Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 octobre 1917 27 octobre 1917
Description : 1917/10/27 (T7,N605). 1917/10/27 (T7,N605).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438198j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 605
l" dr ,
(e m.a , LA GUERRE
(E.-M. A.., 2. Bali)
Lr DES
4AI IIES £rI\ANGRES
------
Paris, 27 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
1 -
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
cqpfidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
-
qiuStiérati OPERATIONS
Considérations générales. - La semlûme
Sldér ti — La semaine
»e ^e rénii- dans, les Flandres, une
ever de replt; Pas de 'combats de grande
l'le, dr, mais des PréParations d'artille-
el de tirs de destruction. Il en a été de
Aisn' SUr le front français, où une furieuse
I.Aisne e e, dans la boucle que forment
tielles à t k OIse, et de fortes attaques, par-
nSSentir H uxaillon-Vauiclerc lais-
Sent Pressellti. r de nouvelles attaques. Il
s, as possible d'admettre que les Fran-
'nn ,,Omettre que les Fran-
fUnP Crise d'efïp«r,a Prétendu, souffrent
Ilglais se: Ont été Cachées sur le front
glais et ose plus étrange encore un
:Ce*Péditirm^r> lre a été envoyé récem-
ment en Italie Ue^s que soient les élé-
,l1lS 9Ui le Jvvv que soient les élé-
q qUI le OOlhposent c'est une politi-
que les ais n'avaient jamais sui-
?,?e à 1 fo ^nt- Elle s'explique sans
•Pétp?^r la cr» s'explique sans
te Da r la Crairlte de Cadorna de voir se
Q&réchaloffel}.slve ennemie de mai 1916. Le
10, Ses Hais Otlcetltre au contraire tou-
S ÎHu ip Point décisif de la ba-
e principe napoléonien. Il y
sur le front des Flandres, au dire
à4 Vlsions au moins, soit
ltlêltl Homm Les objectIfs sont
* K^e r^.qu'an 7juin. Il faut s'attendre
bat Qi-lle sur naturelle Il faut s'attendre
Une l'elprise Prochaine de la bataille, une
fer da, la di )), a une tentative de
\'eflQe. Mai: rection de Roulers-Os-
cb Ilt 111re l Ir qUe le maréchal Haig
qlJe bien rUhlr l'a.rmoo allemand;e, tou-
che bien plutôt l'armée anglaise. La tacti-
que de "lind eribur , l'abandon volontaire
de ,~t tènxe de Hif devenu super-
1è»e ch Pay me de défense devenu super-
^it ^er extrêmement cher à l'adver-
r eL PII-s que nous faisons en ar-
ncé ^6 le sang de nos hommes.
A l'est de Nieuport, les Anglais n'ont pas
de nnn
h%Sste a?NtoPt1lu>e s n°UVeJle tentative
percée. Notre brillant succès de Riga
lV,e s* F l monotonie cruelle de la
au Vid£ ent bulletins de vic-
es puèdent s'ans interruption ont
**>S°mlbk at. de suivre les différentes
Nie P. eu" OU t rois est inutile de les rap-
l'ég¡ ées cornbat «est inutile de les com-
Krne C°nrégion nt quis e- Notre ,rnée et notre ma-
trn mPbé et notre ma'
Nous 0?y°anis iu?,mine de tous les obstacles.
Nous avons, comme à Kiel, une base na-
bl ell tUe. t'eft otre prédominanlce dans
ï>e ^ssie et moral a été considéra-
bi A et, llu, ~le, t et moral »
pour Ie nSSnS ? !té considéra-
prime e 1,, Press e de l'Entènte est qu'ex-
lle) Us rfiv, ï'EntS^ ît^ e"sît 6^ bien fait
- - (Génér'al von Ar-
Front A^Qdoh rS^c/ie Zeilung, 21.10.
li1 »! »« talien - P™
l'I} qt de POiUr la nremière fois,
'Ur lestlOOee qUe e la. guerre, notre bulle-
roal11p,s d nous avon~q devant nous
e bataille les troupes de
l'Empire allemand. En réalité, ce n'est pas
la première fois que des soldats allemands
combattent sur notre front. Déjà dans les
premiers mois de la guerre, les Bavarois
avaient fait leur apparition au milieu des
Autrichiens et avaient laissé des prison-
niers entre nos mains : puis d'autres trou-
pes allemandes éprouvèrent en Macédoine
la résistance des troupes italiennes. Au-
jourd'hui, les Allemands veulent réconfor-
ter par leur présence leurs alliés à qui
manquait désormais La confiance, non seu-
lement pour répéter à eux seuls la tenta-
tive de l'année dernière dans le Trentin,
mais encore pour résister sur le front ju-
lien à la pression de notre armée.
Le secours demandé par Vienne est ob-
tenu et commence à opérer. — Corriere
della Sera, 24.10.
Golfe de Riga. — Les opérations combi-
nées de l'armée de terre et de la marine
ont abouti en cinq jours à la conquête d'Œ-
sel, base terrestre, maritime, aérienne puis-
samment organisée par les Russes, qui
nous assure la maîtrise du golfe de Riga.
Notre artillerie de marine réorganise déjà
et remettra rapidement en état Zerel, Kiel-
lond, Hundsort, Ninnast et Toffri. L'occupa-
tion des trois parcs aérostatiques de Pa-
pensholm, Lebare et Arensbourg, en grande
partie intacts, est particulièrement impor-
tante. La préparation minutieuse de l'opéra-
tion dans tous ses détails a évité tout à-
coup dans le transport et le débarquement
des troupes. La comparaison avec les vains
efforts de l'artillerie anglaise contre nos
batteries de côtes dans les Flandres fait
mieux ressortir la rapidité de notre neutra-
lisation des batteries ennemies. La flotte
russe, nullement négligeable comme qualité
et quantité de navires, s'est défendue avec
beaucoup d'énergie et de cran. L'appui de
sous-marins anglais ne l'a pas mise en me-
sure d'entraver nos opérations. Tous les
éléments de notre flotte ont contribué au
succès : les vaisseaux de ligne et les croi-
seurs cuirassés ont tenu les cuirassés rus-
ses en éhec ; ils ont démoli les fortifications
sur la côte ; les petits croiseurs ont con-
voyé les transports ; les flottilles de torpil-
leurs nous ont assuré la maîtrise de la mer
dans le Kasser Wieck. les dragueurs ont
frayé la route à travers les barrages de mi-
nes. Dirigeables et hydravions sont interve-
nus dans la bataille. Les officiers et les
équipages des transports ont assuré la ra-
pidité des débarquements et du ravitaille-
ment. — Deutsche Tageszeitunq, 22.10.
La flotte britannique. - Pourquoi la
flotte britannique ne peut-elle pas aider la
flotte russe ? C'est là une question qui a
été posée à diverses reprises. N'importe
quelle carte permettra de se rendre
compte qu'il n'est pas plus difficile de faire
passer une flotte à travers les Dardanelles
que de l'envoyer dans la Baltique. On par-
vient à la Baltique par le Skager-Rack, le
Cattégat et deux ou trois étroits passages.
L'île de Zeeland est à 4 milles de la côte
de Suède et cet étroit passage est fermé
aux navires de guerre. Ce serait un acte
de folie de lancer une escadre sur ce. pas-
sage ; et à travers ce canal parsemé de
mines, même le passage de sous-marins
est un suicide. La flotte russe s'est retirée
dans le golfe de Finlande, derrière son
champ de mines. Elle y est en sûreté si
elle est intelligemment conduite. — (E.
Wallace) • Birmingham Daily Post, 20.10.
— Les Russes savent maintenant à quoi
s'en tenir sur la flotte anglaise, la « Grand
Fleet ». Dans la mer du Nord où elle est
soi-disant chez elle nous coulons ses con-
voyeurs. ses destroyers, ses bateaux de
commerce ; nous avons dans la mer Balti-
que 68 de nos unités navales et nos torpil-
leurs attaquent victorieusement Dunkerque.
L'Angleterre n'est pas capable de protéger
ses propres eaux et de couvrir ses alliés
contre les entreprises de nos marins. Elle
monte héroïquement la garde, tel un agent
de police en retraite, de peur que d'inoffen-
sifs navires neutres ne violent le blocus
qu'elle a organisé contre le droit des gens.
D'abord, les affaires, ensuite l'honneur.
John Bull s'entend à la guenre de famine.
Il évite un chevaleresque combat naval.
Lors de la bataille du Skager-Rack, il a fait
proclamer que la flotte de Nelson venait de
remporter une grande victoire. Une flotte
victorieuse se tapit-elle ainsi dans son ter-
irier ! Pourquoi n'exploite-t-elle pas sa
victoire ? C'est ce que demandent Russes et
Français et certainement aussi, la rage au
cœur, plus d'un Anglais. Kölnische Zeitung.
20.10.
Mer du Nord: : ATTAQUE D'UN CONVOI. -
Quatre vapeurs suédois convoyés par des
navires de guerre anglais viennent d'être
coulés par des croiseurs allemands. Le
Nya Dagligt Allehanda d'hier annonce cet
exploit sous des rubriques triomphales. Si
ce journal avait su que, parmi les navires
coulés, se trouvaient quatre suédois, il eût
peut-être montré moins d'allégresse. Les
journaux allemands célèbrent la « vigueur
offensive » de la marine die guerre de leur
pays, sa « hardiesse », etc. Nous n'avons
nulle envie de discuter de pareilles concep-
tions. Mais ce qui vient de se passer n'est
certainement pas seulement, comme le dit
le germanomane Nya Dagligt Allehanda,
« une expérience édifiante pour les An-
glais ». C'est aussi pour nous Suédois,
comme pour les autres neutres, un nou-
veau témoignage de l'absence de scrupules
des Allemands. Sans doute nous en avons
déjà eu des preuves plus que suffisantes,
mais nous ne sommes pas devenus pour
cela insensibles. — Social-Demokraten
(suéd.), 20.10.
MATERIEL
Un vêtement de sauvetage. — On a ex-
périmenté, le 20.10. entre les jetées de Put-
ney et de Hammeirsmith, le nouveau vête-
ment de sauvetage Davidson. pour pilotes
d'hydroplanes. Les expériences ont été tout
à fait satisfaisantes et ont eu pour témoins
l" dr ,
(e m.a , LA GUERRE
(E.-M. A.., 2. Bali)
Lr DES
4AI IIES £rI\ANGRES
------
Paris, 27 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
1 -
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
cqpfidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
-
qiuStiérati OPERATIONS
Considérations générales. - La semlûme
Sldér ti — La semaine
»e ^e rénii- dans, les Flandres, une
ever de replt; Pas de 'combats de grande
l'le, dr, mais des PréParations d'artille-
el de tirs de destruction. Il en a été de
Aisn' SUr le front français, où une furieuse
I.Aisne e e, dans la boucle que forment
tielles à t k OIse, et de fortes attaques, par-
nSSentir H uxaillon-Vauiclerc lais-
Sent Pressellti. r de nouvelles attaques. Il
s, as possible d'admettre que les Fran-
'nn ,,Omettre que les Fran-
fUnP Crise d'efïp«r,a Prétendu, souffrent
glais et ose plus étrange encore un
:Ce*Péditirm^r> lre a été envoyé récem-
ment en Italie Ue^s que soient les élé-
,l1lS 9Ui le Jvvv que soient les élé-
q qUI le OOlhposent c'est une politi-
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?,?e à 1 fo ^nt- Elle s'explique sans
•Pétp?^r la cr» s'explique sans
te Da r la Crairlte de Cadorna de voir se
Q&réchaloffel}.slve ennemie de mai 1916. Le
10, Ses Hais Otlcetltre au contraire tou-
S ÎHu ip Point décisif de la ba-
e principe napoléonien. Il y
sur le front des Flandres, au dire
à4 Vlsions au moins, soit
ltlêltl Homm Les objectIfs sont
* K^e r^.qu'an 7juin. Il faut s'attendre
bat Qi-lle sur naturelle Il faut s'attendre
Une l'elprise Prochaine de la bataille, une
fer da, la di )), a une tentative de
\'eflQe. Mai: rection de Roulers-Os-
cb Ilt 111re l Ir qUe le maréchal Haig
qlJe bien rUhlr l'a.rmoo allemand;e, tou-
che bien plutôt l'armée anglaise. La tacti-
que de "lind eribur , l'abandon volontaire
de ,~t tènxe de Hif devenu super-
1è»e ch Pay me de défense devenu super-
^it ^er extrêmement cher à l'adver-
r eL PII-s que nous faisons en ar-
ncé ^6 le sang de nos hommes.
A l'est de Nieuport, les Anglais n'ont pas
de nnn
h%Sste a?NtoPt1lu>e s n°UVeJle tentative
percée. Notre brillant succès de Riga
lV,e s* F l monotonie cruelle de la
au Vid£ ent bulletins de vic-
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**>S°mlbk at. de suivre les différentes
Nie P. eu" OU t rois est inutile de les rap-
l'ég¡ ées cornbat «est inutile de les com-
Krne C°n
trn mPbé et notre ma'
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Nous avons, comme à Kiel, une base na-
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ï>e ^ssie et moral a été considéra-
bi A et, llu, ~le, t et moral »
pour Ie nSSnS ? !té considéra-
prime e 1,, Press e de l'Entènte est qu'ex-
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- - (Génér'al von Ar-
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l'I} qt de POiUr la nremière fois,
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l'Empire allemand. En réalité, ce n'est pas
la première fois que des soldats allemands
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Autrichiens et avaient laissé des prison-
niers entre nos mains : puis d'autres trou-
pes allemandes éprouvèrent en Macédoine
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jourd'hui, les Allemands veulent réconfor-
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manquait désormais La confiance, non seu-
lement pour répéter à eux seuls la tenta-
tive de l'année dernière dans le Trentin,
mais encore pour résister sur le front ju-
lien à la pression de notre armée.
Le secours demandé par Vienne est ob-
tenu et commence à opérer. — Corriere
della Sera, 24.10.
Golfe de Riga. — Les opérations combi-
nées de l'armée de terre et de la marine
ont abouti en cinq jours à la conquête d'Œ-
sel, base terrestre, maritime, aérienne puis-
samment organisée par les Russes, qui
nous assure la maîtrise du golfe de Riga.
Notre artillerie de marine réorganise déjà
et remettra rapidement en état Zerel, Kiel-
lond, Hundsort, Ninnast et Toffri. L'occupa-
tion des trois parcs aérostatiques de Pa-
pensholm, Lebare et Arensbourg, en grande
partie intacts, est particulièrement impor-
tante. La préparation minutieuse de l'opéra-
tion dans tous ses détails a évité tout à-
coup dans le transport et le débarquement
des troupes. La comparaison avec les vains
efforts de l'artillerie anglaise contre nos
batteries de côtes dans les Flandres fait
mieux ressortir la rapidité de notre neutra-
lisation des batteries ennemies. La flotte
russe, nullement négligeable comme qualité
et quantité de navires, s'est défendue avec
beaucoup d'énergie et de cran. L'appui de
sous-marins anglais ne l'a pas mise en me-
sure d'entraver nos opérations. Tous les
éléments de notre flotte ont contribué au
succès : les vaisseaux de ligne et les croi-
seurs cuirassés ont tenu les cuirassés rus-
ses en éhec ; ils ont démoli les fortifications
sur la côte ; les petits croiseurs ont con-
voyé les transports ; les flottilles de torpil-
leurs nous ont assuré la maîtrise de la mer
dans le Kasser Wieck. les dragueurs ont
frayé la route à travers les barrages de mi-
nes. Dirigeables et hydravions sont interve-
nus dans la bataille. Les officiers et les
équipages des transports ont assuré la ra-
pidité des débarquements et du ravitaille-
ment. — Deutsche Tageszeitunq, 22.10.
La flotte britannique. - Pourquoi la
flotte britannique ne peut-elle pas aider la
flotte russe ? C'est là une question qui a
été posée à diverses reprises. N'importe
quelle carte permettra de se rendre
compte qu'il n'est pas plus difficile de faire
passer une flotte à travers les Dardanelles
que de l'envoyer dans la Baltique. On par-
vient à la Baltique par le Skager-Rack, le
Cattégat et deux ou trois étroits passages.
L'île de Zeeland est à 4 milles de la côte
de Suède et cet étroit passage est fermé
aux navires de guerre. Ce serait un acte
de folie de lancer une escadre sur ce. pas-
sage ; et à travers ce canal parsemé de
mines, même le passage de sous-marins
est un suicide. La flotte russe s'est retirée
dans le golfe de Finlande, derrière son
champ de mines. Elle y est en sûreté si
elle est intelligemment conduite. — (E.
Wallace) • Birmingham Daily Post, 20.10.
— Les Russes savent maintenant à quoi
s'en tenir sur la flotte anglaise, la « Grand
Fleet ». Dans la mer du Nord où elle est
soi-disant chez elle nous coulons ses con-
voyeurs. ses destroyers, ses bateaux de
commerce ; nous avons dans la mer Balti-
que 68 de nos unités navales et nos torpil-
leurs attaquent victorieusement Dunkerque.
L'Angleterre n'est pas capable de protéger
ses propres eaux et de couvrir ses alliés
contre les entreprises de nos marins. Elle
monte héroïquement la garde, tel un agent
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D'abord, les affaires, ensuite l'honneur.
John Bull s'entend à la guenre de famine.
Il évite un chevaleresque combat naval.
Lors de la bataille du Skager-Rack, il a fait
proclamer que la flotte de Nelson venait de
remporter une grande victoire. Une flotte
victorieuse se tapit-elle ainsi dans son ter-
irier ! Pourquoi n'exploite-t-elle pas sa
victoire ? C'est ce que demandent Russes et
Français et certainement aussi, la rage au
cœur, plus d'un Anglais. Kölnische Zeitung.
20.10.
Mer du Nord: : ATTAQUE D'UN CONVOI. -
Quatre vapeurs suédois convoyés par des
navires de guerre anglais viennent d'être
coulés par des croiseurs allemands. Le
Nya Dagligt Allehanda d'hier annonce cet
exploit sous des rubriques triomphales. Si
ce journal avait su que, parmi les navires
coulés, se trouvaient quatre suédois, il eût
peut-être montré moins d'allégresse. Les
journaux allemands célèbrent la « vigueur
offensive » de la marine die guerre de leur
pays, sa « hardiesse », etc. Nous n'avons
nulle envie de discuter de pareilles concep-
tions. Mais ce qui vient de se passer n'est
certainement pas seulement, comme le dit
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« une expérience édifiante pour les An-
glais ». C'est aussi pour nous Suédois,
comme pour les autres neutres, un nou-
veau témoignage de l'absence de scrupules
des Allemands. Sans doute nous en avons
déjà eu des preuves plus que suffisantes,
mais nous ne sommes pas devenus pour
cela insensibles. — Social-Demokraten
(suéd.), 20.10.
MATERIEL
Un vêtement de sauvetage. — On a ex-
périmenté, le 20.10. entre les jetées de Put-
ney et de Hammeirsmith, le nouveau vête-
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