Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 novembre 1917 15 novembre 1917
Description : 1917/11/15 (T7,N624). 1917/11/15 (T7,N624).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438217f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
lsttnEg DE LA GUERRE
(E,-M, A., 2. Bau)
Er DEs
IFFAlnES £TI\ANGÈRES
N° 624
Paris, 15 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL »
v NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
.1 qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questions militaires
j rr°»t i.„- operations
| LIE"^A' DES 7 Pl{ESSE ITALIENNE : LE
3.11 affirme que rita-
autric Ontre elle, que trois vieilles armées
al de la 10e et la 11e, avecv
Vls,°ns, et la 14e armée,
vision aOdée par Von Below formée de 5 di-
v'isi( f?S aile /nandr S e de 4 autrichiennes.
les A allemandes et de 4 autrichiennes.
frOllt stro-Allemands conserveraient sur le
ffont russe IOI 2H 1V!f10Iîs' soit 1-423-batail-
N'i als ili, nertie de l'armée russe est dé-
ti0îl Jlles fourînriS es on peut admettr que ls
s fourllles par le service d'inlorma-
úf¡ saft cette rrnée sont sujettes à caution ;
fn V. que l'Antîrni che et l'Allemagne tien-
nent sur le 1 Autriche et l'Allemagne tIen:
coeVent encorl oriental des unités qui
'^e Jr/e§,nients - le nom de divisions ou
de égirnel, ts, sans en avoir les effectifs;
k'Mtàw reconnu la présence de divisions de
))ïlrnes pt ri
rOe3 )lhrnes et de régiments de 900 hom-
~s avons, -d'autre part, constaté
~Jlle d TaI dernIer une affluence ininterrom-
avait forces ennenÜes sur notre front. Il y
(ACE a
110. n face de nous, au début de mai,
qtte ,lIloins de 400 bitaillons ; le chiffre
'e 23 543 le le~.
'a Veiue hp r°?î°^rei 5G2 le 15, 650
actuèlle a veIlle de l'attaque: on en compte
tation ment au moins 662. La masse d or.e-
Ji) s1?) Pas d'agir contre nous, est coru-
12 : 6 o ps de 9 divisions, mais bien de
icîiip et A
divisions <'Illeniandes (5e, 12e, ,26e,
tllcbieflO et Alpenkorps), et 6 divisions au-
(3e lîo 33*' » et 73-) ; en
cOmPOSée s apPuIe, à. ne masse de réserve
des Pov^6 de 49 dIVIsIons, Le chiffre total
rn conopnffees sur le front italien
de 54, et non pas de 34 à 39,
croire le Journal des Débats.
-, l„ 1 ere délia Sera 11.11.
e-st à rernarquer' que dans la termi-
Trpn- nin s officiels, notre
11 fe divise LS en quatre secteurs :
flq entin 1 de Carnle, des Alpes Julien-
s ? CleUrs Car,so •
oi 1 Ilgallét et Un qui va du Stelvio au Val
¡¡ecteul' d qU. l'n pourrait appeler le
re em U Tfent n
"lItre tïn e le y , proprement dit; un
1:; e troi'e, le Val Sugana et la Pia-
veenfin qui suit le cours, de
d Puis son attr> nve- e dans la plaine
~ier. Mit "^ellernent ces deux der-
jnu,i s °i^°Urront nïi?p t des Va^iati°hs,
~'er p.; Irs, et plus p¡¡rticulièrement 1"
iPartlculièrement 1er
lroT¡"de 1'6 'Placements que subira notre'
sj^Nnt iA déplacem^enn^i ,? ce qu'elle ait
Ce cfu'e,le ait
Co nt qUe ^ase 'définiti l6' etcela en un
£ <ÏUe e^us ignorrm mais que le haut
^indde^ent a S8' ,sans nul doute,
esto ï, no
~e f°iUVte,Uel a été Vex'
00mmrs de circonstances JI,
1 dl] Corn y a qUInze jours, un communi-
- 1
ÏiâMandern ePt SUprême indiquait
n 1,1 ScCilpnaal,e rai-son, sinon la
raison unique, pour laquelle nous étions
menacés de perdre le terrain conquis en
deux années de lutte. Le désastre que nous
avons subi était en germe dès le premier
moment où l'on n'a pas combattu, où tous
n'ont pas combattu, pour des causes qu'on
ne peut encore publier. L'abandon des ter-
res libérées, le repli sur le Tagliamento,
sur la Livenza, sur la Piave, sont les con-
séquences d'une défaite morale, d'une ba-
taille où l'on ne combattit pas. Aujourd'hui,
par suite de cette défaillance initiale, ce
qui fait l'enjeu des nouveaux combats
qu'il nous faut livrer à tout prix, ce n'est
pas seulement l'existence de la nation, c'est
son honneur. — Idea Nazionale, 12.11.
PRESSE ALLEMANDE. — Nos armees avan-
cent en Vénétie avec une rapidité étonnan-
te, mais ni les chefs ni les soldats ne sont
des magiciens et il a fallu de gigantesques
efforts avant de tenter une nouvelle atta-
que sur le Tagliamento, ce fleuve si large,
ramifié à l'infini. Il s'agissait de ne pas
s'en aller à l'aventure, sans avoir gardé ses
derrières et assure le ravitaillement. Cap-
turer une douzaine de gros mortiers ou une
centaine d'autres, c'est faire du beau tra-
vail. Mais il arrive que ce butin soit en-
combrant s'il se trouve en travers d'une
route importante. 10.000 obus italiens, en-
tassés n'importe où, peuvent constituer aus-
si un terrible danger. Il reste partout des
soldats, en uniforme ou en vêtements ci-
vils, qui pourraient mettre le feu à « ces
masses d'écrasite ». Le delta du Tagliamen-
to n'est pas non plus complètement nettoyé
d'ennemis sur la rive gauche. Dans ce dé-
dale de marais, de rivières, de lagunes, il
y a trop de recoins inaccessibles. Partout
les Italiens ont coulé des bateaux et ont
miné les voies d'accès. Systématiquement,
les petits bâtiments de la marine austro-
hongroise nettoient les derniers abris des
forces italiennes et anglaises, qui, il y a
peu de temps encore, des lagunes situées
entre l'embouchure de la Sdobba et le Ta-
gliamento, menaçaient si sérieusement
Trieste. Les Italiens ont fait sauter toutes
les pièces d'artillerie de cette région. Tou-
tes ne sont pas complètement hors d'usage.
Hier, une flottille de torpilleurs a occupé
l'île de Saint-André, en face de l'embou-
chure du Tagliamento et de la lagune de
Murano. Nous avons achevé de nettoyer
le Delta. Il ne reste plus d'ennemis sur le
flanc sud de l'armée, qui progresse main-
tenant au delà du ragliamento. Cette avan-
ce était subordonnée au nettoyage effectué
dans le Sud et à l'arrivée sur la rive droi-
te du Tagliamento, au sud de Tolmezzo,
de l'armée Krobatin, venant de Carinthie.
En attendant, l'armée de Below, arrivée
première sur le fleuve, et qui avait dépassé
Spilimbergo, s'installait solidement le long
de la rivière, tandis que l'armée de
l'Isonzo se préparait à franchir la riviè-
re près de Codroipo et de Spilimber-
go. Pendant ce temps, les armées, com-
plètement en déroute, du général Capello
et du duc d'Aoste trouvaient encore la for-
ce, au cours de leur retraite, de livrer, sans
aucun espoir de succès, un combat sur la
rive droite du Tagliamento. Après des jour-
nées utilement employées à rassembler les
troupes, à assurer le ravitaillement, à dé-
blayer les routes, l'heure était venue d'un
nouveau bond rapide pour se porter par-
tout sur le Tagliamento et ses nombreux
bras, qui précisément se resserrent à
Pinzano et à Dignano, c'est-à-dire au nord
de Codroipo et de Spilimbergo, et surtout
pour couper la voie ferrée, fort gênante
pour nous, qui constituait en quelque sorte
l'épine dorsale du front italien sur le Ta-
gliamento. Une baisse sensible de la rivière
favorisa notre attaque. Le nombre considé.
rable des prisonniers prouve l'importance
des effectifs laissés par les Italiens, pour
empêcher pendant quelques jours le pas-
sage du Tagliamento. Mais pour le mo-
ment, l'Italien ne se bat plus avec le cou-
rage qu'on n'a pu lui dénier pendant l'offen-
sive de Cadorna sur l'Isonzo. Les Alle-
mands les Autrichiens et les Hongrois con-
tinuent à avancer. — (Leonhard Adelt)
Berliner Tageblatt, 8.11.
MATERIEL
L'aviation américaine. — Les plans de
guerre de notre gouvernement compren-
nent la formation, dans l'année, de 10.000
aviateurs pour l'armée, et d'au moins 1.000
aviateurs - pour la marine, l'envoi de
20.000 à 30.000 avions en France, dont la
plus grande partie pour l'offensive de prin-
temps, et la construction d'un nombre suf-
fisant de moteurs pour maintenir continuel-
lement cette immense flotte d'avions en ac-
tivité sur le front. Quand on considère que.
au début de la guerre européenne, l'armée
et la marine américaines n'avaient à elles
deux que 23 avions, tous d'un type désuet,
on comprend l'étendue des ressources de
notre pays. En moins d'un an, cette formi-
dable flotte d'avions sera prête. Des consi-
dérations militaires interdisent la publica-
tion des détails, mais on peut dire qu'ils
constitueront un jour une surprise nationale
des plus agréables pour tout notre peuple.
— (Ed.) Washington Post, 18.10.
ORGANISATION
Le Comité militaire interallié : OPINIONS
ANGLAISES. — « L'unité de front » est un
idéal irréprochable, mais la multiplicité des
rouages peut engendrer des frictions, et,
comme nous le savons tous cette nouvelle
méthode vient à la suite d'une campagne
de dénigrement contre l'Etat-Major anglais,
campagne d'autant plus monstrueuse qu'elle
est entièrement basée sur la légende de
notre « abandon » de l'Italie. Si nous de-
vions en croire les déclarations du Times
d'après lesquelles « ce nouveau comité exa-
minera les plans et les projets d'opérations
de tous les différents états-majors, et ren-
dra compte de la façon dont les opéra-
tions sont dirigées. deux fois par mois »,
(E,-M, A., 2. Bau)
Er DEs
IFFAlnES £TI\ANGÈRES
N° 624
Paris, 15 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL »
v NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
.1 qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questions militaires
j rr°»t i.„- operations
| LIE"^A' DES 7 Pl{ESSE ITALIENNE : LE
3.11 affirme que rita-
autric Ontre elle, que trois vieilles armées
al de la 10e et la 11e, avecv
Vls,°ns, et la 14e armée,
vision aOdée par Von Below formée de 5 di-
v'isi( f?S aile /nandr S e de 4 autrichiennes.
les A allemandes et de 4 autrichiennes.
frOllt stro-Allemands conserveraient sur le
ffont russe IOI 2H 1V!f10Iîs' soit 1-423-batail-
N'i als ili, nertie de l'armée russe est dé-
ti0îl Jlles fourînriS es on peut admettr que ls
s fourllles par le service d'inlorma-
úf¡ saft cette rrnée sont sujettes à caution ;
fn V. que l'Antîrni che et l'Allemagne tien-
nent sur le 1 Autriche et l'Allemagne tIen:
coeVent encorl oriental des unités qui
'^e Jr/e§,nients - le nom de divisions ou
de égirnel, ts, sans en avoir les effectifs;
k'Mtàw reconnu la présence de divisions de
))ïlrnes pt ri
rOe3 )lhrnes et de régiments de 900 hom-
~s avons, -d'autre part, constaté
~Jlle d TaI dernIer une affluence ininterrom-
avait forces ennenÜes sur notre front. Il y
(ACE a
110. n face de nous, au début de mai,
qtte ,lIloins de 400 bitaillons ; le chiffre
'e 23 543 le le~.
'a Veiue hp r°?î°^rei 5G2 le 15, 650
actuèlle a veIlle de l'attaque: on en compte
tation ment au moins 662. La masse d or.e-
Ji) s1?) Pas d'agir contre nous, est coru-
12 : 6 o ps de 9 divisions, mais bien de
icîiip et A
divisions <'Illeniandes (5e, 12e, ,26e,
tllcbieflO et Alpenkorps), et 6 divisions au-
(3e lîo 33*' » et 73-) ; en
cOmPOSée s apPuIe, à. ne masse de réserve
des Pov^6 de 49 dIVIsIons, Le chiffre total
rn conopnffees sur le front italien
de 54, et non pas de 34 à 39,
croire le Journal des Débats.
-, l„ 1 ere délia Sera 11.11.
e-st à rernarquer' que dans la termi-
Trpn- nin s officiels, notre
11 fe divise LS en quatre secteurs :
flq entin 1 de Carnle, des Alpes Julien-
s ? CleUrs Car,so •
oi 1
¡¡ecteul' d qU. l'n pourrait appeler le
re em U Tfent n
"lItre tïn e le y , proprement dit; un
1:; e troi'e, le Val Sugana et la Pia-
veenfin qui suit le cours, de
d Puis son attr> nve- e dans la plaine
~ier. Mit "^ellernent ces deux der-
jnu,i s °i^°Urront nïi?p t des Va^iati°hs,
~'er p.; Irs, et plus p¡¡rticulièrement 1"
iPartlculièrement 1er
lroT¡"de 1'6 'Placements que subira notre'
sj^Nnt iA déplacem^enn^i ,? ce qu'elle ait
Ce cfu'e,le ait
Co nt qUe ^ase 'définiti l6' etcela en un
£ <ÏUe e^us ignorrm mais que le haut
^indde^ent a S8' ,sans nul doute,
esto ï, no
~e f°iUVte,Uel a été Vex'
00mmrs de circonstances JI,
1 dl] Corn y a qUInze jours, un communi-
- 1
ÏiâMandern ePt SUprême indiquait
n 1,1 ScCilpnaal,e rai-son, sinon la
raison unique, pour laquelle nous étions
menacés de perdre le terrain conquis en
deux années de lutte. Le désastre que nous
avons subi était en germe dès le premier
moment où l'on n'a pas combattu, où tous
n'ont pas combattu, pour des causes qu'on
ne peut encore publier. L'abandon des ter-
res libérées, le repli sur le Tagliamento,
sur la Livenza, sur la Piave, sont les con-
séquences d'une défaite morale, d'une ba-
taille où l'on ne combattit pas. Aujourd'hui,
par suite de cette défaillance initiale, ce
qui fait l'enjeu des nouveaux combats
qu'il nous faut livrer à tout prix, ce n'est
pas seulement l'existence de la nation, c'est
son honneur. — Idea Nazionale, 12.11.
PRESSE ALLEMANDE. — Nos armees avan-
cent en Vénétie avec une rapidité étonnan-
te, mais ni les chefs ni les soldats ne sont
des magiciens et il a fallu de gigantesques
efforts avant de tenter une nouvelle atta-
que sur le Tagliamento, ce fleuve si large,
ramifié à l'infini. Il s'agissait de ne pas
s'en aller à l'aventure, sans avoir gardé ses
derrières et assure le ravitaillement. Cap-
turer une douzaine de gros mortiers ou une
centaine d'autres, c'est faire du beau tra-
vail. Mais il arrive que ce butin soit en-
combrant s'il se trouve en travers d'une
route importante. 10.000 obus italiens, en-
tassés n'importe où, peuvent constituer aus-
si un terrible danger. Il reste partout des
soldats, en uniforme ou en vêtements ci-
vils, qui pourraient mettre le feu à « ces
masses d'écrasite ». Le delta du Tagliamen-
to n'est pas non plus complètement nettoyé
d'ennemis sur la rive gauche. Dans ce dé-
dale de marais, de rivières, de lagunes, il
y a trop de recoins inaccessibles. Partout
les Italiens ont coulé des bateaux et ont
miné les voies d'accès. Systématiquement,
les petits bâtiments de la marine austro-
hongroise nettoient les derniers abris des
forces italiennes et anglaises, qui, il y a
peu de temps encore, des lagunes situées
entre l'embouchure de la Sdobba et le Ta-
gliamento, menaçaient si sérieusement
Trieste. Les Italiens ont fait sauter toutes
les pièces d'artillerie de cette région. Tou-
tes ne sont pas complètement hors d'usage.
Hier, une flottille de torpilleurs a occupé
l'île de Saint-André, en face de l'embou-
chure du Tagliamento et de la lagune de
Murano. Nous avons achevé de nettoyer
le Delta. Il ne reste plus d'ennemis sur le
flanc sud de l'armée, qui progresse main-
tenant au delà du ragliamento. Cette avan-
ce était subordonnée au nettoyage effectué
dans le Sud et à l'arrivée sur la rive droi-
te du Tagliamento, au sud de Tolmezzo,
de l'armée Krobatin, venant de Carinthie.
En attendant, l'armée de Below, arrivée
première sur le fleuve, et qui avait dépassé
Spilimbergo, s'installait solidement le long
de la rivière, tandis que l'armée de
l'Isonzo se préparait à franchir la riviè-
re près de Codroipo et de Spilimber-
go. Pendant ce temps, les armées, com-
plètement en déroute, du général Capello
et du duc d'Aoste trouvaient encore la for-
ce, au cours de leur retraite, de livrer, sans
aucun espoir de succès, un combat sur la
rive droite du Tagliamento. Après des jour-
nées utilement employées à rassembler les
troupes, à assurer le ravitaillement, à dé-
blayer les routes, l'heure était venue d'un
nouveau bond rapide pour se porter par-
tout sur le Tagliamento et ses nombreux
bras, qui précisément se resserrent à
Pinzano et à Dignano, c'est-à-dire au nord
de Codroipo et de Spilimbergo, et surtout
pour couper la voie ferrée, fort gênante
pour nous, qui constituait en quelque sorte
l'épine dorsale du front italien sur le Ta-
gliamento. Une baisse sensible de la rivière
favorisa notre attaque. Le nombre considé.
rable des prisonniers prouve l'importance
des effectifs laissés par les Italiens, pour
empêcher pendant quelques jours le pas-
sage du Tagliamento. Mais pour le mo-
ment, l'Italien ne se bat plus avec le cou-
rage qu'on n'a pu lui dénier pendant l'offen-
sive de Cadorna sur l'Isonzo. Les Alle-
mands les Autrichiens et les Hongrois con-
tinuent à avancer. — (Leonhard Adelt)
Berliner Tageblatt, 8.11.
MATERIEL
L'aviation américaine. — Les plans de
guerre de notre gouvernement compren-
nent la formation, dans l'année, de 10.000
aviateurs pour l'armée, et d'au moins 1.000
aviateurs - pour la marine, l'envoi de
20.000 à 30.000 avions en France, dont la
plus grande partie pour l'offensive de prin-
temps, et la construction d'un nombre suf-
fisant de moteurs pour maintenir continuel-
lement cette immense flotte d'avions en ac-
tivité sur le front. Quand on considère que.
au début de la guerre européenne, l'armée
et la marine américaines n'avaient à elles
deux que 23 avions, tous d'un type désuet,
on comprend l'étendue des ressources de
notre pays. En moins d'un an, cette formi-
dable flotte d'avions sera prête. Des consi-
dérations militaires interdisent la publica-
tion des détails, mais on peut dire qu'ils
constitueront un jour une surprise nationale
des plus agréables pour tout notre peuple.
— (Ed.) Washington Post, 18.10.
ORGANISATION
Le Comité militaire interallié : OPINIONS
ANGLAISES. — « L'unité de front » est un
idéal irréprochable, mais la multiplicité des
rouages peut engendrer des frictions, et,
comme nous le savons tous cette nouvelle
méthode vient à la suite d'une campagne
de dénigrement contre l'Etat-Major anglais,
campagne d'autant plus monstrueuse qu'elle
est entièrement basée sur la légende de
notre « abandon » de l'Italie. Si nous de-
vions en croire les déclarations du Times
d'après lesquelles « ce nouveau comité exa-
minera les plans et les projets d'opérations
de tous les différents états-majors, et ren-
dra compte de la façon dont les opéra-
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