Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 octobre 1917 28 octobre 1917
Description : 1917/10/28 (T7,N606). 1917/10/28 (T7,N606).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438199z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 606
E DE t
LA GUERRE
(l'M. A., Z. D-u)
PpiTfiî,ET DEs
FAInES £rIlA.NGÈ!lES
-
Paris, 28 oclobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
^? Motifs - Sans aucun doute, à cô-
'~fe res qui décident von
(Jrdre roua attaquer motifs de premier
ah 1 de seonnriS até^i(ïues' il en est
ordre : l'Autriche ne
S^ èment n sortir de cette guerre
ttuIt, l "It lie. Conrad, von Arz, Boroe-
déjà que les sentent depuis un temps
??lre i les m
lre qla vieilie 8 et les proportions
SOllt VeIlle talie et la vieille Autri-
■Jlleo m. prix changés, et ils veu-
^htaire nous infligeant un
du alre (après lel.l1r insuccès lamen-
leUr s' reptin), ramener les deux pays
iÉî®* Plii^ort de la ^nt la guerre, et rele-
'Ue Plus 1 t e la caste militaire viennoise.
iroPe Il Ituation n?orale de tout le t'ays
Pourrait i. et un succès — même
trièIll Purrait l'améliorer. Au seuil du
* Pri e hIver, l'ennemi a besoin, à quel-
9Ue <
J ise lJe que Ce Soit d'un succès qui
18e le, gra "es disco rdes intestines. --
Cantalupo popoio d'lialia, 25.10.
l'I1 xrll,%,, - OPINION ALLEMANDE :
?vC^ment ™sses, l'une du haut
septembre : « Nos
el}t le de gUrre, prêts à la lutte, protè-
r&l e la hott ; l'autre du Comité
l\tfS Plu; la flotte de la Baltique, deux
Pt;) erOOt 1 tard: « Les matelots russes pré-
^ort à m
r le ca. lIlort à Un recul)) sont typiques
J%haritirne«russes m ®0^ sont typées
crNnd(je i i a guerre ïpinlenant et depuis le
offensive Anglais ont en vain
d' P.r bien offensIve qui aurait pu nous
? Chef é des difficultés sous la conduite
d'un chef f nergique La flotte -russe dispo-
tyP de Vaisnergique. La flotte russe dispo-
tyn c°iïh '^hle dont deux d'un
«u * des dreadnoughts,
'l'Un^tr p U^ assés de^i îc!]faS sse (( torpilleurs
e croispnr Gangut »,
eV ^iis de crolseur8, de 100 torpilleurs
eue' ?\.titis à. n grand nombre de SDlis-ma-
gll n'OPPosa Oute l'activité de notre flotte
a <ï ^Ue son
4 so a que Son inertie. Elle ne se
d'il que dans la guerre de mines, qui
l'rIe Jrs san l'ernpérament. Elle entrava
erops l erté de mouvement en mê-
VSps U
la nôtre}Tes communiqués
es lait beaucoup de réclame à l'ac-
tivite de la flotte dans le golfe de Riga. Une
> l golfe de Riga. Une
érienr qui aait pénétré
%çà S. Il de 915 se retira de cette
té rle r,e Sernée de mines et infestée
8. Ri sa d. ^ln0^ et infestée
Ntes • 011 ohsîa nnîntèi rlse?ce était sans
ef îfi * le5 iu. flotte i Q
Pété la es arent victoire; le
troq r4d rn h e, l'amiral Kanin, avait
î16^1 Le® c°nimuï nimiî
marche des Allemands sur Pé-
Ses s l[¡ent si n iqués ont très fré-
deS si^ht signaIé de bombardements rus-
positions du golfe de Riga et
des destructions dans nos parcs aélrgstati-
's, il Hé, l'enn a"fVsP leUrs avions.
nt Sd e la POrté ecil est venu, dans les deux
e faire derni-tour, - se hâ-
lIll-tour, aux premières ri-
postes. Depuis l'automne dernier, ces incur-
sions ont cessé. Nos bombardements par
avions, au contraire, ont sérieusement
touché les navires ennemis et ont protégé
nos dragueurs pour l'établissement d'un
chenal. Ce chenal a permis la prompte en-
trée en ligne de nos sous-marins, au début
de septembre. L'occupation de Riga-Düna-
munde permet à notre flotte de rester à
demeure dans le golfe. La flotte russe s'est
mise à l'abri, en fuyant vers le Nord. Cette
retraite démoralisera ses 'équipages plus
encore que ne l'ont fait les émeutes de Hel-
singfors et de Cronstadt. Les avertisse-
ments de la presse anglaise n'y peuvent
rien. Attendons avec confiance les décisions
que saura prendre notre haut commande-
ment. — Norddeutsche Allgemeine Ztg.,
23.10.
MATERIEL
Allemagne. — UN INVENTEUR JAPONAIS : Le
13.8, par le Shunyô Maru, arrivait à Yoko-
hama le docteur ès sciences physiques Ta-
maru, professeur de l'Université du Nord-
Est (Tôhoku Daigaku, établie à Sendai),
qui avait été envoyé en Allemagne par le
ministère de l'Instruction Publique, et
avait dû abandonner ses études au moment
de la guerre, pour gagner l'Angleterre, puis
les Etats-Unis. « J'ai, dit le docteur, passé
six ans en Allemagne ; au prix de travaux
considérables et de peines inouïes, je suis
enfin arrivé à trouver un nouveau procédé
pour extraire l'azote de l'air. Si actuelle-
ment, après trois ans de guerre, l'Allema-
gne ne manque pas d'explosifs, c'est parce
qu'elle s'est servie de mon invention pOUlr
fabriquer de la poudre. Elle a trouvé éga-
lement d'autres procédés chimiques, grâce
auxquels elle a pu continuer la guerre. »
— Yamato (de Tokyo). 14.8.
Etats-Unis. — Dans un discours prononcé
dans l'un des camps où l'on procède à
l'instruction de la nouvelle armée améri-
caine, le camp Grant, dans l'Illinois, l'an-
cien président Roosevelt a affirmé : que
dans la plupart des camps les recrues sont
exercées avec des bâtons au lieu de fusils ;
qu'au camp Grant il y a 5.000 fusils pour
18.000 hommes, ou « 3 hommes par fusil »;
que les Etats-Unis possèdent juste un aéro-
plane capable de survoler les lignes enne-
mies et de livrer combat; qu'au huitième
mois de la guerre, ils ne sont pas capables
de mettre en ligne une armée assez forte
pour tenir tête à 60 ou 70.000 Allemands ;
qu'il se passera un an avant qu'ils ne soient
en mesure, au seul point de vue du maté-
riel. de mettre sur pied une armée compa-
rable, toutes proportions étant gardées, à
celle que le Portugal mit en ligne immédia-
tement après sa déclaration de guerre. —
NPAV York Tribune. 27.9.
— Dans son discours du camp Grant, le
colonel Roosevelt a enfin abordé le sujet.
jusqu'ici interdit, des fusils. Nous avons à
peu près un fusil pour chaque homme Or
la garde Nationale et de l'Armée régulière.
Nous n'en avons pas pour l'armée natio-
nale. Et des usines privées, qui pourraient
fabriquer 6.000 fusils par jour, sont inac-
tives. Sur ce nombre, trois fabriquaient des
fusils Enfield pour le Gouvernement an-
glais. Ce Gouvernement les laissa à la dis-
position des Etats-Unis dès avril. Mais elles
n'ont encore rien fait. Le temps a passé à
préparer des machines avec lesquelles on
pourrait construire un fusil Enfield trans-
formé de manière à utiliser la balle du
Springfield Et, cela étant fait, et les essais
ayant été satisfaisants, la production est
arrêtée' encore parce que la Direction de
l'Infanterie a découvert que les fusils fabri-
qués par les trois usines n'étaient pas in-
terchangeables dans toutes leurs pièces, et
insiste pour qu'ils le deviennent. — New
York Tribune, 28.9.
— Le brigadier général William Crozier,
chef de la Direction de l'Armement, com-
munique à la presse la note suivante : Mon
attention a été. attirée sur des déclarations
publiques suivant lesquelles il y a pénu-
rie de fusils dans les cantonnements, et
trois usines sont restées inactives au cours
de l'été, alors qu'elles auraient pu fabri-
quer des fusils pour le Gouvernement. Ces
trois usines n'ont pas été inactives, mais
se sont livrées à des préparatifs étendus en
vue de la production d'un fusil qui nous
donnerait de raisonnables garanties d'in-
terchangeabilité pour ses parties importan-
tes, et nous permettrait d'employer des
munitions d'un type uniforme. Deux d'en-
tre elles ont commencé leurs livraisons. Il
y a deux jours, la production de ces usi-
nes, et des usines gouvernementales, était
de 1.200 fusils par jour. Aujourd'hui, elle
est de plus de 1.300, et ce chiffre sera pro-
gressivement augmenté. La troisième com-
pagnie, qui achevait l'exécution de com-
mandes anglaises, est sur le point de com-
mencer ses livraisons. Je puis dire que,
chaque fois qu'un soldat sera prêt à partir
pour l'Europe, c'est-à-dire dès qu'il aura
reçu son instruction et son équipement, il
y aura un fusil prêt pour lui. Il y a
aujourd'hui, dans chaque cantonnemen,
5.000 fusils pouvant servir à l'instruction.
Il n'est pas nécessaire d'y avoir un fusil
par homme, les différentes compagnies pou-
vant faire l'exercice à des heures différen-
tes. — New York Times, 29.9.
— 5.000 fusils dans des camps qui comp-
teront bientôt 40.000 hommes c'est vrai-
ment peu, et, si cela satisfait le général
Crozier, c'est qu'il n'est pas difficile. Il .,e
réjouit également à l'idée que chacun de
nos soldats recevra un fusil en partant pour
l'Europe. Mais ce n'est pas un, c'est trois
ou quatre fusÜs. par homme, qu'il nous
faut. Les explications du général n'ont fait
que confirmer les affirmations des bons pa-
triotes qui ont signalé que nous manquions
de fusils. — (Ed.) Id., 30.9.
L'AVIATION — La construction des avions
d'instruction commandés par le Gouverne-
ment est dès maintenant assez avancée
pour qu'on puisse envisager le moment où
un certain nombre d'usines, occupées à la
E DE t
LA GUERRE
(l'M. A., Z. D-u)
PpiTfiî,ET DEs
FAInES £rIlA.NGÈ!lES
-
Paris, 28 oclobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
^? Motifs - Sans aucun doute, à cô-
'~fe res qui décident von
(Jrdre roua attaquer motifs de premier
ah 1 de seonnriS até^i(ïues' il en est
ordre : l'Autriche ne
S^ èment n sortir de cette guerre
ttuIt, l "It lie. Conrad, von Arz, Boroe-
déjà que les sentent depuis un temps
??lre i les m
lre qla vieilie 8 et les proportions
SOllt VeIlle talie et la vieille Autri-
■Jlleo m. prix changés, et ils veu-
^htaire nous infligeant un
du alre (après lel.l1r insuccès lamen-
leUr s' reptin), ramener les deux pays
iÉî®* Plii^ort de la ^nt la guerre, et rele-
'Ue Plus 1 t e la caste militaire viennoise.
iroPe Il Ituation n?orale de tout le t'ays
Pourrait i. et un succès — même
trièIll Purrait l'améliorer. Au seuil du
* Pri e hIver, l'ennemi a besoin, à quel-
9Ue <
J ise lJe que Ce Soit d'un succès qui
18e le, gra "es disco rdes intestines. --
Cantalupo popoio d'lialia, 25.10.
l'I1 xrll,%,, - OPINION ALLEMANDE :
?vC^ment ™sses, l'une du haut
septembre : « Nos
el}t le de gUrre, prêts à la lutte, protè-
r&l e la hott ; l'autre du Comité
l\tfS Plu; la flotte de la Baltique, deux
Pt;) erOOt 1 tard: « Les matelots russes pré-
^ort à m
r le ca. lIlort à Un recul)) sont typiques
J%haritirne«russes m ®0^ sont typées
crNnd(je i i a guerre ïpinlenant et depuis le
offensive Anglais ont en vain
d' P.r bien offensIve qui aurait pu nous
? Chef é des difficultés sous la conduite
d'un chef f nergique La flotte -russe dispo-
tyP de Vaisnergique. La flotte russe dispo-
tyn c°iïh '^hle dont deux d'un
«u * des dreadnoughts,
'l'Un^tr p U^ assés de^i îc!]faS sse (( torpilleurs
e croispnr Gangut »,
eV ^iis de crolseur8, de 100 torpilleurs
eue' ?\.titis à. n grand nombre de SDlis-ma-
gll n'OPPosa Oute l'activité de notre flotte
a <ï ^Ue son
4 so a que Son inertie. Elle ne se
d'il que dans la guerre de mines, qui
l'rIe Jrs san l'ernpérament. Elle entrava
erops l erté de mouvement en mê-
VSps U
la nôtre}Tes communiqués
es lait beaucoup de réclame à l'ac-
tivite de la flotte dans le golfe de Riga. Une
> l golfe de Riga. Une
érienr qui aait pénétré
%çà S. Il de 915 se retira de cette
té rle r,e Sernée de mines et infestée
8. Ri sa d. ^ln0^ et infestée
Ntes • 011 ohsîa nnîntèi rlse?ce était sans
ef îfi * le5 iu. flotte i Q
Pété la es arent victoire; le
troq r4d rn h e, l'amiral Kanin, avait
î16^1 Le® c°nimuï nimiî
marche des Allemands sur Pé-
Ses s l[¡ent si n iqués ont très fré-
deS si^ht signaIé de bombardements rus-
positions du golfe de Riga et
des destructions dans nos parcs aélrgstati-
's, il Hé, l'enn a"fVsP leUrs avions.
nt Sd e la POrté ecil est venu, dans les deux
e faire derni-tour, - se hâ-
lIll-tour, aux premières ri-
postes. Depuis l'automne dernier, ces incur-
sions ont cessé. Nos bombardements par
avions, au contraire, ont sérieusement
touché les navires ennemis et ont protégé
nos dragueurs pour l'établissement d'un
chenal. Ce chenal a permis la prompte en-
trée en ligne de nos sous-marins, au début
de septembre. L'occupation de Riga-Düna-
munde permet à notre flotte de rester à
demeure dans le golfe. La flotte russe s'est
mise à l'abri, en fuyant vers le Nord. Cette
retraite démoralisera ses 'équipages plus
encore que ne l'ont fait les émeutes de Hel-
singfors et de Cronstadt. Les avertisse-
ments de la presse anglaise n'y peuvent
rien. Attendons avec confiance les décisions
que saura prendre notre haut commande-
ment. — Norddeutsche Allgemeine Ztg.,
23.10.
MATERIEL
Allemagne. — UN INVENTEUR JAPONAIS : Le
13.8, par le Shunyô Maru, arrivait à Yoko-
hama le docteur ès sciences physiques Ta-
maru, professeur de l'Université du Nord-
Est (Tôhoku Daigaku, établie à Sendai),
qui avait été envoyé en Allemagne par le
ministère de l'Instruction Publique, et
avait dû abandonner ses études au moment
de la guerre, pour gagner l'Angleterre, puis
les Etats-Unis. « J'ai, dit le docteur, passé
six ans en Allemagne ; au prix de travaux
considérables et de peines inouïes, je suis
enfin arrivé à trouver un nouveau procédé
pour extraire l'azote de l'air. Si actuelle-
ment, après trois ans de guerre, l'Allema-
gne ne manque pas d'explosifs, c'est parce
qu'elle s'est servie de mon invention pOUlr
fabriquer de la poudre. Elle a trouvé éga-
lement d'autres procédés chimiques, grâce
auxquels elle a pu continuer la guerre. »
— Yamato (de Tokyo). 14.8.
Etats-Unis. — Dans un discours prononcé
dans l'un des camps où l'on procède à
l'instruction de la nouvelle armée améri-
caine, le camp Grant, dans l'Illinois, l'an-
cien président Roosevelt a affirmé : que
dans la plupart des camps les recrues sont
exercées avec des bâtons au lieu de fusils ;
qu'au camp Grant il y a 5.000 fusils pour
18.000 hommes, ou « 3 hommes par fusil »;
que les Etats-Unis possèdent juste un aéro-
plane capable de survoler les lignes enne-
mies et de livrer combat; qu'au huitième
mois de la guerre, ils ne sont pas capables
de mettre en ligne une armée assez forte
pour tenir tête à 60 ou 70.000 Allemands ;
qu'il se passera un an avant qu'ils ne soient
en mesure, au seul point de vue du maté-
riel. de mettre sur pied une armée compa-
rable, toutes proportions étant gardées, à
celle que le Portugal mit en ligne immédia-
tement après sa déclaration de guerre. —
NPAV York Tribune. 27.9.
— Dans son discours du camp Grant, le
colonel Roosevelt a enfin abordé le sujet.
jusqu'ici interdit, des fusils. Nous avons à
peu près un fusil pour chaque homme Or
la garde Nationale et de l'Armée régulière.
Nous n'en avons pas pour l'armée natio-
nale. Et des usines privées, qui pourraient
fabriquer 6.000 fusils par jour, sont inac-
tives. Sur ce nombre, trois fabriquaient des
fusils Enfield pour le Gouvernement an-
glais. Ce Gouvernement les laissa à la dis-
position des Etats-Unis dès avril. Mais elles
n'ont encore rien fait. Le temps a passé à
préparer des machines avec lesquelles on
pourrait construire un fusil Enfield trans-
formé de manière à utiliser la balle du
Springfield Et, cela étant fait, et les essais
ayant été satisfaisants, la production est
arrêtée' encore parce que la Direction de
l'Infanterie a découvert que les fusils fabri-
qués par les trois usines n'étaient pas in-
terchangeables dans toutes leurs pièces, et
insiste pour qu'ils le deviennent. — New
York Tribune, 28.9.
— Le brigadier général William Crozier,
chef de la Direction de l'Armement, com-
munique à la presse la note suivante : Mon
attention a été. attirée sur des déclarations
publiques suivant lesquelles il y a pénu-
rie de fusils dans les cantonnements, et
trois usines sont restées inactives au cours
de l'été, alors qu'elles auraient pu fabri-
quer des fusils pour le Gouvernement. Ces
trois usines n'ont pas été inactives, mais
se sont livrées à des préparatifs étendus en
vue de la production d'un fusil qui nous
donnerait de raisonnables garanties d'in-
terchangeabilité pour ses parties importan-
tes, et nous permettrait d'employer des
munitions d'un type uniforme. Deux d'en-
tre elles ont commencé leurs livraisons. Il
y a deux jours, la production de ces usi-
nes, et des usines gouvernementales, était
de 1.200 fusils par jour. Aujourd'hui, elle
est de plus de 1.300, et ce chiffre sera pro-
gressivement augmenté. La troisième com-
pagnie, qui achevait l'exécution de com-
mandes anglaises, est sur le point de com-
mencer ses livraisons. Je puis dire que,
chaque fois qu'un soldat sera prêt à partir
pour l'Europe, c'est-à-dire dès qu'il aura
reçu son instruction et son équipement, il
y aura un fusil prêt pour lui. Il y a
aujourd'hui, dans chaque cantonnemen,
5.000 fusils pouvant servir à l'instruction.
Il n'est pas nécessaire d'y avoir un fusil
par homme, les différentes compagnies pou-
vant faire l'exercice à des heures différen-
tes. — New York Times, 29.9.
— 5.000 fusils dans des camps qui comp-
teront bientôt 40.000 hommes c'est vrai-
ment peu, et, si cela satisfait le général
Crozier, c'est qu'il n'est pas difficile. Il .,e
réjouit également à l'idée que chacun de
nos soldats recevra un fusil en partant pour
l'Europe. Mais ce n'est pas un, c'est trois
ou quatre fusÜs. par homme, qu'il nous
faut. Les explications du général n'ont fait
que confirmer les affirmations des bons pa-
triotes qui ont signalé que nous manquions
de fusils. — (Ed.) Id., 30.9.
L'AVIATION — La construction des avions
d'instruction commandés par le Gouverne-
ment est dès maintenant assez avancée
pour qu'on puisse envisager le moment où
un certain nombre d'usines, occupées à la
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Offenbach Jacques Offenbach Jacques /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Offenbach Jacques" or dc.contributor adj "Offenbach Jacques")Musard Philippe Musard Philippe /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Musard Philippe" or dc.contributor adj "Musard Philippe")
- Auteurs similaires Offenbach Jacques Offenbach Jacques /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Offenbach Jacques" or dc.contributor adj "Offenbach Jacques")Musard Philippe Musard Philippe /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Musard Philippe" or dc.contributor adj "Musard Philippe")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6438199z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6438199z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6438199z/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6438199z/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6438199z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6438199z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6438199z/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest