Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 novembre 1917 01 novembre 1917
Description : 1917/11/01 (T7,N610). 1917/11/01 (T7,N610).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438203d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
\W - LA GUERRE
^ES DE r A AGUERRE
tr D n 8
AinES £TRANGÈRES -
-----
N° 610
Paris, 1er novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
o N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- ll^&l 1 I !»■■■ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UTIONS MILITAIRES
i c sidé OPERATIONS
S
^L®Si.dlnérf,les - L'activité des
0andes et austro-hongroises
,()ratfestée SUr un nouveau champ
'-<.lhelllle ns, dans les Alpes. Les positions
kiials 0Qt été enllevées sur un front de
■Ison. Mètres Hn, ,
!:¡OllZO d res, 1 dans le secteur noild de
Serves. Cp f V011 des Alpes Juliennes
lennern.¡lqUes. Ce fut une surprise pour
* l'int Malgré r!- ne- vitable augmentation
l'irlt Ilisitê des tirs de préparation. Les
8ité dpc tirs de préparation. Les
n r m ar°he. p
Ptsiti Qrls prlseLs iIIOS troupes ont poursuivi
butin m des prisonniers
? considérable. Les altiés
^'iSon ïep°Qt cet ? C^ec en insistant sur la
"rpri se e notre adversai. re. Nous n'avons
niler oiif> -du point où
d elle ée notre attaque et par le
« par le
1 troupes Le Corriere delta
s h^s ^issirn,^-' il y a quelques jours,
dissl-unuliorls à peine nos prépa-
JOtant que l'Italie n'avait
ie un outer. Il tiendra désormais un
H o Sage oa ~oute. Notre communi-
qui sans doute. Notre communi-
Wimf Pas farci, comme les com-
hlqUe ançalS et anglais de noms g.eo-
C ^cuts qu'il et anglais, de noms géo-
fcS !a'He i? l cartfi Ji[mP°ssible de trouver
hf)wson rU simplement : et La
e re, haut c Son cours H. Cela nous suffit;
l'ét: l' nous le savons,
C!d ? Pr,emiers succès.
ift J? 17 devait d'après les calculs
V pllis et
l, sou et de Paris, marquer le suc.
?1 dIfféré, 1 ! ma^uer le suc*
différ est venu. Ce
N*! /af? nes centraies- TL , été est venu. Ce
les é SVaques contre
Clè|ent?'ettées. del'Entente qui
«WCes nvim ses armées
*l'Ou'est, ses armées
les der-
assoupli,alors
et chmaesns| é h îeJlr a Autriche les der-
l'és liS Importae esprIt guerrier en Russie
^Cn 5e 1 esnnt« ? b1?aiSS? de Plus en
les gains réa-
„U8rrier en Russie
Ii t'tOtlt Frank{u.rter gains réa"
éfeni*si,ve. est réduit
£ * -
C°e Q°t1t, Cf!. Son' ï la. dé alliée de l imPuis-
'a d^n du Soviet, dont nous
,,!Jhor¡ tstes italbres 'en Italie. D'après des
tu tl,ous mêmes à souffrir, envoya
ces apôtres de la Révo-
]el1r til 1, s le peuple de Turin, où
rde seViSlte, Si anlant été Un Turin, où
ebr eS Che lui pour sa défense
Itajj c°nfusion nn?-?-Se Parlerr>en-
Corïime unî.? ique à Ia dé-
aCtrès actifs
e l'Atli l^ agne onf^eïtl é ail,ei]rs, les
l le ern partout a,, letirs, les
nant à dau,1 reps partis, mi-
leTls sÜCialist ne ont té très actifs
lpS soc1Ste^ ta ; Parmi ,PS Pf)"
L es P()-
et d'autres partIs, mI-
nant par là la force nationale et l'unité du
pays. Mais l'Italie, nous en avons la con-
viction, se souviendra que c'est sur son
unité et sur son courage que repose son
meilleur et son unique espoir. Ses alliés fe-
ront tout ce qu'ils pourront, mais aucun se-
cours venu de l'extérieur ne servira à la
nation italienne, à moins qu'elle ne sache
sauvegarder son unité et son inébranlable
fermeté. Les Allemands doivent encore
être bien forts s'ils peuvent à la fois lan-
cer un puissant assaut sur l'Isonzo et se
maintenir dans les Flandres. Nous le ver-
rons bien. Mais la situation est évidemment
critique, et il faut maintenant que le peuple
anglais comprenne que de nouveaux efforts
et de nouveaux sacrifices deviennent néces-
saires. L'armée est-elle suffisamment forte
en hommes pour nous assurer la victoire ?
Nous aimerions avoir une certitude sur ce
point. Nous aimerions voir le Gouvernement
agir avec plus de courage à ce sujet. Il y a
encore de grandes réserves d'hommes en
Grande-Bretagne et la conscription n'a pas
encore été appliquée en Irlande. Le devoir
du Gouvernement est de ne laisser échapper
aucun homme capable de se battre, et de
mettre fin aux exemptions en masse qui
constituent une injustice pour le reste de la
nation et un danger pour le pays. — (Ed.)
Morning Post, 27.10.
PRESSE ITALIENNE. — Pourquoi l'offensive,
est-on en train de dire, n'a-t-elle pas été
prévenue ? Cette observation semble rai-
sonnable, mais elle ne l'est pas. En réa-
lité, toutes les opérations de notre armée,
pendant ces deux années, dans la région
du haut et du moyen Isonzo (nous ne par-
lons pas du Carso), ont eu pour but de ren-
dre plus solide ce secteur où nos positions
étaient particulièrement défavorables. Lors
de ces opérations, le bombardement de
Léopold-Kirchen, de Malborghetto et des
forts de Predil, la pression continue que
nous exercions sur la conque de Plezzo,
notre action autour de la tête de pont de
Tolmino, notre occupation du Monte-Nero
et notre conquête du plateau de Bainsizza
n'étaient-ils pas destinés à enlever à
l'ennemi la possibilité de se servir de la
magnifique base d'opérations qu'il occupait
devant le point le plus sensible de notre
front ? Le but ne fut pas entièrement at-
teint, et cela pour des raisons étrangères
à la capacité de nobre commandement et
à la valeur de nos troupes. Il y a des opé-
rations qui ne peuvent être exécutées
qu'avec le temps et par des efforts suc-
cessifs : l'offensive ennemie vient de se
déclencher au moment où notre pression
avait déjà donné de bons résultats, mais
où elle n'était pas terminée. Nous l'au-
rions, sans aucun doute, menée à bonne
fin, sans cette défection subite de la Rus-
sie. La réalité est grave, douloureuse,
mais elle ne doit pas nous épouvanter. Di-
sons-le bien haut : ce n'est pas le cas de
parler d'invasion. Un pays qui a plusieurs
millions d'hommes sous les drapeaux et
dont les usines de guerre produisent à
plein rendement ne peut pas être envahi ;
il peut seulement être attaqué, ce qui est
bien différent. Quoi qu'il en soit, il faut
se méfier de ceux qui voient déjà l'offen-
sive ennemie arrêtée, notre contre-offensi-
ve commencée et l'épreuve non loin de
son terme. — Resto del Carlino, 28.10.
— L'Allemagne et l'Autmiche-Hongrie,
avec le concours des troupes bulgares et
turques, ont lancé le meilleur de leurs ar-
mées contre l'Italie, essayant ainsi de frap-
per toute l'Entente dans un de ses orga-
nes vitaux. Voilà la réalité que nous de-
vons regarder avec résolution. Notre hé-
roïque armée fait ce qu'elle peut pour ra-
lentir la descente des Impériaux par les
vallées qui débouchent dans le Frioul ;• des
pages d'héroïsme ont été écrites par nos
soldats. Le commandement fait face à la
situation avec virilité, et il est prêt à pren-
dre toutes les résolutions opportunes pour
maintenir intacte la force de l'armée ita-
lienne. Nous traversons des heures diffi-
ciles, mais l'armée agit, manœuvre, com-
bat : nous sommes engagés dans une gran-
de bataille de mouvement et ce serait une
grande gloire pour l'Italie que de la ga-
gner, comme nous le croyons ardemment.
Si l'Entente conçoit promptement et large-
ment un grand thème stratégique, cette of-
fensive austro-allemande peut lui donner
l'occasion de se mesurer avec les Impé-
riaux et d'obtenir un avantage décisif. S'il
y a un cas dans lequel le critérium du
front unique s'impose, c'est précisément
le cas présent, et le front unique, compris
désormais ainsi, impose la défense unique,
autrement dit collective. — (Ed.) Giornale
d'Italia, 29.10.
— La situation présentée par le com-
muniqué officiel (du 28.10) doit être consi-
dérée sans vaines illusions et avec une
sereine confiance. Les sacrifices imposés
par la rupture de l'aile gauche sur le front
des Alpes Juliennes sont graves et inéluc-
tables et les âmes doivent s'y préparer
avec fermeté ; mais les sacrifices consen-
tis avec une rapide décision, à temps,
s'ils sont douloureux, sont aussi salutai-
res. Militairement, ils servent à émousser,
entre les mains de l'ennemi, l'arme la
plus menaçante. L'expérience multiple de
cette longue guerre le démontre de la ma-
nière la plus claire et les exemples sont
nombreux, convaincants. Toutes les vic-
toires des Austro-Allemands ont été ren-
dues stériles par les sacrifices accomplis
à temps : non moins stériles doivent être
leurs nouvelles tentatives si nous avons le
courage d'accomplir à notre tour les sacri-
fices nécessaires. Corriere della Sera,
29.10.
— Le caractère spécifique de l'offensive
ennemie est clairement confirmé: c'est
une « manœuvre d'aile ». C'est là une des
caractéristiques les plus connues des atta-
ques allemandes. Le commandement al-
^ES DE r A AGUERRE
tr D n 8
AinES £TRANGÈRES -
-----
N° 610
Paris, 1er novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
o N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- ll^&l 1 I !»■■■ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UTIONS MILITAIRES
i c sidé OPERATIONS
S
^L®Si.dlnérf,les - L'activité des
0andes et austro-hongroises
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kiials 0Qt été enllevées sur un front de
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* l'int Malgré r!- ne- vitable augmentation
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« par le
1 troupes Le Corriere delta
s h^s ^issirn,^-' il y a quelques jours,
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JOtant que l'Italie n'avait
ie un outer. Il tiendra désormais un
H o Sage oa ~oute. Notre communi-
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Wimf Pas farci, comme les com-
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C ^cuts qu'il et anglais, de noms géo-
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meilleur et son unique espoir. Ses alliés fe-
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Nous aimerions avoir une certitude sur ce
point. Nous aimerions voir le Gouvernement
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Grande-Bretagne et la conscription n'a pas
encore été appliquée en Irlande. Le devoir
du Gouvernement est de ne laisser échapper
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mettre fin aux exemptions en masse qui
constituent une injustice pour le reste de la
nation et un danger pour le pays. — (Ed.)
Morning Post, 27.10.
PRESSE ITALIENNE. — Pourquoi l'offensive,
est-on en train de dire, n'a-t-elle pas été
prévenue ? Cette observation semble rai-
sonnable, mais elle ne l'est pas. En réa-
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pendant ces deux années, dans la région
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lons pas du Carso), ont eu pour but de ren-
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Tolmino, notre occupation du Monte-Nero
et notre conquête du plateau de Bainsizza
n'étaient-ils pas destinés à enlever à
l'ennemi la possibilité de se servir de la
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front ? Le but ne fut pas entièrement at-
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qu'avec le temps et par des efforts suc-
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bien différent. Quoi qu'il en soit, il faut
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son terme. — Resto del Carlino, 28.10.
— L'Allemagne et l'Autmiche-Hongrie,
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d'Italia, 29.10.
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courage d'accomplir à notre tour les sacri-
fices nécessaires. Corriere della Sera,
29.10.
— Le caractère spécifique de l'offensive
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