Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 novembre 1917 08 novembre 1917
Description : 1917/11/08 (T7,N617). 1917/11/08 (T7,N617).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438210j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 617
tl'tItEs DE LA GUERRE
("Pd'I\., , Ban)
£1' DES )
tee
Paris, 8 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS MILITAIRES
r tkli OPERATIONS
pè - PRESSE ITALIENNE : L'en-
~er4j 1 tI. rer î* plus large parti du sue-
Cès Obte t tirer le plus large parti du su
peut se rés 1gner à des replis
dslf.3 sur le fron t occi~dental, s'il
* le front occidental, s'il
ote obt€nir r en Italie d'inestimables
%Pn ations '® ,communiqué russe af-
fégiQn qtle l retraite allemande dans la
îent ]„ f Riga
ellt le r Ihga n'implique pas nécessaire-
aUtres f aOSport de troupes ennemies sur
l'autr es fr OrIts. Cette affirmation est évi-
Siv~ dictée ,
lellsive dltee par le intiment que l'of-
^sivp c°ntre l'Iittanr he a Pu éveiller à Pé-
, °SraH d- Mais onne ?aurait nier q,ue des
,C&Ol1s et des On ne saurait I1ler que es
rl rée et des obus de fabrique anglaise,
U fi.s r, emi^ent aux Russes, aient été em-
i*e s, aient été em-
10 yés Il ell FI "ndre par les Allemands, et
tlvait e,Tlasne agisse comme si elle
rlen à redouter de la Russie.
lé5lité < ? °uloureu ,
rien ? dont s'indignent, en
îJSie c, de conscience droite,
.,llg ? homm nt s'indignent, en
Ss | 1) (lianee, es de conscience droite,
U. élance se malheureusement
Il -. (c i Corriere' délia Sera,
i offensive des Empires
elser qui avait pour but
fraser ar«>ée?t5'enne et de c™!*-!- but
Ne ï« ,tal à lEnf», et de couper m
1i \'lÍ.Q.l à l'EI1tente, est celLe que la
Se i,; 11 ^anull:rrif-indf s> »utrichi,.„ bulgares et tur-
qk 8 , trou Pes prélevées sr bulgares et tur-
I Le es sous le COInInandement du fronts
M ta.Placées? von Below a commencée fn-
zzo t Bea commencée en-
COUPer no, * cette offensive visait
COU Per rmêe s'e trouvant vers ]'Est,
vah 0lmin\ celle S'e trouvant vers l'Est,
V(irs ? celle qui occupait les secteurs
r, de celle qui se trou-
de du ?"dlre de celle qui
Ipes de s teurs du Lac de Garde aux
Alpes de &dore et de Carnie * 9?1 a èrement
de Carnie. On a répondu
\I()l'iSée '9
W \lh'sée t)ades cironnîo?nces par trop
ses , SUr lesquelles on fera la
lle ra pide 1.
lil'e rapide 1ère us tard, par une fera la
armée des Alpes Ju-
>?r» &ir s^Ur iboiI^Tesn8a'Snt rnS^TvP^r une manœu-
>%¡. t,ou str: t,; le, changem en t dan s notre si-
fI(ï,le et on a éludé, par aIl-
na n but h I offensive enne-
rni" Il ^ste par ail-
Nt » 0lides à nos troupes, tou-
SC §raSSn^si^qun'aanuf làfn°s trouPe^ tou-
J'gep tanops Nombre à lirer parli rs
îï R i ssant 1,0ceasion d'in-
n. hissant r0CCasi0,n d'in-
t>èii8 'a n]aPt venu à îv ennemi, descen-
du dQ48 unè leçon méritée et
& - pré-
0ffensive ni 0n Pré"
ui à » ^entra,menaÇantG
Ht I)pe Mièr e, l'offensive Politique. Les.
ql}¡\]l'es Centr re, 1 offensive PolItique. Les.
toi: Il laire d auy ne cherchent pa. an jour-
ju Hp^velios «r.611 Pas aujour-
cherche-nt Pas auj t".
ur ,e"i«^C«Ar C\a,lemanSée Ils ont choisi
]'IL ftu Do,,, ltur rl p uveau cou~p désespéré
qu'ils a 8 cr nuveau coup dés;espéré.
nt comme le point
le plus faible de l'Entente, et cela soit à
cause de notne situation stratégique diffi-
cile et dangereuse, soit au contraire à cause
d'une résistance intérieure qu'ils présu-
maient faible. Il est clair comme le jour
que l'unique moyen de transformer la situa-
tion, passant ainsi des douloureuses heures
de l'invasion aux glorieuses heures de la
revanche et de la victoire, c'est de demeu-
rjer loyalement et entièrement fidèles à la
puissante coalition dont nous faisons par-
tÎie et de rester facteur intégrant et essen-
tiel de la résistance die l'Entente ; et cela
non seulement au.point de vue militaire,
étant donné le large concours que nous of-
frent les alliés pour soutenir le choc de la
puissante masse germano-autrichienne,
mais aussi aux points de vue économique,
alimentaire, diplomatique, etc. L'Italie doit
faire et fera son devoir jusqu'au bout, sui-
vant les t'.ois de l'honneur, sans lesquelles
elle irait à la ruine la plus tragique. Le peu-
ple italien sait et veut tout cela, mais, nous
voulons le mettre en garde contre des voix
flatteuses qui ne manqueront pas de se faire
entendre, dès que la situation se sera tran-
quillisée, après les élans de sainte indigna-
tion et de colère sacrée, suscités par l'entre-
prise allemande contre l'Italie. Si les sol-
dats doivent être fermes devant la mort, les
citoyens doivent demeurer imperturbables
devant les flatteries fausses et mensongè-
res. A l'infâme projet de l'Allemagne, l'Ita-
lie doit opposer, aussi bien sur le front qu'à
l'arrière, une résistance inébranlable. L'I-
talie ne rompt pas ; elle ne plie pas :
voilà la réponse qui doit être faite à l'en-
nemi. Et quand, les plans de l'ennemi ayant
été déjoués, il devra accepter la paix juste
et durable voulue par l'Entente, alors ap-
partiendra à l'Italie la gloire d'avoir ré-
sisté par les armes et par les cœurs. En
attendant attention à la double offensve. »
- (Ed.) Giornale d'Italia, 4.11.
— « A son début, peut-être, l'action mon-
tée par Conrad von Hœtzendorf avec l'aide
de Mackensen, ne tendait pas à réaliser un
vaste plain d'invasion. Le concept politique
prévalait sur les intentions de caractère pu-
rement militaire. On voulait frapper un
gros coup sur les défenseurs de la ligne
de l'Isonzo et du Carso en présumant qu'il
suffirait, sans autre, à briser la résistance
morale du pays, que l'on croyait, sur la foi
d'informations mensongères, énormément
anémiée. Mais à la faveur de circons-
tances, dont un jour on jugera les respon-
sabilités, le succès initial obtenu par les
ennemis a pu s'élargir dans des propor-
tions insoupçonnées ; il est donc naturel
que les ennemis eux-mêmes essayent de le
développer le plus rapidement possible et
par tous les moyens qu'ils ont encore à
leur disposition. 1) (Ed.) Secolo, 4.11
PRESSE ALLEMANDE. — L'heure du châti-
ment semble avoir sonné pour l'Italie, ce
peuple parjure. Tous ses efforts de deux
ans et demi, la mort d'un million de ses
fils n'auront servi qu'à sa ruine. C'est d'un
cœur léger et avec la certitude de vaincre
qu'elle a déclaré la guerre en mai 1915. Au-
jourd'hui, les interventionnistes les plus
farouches eux-mêmes renoncent à leurs
rêves. L'humanité retient son souffle dans
l'attente de l'heure où ce peuple reconnaî-
tra qu'il fut une dupe et une victime, qu'il
a lâché la proie pour l'ombre, et compro-
mis son existence pour ne récolter, comme
les Russes, en échange de ses sacrifices,
que les sarcasmes des amis dont il a fait
choix. Le peuple italien va aller à l'école
du malheur. Il lui faudra des générations *
pour réparer les fautes de ses chefs. Les
hommes responsables ne semblent pas dis-
posés à avouer leurs erreurs et à décharger
le peuple, qu'ils ont trompé, du lourd far-
deau de la guerre. Sans doute, l'ancien mi-
nistère est tombé le premier jour de l'offen-
sive victorieuse, mais il n'y aura rien de
changé tant que Sonnino, cette marion-
nette, dont les fils sont à Londres, restera
au pouvoir ? L'Angleterre est un vampire
qui ne lâche pas ses victimes. Le Monté-
négro, la Roumanie, la Russie n'ont pas
pu signer la paix. L'Italie ne le pourra pas
davantage, tant qu'elle sera enchainée à
l'Angleterre, à moins que le peuple italien
échmffSG là où la Russie révolutionnaire
a échoué. N'y aurait-il donc plus un
homme en Italie capable d'exploiter avec
la dernière énergie les forces vives de la
nation et le désir de paix qu'elle manifeste
avec tant de spontanéité et d'énergie ? Au
cœur même de l'Italie réside l'homme qui
a élevé la vox pour demander bien haut
et en toute sincérité, aux peuples de signer
la paix. Le peuple italien va-t-il compren-
dre qu'il a été bien mal conseillé le jour où
il n'a pas entendu cet appel pacifique du
pape ? En ce jour de détresse, bien des
yeux en Italie vont se tourner vers Rome,
non vers le npfît fiio célui qui ré,,, le
chef de l'église catholique, mais vers le
successeur de ceux qui ont reçu de Dieu la
mission de sauvegarder la paix. Attendons
les événements ; nous le POUvons en toute
tranquillitté aujourd'hui plus que jamais. -
Germania, i
- L'introduction aux « Leçons d'art mi-
litaire » de Moltke renferme cette phrase
typique : « Par la Conduite des armées et
taille, la stratégie fournit à la tactique les
moyens de battre i l'adversaire et les proba-
bilités de la victoire Il. Les moyens de bat-
tre l'adversaire ont été réunis par les bat-
tre l'adversaire ont été réunis par les maî-
tactique est interveMe. e t
tactique en stratégie sur le le 24 et le 25 octo-
bre, en face de la 2e armée italienne. Puis
a stratégie reprit ses droits. Le procédé
Lact7iqu~e consistait, suivant le principe con-
nu de Molkte, à « éocyuter le bon sens Il. Ja-
mais depuis Tannenberg et la Mazurie, de-
puis Gorlice et Tarnow, depuis la Rouma-
depuis Zloczow, la stratégie et la tactique
n'ont si brillamment collaboré que pendant
les dix jours qui viennent de s'écouler. Le
bon sens nous dit à nous autres Allemands :
tl'tItEs DE LA GUERRE
("Pd'I\., , Ban)
£1' DES )
tee
Paris, 8 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS MILITAIRES
r tkli OPERATIONS
pè - PRESSE ITALIENNE : L'en-
~er4j 1 tI. rer î* plus large parti du sue-
Cès Obte t tirer le plus large parti du su
peut se rés 1gner à des replis
dslf.3 sur le fron t occi~dental, s'il
* le front occidental, s'il
ote obt€nir r en Italie d'inestimables
%Pn ations '® ,communiqué russe af-
fégiQn qtle l retraite allemande dans la
îent ]„ f Riga
ellt le r Ihga n'implique pas nécessaire-
aUtres f aOSport de troupes ennemies sur
l'autr es fr OrIts. Cette affirmation est évi-
Siv~ dictée ,
lellsive dltee par le intiment que l'of-
^sivp c°ntre l'Iittanr he a Pu éveiller à Pé-
, °SraH d- Mais onne ?aurait nier q,ue des
,C&Ol1s et des On ne saurait I1ler que es
rl rée et des obus de fabrique anglaise,
U fi.s r, emi^ent aux Russes, aient été em-
i*e s, aient été em-
10 yés Il ell FI "ndre par les Allemands, et
tlvait e,Tlasne agisse comme si elle
rlen à redouter de la Russie.
lé5lité < ? °uloureu ,
rien ? dont s'indignent, en
îJSie c, de conscience droite,
.,llg ? homm nt s'indignent, en
Ss | 1) (lianee, es de conscience droite,
U. élance se malheureusement
Il -. (c i Corriere' délia Sera,
i offensive des Empires
elser qui avait pour but
fraser ar«>ée?t5'enne et de c™!*-!- but
Ne ï« ,tal à lEnf», et de couper m
1i \'lÍ.Q.l à l'EI1tente, est celLe que la
Se i,; 11 ^anu
qk 8 , trou Pes prélevées sr bulgares et tur-
I Le es sous le COInInandement du fronts
M ta.Placées? von Below a commencée fn-
zzo t Bea commencée en-
COUPer no, * cette offensive visait
COU Per rmêe s'e trouvant vers ]'Est,
vah 0lmin\ celle S'e trouvant vers l'Est,
V(irs ? celle qui occupait les secteurs
r, de celle qui se trou-
de du ?"dlre de celle qui
Ipes de s teurs du Lac de Garde aux
Alpes de &dore et de Carnie * 9?1 a èrement
de Carnie. On a répondu
\I()l'iSée '9
W \lh'sée t)ades cironnîo?nces par trop
ses , SUr lesquelles on fera la
lle ra pide 1.
lil'e rapide 1ère us tard, par une fera la
armée des Alpes Ju-
>?r» &ir s^Ur iboiI^Tesn8a'Snt rnS^TvP^r une manœu-
>%¡. t,ou str: t,; le, changem en t dan s notre si-
fI(ï,le et on a éludé, par aIl-
na n but h I offensive enne-
rni" Il ^ste par ail-
Nt » 0lides à nos troupes, tou-
SC §raSSn^si^qun'aanuf làfn°s trouPe^ tou-
J'gep tanops Nombre à lirer parli rs
îï R i ssant 1,0ceasion d'in-
n. hissant r0CCasi0,n d'in-
t>èii8 'a n]aPt venu à îv ennemi, descen-
du dQ48 unè leçon méritée et
& - pré-
0ffensive ni 0n Pré"
ui à » ^entra,menaÇantG
Ht I)pe Mièr e, l'offensive Politique. Les.
ql}¡\]l'es Centr re, 1 offensive PolItique. Les.
toi: Il laire d auy ne cherchent pa. an jour-
ju Hp^velios «r.611 Pas aujour-
cherche-nt Pas auj t".
ur ,e"i«^C«Ar C\a,lemanSée Ils ont choisi
]'IL ftu Do,,, ltur rl p uveau cou~p désespéré
qu'ils a 8 cr nuveau coup dés;espéré.
nt comme le point
le plus faible de l'Entente, et cela soit à
cause de notne situation stratégique diffi-
cile et dangereuse, soit au contraire à cause
d'une résistance intérieure qu'ils présu-
maient faible. Il est clair comme le jour
que l'unique moyen de transformer la situa-
tion, passant ainsi des douloureuses heures
de l'invasion aux glorieuses heures de la
revanche et de la victoire, c'est de demeu-
rjer loyalement et entièrement fidèles à la
puissante coalition dont nous faisons par-
tÎie et de rester facteur intégrant et essen-
tiel de la résistance die l'Entente ; et cela
non seulement au.point de vue militaire,
étant donné le large concours que nous of-
frent les alliés pour soutenir le choc de la
puissante masse germano-autrichienne,
mais aussi aux points de vue économique,
alimentaire, diplomatique, etc. L'Italie doit
faire et fera son devoir jusqu'au bout, sui-
vant les t'.ois de l'honneur, sans lesquelles
elle irait à la ruine la plus tragique. Le peu-
ple italien sait et veut tout cela, mais, nous
voulons le mettre en garde contre des voix
flatteuses qui ne manqueront pas de se faire
entendre, dès que la situation se sera tran-
quillisée, après les élans de sainte indigna-
tion et de colère sacrée, suscités par l'entre-
prise allemande contre l'Italie. Si les sol-
dats doivent être fermes devant la mort, les
citoyens doivent demeurer imperturbables
devant les flatteries fausses et mensongè-
res. A l'infâme projet de l'Allemagne, l'Ita-
lie doit opposer, aussi bien sur le front qu'à
l'arrière, une résistance inébranlable. L'I-
talie ne rompt pas ; elle ne plie pas :
voilà la réponse qui doit être faite à l'en-
nemi. Et quand, les plans de l'ennemi ayant
été déjoués, il devra accepter la paix juste
et durable voulue par l'Entente, alors ap-
partiendra à l'Italie la gloire d'avoir ré-
sisté par les armes et par les cœurs. En
attendant attention à la double offensve. »
- (Ed.) Giornale d'Italia, 4.11.
— « A son début, peut-être, l'action mon-
tée par Conrad von Hœtzendorf avec l'aide
de Mackensen, ne tendait pas à réaliser un
vaste plain d'invasion. Le concept politique
prévalait sur les intentions de caractère pu-
rement militaire. On voulait frapper un
gros coup sur les défenseurs de la ligne
de l'Isonzo et du Carso en présumant qu'il
suffirait, sans autre, à briser la résistance
morale du pays, que l'on croyait, sur la foi
d'informations mensongères, énormément
anémiée. Mais à la faveur de circons-
tances, dont un jour on jugera les respon-
sabilités, le succès initial obtenu par les
ennemis a pu s'élargir dans des propor-
tions insoupçonnées ; il est donc naturel
que les ennemis eux-mêmes essayent de le
développer le plus rapidement possible et
par tous les moyens qu'ils ont encore à
leur disposition. 1) (Ed.) Secolo, 4.11
PRESSE ALLEMANDE. — L'heure du châti-
ment semble avoir sonné pour l'Italie, ce
peuple parjure. Tous ses efforts de deux
ans et demi, la mort d'un million de ses
fils n'auront servi qu'à sa ruine. C'est d'un
cœur léger et avec la certitude de vaincre
qu'elle a déclaré la guerre en mai 1915. Au-
jourd'hui, les interventionnistes les plus
farouches eux-mêmes renoncent à leurs
rêves. L'humanité retient son souffle dans
l'attente de l'heure où ce peuple reconnaî-
tra qu'il fut une dupe et une victime, qu'il
a lâché la proie pour l'ombre, et compro-
mis son existence pour ne récolter, comme
les Russes, en échange de ses sacrifices,
que les sarcasmes des amis dont il a fait
choix. Le peuple italien va aller à l'école
du malheur. Il lui faudra des générations *
pour réparer les fautes de ses chefs. Les
hommes responsables ne semblent pas dis-
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le peuple, qu'ils ont trompé, du lourd far-
deau de la guerre. Sans doute, l'ancien mi-
nistère est tombé le premier jour de l'offen-
sive victorieuse, mais il n'y aura rien de
changé tant que Sonnino, cette marion-
nette, dont les fils sont à Londres, restera
au pouvoir ? L'Angleterre est un vampire
qui ne lâche pas ses victimes. Le Monté-
négro, la Roumanie, la Russie n'ont pas
pu signer la paix. L'Italie ne le pourra pas
davantage, tant qu'elle sera enchainée à
l'Angleterre, à moins que le peuple italien
échmffSG là où la Russie révolutionnaire
a échoué. N'y aurait-il donc plus un
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la dernière énergie les forces vives de la
nation et le désir de paix qu'elle manifeste
avec tant de spontanéité et d'énergie ? Au
cœur même de l'Italie réside l'homme qui
a élevé la vox pour demander bien haut
et en toute sincérité, aux peuples de signer
la paix. Le peuple italien va-t-il compren-
dre qu'il a été bien mal conseillé le jour où
il n'a pas entendu cet appel pacifique du
pape ? En ce jour de détresse, bien des
yeux en Italie vont se tourner vers Rome,
non vers le npfît fiio célui qui ré,,, le
chef de l'église catholique, mais vers le
successeur de ceux qui ont reçu de Dieu la
mission de sauvegarder la paix. Attendons
les événements ; nous le POUvons en toute
tranquillitté aujourd'hui plus que jamais. -
Germania, i
- L'introduction aux « Leçons d'art mi-
litaire » de Moltke renferme cette phrase
typique : « Par la Conduite des armées et
taille, la stratégie fournit à la tactique les
moyens de battre i l'adversaire et les proba-
bilités de la victoire Il. Les moyens de bat-
tre l'adversaire ont été réunis par les bat-
tre l'adversaire ont été réunis par les maî-
tactique est interveMe. e t
tactique en stratégie sur le le 24 et le 25 octo-
bre, en face de la 2e armée italienne. Puis
a stratégie reprit ses droits. Le procédé
Lact7iqu~e consistait, suivant le principe con-
nu de Molkte, à « éocyuter le bon sens Il. Ja-
mais depuis Tannenberg et la Mazurie, de-
puis Gorlice et Tarnow, depuis la Rouma-
depuis Zloczow, la stratégie et la tactique
n'ont si brillamment collaboré que pendant
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