Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 novembre 1917 02 novembre 1917
Description : 1917/11/02 (T7,N611). 1917/11/02 (T7,N611).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438204t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 611
1,
DE LA GUERRE
M., ,. BaU)
El' tEg
t41nES fl'I\ANGÈRES
'---
Paris, 2 novembre 1917.
BUlletin. Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NO TA.- - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
- - 1
Co operations
IlSldérar , .1
IrI.(¡Spect'f IOns générales.— Un coup d'œil
Nqi llo 1 SUr les événements de la se-
Plus rich Us lhontre qU'elle a été l'une des
lle gu es en évènements au 'cours de
^te a^, erre e>ftr^f"'0r(^inaire. A l'Est, nous
I'¡se de en à bien notre brillante entre-
H ftiga. ^Puest, non seulement
qUalre f s arrêté l'offensive d'un ennemi
^>tr\ P°is sunr6, Uren nombre, mais en-
Si y ravonc transformée en une
î^lée ? bieri Sur l'Aisne les Français
C6S à retraiter dans la
aquj ^^ilettp et ten arrière du canal
l'A^ie e à roisA Ils n'ont atteint que la
t, a au, })arbe h îe leurs objectifs, et il
^>e rai0n d admettre qu'ils y
ïec ril ^ar de nnn^Ieaux assauts après cet
attaque. Refouler le
rl et 1 eUr première attaque. Refouler le
et 1 e Percer sont deux choses tout à
ft dirfR- entes. An50urs de cette semaine
arraii a attaqué entre le fleuve
K'^tïi i hi et le lac Ochra.da. Cette attaque
rePn°Ussée. nP Plus' entre le fleuve
ta uPée Cette attaque
It re - SSée; De plus, la perte de crêtes
UPées ar ennemi l'a transformée en
ï^fati plète. Il a dû reprendre ses
ris d'artiiiô -
ne* Mais l'événement
Ci* déhîJant dZe llial sem'aine a été le glo-
C 6 l it I". de semaine a été le glo-
dén Pass^t tous i en commun
Les t>poi u de ces Premiers
It¡!l es résultats de ces premiers
tous les Précédents ; ja-
rlnt leUrs dversalres, si énormes que
n en ont rem-
^t? e quî"Il- Le 2 octobre, les Anglais
! bect^r» ont en
deperdils depuis et leur les ont en
¡¡r: du 26 f depuis, et leur nouvelle at-
taque du 26 fut un énhL cor nplet.. Le 23 de-
25 k les - éChec complet. Le 23 oc-
tobre eq x ÇCIIS 0 nt occupé tout a u plus
's uPé tout au plus
25 kmq. q - N, C"Us avon enlevé 1 le 25 oct.-
l'él~ Ur u rl le 25 octo-
s Po«v°ns italiennes les plus avan-
k ut.„ th f rOnt Il. OA ,
"jett'f -- "m K'Iomètreà. Tel était
!\lOtI! (}bjelti troupes qU'elles ont dépassé
tilil tre qUell s, te nombre des Prisonniers
S S^Uelli 6 Jut, malgré le mauvais temps,
a sit de notr
K ^oiw Les Fran*
le ]0Ur de la leur
l'ése S etlregis lers, Pour le second jour 500.
rf- £ rons ces r»h1ffres' sous toutes
ai le
I}¡ait¡ le Pt'e' en aVons fait aux Italiens
^Nctn èr-^s .i'î^es sonti '^0 le lende-
èfc i!Sah ifrés^-jble preuve du ca-
e Sa e il'ré J°ute sont la preuve du ca-
ï, st (méî e a été anéan-
ti Est att~ e par Surrl)rÎïS 0nirne à Riga;
SSl t S ïm ains 3<>0 canons.
N2>aSrtmôme S n0nté canons.
• à Riga;
aut eorn Illotl de e e SUpériorité dans le
Ssésetlt SlIr lernent. Nos ennemis nous
ù'attaqquUe 'et à tn nonu?s sommes
<îe P..IOU-
nt. j^oua \Vons donn/!lif ha ige aax
gris iC>meaUx ^usseL s eiTr aux
,Ê TnK napis' on re-
cru à CadOrria, de s'étrc
à une attaqGè dans
le Trentin.- Kreuzzeitung, 27.10.
Front italien. — PRESSE ANGLAISE : Il est
foncièrement injuste envers la Russie de
prétendre que l'ennemi ait été capable de
dégarnir son front oriental dans le but
d'attaquer l'Italie. En fait, les nouvelles
forces engagées contre l'Italie sont suffi-
santes pour influer matériellement sur
l'équilibre de puissance, mais ne sont nul-
lement à même de renverser cet équilibre.
Sur la totalité du front les Italiens doivent
avoir conservé un notable avantage numé-
rique. Le nombre sera un facteur plus im-
portant en plaine qu'en montagne. L'enne-
mi sera obligé de se déployer sur un large
front que les Italiens devraient être en me-
sure de garnir plus abondamment que leurs
adversaires. — (Ed.) Daily News, 29.10.
PRESSE ITALIENNE. — Il s'agit en somme
de se retirer sur une nouvelle ligne lui
puisse constituer une solide base de dé-
fense, ligne qui ne soit pas susceptible
d'être tournée et qui, tout en ne sacrifiant
que le moins possible du territoire national,
puisse cependant permettre à une contre-
offensive stratégique de se développer-
Où peut se trouver cette ligne ? On ne
peut pas le savoir encore pour le moment,
étant donnée l'absence des éléments lés
plus nécessaires d'information. Jusqu'à
preuve du contraire, il faut admettre que
les forces ennemies qui ont pénétré sur
notre territoire ne doivent pas être bien loin
au delà de notre frontière ; il y a à cela
plusieurs raisons : tout d'abord l'état des
routes que doivent suivre les armées enne-
mies, ensuite la difficulté que doit présen-
ter le déplacement de grandes masses, en-
fin notre retraite qui doit être protégée par
nos arrière-gardes. D'autre part, le com-
mandement doit naturellement songer aux
conséquences que le nouvel état de choses
doit avoir sur tout notre front, et il
doit prendre, par suite, les mesures néces-
saires pour avoir toujours sous la main et
les forces combattantes et le matériel qui
lui permettront de manœuvrer en temps
utile. Il faut donc se préparer à appren-
dre qu'une certaine bande de territoire a
été abandonnée, qui, nous l'espérons, ne
doit pas être très profonde : quoi qu'il en
soit, le territoire n'a, dans les guerres mo-
dernes, qu'une valeur relative, les hommes
et les canons comptent seuls. — Notre com-
muniqué dit que certaines fractions de no-
tre IIe armée n'ont pas assez résisté au
puissant choc ennemi ; le fait est déplo-
rable, mais il ne faut pas généraliser. Nous
nous reportons aux admirables preuves de
vaillance qu'avaient données cette armée
qui conquit le Monte-Nero, le plateau de
Bainsizza et qui maintint fermement Gori-
zia.— Il faut que le public se prépare à pas-
ser encore quelques jours d'attente angois-
sante. Ceux qui ont badiné avec la guerre
peuvent s'étonner maintenant que cette
épreuve nous soit infligée. Si chacun reste
ferme à son poste, l'avance des Austro-Al-
lemands devra s'arrêter avant qu'elle ne
prenne les .proportions d'une véritable inva-
sion. Pour le moment nous assistons à la
phase passive, puis nous arriverons à la
phase d'équilibre. Alors, choisissant le
moment où l'ennemi sera inévitablement
fatigué, nous pouvons réorganiser nos
forces et lancer la contre-offensive. Il fait
aussi se dire que la guerre n'a pas seule-
ment lieu sur notre front et que la victoire
résultera des opérations sur l'ensemble des
fronts européens. Nous pouvons ainsi atten-
dre avec confiance des jours meilleurs. —
Resto del Carlino, 29.10.
— La situation militaire créée par la
puissante offensive austro-allemande con-
tre l'aile gauche de notre armée, sur le
front des Alpes Juliennes, est incontesta-
blement très grave ; mais nous devons,
d'autre part, avoir confiance dans certains
éléments favorables de notre jeu. L'en-
nemi tente de déboucher des vallées dans
la plaine du Frioul, mais il rencontre de
la résistance. Plus cette résistance devien-
dra forte et se prolongera, plus grandes
deviendront pour nous les probabilités de
creer une situation tactique et stratégique
meilleure. L'expérience démontre (et il suf-
fit de se rappeler l'offensive ennemie du
mois de mai 1916 sur les plateaux du
Trentin), que si la descente, à travers un
terrain montagneux et difficile, n'a pas
lieu d'une façon extrêmement rapide, la
situation du défenseur va en se renfor-
çant petit à petit -jusqu'à ce que l'équilibre
soit rétabli. Tel est notre espoir, telle est
notre confiance. Nous ne voulons pas faire
de prévisions optimistes ; nous croyons
plus opportun de ne pas cacher au public
la gravité de la situation créée par la pre-
mière et grande brèche ouverte par l'en-
nemi sur notre front. - Notre devoir est
donc de résister aussi bien militairement
que politiquement. Militairement, nous de-
vons empêcher l'ennemi d'obtenir des ré-
sultats décisifs et nous devons maintenir
intacts notre effort guerrier et notre capa-
cité de combat. Politiquement. nous de-
vons repousser la menace d'aujourd'hui
comme l'éventuelle flatterie de demain.
L'Italie ne plie pas ; elle demeure frater-
nellement solidaire, de ses alliés, sachant
bien que dans une telle solidarité et dans
la prolongation de la résistance jusqu'en
1918, réside la certitude de la victoire. ,De
leur côté, les Alliés nous donneront incon-
testablement des preuves de leur solida-
rité en venant nous prêter main-forte,
comme il est logique et nécessaire, Jetant
donné le caractère de l'offensive avec la-
quelle les Empires Centraux essayent de
frapper toute l'Entente à travers l'Italie.
— (Ed.) Giornale d'Italia, 30.10.
— L'Autriche n'a laissé sur la frontière
russe que ses troupes âgées et s'est reje-
tée avec toutes ses meilleures troupes sur
le haut Isonzo. L'Allemagne lui a donné
de 23 à 25 divisions. Dans la conque de
Plezzo, sont deux ou trois divisions tur-
ques et bulgares. Nous avons donc l'hon-
neur d'une pression formidable des quatre
alliés du bloc ennemi, qui n'ont pas laissé
1,
DE LA GUERRE
M., ,. BaU)
El' tEg
t41nES fl'I\ANGÈRES
'---
Paris, 2 novembre 1917.
BUlletin. Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NO TA.- - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
- - 1
Co operations
IlSldérar , .1
IrI.(¡Spect'f IOns générales.— Un coup d'œil
Nqi llo 1 SUr les événements de la se-
Plus rich Us lhontre qU'elle a été l'une des
lle gu es en évènements au 'cours de
^te a^, erre e>ftr^f"'0r(^inaire. A l'Est, nous
I'¡se de en à bien notre brillante entre-
H ftiga. ^Puest, non seulement
qUalre f s arrêté l'offensive d'un ennemi
^>tr\ P°is sunr6, Uren nombre, mais en-
Si y ravonc transformée en une
î^lée ? bieri Sur l'Aisne les Français
C6S à retraiter dans la
aquj ^^ilettp et ten arrière du canal
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t, a au, })arbe h îe leurs objectifs, et il
^>e rai0n d admettre qu'ils y
ïec ril ^ar de nnn^Ieaux assauts après cet
attaque. Refouler le
rl et 1 eUr première attaque. Refouler le
et 1 e Percer sont deux choses tout à
ft dirfR- entes. An50urs de cette semaine
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K'^tïi i hi et le lac Ochra.da. Cette attaque
rePn°Ussée. nP Plus' entre le fleuve
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It re - SSée; De plus, la perte de crêtes
UPées ar ennemi l'a transformée en
ï^fati plète. Il a dû reprendre ses
ris d'artiiiô -
ne* Mais l'événement
Ci* déhîJant dZe llial sem'aine a été le glo-
C 6 l it I". de semaine a été le glo-
dén Pass^t tous i en commun
Les t>poi u de ces Premiers
It¡!l es résultats de ces premiers
tous les Précédents ; ja-
rlnt leUrs dversalres, si énormes que
n en ont rem-
^t?
! bect^r» ont en
deperdils depuis et leur les ont en
¡¡r: du 26 f depuis, et leur nouvelle at-
taque du 26 fut un énhL cor nplet.. Le 23 de-
25 k les - éChec complet. Le 23 oc-
tobre eq x ÇCIIS 0 nt occupé tout a u plus
's uPé tout au plus
25 kmq. q - N, C"Us avon enlevé 1 le 25 oct.-
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s Po«v°ns italiennes les plus avan-
k ut.„ th f rOnt Il. OA ,
"jett'f -- "m K'Iomètreà. Tel était
!\lOtI! (}bjelti troupes qU'elles ont dépassé
tilil tre qUell s, te nombre des Prisonniers
S S^Uelli 6 Jut, malgré le mauvais temps,
a sit de notr
K ^oiw Les Fran*
le ]0Ur de la leur
l'ése S etlregis lers, Pour le second jour 500.
rf- £ rons ces r»h1ffres' sous toutes
ai le
I}¡ait¡ le Pt'e' en aVons fait aux Italiens
^Nctn èr-^s .i'î^es sonti '^0 le lende-
èfc i!Sah ifrés^-jble preuve du ca-
e Sa e il'ré J°ute sont la preuve du ca-
ï, st (méî e a été anéan-
ti Est att~ e par Surrl)rÎïS 0nirne à Riga;
SSl t S ïm ains 3<>0 canons.
N2>aSrtmôme S n0nté canons.
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Ssésetlt SlIr lernent. Nos ennemis nous
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,Ê TnK napis' on re-
cru à CadOrria, de s'étrc
à une attaqGè dans
le Trentin.- Kreuzzeitung, 27.10.
Front italien. — PRESSE ANGLAISE : Il est
foncièrement injuste envers la Russie de
prétendre que l'ennemi ait été capable de
dégarnir son front oriental dans le but
d'attaquer l'Italie. En fait, les nouvelles
forces engagées contre l'Italie sont suffi-
santes pour influer matériellement sur
l'équilibre de puissance, mais ne sont nul-
lement à même de renverser cet équilibre.
Sur la totalité du front les Italiens doivent
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rique. Le nombre sera un facteur plus im-
portant en plaine qu'en montagne. L'enne-
mi sera obligé de se déployer sur un large
front que les Italiens devraient être en me-
sure de garnir plus abondamment que leurs
adversaires. — (Ed.) Daily News, 29.10.
PRESSE ITALIENNE. — Il s'agit en somme
de se retirer sur une nouvelle ligne lui
puisse constituer une solide base de dé-
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que le moins possible du territoire national,
puisse cependant permettre à une contre-
offensive stratégique de se développer-
Où peut se trouver cette ligne ? On ne
peut pas le savoir encore pour le moment,
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plus nécessaires d'information. Jusqu'à
preuve du contraire, il faut admettre que
les forces ennemies qui ont pénétré sur
notre territoire ne doivent pas être bien loin
au delà de notre frontière ; il y a à cela
plusieurs raisons : tout d'abord l'état des
routes que doivent suivre les armées enne-
mies, ensuite la difficulté que doit présen-
ter le déplacement de grandes masses, en-
fin notre retraite qui doit être protégée par
nos arrière-gardes. D'autre part, le com-
mandement doit naturellement songer aux
conséquences que le nouvel état de choses
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doit prendre, par suite, les mesures néces-
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doit pas être très profonde : quoi qu'il en
soit, le territoire n'a, dans les guerres mo-
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muniqué dit que certaines fractions de no-
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ser encore quelques jours d'attente angois-
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peuvent s'étonner maintenant que cette
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prenne les .proportions d'une véritable inva-
sion. Pour le moment nous assistons à la
phase passive, puis nous arriverons à la
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fatigué, nous pouvons réorganiser nos
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aussi se dire que la guerre n'a pas seule-
ment lieu sur notre front et que la victoire
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Resto del Carlino, 29.10.
— La situation militaire créée par la
puissante offensive austro-allemande con-
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blement très grave ; mais nous devons,
d'autre part, avoir confiance dans certains
éléments favorables de notre jeu. L'en-
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la résistance. Plus cette résistance devien-
dra forte et se prolongera, plus grandes
deviendront pour nous les probabilités de
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meilleure. L'expérience démontre (et il suf-
fit de se rappeler l'offensive ennemie du
mois de mai 1916 sur les plateaux du
Trentin), que si la descente, à travers un
terrain montagneux et difficile, n'a pas
lieu d'une façon extrêmement rapide, la
situation du défenseur va en se renfor-
çant petit à petit -jusqu'à ce que l'équilibre
soit rétabli. Tel est notre espoir, telle est
notre confiance. Nous ne voulons pas faire
de prévisions optimistes ; nous croyons
plus opportun de ne pas cacher au public
la gravité de la situation créée par la pre-
mière et grande brèche ouverte par l'en-
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que politiquement. Militairement, nous de-
vons empêcher l'ennemi d'obtenir des ré-
sultats décisifs et nous devons maintenir
intacts notre effort guerrier et notre capa-
cité de combat. Politiquement. nous de-
vons repousser la menace d'aujourd'hui
comme l'éventuelle flatterie de demain.
L'Italie ne plie pas ; elle demeure frater-
nellement solidaire, de ses alliés, sachant
bien que dans une telle solidarité et dans
la prolongation de la résistance jusqu'en
1918, réside la certitude de la victoire. ,De
leur côté, les Alliés nous donneront incon-
testablement des preuves de leur solida-
rité en venant nous prêter main-forte,
comme il est logique et nécessaire, Jetant
donné le caractère de l'offensive avec la-
quelle les Empires Centraux essayent de
frapper toute l'Entente à travers l'Italie.
— (Ed.) Giornale d'Italia, 30.10.
— L'Autriche n'a laissé sur la frontière
russe que ses troupes âgées et s'est reje-
tée avec toutes ses meilleures troupes sur
le haut Isonzo. L'Allemagne lui a donné
de 23 à 25 divisions. Dans la conque de
Plezzo, sont deux ou trois divisions tur-
ques et bulgares. Nous avons donc l'hon-
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