Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 novembre 1917 05 novembre 1917
Description : 1917/11/05 (T7,N614). 1917/11/05 (T7,N614).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382072
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 614
ItRES DE LA GUERRE
(e-M• a ? * Bau)
Er b E 8
!A,fi £ i-oÈRES
Paris, 5 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
rettaalt Italien. - PRESSE anglaise : En
henne nIes choses au Pls" la défaite ita-
Celle ne peu aprolonger la guerre ;
core à rIltuahté répugnera davantage en-
tore à Allernagne qu'à nous-mêmes. Cet
%rt °?lïlrïle tous ceux qu'a tentés l'Alle-
Iront f epus son insuccès à percer le
St if raaSaWis nnfnt
î0Uenw' sur un point où au-
de 11talfuernent n'est Possible. La défaite
La défai e ne Dent mettre fin à la guerre.
bu, La te. d la France pourrait y mettre
n Angleterre y mettrait
oYer u Peut Ile pas être nécessaire d'en-
11yer w du front nord-ouest en
1
l% Lf°' U(^ Wnouf s portons à l'ennemi un
sur le front britannique
troue front français et si l'Italie avec
e pes peut Il accrocher » l'ennemi,
fttip 611 reculm) t dans les plaines, nous
liolis sauyer la. situation. C'est line
^e îaibiPQo de la part de l'Allema-
!*•' L'ÀÙolr entrepris une pareille offensi-
L,Allem agne Veut la fin de la guerre
l!lli<> Noel. Elle essaye de faire contre
veta fin de la guerre
i'^Iie qu'elle „
n FUel e a. essayé de faire con-
lapre &iice Àà v ierciun et en mai der-
nier t l Angleterre" le point où frap-
P us près de notre
(Edg Wallace) Birmingham Daily
Co- ii
Ir Illt¡.is rn.nt. aLt 19noré les préparatifs
il étal convaincu que ses
N. insisteraient convaincu que ses
:.. résist eraient à n'importe quels as-
ô.y sle a. eureusement l'Italie, comme la
isie a orgarÜsation pacifiste et nous
t 011-tes les raisons de penser que
et, eaucu, plus que ienn® avait été mi-
'« i^ait possihip général Cadorna)
sian e\lt jaItla out le COurs de la guerre, il
1ltlrnents plus remarquable explo-
l'Ita.lJe la lrnnts que la déclaration par
l'Iule l»ati°n 7tanmque assura à
Pro
Peas8istlffira de la.
d%, Alliés. n Un moment si grave,
ment épée en faveur de la
l't¡et¡t .b.os S en ,mai 1915, à une épo-
fi Elle n'étaiènt nulle-
X~~tl~ Elle n'est pas len trée dans
lQelll \ln Itlo e Par le not de la victoire,
ÏSCS>^ m ?°jnent où nous avions grande-
l'e rde seo même façon,
v% ® r^P CeVra ^^urd'hu!iton^ f l'appui en no-
h'W.ous ajOuterons que ce n'est
e Da de de récriminer entre nous à
p., faire We l'on aurait pu faire ou
Not re devoir est, tout Slim-
) et QPandre ia situation comme
7lirn es, a.il.
3 sans réserve. »
— De Rome, 1.11. « Il est à peu près cer-
tain qu'une offre de paix sera faite par
l'Allemagne et par l'Autriche à l'Italie dans
quelques semaines, sinon dans quelques
jours. Actuellement, l'envahissur, lui aus-
si, est essoufflé. Reste à savoir s'il essaiera
de hâter une bataille décisive dans la
plaine, ou s'il estime être déjà en position
suffisamment avantageuse pour lancer son
offre de paix. » — Times, 3.11.
PRESSE ITALIENNE. — Les événements de
ces jours-ci ont contribué à faire com-
prendre aux pays alliés, avec un admi-
rable et émouvant esprit de sacrifice, la
nécessité de considérer le front occiden-
tal, de la mer du Nord à l'Adriatique,
comme un front unique et par conséquent
de faire converger l'effort principal au
point le plus menacé de ce front. Lorsque
nous n'avions en face de nous que la seule
armée austro-hongroise, nous avions pu,
par nos propres moyens, non seulement
soutenir le choc de l'ennemi, mais aussi
le battre dans onze batailles, où nous lui
avions infligé des pertes sensibles. L'im-
portance de ses pertes peut, d'ailleurs, se
mesurer par ce fait que, malgré la catas-
trophe russe, qui permet à l'Etat-Major
autrichien de ramener, sans danger, ses
troupes sur notre front, il se voit contraint
à recourir, pour cet effort suprême, au se-
cours humiliant de l'Allemagne, et même
à celui de ses autres alliés. — Giornale
d'Italia, 1.11.
PRESSE SUISSE. — Nous ne voulons pas
croire aveuglément aux bruits fantaisistes
qui circulent, notamment aux 250.000 sol-
dats italiens envoyés en congé au moment
même où se préparait l'offensive ennemie ;
cependant nous estimons qu'une catas-
trophe aussi soudaine ne saurait s'ex-
pliquer que par une trahison. Et la trahi-
son du front s'est accompagnée d'une vé-
ritable trahison à l'arrière : la propa-
gande pacifiste et défaitiste, menée même
par certains députés, et tolérée par le Gou-
vernement. Et il serait possible que le
principal responsable de cette politique de
laisser-aller coupable prit en ce moment
les rênes du pouvoir ? Il n'y a qu'un
homme qui puisse sauver l'armée, en sau-
vant l'arrière, c'est Bissolati. Quand le
Berliner Tageblatt écrivait, il y a 3 ou
4 mois, que l'on comptait à Berlin sur la
révolution italienne, l'Italie aurait dû, dès
ce moment, aviser au péril de cette poli-
tique de laisser-aller, qui donnait con-
fiance à l'ennemi. Le châtiment est ef-
froyable, mais il est mérité ; et il ouvrira
les yeux à l'Italie, et il la dressera contre
l'ennemi intérieur comme l'armée ita-
lienne se dressera contre l'envahisseur.
Non, l'Italie n'est pas la Russie ! — (Bossi)
Gazzetta Ticinese, 30.10.
— Cadorna est le seul commandant en
chef qui soit resté en fonctions depuis le
début de la guerre ; il a fait accomplir à
l'armée italienne des choses que l'on n'au-
rait pas attendues d'elle. Et pourtant son
système était faux, car il avait pour base
la supériorité du matériel sur le courage
individuel. Le corps des officiers italiens
s'est très bien conduit sur l'Isonzo : si la
masse des soldats avait suivi leur exemple
les Italiens seraient parvenus jusqu'à
Trieste. Cadorna prévoyait certainement ce
qui allait se produire et pourtant il n'a
pas essayé de fermer à l'adversaire les
portes d'invasion, parce qu'il connaissait la
limite de ce qu'il pouvait demander à ses
troupes. Il ne pouvait être question d'aug-
menter leur capacité de combat, puisque
tout ce que l'on avait pu rassembler de
munitions et de matériel, les meilleures
troupes et les meilleurs chefs, avaient été
engagés dans les dixième et onzième ba-
tailles de l'Isonzo. D'après le communiqué
italien les troupes italiennes se sont re-
pliées devant des attaques par grandes
masses. Je suis convaincru au contraire
que c'est un nombre relativement réduit de
divisions, qui a donné le premier choc, et
cela pour la raison bien simple que l'on
ne pouvait, au début de l'action, déployer
plus de monde. — Entre Venise et le val
Sugana les Italiens ont construit d'impor-
tantes fortifications depuiis le début de la
guerre ; et s'ils ne réussissaient pas à ar-
rêter l'adversaire auparavant, ils essaie-
raient au moins de résister sur cette ligne-
Mais, comme ces derniers jours l'ont mon-
tré, ce ne sont ni les tranchées ni les ca-
nons qui peuvent empêcher l'ennemi d'a-
vancer : ce sont les défenseurs. Or le coup
porté a atteint non seulement l'armée, mais
encore le peuple italien ; celui-ci devra
montrer s'il a la volonté et la force de te-
nir dans ces mauvais jours. Pour les
Alliés, la question se pose de savoir com-
ment aider l'Italie. Quelques divisions de
renfort ne feraient qu'être entraînées dans
la débâcle générale : or, où prendre une
forte armée avec les canons nécessaires
alors qu'à l'heure actuelle Français et An-
glais font tous leurs efforts pour refouler
les lignes allemandes en France et en
Flandre ? — (Colonel Egli) Basler Nach-
richten, 31.10.
- Comment l'Entente a-t-elle pu s'expo-
ser à un pareil danger ? Probablement
par. une appréciation inexacte des réser-
ves austro-allemandes, par une méconnais-
sance de la liberté de mouvement et , de
l'étroit enchaînement causal qui dominent
toutes les opérations entreprises par les
hauts commandements allemand et autri-
chien. La stratégie de l'Entente morcelle
ou schématise des thèmes réduits ; c'est
une faute, issue de ses principes militai-
res, mais c'en est une plus grande
encore, de méconnaître la méthode straté-
gique supérieure de l'adversaire. Si l'on
considère l'ensemble des fronts européens
comme une unité stratégique, la trouée de
l'Isonzo apparaît comme une percée du
centre de l'Entente, opérée après que l'aile
orientale a été préalablement paralysée et
pendant que l'aile occidentale allemande
se cantonne dans la défensive. Si la per-
cée de l'Isonzo est utilisée politiquement,
le problème compliqué de la guerre mon-
ItRES DE LA GUERRE
(e-M• a ? * Bau)
Er b E 8
!A,fi £ i-oÈRES
Paris, 5 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
rettaalt Italien. - PRESSE anglaise : En
henne nIes choses au Pls" la défaite ita-
Celle ne peu aprolonger la guerre ;
core à rIltuahté répugnera davantage en-
tore à Allernagne qu'à nous-mêmes. Cet
%rt °?lïlrïle tous ceux qu'a tentés l'Alle-
Iront f epus son insuccès à percer le
St if raaSaWis nnfnt
î0Uenw' sur un point où au-
de 11talfuernent n'est Possible. La défaite
La défai e ne Dent mettre fin à la guerre.
bu, La te. d la France pourrait y mettre
n Angleterre y mettrait
oYer u Peut Ile pas être nécessaire d'en-
11yer w du front nord-ouest en
1
l% Lf°' U(^ Wnouf s portons à l'ennemi un
sur le front britannique
troue front français et si l'Italie avec
e pes peut Il accrocher » l'ennemi,
fttip 611 reculm) t dans les plaines, nous
liolis sauyer la. situation. C'est line
^e îaibiPQo de la part de l'Allema-
!*•' L'ÀÙolr entrepris une pareille offensi-
L,Allem agne Veut la fin de la guerre
l!lli<> Noel. Elle essaye de faire contre
veta fin de la guerre
i'^Iie qu'elle „
n FUel e a. essayé de faire con-
lapre &iice Àà v ierciun et en mai der-
nier t l Angleterre" le point où frap-
P us près de notre
(Edg Wallace) Birmingham Daily
Co- ii
Ir Illt¡.is rn.nt. aLt 19noré les préparatifs
il étal convaincu que ses
N. insisteraient convaincu que ses
:.. résist eraient à n'importe quels as-
ô.y sle a. eureusement l'Italie, comme la
isie a orgarÜsation pacifiste et nous
t 011-tes les raisons de penser que
et, eaucu, plus que ienn® avait été mi-
'« i^ait possihip général Cadorna)
sian e\lt jaItla out le COurs de la guerre, il
1ltlrnents plus remarquable explo-
l'Ita.lJe la lrnnts que la déclaration par
l'Iule l»ati°n 7tanmque assura à
Pro
Peas8istlffira de la.
d%, Alliés. n Un moment si grave,
ment épée en faveur de la
l't¡et¡t .b.os S en ,mai 1915, à une épo-
fi Elle n'étaiènt nulle-
X~~tl~ Elle n'est pas len trée dans
lQelll \ln Itlo e Par le not de la victoire,
ÏSCS>^ m ?°jnent où nous avions grande-
l'e rde seo même façon,
v% ® r^P CeVra ^^urd'hu!iton^ f l'appui en no-
h'W.ous ajOuterons que ce n'est
e Da de de récriminer entre nous à
p., faire We l'on aurait pu faire ou
Not re devoir est, tout Slim-
) et QPandre ia situation comme
7lirn es, a.il.
3 sans réserve. »
— De Rome, 1.11. « Il est à peu près cer-
tain qu'une offre de paix sera faite par
l'Allemagne et par l'Autriche à l'Italie dans
quelques semaines, sinon dans quelques
jours. Actuellement, l'envahissur, lui aus-
si, est essoufflé. Reste à savoir s'il essaiera
de hâter une bataille décisive dans la
plaine, ou s'il estime être déjà en position
suffisamment avantageuse pour lancer son
offre de paix. » — Times, 3.11.
PRESSE ITALIENNE. — Les événements de
ces jours-ci ont contribué à faire com-
prendre aux pays alliés, avec un admi-
rable et émouvant esprit de sacrifice, la
nécessité de considérer le front occiden-
tal, de la mer du Nord à l'Adriatique,
comme un front unique et par conséquent
de faire converger l'effort principal au
point le plus menacé de ce front. Lorsque
nous n'avions en face de nous que la seule
armée austro-hongroise, nous avions pu,
par nos propres moyens, non seulement
soutenir le choc de l'ennemi, mais aussi
le battre dans onze batailles, où nous lui
avions infligé des pertes sensibles. L'im-
portance de ses pertes peut, d'ailleurs, se
mesurer par ce fait que, malgré la catas-
trophe russe, qui permet à l'Etat-Major
autrichien de ramener, sans danger, ses
troupes sur notre front, il se voit contraint
à recourir, pour cet effort suprême, au se-
cours humiliant de l'Allemagne, et même
à celui de ses autres alliés. — Giornale
d'Italia, 1.11.
PRESSE SUISSE. — Nous ne voulons pas
croire aveuglément aux bruits fantaisistes
qui circulent, notamment aux 250.000 sol-
dats italiens envoyés en congé au moment
même où se préparait l'offensive ennemie ;
cependant nous estimons qu'une catas-
trophe aussi soudaine ne saurait s'ex-
pliquer que par une trahison. Et la trahi-
son du front s'est accompagnée d'une vé-
ritable trahison à l'arrière : la propa-
gande pacifiste et défaitiste, menée même
par certains députés, et tolérée par le Gou-
vernement. Et il serait possible que le
principal responsable de cette politique de
laisser-aller coupable prit en ce moment
les rênes du pouvoir ? Il n'y a qu'un
homme qui puisse sauver l'armée, en sau-
vant l'arrière, c'est Bissolati. Quand le
Berliner Tageblatt écrivait, il y a 3 ou
4 mois, que l'on comptait à Berlin sur la
révolution italienne, l'Italie aurait dû, dès
ce moment, aviser au péril de cette poli-
tique de laisser-aller, qui donnait con-
fiance à l'ennemi. Le châtiment est ef-
froyable, mais il est mérité ; et il ouvrira
les yeux à l'Italie, et il la dressera contre
l'ennemi intérieur comme l'armée ita-
lienne se dressera contre l'envahisseur.
Non, l'Italie n'est pas la Russie ! — (Bossi)
Gazzetta Ticinese, 30.10.
— Cadorna est le seul commandant en
chef qui soit resté en fonctions depuis le
début de la guerre ; il a fait accomplir à
l'armée italienne des choses que l'on n'au-
rait pas attendues d'elle. Et pourtant son
système était faux, car il avait pour base
la supériorité du matériel sur le courage
individuel. Le corps des officiers italiens
s'est très bien conduit sur l'Isonzo : si la
masse des soldats avait suivi leur exemple
les Italiens seraient parvenus jusqu'à
Trieste. Cadorna prévoyait certainement ce
qui allait se produire et pourtant il n'a
pas essayé de fermer à l'adversaire les
portes d'invasion, parce qu'il connaissait la
limite de ce qu'il pouvait demander à ses
troupes. Il ne pouvait être question d'aug-
menter leur capacité de combat, puisque
tout ce que l'on avait pu rassembler de
munitions et de matériel, les meilleures
troupes et les meilleurs chefs, avaient été
engagés dans les dixième et onzième ba-
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italien les troupes italiennes se sont re-
pliées devant des attaques par grandes
masses. Je suis convaincru au contraire
que c'est un nombre relativement réduit de
divisions, qui a donné le premier choc, et
cela pour la raison bien simple que l'on
ne pouvait, au début de l'action, déployer
plus de monde. — Entre Venise et le val
Sugana les Italiens ont construit d'impor-
tantes fortifications depuiis le début de la
guerre ; et s'ils ne réussissaient pas à ar-
rêter l'adversaire auparavant, ils essaie-
raient au moins de résister sur cette ligne-
Mais, comme ces derniers jours l'ont mon-
tré, ce ne sont ni les tranchées ni les ca-
nons qui peuvent empêcher l'ennemi d'a-
vancer : ce sont les défenseurs. Or le coup
porté a atteint non seulement l'armée, mais
encore le peuple italien ; celui-ci devra
montrer s'il a la volonté et la force de te-
nir dans ces mauvais jours. Pour les
Alliés, la question se pose de savoir com-
ment aider l'Italie. Quelques divisions de
renfort ne feraient qu'être entraînées dans
la débâcle générale : or, où prendre une
forte armée avec les canons nécessaires
alors qu'à l'heure actuelle Français et An-
glais font tous leurs efforts pour refouler
les lignes allemandes en France et en
Flandre ? — (Colonel Egli) Basler Nach-
richten, 31.10.
- Comment l'Entente a-t-elle pu s'expo-
ser à un pareil danger ? Probablement
par. une appréciation inexacte des réser-
ves austro-allemandes, par une méconnais-
sance de la liberté de mouvement et , de
l'étroit enchaînement causal qui dominent
toutes les opérations entreprises par les
hauts commandements allemand et autri-
chien. La stratégie de l'Entente morcelle
ou schématise des thèmes réduits ; c'est
une faute, issue de ses principes militai-
res, mais c'en est une plus grande
encore, de méconnaître la méthode straté-
gique supérieure de l'adversaire. Si l'on
considère l'ensemble des fronts européens
comme une unité stratégique, la trouée de
l'Isonzo apparaît comme une percée du
centre de l'Entente, opérée après que l'aile
orientale a été préalablement paralysée et
pendant que l'aile occidentale allemande
se cantonne dans la défensive. Si la per-
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