Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 novembre 1917 10 novembre 1917
Description : 1917/11/10 (T7,N619). 1917/11/10 (T7,N619).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438212c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 619
Hes de La GUERU
(E. A., 2. Bau)
Er DEs
FAillES ÉTRANGÈRES
Paris, 10 novembre 1917.
BuUetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
OPEPIATIONS
0; fOtlt..
]Pt itailiela. - pREssEITALIENNE est
lecleUr TH début de l'offensive, daais le
Il\!. SoUs 10Irrllno-lezzü, nos lignes ont cé-
qé IlUltl a Pressio^ n forces allemandes
POIlU, a érlquement supérieures, sur. ce
?°u 4 supérieures, sur ce
pOUrtalltUX forces autrichiennes, n'talent
>t imfL?as. relativû ennes' n'étaient
pour it las, relativement à l'extension du
Presse eni très înn ibreuses : mais la
^esse a î ^aise e le
fc* Vdu f 'San1 sPort 'toéh^ï116 slSnale actuelle-
1 e f ransport fébrile de troupes rappe-
s cnr,H °rtSs cnenïÏ^ 5A^! ,ema £ ne concentre
ions contre l'Italie. Les rniséra-
ssie permettent à
coclliti 011 enrlelni-e de porter à l'Entente
rêt Su ré de plus en plus violents. L'inté-
se Alliés est de parer celui,
e c' le Sie! trouve aujourd'hui mena-
iICI èstUniqilenient ainsi qu'ils pour-
nt évite" dernain d'autres coups analo-
>v— s Ji JtCorrqi^eI re della Sera, 6.11.
US sa aut que les Alliés se réveillent.
%ù 18 SC) rtlmes arrivés à une se éveillent.
feV4 gUe ; arrIvés 1 Ia une crise suprême
reu, se "lent "ls ne la traverserons heu-
t aqùe gouqU à une condition: il faut que
e Pass vernement" chaque état-major,
lca > paS ®r au second
p 811 ses propres
ltlpreIlllernre !Ses propres espérances, et
s I fore a nécessité de concentrer tou-
3 VII c £ s comm le front qui
«oui devp.n
8011,13 ,le Co ! Ul devenu le front principal.
î!f. S 'e COurs d Ti„ ?°S alliés' qm6 nous
coCllQ.o.s cours de nos alliés, que) nous
s'a ltll!lle OUI' la défense de la cause
^ïp,uyer' meurera Slf ®i s'il la peut
<}~ ~'eS i~ un effort suprême de peut
toi ^'ieS st «, r un effort suprême de toutes
qui se 1 natIonales. - Tribuna, 6.11.
&Ur~ C, est la e entière de l'Entente
déjà eJ* cCae Slère de l'Entente
dû mot. en Italie. On
Son te rendre et ne pas
<5,1 importa n et ne Pas
tatal s. 00. a Importance respective des
Vllnte or au c°ntra?^ re et suivant une
Ns habit£ u'deP> laissa
a srdi
- Vl"eUQre les de-
rn ISertait Tandis que pairmi
FS le qu-étU(1ia? i?eft on d^à-ri £ ^v 111 et à Vieru
se
%Ïest D Pase en Ce S - Le problè-
iUPpoV c'estS se^emen^ment"ci aux AI"
IPpo. e'est Un problème problème -ni-
¡ 'I ne rapide ln terve n lion de toutes
n %er, ve8 d 1, nterite, afin de donner à
Joè'»Veèi^lS?«?ne «S
ie, Istali" e 1 a Pc~ssib-1 'té d 1 alimenter sans cesse
l, "o"-Q¡"O,t. II faut penser aux appro-
l lt»& il nLessentiel n trle. Ce côté de
l,"', -" U est essentiel; 8 n'
Méeblème JJ® semble OVIMY,/ de poser
Itat é,. 1';04 POUr en comprendre toute la
P,0,,,,,, av Ils trop bavardé- Arrivons
ê e p esto dei Carlino, 6.11.
1 ré Pète sur le Tagha-
tnt eill,, du Tagliamento était à
e toUtes est-à-dIre qu'i¡ fait pression
tOUtes ses force s slr~ notre aile gau-
n falndre notre alignement à
prendre une direction oblique, obligeant
ainsi notre extrême aile droite soit à se
retirer sur une ligne plus en arrire,
soit, si elle s'attardait outre mesure
sur ses anciennes positions, à capituler.
La conception de cette manœuvre est,
comme on le voit, très simple, et on peut
très facilement y parer, puisque sa mise
en pratique ne peut bénéficier de la sur-
prise et qu'elle n'est possible que si d'on
a de grandes forces à sa disposition. Nous
ignorons, il est vrai, quel est le rapport
des forces adverses ejn présence sur ie
Tagliamento, et par suite, nous ne pou-
vons pas esquisser même par induction,
une explication pratique, effective de la
manœuvre. Souvenons-nous, toutefois, que,
jusqu'à présent, aucun critique militaire,
aucune note officielle ou officieuse n'a
proclamé la nécessité de nous arrêter sur
le Tagliamento et d'y résister jusqu'au
bout ; au contraire, cette ligne a toujours
été représentée comme une première li-
gne de protection. Du moment qu'il s'agit
à cette heure de guerre de manœuvre et
que, les armées des deux côtés ayant quitté
les tranchées pour accomplir de grands
déplacements, afin de trouver le moment
le plus opportun pour décider la grande
rencontre, nous ne devons plus attacher
aucune valeur au terrain. Ce qu'il faut,
c'est rejeter l'ennemi au-delà de la fron-
tière, après l'avoir battu sur le terrain
que nous aurons choisi et soigneusement
préparé. - Resto del Carlino, 6.11.
PRESSE ALLEMANDE. - La 12e bataille de
l'Isonzo a fait perdre à l'ennemi tous ses
gains péniblement acquis. Elle a porté la
guerre à l'intérieur de l'Italie. Nous avons
occupé plus de 3.000 kmq. et nous n'arri-
vons pas à dénombrer nos prises. 180.000
prisonniers, 1.500 canons sont tombés en-
tre nos mains, ainsi que, contre tout es-
poir, une grande abondance de vivres. Ce
grandiose succès aura sa répercussion non
seulement chez les neutres et chez nos en-
nemis, mais encore sur tout le front occi-
dental : la merveilleuse attitude de nos
troupes et leur victorieuse défensive ont
seules rendu possible cette surprenante
opération stratégique. Après 11 batailles, il
ne restait plus aux Autrichiens, sur la rive
ouest de l'Isonzo, que deux étroites bandes
de terrain, à Plezzo et à Tolmino. Elles
furent les pivots de l'offensive du 24 octo-
bre. Cette offensive se proposa dès l'abord
une percée générale des fronts, au lieu
d'une série de tentatives locales, comme
celles où s'épuise l'Entente. Notre premier
assaut nous porta si loin que l'ennemi n'eut
pas le temps de se reformer sur ses posi-
tions de repli, préparées à l'avance. Dès le
24, la percée avait réussi aux deux points
choisis et le 25 au soir, nos troupes étaient
à 15 km. en avant de leurs lignes de dé-
part. Le 25, leurs gains s'élargirent des
deux côtés des points de percée et le soir
nous avions conquis le Rombon le Canin le
Monte Stol et le Monte Matajur et d'impor-
tants éléments du plateau de Bainsizza, avec
le Monte Santo, chaudement disputé. L'élan
continuait irrésistible vers le Tagliamento ;
l'attaque se dessinait de plus en plus nette-
ment dans la direction de Cividale et
d'Udine, le grand quartier général, où nos
avions signalaient un complet désarroi.
Cividale était prise le 28 ; le 29, nous étions
devant Udine, qui fut occupée le 30. En
même temps, l'aile sud des Italiens avait
fléchi. Dès le 27, le plateau du Carso était
complètement dégage. Gorizia fut reprise le
28. Toute la 3e armée, l'armée du duc
d'Aoste, était en pleine retraite le long de
la côte, abandonnant de nombreux canons
lourds et un matériel énorme. Nos alliés
commencèrent aussitôt la poursuite. Ils
s'emparaient de Cormon et de Monfalcone
le 29 ; l'ennemi ne résistait plus que sur les
hauts plateaux au nord de Cormon. Sur le
front de Carinthie aussi, notre perdée fit
déjà sentir ses effets ; les mouvements de
repli commencèrent jusqu'au Monte San
Pal ; et dès le 28, les troupes du général
Krobatin emportaient les fortifications
d arrêt sur le Lanzenberg. Le 31 octobre
marqua, par un succès particulièrement
brillant, la fin des opérations à l'est du Ta-
gliamento. La 14e armée allemande, celle
de Below, occupant la route de Codroipo
coupa la retraite de l'armée italienne. Pre-
nant rapidement une décision le général
ennemi marcha sur Latisana, le seul pont
plus aai Sud sur le Tagliamento. Mais il
avait été devancé par l'armée de Boroevic
qui, le 31, s'était emparée de Palmanova et
avait progressé sur la route de Latisana à
Buzana. Le général italien, pris comme
dans un sac, dont l'orifice était barré par
l'Isonzo, dut mettre bas les armes Le
1er novembre, les troupes alliées occupaient
tous les pefofe de trlo'Iusp^es alliées occun k i#»nt
supérieur et moyen. Les têtes de pont de
Codroipo et de Dignano étaient oLe 1er l'ennemi fut repoussé à Latisana et
Pinzano ; la rive du Tagliamento était dé-
gagée sur tout le front depuis la vallée de
®zzo' avaient
les troupes de Krobatin et l'aile gauche de
l'armée de Hotzendorf, progressant par la
route de Moggio et de Tolmezzo avaient
atteint avait Wé haut Tagliam~nto ten-
dant la main à l'aile droite de l'armée de
Below, en marche. sur Resiutta. Dès le 30,
Below avait barré, à Chiusaforte les issues
Autrichiens (lui y aboutissent, venant du
AutrIChIens, d'èbouchant de Carinthie il
avait dans cette troupes erinemies encer-
clées dans cette région. A la suite de ces
succès, l'aile droite de la 14e armée avait
succèsi, en forcé le passage de la région
montagneuse dans la plaine. Toute WfS
armée combattait dès lorsTVr te
l'Italie. Les troupes du général de Hôtzen-
dort ayant assurt à rolmezzo~-Moggio la
liais-on entre les deux groupes d'armées, la
situation, extrêmement intéressante au
point de vue militaire, est la suivante: les
troupes alliées occupent, sur le flanc des
ennemis, une position formant angle droit
Hes de La GUERU
(E. A., 2. Bau)
Er DEs
FAillES ÉTRANGÈRES
Paris, 10 novembre 1917.
BuUetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
OPEPIATIONS
0; fOtlt..
]Pt itailiela. - pREssEITALIENNE est
lecleUr TH début de l'offensive, daais le
Il\!. SoUs 10Irrllno-lezzü, nos lignes ont cé-
qé IlUltl a Pressio^ n forces allemandes
POIlU, a érlquement supérieures, sur. ce
?°u 4 supérieures, sur ce
pOUrtalltUX forces autrichiennes, n'talent
>t imfL?as. relativû ennes' n'étaient
pour it las, relativement à l'extension du
Presse eni très înn ibreuses : mais la
^esse a î ^aise e le
fc* Vdu f 'San1 sPort 'toéh^ï116 slSnale actuelle-
1 e f ransport fébrile de troupes rappe-
s cnr,H °rtSs cnenïÏ^ 5A^! ,ema £ ne concentre
ions contre l'Italie. Les rniséra-
ssie permettent à
coclliti 011 enrlelni-e de porter à l'Entente
rêt Su ré de plus en plus violents. L'inté-
se Alliés est de parer celui,
e c' le Sie! trouve aujourd'hui mena-
iICI èstUniqilenient ainsi qu'ils pour-
nt évite" dernain d'autres coups analo-
>v— s Ji JtCorrqi^eI re della Sera, 6.11.
US sa aut que les Alliés se réveillent.
%ù 18 SC) rtlmes arrivés à une se éveillent.
feV4 gUe ; arrIvés 1 Ia une crise suprême
reu, se "lent "ls ne la traverserons heu-
t aqùe gouqU à une condition: il faut que
e Pass vernement" chaque état-major,
lca > paS ®r au second
p 811 ses propres
ltlpreIlllernre !Ses propres espérances, et
s I fore a nécessité de concentrer tou-
3 VII c £ s comm le front qui
«oui devp.n
8011,13 ,le Co ! Ul devenu le front principal.
î!f. S 'e COurs d Ti„ ?°S alliés' qm6 nous
coCllQ.o.s cours de nos alliés, que) nous
s'a ltll!lle OUI' la défense de la cause
^ïp,uyer' meurera Slf ®i s'il la peut
<}~ ~'eS i~ un effort suprême de peut
toi ^'ieS st «, r un effort suprême de toutes
qui se 1 natIonales. - Tribuna, 6.11.
&Ur~ C, est la e entière de l'Entente
déjà eJ* cCae Slère de l'Entente
dû mot. en Italie. On
Son te rendre et ne pas
<5,1 importa n et ne Pas
tatal s. 00. a Importance respective des
Vllnte or au c°ntra?^ re et suivant une
Ns habit£ u'deP> laissa
a srdi
- Vl"eUQre les de-
rn ISertait Tandis que pairmi
FS le qu-étU(1ia? i?eft on d^à-ri £ ^v 111 et à Vieru
se
%Ïest D Pase en Ce S - Le problè-
iUPpoV c'estS se^emen^ment"ci aux AI"
IPpo. e'est Un problème problème -ni-
¡ 'I ne rapide ln terve n lion de toutes
n %er, ve8 d 1, nterite, afin de donner à
Joè'»Veèi^lS?«?ne «S
ie, Istali" e 1 a Pc~ssib-1 'té d 1 alimenter sans cesse
l, "o"-Q¡"O,t. II faut penser aux appro-
l lt»& il nLessentiel n trle. Ce côté de
l,"', -" U est essentiel; 8 n'
Méeblème JJ® semble OVIMY,/ de poser
Itat é,. 1';04 POUr en comprendre toute la
P,0,,,,,, av Ils trop bavardé- Arrivons
ê e p esto dei Carlino, 6.11.
1 ré Pète sur le Tagha-
tnt eill,, du Tagliamento était à
e toUtes est-à-dIre qu'i¡ fait pression
tOUtes ses force s slr~ notre aile gau-
n falndre notre alignement à
prendre une direction oblique, obligeant
ainsi notre extrême aile droite soit à se
retirer sur une ligne plus en arrire,
soit, si elle s'attardait outre mesure
sur ses anciennes positions, à capituler.
La conception de cette manœuvre est,
comme on le voit, très simple, et on peut
très facilement y parer, puisque sa mise
en pratique ne peut bénéficier de la sur-
prise et qu'elle n'est possible que si d'on
a de grandes forces à sa disposition. Nous
ignorons, il est vrai, quel est le rapport
des forces adverses ejn présence sur ie
Tagliamento, et par suite, nous ne pou-
vons pas esquisser même par induction,
une explication pratique, effective de la
manœuvre. Souvenons-nous, toutefois, que,
jusqu'à présent, aucun critique militaire,
aucune note officielle ou officieuse n'a
proclamé la nécessité de nous arrêter sur
le Tagliamento et d'y résister jusqu'au
bout ; au contraire, cette ligne a toujours
été représentée comme une première li-
gne de protection. Du moment qu'il s'agit
à cette heure de guerre de manœuvre et
que, les armées des deux côtés ayant quitté
les tranchées pour accomplir de grands
déplacements, afin de trouver le moment
le plus opportun pour décider la grande
rencontre, nous ne devons plus attacher
aucune valeur au terrain. Ce qu'il faut,
c'est rejeter l'ennemi au-delà de la fron-
tière, après l'avoir battu sur le terrain
que nous aurons choisi et soigneusement
préparé. - Resto del Carlino, 6.11.
PRESSE ALLEMANDE. - La 12e bataille de
l'Isonzo a fait perdre à l'ennemi tous ses
gains péniblement acquis. Elle a porté la
guerre à l'intérieur de l'Italie. Nous avons
occupé plus de 3.000 kmq. et nous n'arri-
vons pas à dénombrer nos prises. 180.000
prisonniers, 1.500 canons sont tombés en-
tre nos mains, ainsi que, contre tout es-
poir, une grande abondance de vivres. Ce
grandiose succès aura sa répercussion non
seulement chez les neutres et chez nos en-
nemis, mais encore sur tout le front occi-
dental : la merveilleuse attitude de nos
troupes et leur victorieuse défensive ont
seules rendu possible cette surprenante
opération stratégique. Après 11 batailles, il
ne restait plus aux Autrichiens, sur la rive
ouest de l'Isonzo, que deux étroites bandes
de terrain, à Plezzo et à Tolmino. Elles
furent les pivots de l'offensive du 24 octo-
bre. Cette offensive se proposa dès l'abord
une percée générale des fronts, au lieu
d'une série de tentatives locales, comme
celles où s'épuise l'Entente. Notre premier
assaut nous porta si loin que l'ennemi n'eut
pas le temps de se reformer sur ses posi-
tions de repli, préparées à l'avance. Dès le
24, la percée avait réussi aux deux points
choisis et le 25 au soir, nos troupes étaient
à 15 km. en avant de leurs lignes de dé-
part. Le 25, leurs gains s'élargirent des
deux côtés des points de percée et le soir
nous avions conquis le Rombon le Canin le
Monte Stol et le Monte Matajur et d'impor-
tants éléments du plateau de Bainsizza, avec
le Monte Santo, chaudement disputé. L'élan
continuait irrésistible vers le Tagliamento ;
l'attaque se dessinait de plus en plus nette-
ment dans la direction de Cividale et
d'Udine, le grand quartier général, où nos
avions signalaient un complet désarroi.
Cividale était prise le 28 ; le 29, nous étions
devant Udine, qui fut occupée le 30. En
même temps, l'aile sud des Italiens avait
fléchi. Dès le 27, le plateau du Carso était
complètement dégage. Gorizia fut reprise le
28. Toute la 3e armée, l'armée du duc
d'Aoste, était en pleine retraite le long de
la côte, abandonnant de nombreux canons
lourds et un matériel énorme. Nos alliés
commencèrent aussitôt la poursuite. Ils
s'emparaient de Cormon et de Monfalcone
le 29 ; l'ennemi ne résistait plus que sur les
hauts plateaux au nord de Cormon. Sur le
front de Carinthie aussi, notre perdée fit
déjà sentir ses effets ; les mouvements de
repli commencèrent jusqu'au Monte San
Pal ; et dès le 28, les troupes du général
Krobatin emportaient les fortifications
d arrêt sur le Lanzenberg. Le 31 octobre
marqua, par un succès particulièrement
brillant, la fin des opérations à l'est du Ta-
gliamento. La 14e armée allemande, celle
de Below, occupant la route de Codroipo
coupa la retraite de l'armée italienne. Pre-
nant rapidement une décision le général
ennemi marcha sur Latisana, le seul pont
plus aai Sud sur le Tagliamento. Mais il
avait été devancé par l'armée de Boroevic
qui, le 31, s'était emparée de Palmanova et
avait progressé sur la route de Latisana à
Buzana. Le général italien, pris comme
dans un sac, dont l'orifice était barré par
l'Isonzo, dut mettre bas les armes Le
1er novembre, les troupes alliées occupaient
tous les pefofe de trlo'Iusp^es alliées occun k i#»nt
supérieur et moyen. Les têtes de pont de
Codroipo et de Dignano étaient o
Pinzano ; la rive du Tagliamento était dé-
gagée sur tout le front depuis la vallée de
®zzo' avaient
les troupes de Krobatin et l'aile gauche de
l'armée de Hotzendorf, progressant par la
route de Moggio et de Tolmezzo avaient
atteint avait Wé haut Tagliam~nto ten-
dant la main à l'aile droite de l'armée de
Below, en marche. sur Resiutta. Dès le 30,
Below avait barré, à Chiusaforte les issues
Autrichiens (lui y aboutissent, venant du
AutrIChIens, d'èbouchant de Carinthie il
avait dans cette troupes erinemies encer-
clées dans cette région. A la suite de ces
succès, l'aile droite de la 14e armée avait
succèsi, en forcé le passage de la région
montagneuse dans la plaine. Toute WfS
armée combattait dès lorsTVr te
l'Italie. Les troupes du général de Hôtzen-
dort ayant assurt à rolmezzo~-Moggio la
liais-on entre les deux groupes d'armées, la
situation, extrêmement intéressante au
point de vue militaire, est la suivante: les
troupes alliées occupent, sur le flanc des
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