guerre. —
(Ed.) Morning Post, 13.11.
— Nos difficultés sont dues au manque de
gouvernement plus qu'à toute autre cause.
Et nous n'avons aucune garantie de voir
combler cettte lacune. Le Conseil de guerre
devrait constituer un progrès important
au point de vue de la coordination des res-
sources des Alliés, et nous sommes heu-
reux d'être assurés par M. LI. George que
l'Amérique et la Russie sont invitées à par-
ticiper à ce nouveau mouvement. C'est
essentiel si l'on veut que ce Conseil existe
réellement. Nous supposons que ses fonc-
tions seront consultatives, et non exécuti-
ves. Il envisagera toute la guerre et son
rôle sera de montrer a manière de ratta-
cher entre eux les détails du mécanisme
militaire des Alliés et de distribuer au
mieux les ressources. Le fonctionnement
sera délicat, mais les difficultés ne doivent
pas être insurmontables s'il règne un bon
esprit et si l'on a choisi des hommes com-
pétents. — (Ed.) Daily News, 13.11.
— Le Comité militaire ou Etat-Major gé-
néral des Alliés sera indépendant des Etats-
Majors particuliers des. différents pays,
mais ne possédera pas de pouvoir exécutif-
Il présentera son avis au Conseil interallié.
et - l'autorité de celui-ci décidera des sui-
tes à y donner. Un contrôle unique est
esis-enti-el, et la conduite de la guerre sur les
différents fronts, qui reste entre les mains
des Etats-Majors et des généraux des diffé-
rentes puissances, doit se subordonner à
« M • A A-> «* Bau)
tr DES
ltP4IIiEsJ,H^ANGÈRES
-----
N° 626
Paris, 17 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
rra t' OPERATIONS
liistl'lll) t ItalIen: PRESSE SCÉDOISE. - La ca-
la CTiio^0 aura't pu demeurer un
c^iicpi e 1Tl0n(liale. Mais après
moncUate. Mais après
l'celle lamento. Le front Itall en
\1ctorie e ot deJQ t 'épée a'lemande s'enfonce
de la Vé vieilles terres de civiti-
dans Ji S V lUe s terres de civili-
Itt 8UÏl a \- enetIe. Quelie que puiss-e être
dOuter e de ces éVénemen ts, il n'y a Pas a
floûr decIsl.,re
ter qit , ils aient une il-ni)ort,-tnèe décisive
.'c. 1\ - et J lssue de la
-
Itftliens asion amenait les
8Qcre a reahser Spontanément l'union
POlir et défens toutes t:eur's forces
f[e lee dfens.e effective, il est forces
lats 1 t
ulssance offensive est bnsee. Et
o«est brisée- Et
■>Uest s les années demandes pourront
'¡!)est eS{;r Un donble poids sur île front
lout ai moins augmenter lein
aux «i des
r~ 8'ai.s attaques impllissôntes. es
Sdan Pr 'le v £ M swsit à l'horizon
"-figer de' , l
n «"li Allemagne obtenir ia
l:i , * a«x PuL"Ur le continent, dicter
* clgUerre cnnf^°e® voisines et conti-
1er h Ullssances VOISIneS et cont-
Wu8 le /: Angleterre, l'Arné-
lui irlVr Japon. Cette éventualité n'est
3)araît Telle eSlt la tréali t{,
lr)iv?ersclle immédi^I6 les rêves de paix
¡118s Inédiate , des maximalistes
l)n¡;:s' ^cia/.Dnperm nok, raten, 9.11.
ètrAo :" £ A.Lr "'o.
un --','.¡DE. - La Pive ne saurait
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1" ^in?n eril)urg a
l'i. I¡ind 1 epuis;, de S'arrêter et de s'abri-
S* disT urg a si merveilleusement prIS
- "Itio Ils que ,,?rierveilleusement pris
]S n eti«vaÏi^ toUsL^rrfr^nen6?^ i!n' quiet, sur son
C^e foordï ,
au cours de
iïiàenouveaux dangers
rrieriaofi" maintennt du côté du front ty-
<1p ?n> .t côté du fron h y-
v^et C(}e arin^Uiife^. es q? oui ntî' ^côté du front ty-
u les pas divulguer le
foLSUr ?ératir)ns r,iii (PaS divulguer le
, °n uienacé du côté
iin CorlI-
geS ro.ont:;ZZ.o, S. l\frtino di Castiozza et
\nQ, Ces nes a,:! nord de la v.allée de Su-
e Partent se trouve déjà sen,
l 1 °uest de^a V* i trouve d6Jà sen"
Cern(is ^e la Haute
6 C qu'il,
Piwriflre à ». evers. La l ^u.e n°Us la Haute
Pe* * leUrgauche Ssp^/ui , nous alJons les
l1r¡S, re' En e P°ur eux
li°uverf, s mh pour eux
^V ^nt r)fm r des mon vîo de eux
r~- En c un couloir
f'e \18 pouvur des mouvements de troupes.
Ponvnt,f attendrp les événements. -
lqr¡ t .Par til e r°ue"s! t accourent, en nas-
'-'Derid ',nt de j'O - uest accou-rent, en p,% ,,.
Sn,Par M'i'Jl an, des ^tollPes françaises bri-
que et même. ce
;S°ntles Anglais qui
le Jïent- d f8 troupPe? s amen-caines pour re-
11 \r S, là tièd les T
~li8é 2, 6 8 lU S et d'émo-
vi s e ■ « Italia farà da se »
KwVoni? S celle rt-af |i°'ird ^ui : le Peuples,
se°°Urs (j
Pf Uvre Italie ! Il
os' dO. Iées, arrivant en Italie ne
^rQttf°^uPneS s °ute Pmas e immédiatement engll-
gées sur le front dont elles laisseront
d'abord la garde aux Italiens. Elles assu-
reront d'abord leurs liaisons, elle feront ve-
nir leurs convois et tout ce dont elles ont
besoin pour les opérations ; elles s'oriente-
ront sur ce nouveau théâtre de la guerre.
Il faut attendre pour savoir où se produira
le premier choc. Le moment décisif pour la
guerre nouvelle en Italie sera celui où l'un
des deux adversaires prendra la pelle en
mains et creusera des tranchées, ou bien
celui ou les deux partis chercheront leur sa-
lut dans une guerre de mouvement et dans
une bataille en rase campagne. — (General
von Liebert) Tägliche Rundschau, 10.11.
ORGANISATION
Le commandement interallié : PRESSE AN-
GLAISE. — Il est probable que le nouveau
conseil consultatif, siégeant à Versailles,
sera le secrétariat du Comité des gouverne-
ments alliés, composé vraisemblablement
de leurs Premiers ministres. Il est impor-
tant que nous ne fassions pas, des arrange-
ments en vue d'une concentration civile ou
militaire, un motif de querelle au sujet de
stratégies différentes ou de personnalités
diverses. La confédération des Alliés ne
peut former un bloc compact. Les Gouver-
nements restent indépendants, le Comité
des Premiers ministres ne sera pas un Di-
rectoire, et leurs conseillers militaires n'au-
ront pas le pouvoir de contrôler ou de dé-
placer les chefs militaires. En tant que
secrétariat militaire, cet organe peut être
de grande valeur ; mais rien ne serait plus
préjudiciable que de le mettre au-dessus
de chefs remarquables comme Pétain, Haig
ou Robertson. (Ed.) Westminster Gazette,
12.11.
-
— Posons quelques questions au sujet erreurs que M. Lloyd George a reprochées
aux Alliés dans son discours de Paris. Si
un contrôle unifié avait existé en 1915, le
projet des Dardanelles aurait-il été annulé
et remplacé par celui d'une avance via Sa-
lonique au secours de la Serbie ? Aurions-
nous pu éviter le désastre roumain ? Au-
rions-nous accepté l'idée, mise en avant par
un Américain, d'une offensive contre Vien-
ne par Laybach, et aurions-nous quand mê-
me. envoyé des troupes à Cadorna, lors-
qu'il n'était nullement inquiet ? Si nous po-
sons ces questions, ce n'est pas pour res-
susciter de vieilles querelles, mais simple-
ment pour éviter des erreurs dans l'avenir.
— (Ed.) Westminster Gazette. 13.11.
— Il peut y avoir des gens assez igno-
rants pour supposer qu'à l'époque actuelle
il n'y a pas de stratégie au sens le plus
large du mot, c'est-à-dire pas de coordina-
tion entre les armées italiennes, françaises
et britanniques. Ils se trompent. La straté-
gie et la tactique existent toutes deux, et
ont longtemps existé. Les trois états-ma-
jors généraux se consultent continuellement
l'un l'autre et agissent en complète har-
monie. La tâche est accomplie de façon
facile et naturelle par des compagnons
d'armes qui coopèrent tous à l'œuvre com-
mune. Ce n'est point un secret et on peut
donc le dire librement. Le Conseil interallié
est donc inutile, mais il n'est pas seule-
ment inutile : il ne peut que causer des
retards sans fin, du gaspillage et des diffi-
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Henry Wilson, à lui seul, pourra coordon-
ner toutes les opérations militaires de nos
quatre fronts, sans parler des fronts fran-
çais et italien ? Il lui faudrait tout un état-
major de spécialistes de toutes les armes
et des divers théâtres de la guerre. De pms.
les plans de notre ministère de la Guerre
devront maintenant être transmis au nou-
veau Comité militaire siégeant à Versailles,
lequel comité devra les examiner et donner
ensuite son avis au Conseil politique dont.
à n'en pas douter, émaneront les ordres
définitifs. Les retards et la confusion qu'a-
mènera cette division des pouvoirs sont,
de toute évidence, illimités. Et il y a encore
cette autre difficulté que tandis que notre
Etat-Major général est responsable de qua-
tre fronts, la coordination de tous les efforts
pourra être dirigée par un comité dont la
majorité n'a aucune responsabilité sur plu-
sieurs de ces fronts. M. Lloyd George.. d'a-
près le discours qu'il a prononcé à Paris,
semble penser que ce projet compliqué pa-
rachèvera « l'unité stratégique ». Il nous
semble à nous, qu'il parachèvera la para-
lysie stratégique dont nous souffrons. Il se
produira inévitablement cette confusion des
pouvoirs et ce retard dans les décisions qui
sont si dangereux en temps de guerre. —
(Ed.) Morning Post, 13.11.
— Nos difficultés sont dues au manque de
gouvernement plus qu'à toute autre cause.
Et nous n'avons aucune garantie de voir
combler cettte lacune. Le Conseil de guerre
devrait constituer un progrès important
au point de vue de la coordination des res-
sources des Alliés, et nous sommes heu-
reux d'être assurés par M. LI. George que
l'Amérique et la Russie sont invitées à par-
ticiper à ce nouveau mouvement. C'est
essentiel si l'on veut que ce Conseil existe
réellement. Nous supposons que ses fonc-
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ves. Il envisagera toute la guerre et son
rôle sera de montrer a manière de ratta-
cher entre eux les détails du mécanisme
militaire des Alliés et de distribuer au
mieux les ressources. Le fonctionnement
sera délicat, mais les difficultés ne doivent
pas être insurmontables s'il règne un bon
esprit et si l'on a choisi des hommes com-
pétents. — (Ed.) Daily News, 13.11.
— Le Comité militaire ou Etat-Major gé-
néral des Alliés sera indépendant des Etats-
Majors particuliers des. différents pays,
mais ne possédera pas de pouvoir exécutif-
Il présentera son avis au Conseil interallié.
et - l'autorité de celui-ci décidera des sui-
tes à y donner. Un contrôle unique est
esis-enti-el, et la conduite de la guerre sur les
différents fronts, qui reste entre les mains
des Etats-Majors et des généraux des diffé-
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