Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 octobre 1917 26 octobre 1917
Description : 1917/10/26 (T7,N604). 1917/10/26 (T7,N604).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381974
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 604
^Es j)p GUERRE
(t. A.., 20 BaU) GUErrE
ET DES -
ljPLl
Paris, 26 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Golf de m Dations
O0?u.e7JREssE ITALIENNE : Les
S,"eQt,Ue Ce cou2 nf ,8 Pétrograd ? Il est
erlqUe Ce têtp od qu'ils assé-
InOUen sUr la tête de l'adversaire pourrait
Ta n ? au sujet d'une paix
I S cn^kma«irie • Jnx nfrait aussi produire
^S le p. fVeiller dans produire
I. ConlraIre : réveiller dans l'âme d
Ol1, ceruss l sentiment de sa conserva-
tio ee qU1 l'amanrait à se libérer de
!, is ï 0Us le Conduit à sa perte. Quant
eat un croyons pas que les Alle-
d ,ie cJJtérjt quelconque à s'a-
r,^°Ur cela hT de la Russie ; il leur
poil cela de grandes forces en ré-
l ^trISU*Ver suréPétés qu'ils vien-
m h c'a>rempnt front anglais ont
t qUe leurs réserves
£ rise près r, épuisées. D'u.n autre
la RlSe de Possession complète du
"t ,; .lga. et de la Livonie, la maîtrise
flotte P^ure ou la destruction
blii SSe de Riga, constituent
sAile Mands un beau succès, d'au-
îar contre-coup délivré
cèltlbreu de 1 InertIe qui avait entraîné de
'rr V|ent
^,?breux ?ctes d'inîadlSciPUne. Si à ce suc-
trr'Y()lls s élJOlter la prise de Revel, nous
tie nous
'l'0- ds que sur prendra ses quar-
Ou il Ilver. SUr les Positions conquises,
e Plus lUI Sera ps difficile d'entrepren-
Plus t-ard ne action contre Pélrogn
Ns à tem. SI une action ° tre se ressaIsit
>< arniée russ^ ene se ressaisit
1. (HomarT Guerra ) Giornale
S. (P"rnano Gu,r@a) Glornale
cJ'ct f lroIR"ANO>:, - Tandis que les Pre-
pstes ét es de maire e'les *«*ona
Naéfvnl .débarquées à Pammel'ort,
plus Qhshon de TOffri, le gros de la
^SJ* N>^adr^m t dans ]aK de Tagga une
?Nen était auantJté de ttm ruPes, dont la
de "Uantité de troupes, dont la
du t e vers 1 e couPer, après une marche
nsuite la dt. rection narT-G5j e la n°"e prit
%Uïiï i ,a d rtk)n partie de la flotte pnt
tern SUd. Des formations
0118 1p f6 mines tFraa vaillèrent long-
Veu
i 111 de le v<*be iUlSîr
s t'les travaillèrent long-
1 V>es ai des i'èces russes de la
S' ~an~ds'uT ~<ï'~ les 305
iIn l si] 1 ern "Ids Sp réduit celles-
des Irl, alldis cruvn e
S^tre rflvarî?lnes d<îb?rrass^ent
corn^Ce vers rSussA8 qui les obs-
P., ,l" Corn",nce vers lr Arenbourg
Dut ètre cornrn L'jj HAo
\)c)rtilt OffiCierenCée. L'tIe de RUIlÕ fut prise
pqr lin Par de et 16 h9rnrnes, qui y furent
hr des 5jydravions I''îlqu/d ,Abro fut
iCupêp n0s in§eabl^ es bombardèrent à
ï?rtip8 rs renri es le
de À P"ès ].,% rise~ d'Arenbourg, les
aU. aP P £ s 'a prise^65 militaires
l i &ie de notr S otte de h/T rg' les
C?èr>emév,l®érts ré ls,sue rr\à ha u le mer qui
où e]lpQ r. ans le ?e?n. if e de Riga <;p
ro elles esue éridionale du Moon-
'°nale Mo»n-
^Sse S esr U" °0n?bal
Le valsseau de
ta sombra i,rès de l'ne d,2,
Schildau ; les autres unités navales russes,
dont le Tsarevitch et le Boyan, réussirent
à se retirer vers le Nord. Les dragueurs
allemands s efforçaient, sous le feu des ca-
nons ennemis, de se frayer un chemin vers
le Nord. Les navires de guerre, après avoir
réduit les batteries au silence, s'avancèrent
dans les eaux libres de mines. En même
temps les troupes allemandes d'Œsel s'em-
paraient, après un court combat, du pas-
sage de l'île de Moon. - Post, 20.10.
Bataille des Flandres. - Depuis le com-
mencement de juillet, les Anglais s'efforcent
de percer notre front des Flandres, et de
nous éloigner de notre base sous-marine.
Sur des fronts de 25, 18, 12 kilomètres, ils
'ont livré trois grandes batailles, où ils ont
engagé 77 divisions. En ses parties les
plus profondes, l'avance ennemie n'a été
que de 6 kilomètres, à partir des positions
occupées avant le début de ces combats ;
aux ailes, les progrès sont bien moins sensi-
bles. Les cotes les plus élevées sont tou-
jours entre nos mains. Malgré la notable su-
périorité de l'armée britannique, qui a en-
gagé ses unités les plus valeureuses contre
une partie seulement de l'armée allemande,
notre quatrième armée a fait échec à toutes
les tentatives de percée ennemies. Les An-
glais essaient de dissimuler leur insuccès
notoire sous de bruyantes fanfares de vic-
toires. Mais déjà la presse remet les choses
au point ; elle considère les succès locaux
remportés comme complètement insuffi-
sants et constate même que Les premiers
objectifs tactiques n'ont pas été atteints. Les
Anglais n'ont pas atteint leur but. Ils subis-
sent des pertes trop élevées pour pouvoir
jamais l'atteindre, par leurs propres res-
sources. Ils n'ont d'autre espoir que d'atten-
dre les secours militaires de l'Amérique
pour le printemps prochain,l'arrivée de mil-
liers de canons et de 10.000 avions. Trois
grandes nations contre une ! La France « la
nation chevaleresque » d'autrefois a perdu
sa fierté. Les millions de l'Amérique n'abat-
tront pas le mur de notre résistance en
Flandre. Nos sous-marins continuent à sa-
per les forces vitales de l'Angleterre.
L'Amérique verra qu'une guerre en Europe
n'a rien de commun avec une expédition
aux Philippines ou contre les guérillas
mexicaines. — Norddeutsche Allgemeine
Zeitung, 20.10.
Considérations générales. — C'est Napo-
léon qui le premier a rompu avec l'antique
usage d'arrêter les opérations pendant l'hi-
ver. Si le succès lui a donné raison, les
théories des généraux d'autrefois étaient, il
faut le reconnaître, profondément logiques,
et au cours de cette guerre universelle tous
les chefs se sont décidés sinon à suspendre
complètement les opérations, du moins à
les ralentir sérieusement pendant l'hiver.
Les combats de l'automne servent à prépa-
rer un hivernage prolongé. Les Anglais veu-
lent, avant tout, sortir de la plaine maréca-
geuse des Flandres. Ils prépareraient sur
les positions qu'ils convoitent entre la forêt
d'Houthulst et Zandwoord leur grande of-
fensive du printemps. Mais il pleut dans les
Flandres et chacun sait ce que cela veut
dire. Les Français sont décidés, au nord-
est de Soissons, à une grande attaque de di-
version. Attendue par nous, elle n'a aucune
chance de succès. Comme nous, les Fran-
çais ont dans Les parties fixes du front de
l'Ouest, des positions appropriées à l'hiver-
nage. Les opérations sur ce front entreront
donc bientôt dans la période de stagnation.
Sur le front italien. l'Entente reconnaît de
plus en plus les mérites de Cadorna, qui a
cueilli des lauriers bien mérités, sans percer
toutefois sur l'Isonzo, comme il l'avait es-
péré. La malchance et la pluie l'ont pour-
suivi. Les fronts de l'Isonzo et du Tyrol
n'ont cessé de croître en importance. Si de
grands événements s'y produisent, ils pour-
ront même être d'une valeur décisive pour
la durée de la guerre. Sur le théâtre orien-
tal, une décision d'une importance histori-
que nous rapproche sensiblement de la so-
lution du problème de la Baltique. L'île
d'Œsel barre le golfe de Riga comme l'An-
gleterre barre l'entrée de la mer du Nord.
Notre victoire du Skager-Rack rend toute in-
tervention navale de l'Angleterre impossi-
ble. Qu'attendent donc les Etats Scandina-
ves pour se demander qui de l'Angleterre ou
de l'Allemagne est la nation capable de ga-
rantir le mieux leur indépendance ? Nous
avons attendu notre heure avec patience
L'Angleterre ne l'eût jamais fait. Mainte-
nant, nous occupons des positions, qui nous
mettent, pour l'hiver, à l'abri dr toute sur-
prise. — (von Salzmann) Vossische Zeitung.
20.10. -
MORAL DES TROUPES
Allemagne. — De Pétrograd : Des pri-
sonniers allemands du front de la Dvina
parlent d'une mutinerie qui aurait éclaté
dans leur armée à la suite d'une distribu-
tion de munitions pour l'hiver. Les soldats
manifestent un vif mécontentement à la
perspective d'une campagne d'hiver et il
s'est produit plusieurs cas d'insubordina-
tion qui ont été sévèrement réprimés.
Dans l'un des régiments il s'est formé une
ligue de paix professant les doctrines de la
révolution russe. Le mouvement fut arrê-
té en ce qui concerne les manifestations
extérieures, mais l'agitation persiste. —
Daily Chronicle, 22.10.
- De Zurich : Le socialiste Karl Radek,
délégué suisse à la Conférence de Stock-
holm, de retour de cette ville, a déclaré
que l'esprit révolutionnaire fait de grands
progrès dans la marine et l'armée alle-
mandes. Le Gouvernement allemand n'a
pas le courage de donner le nombre des dé-
serteurs et des insoumis, car on les comp-
te aujourd'hui par milliers. D'autre part,
d'après les dires de prisonniers allemands
capturés par les Russes dans la région de
Dvinsk, une organisation pacifiste dénom-
mée cc Ligue pour la paix » s'est formée
dans l'armée et elle conquiert chaque jour
^Es j)p GUERRE
(t. A.., 20 BaU) GUErrE
ET DES -
ljPLl
Paris, 26 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Golf de m Dations
O0?u.e7JREssE ITALIENNE : Les
S,"eQt,Ue Ce cou2 nf ,8 Pétrograd ? Il est
erlqUe Ce têtp od qu'ils assé-
InOUen sUr la tête de l'adversaire pourrait
Ta n ? au sujet d'une paix
I S cn^kma«irie • Jnx nfrait aussi produire
^S le p. fVeiller dans produire
I. ConlraIre : réveiller dans l'âme d
Ol1, ceruss l sentiment de sa conserva-
tio ee qU1 l'amanrait à se libérer de
!, is ï 0Us le Conduit à sa perte. Quant
eat un croyons pas que les Alle-
d ,ie cJJtérjt quelconque à s'a-
r,^°Ur cela hT de la Russie ; il leur
poil cela de grandes forces en ré-
l ^trISU*Ver suréPétés qu'ils vien-
m h c'a>rempnt front anglais ont
t qUe leurs réserves
£ rise près r, épuisées. D'u.n autre
la RlSe de Possession complète du
"t ,; .lga. et de la Livonie, la maîtrise
flotte P^ure ou la destruction
blii SSe de Riga, constituent
sAile Mands un beau succès, d'au-
îar contre-coup délivré
cèltlbreu de 1 InertIe qui avait entraîné de
'rr V|ent
^,?breux ?ctes d'inîadlSciPUne. Si à ce suc-
trr'Y()lls s élJOlter la prise de Revel, nous
tie nous
'l'0- ds que sur prendra ses quar-
Ou il Ilver. SUr les Positions conquises,
e Plus lUI Sera ps difficile d'entrepren-
Plus t-ard ne action contre Pélrogn
Ns à tem. SI une action ° tre se ressaIsit
>< arniée russ^ ene se ressaisit
1. (HomarT Guerra ) Giornale
S. (P"rnano Gu,r@a) Glornale
cJ'ct f lroIR"ANO>:, - Tandis que les Pre-
pstes ét es de maire e'les *«*ona
Naéfvnl .débarquées à Pammel'ort,
plus Qhshon de TOffri, le gros de la
^SJ* N>^adr^m t dans ]aK de Tagga une
?Nen était auantJté de ttm ruPes, dont la
de "Uantité de troupes, dont la
du t e vers 1 e couPer, après une marche
nsuite la dt. rection narT-G5j e la n°"e prit
%Uïiï i ,a d rtk)n partie de la flotte pnt
tern SUd. Des formations
0118 1p f6 mines tFraa vaillèrent long-
Veu
i 111 de le v<*be iUlSîr
s t'les travaillèrent long-
1 V>es ai des i'èces russes de la
S' ~an~ds'uT ~<ï'~ les 305
iIn l si] 1 ern "Ids Sp réduit celles-
des Irl, alldis cruvn e
S^tre rflvarî?lnes d<îb?rrass^ent
corn^Ce vers rSussA8 qui les obs-
P., ,l" Corn",nce vers lr Arenbourg
Dut ètre cornrn L'jj HAo
\)c)rtilt OffiCierenCée. L'tIe de RUIlÕ fut prise
pqr lin Par de et 16 h9rnrnes, qui y furent
hr des 5jydravions I''îlqu/d ,Abro fut
iCupêp n0s in§eabl^ es bombardèrent à
ï?rtip8 rs renri es le
de À P"ès ].,% rise~ d'Arenbourg, les
aU. aP P £ s 'a prise^65 militaires
l i &ie de notr S otte de h/T rg' les
C?èr>emév,l®érts ré ls,sue rr\à ha u le mer qui
où e]lpQ r. ans le ?e?n. if e de Riga <;p
ro elles esue éridionale du Moon-
'°nale Mo»n-
^Sse S esr U" °0n?bal
Le valsseau de
ta sombra i,rès de l'ne d,2,
Schildau ; les autres unités navales russes,
dont le Tsarevitch et le Boyan, réussirent
à se retirer vers le Nord. Les dragueurs
allemands s efforçaient, sous le feu des ca-
nons ennemis, de se frayer un chemin vers
le Nord. Les navires de guerre, après avoir
réduit les batteries au silence, s'avancèrent
dans les eaux libres de mines. En même
temps les troupes allemandes d'Œsel s'em-
paraient, après un court combat, du pas-
sage de l'île de Moon. - Post, 20.10.
Bataille des Flandres. - Depuis le com-
mencement de juillet, les Anglais s'efforcent
de percer notre front des Flandres, et de
nous éloigner de notre base sous-marine.
Sur des fronts de 25, 18, 12 kilomètres, ils
'ont livré trois grandes batailles, où ils ont
engagé 77 divisions. En ses parties les
plus profondes, l'avance ennemie n'a été
que de 6 kilomètres, à partir des positions
occupées avant le début de ces combats ;
aux ailes, les progrès sont bien moins sensi-
bles. Les cotes les plus élevées sont tou-
jours entre nos mains. Malgré la notable su-
périorité de l'armée britannique, qui a en-
gagé ses unités les plus valeureuses contre
une partie seulement de l'armée allemande,
notre quatrième armée a fait échec à toutes
les tentatives de percée ennemies. Les An-
glais essaient de dissimuler leur insuccès
notoire sous de bruyantes fanfares de vic-
toires. Mais déjà la presse remet les choses
au point ; elle considère les succès locaux
remportés comme complètement insuffi-
sants et constate même que Les premiers
objectifs tactiques n'ont pas été atteints. Les
Anglais n'ont pas atteint leur but. Ils subis-
sent des pertes trop élevées pour pouvoir
jamais l'atteindre, par leurs propres res-
sources. Ils n'ont d'autre espoir que d'atten-
dre les secours militaires de l'Amérique
pour le printemps prochain,l'arrivée de mil-
liers de canons et de 10.000 avions. Trois
grandes nations contre une ! La France « la
nation chevaleresque » d'autrefois a perdu
sa fierté. Les millions de l'Amérique n'abat-
tront pas le mur de notre résistance en
Flandre. Nos sous-marins continuent à sa-
per les forces vitales de l'Angleterre.
L'Amérique verra qu'une guerre en Europe
n'a rien de commun avec une expédition
aux Philippines ou contre les guérillas
mexicaines. — Norddeutsche Allgemeine
Zeitung, 20.10.
Considérations générales. — C'est Napo-
léon qui le premier a rompu avec l'antique
usage d'arrêter les opérations pendant l'hi-
ver. Si le succès lui a donné raison, les
théories des généraux d'autrefois étaient, il
faut le reconnaître, profondément logiques,
et au cours de cette guerre universelle tous
les chefs se sont décidés sinon à suspendre
complètement les opérations, du moins à
les ralentir sérieusement pendant l'hiver.
Les combats de l'automne servent à prépa-
rer un hivernage prolongé. Les Anglais veu-
lent, avant tout, sortir de la plaine maréca-
geuse des Flandres. Ils prépareraient sur
les positions qu'ils convoitent entre la forêt
d'Houthulst et Zandwoord leur grande of-
fensive du printemps. Mais il pleut dans les
Flandres et chacun sait ce que cela veut
dire. Les Français sont décidés, au nord-
est de Soissons, à une grande attaque de di-
version. Attendue par nous, elle n'a aucune
chance de succès. Comme nous, les Fran-
çais ont dans Les parties fixes du front de
l'Ouest, des positions appropriées à l'hiver-
nage. Les opérations sur ce front entreront
donc bientôt dans la période de stagnation.
Sur le front italien. l'Entente reconnaît de
plus en plus les mérites de Cadorna, qui a
cueilli des lauriers bien mérités, sans percer
toutefois sur l'Isonzo, comme il l'avait es-
péré. La malchance et la pluie l'ont pour-
suivi. Les fronts de l'Isonzo et du Tyrol
n'ont cessé de croître en importance. Si de
grands événements s'y produisent, ils pour-
ront même être d'une valeur décisive pour
la durée de la guerre. Sur le théâtre orien-
tal, une décision d'une importance histori-
que nous rapproche sensiblement de la so-
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d'Œsel barre le golfe de Riga comme l'An-
gleterre barre l'entrée de la mer du Nord.
Notre victoire du Skager-Rack rend toute in-
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ves pour se demander qui de l'Angleterre ou
de l'Allemagne est la nation capable de ga-
rantir le mieux leur indépendance ? Nous
avons attendu notre heure avec patience
L'Angleterre ne l'eût jamais fait. Mainte-
nant, nous occupons des positions, qui nous
mettent, pour l'hiver, à l'abri dr toute sur-
prise. — (von Salzmann) Vossische Zeitung.
20.10. -
MORAL DES TROUPES
Allemagne. — De Pétrograd : Des pri-
sonniers allemands du front de la Dvina
parlent d'une mutinerie qui aurait éclaté
dans leur armée à la suite d'une distribu-
tion de munitions pour l'hiver. Les soldats
manifestent un vif mécontentement à la
perspective d'une campagne d'hiver et il
s'est produit plusieurs cas d'insubordina-
tion qui ont été sévèrement réprimés.
Dans l'un des régiments il s'est formé une
ligue de paix professant les doctrines de la
révolution russe. Le mouvement fut arrê-
té en ce qui concerne les manifestations
extérieures, mais l'agitation persiste. —
Daily Chronicle, 22.10.
- De Zurich : Le socialiste Karl Radek,
délégué suisse à la Conférence de Stock-
holm, de retour de cette ville, a déclaré
que l'esprit révolutionnaire fait de grands
progrès dans la marine et l'armée alle-
mandes. Le Gouvernement allemand n'a
pas le courage de donner le nombre des dé-
serteurs et des insoumis, car on les comp-
te aujourd'hui par milliers. D'autre part,
d'après les dires de prisonniers allemands
capturés par les Russes dans la région de
Dvinsk, une organisation pacifiste dénom-
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