Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 octobre 1917 23 octobre 1917
Description : 1917/10/23 (T7,N601). 1917/10/23 (T7,N601).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438194w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
No 601
1SNRES De LA GUERRE
le..*. ,
•' Bau )
y
------
Paris, 23 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
G OPERATIONS
UG°lfe4eR.0PERATl0NS
ET URTE des IU" J, PRESSE RUSSE : Après
el oo des îles d'CEs.el, Dagœ, Vormsœ
et devront transporter
et d't?e^erise la i
leur d el'erls e le long des côtes de Livonie
et d'E stho,lie, Ce qui allonge considérable-
S'atlelldr re front. Maintenant, on peut
alJerQa.o.d à TOUL" Des navires de guerre
¡JOIIlts d peuvent descendre en divers
Pott, de en la région d'Hapsal, de Baltich-
baî de Hevel d'Hapsat, de Baltich-
bportl d e ReVel, On même près de Wesen-
qUe ne e, Jburg. Notre flotte de la Bal-
-
VP ne s'est irirn?ais trouvée dans une si-
\ln.. k. sSl tria -
Mn,, Ulte - .-!?'" ue et n'a été aussi près
8que et le décISive. Notre position est cri-
tn.l ®et les caïnfe(îUences des événements
tuels cornrnen ce "Oint à se développer
ands a u 3 JOUrs. La descente des Alle-
Les provoqUé une panique à Pétro-
'I)J{ gar s gells Se Sont précipités en foule
Uci M-u
es, Cherchant à quitter la ville. -
'JQgUgt Vié résumé dans N~ya
ehanda (sUéd), 16.10. dans NyJa
th!\_ItSSE 1 J (suéd), 16.10.
f:IJQ,es da ALIEN:\E. - Les opérations alle-
to.,vo .", a ns le golie de Riga continuent,
US exceliPar les conditions atmosphén-
se la fIoUe entes, par la déA sorganisation
Va noHe ''UUSSSSA e et par la résistance in-
0sép distance m-
l'e argées Par les troupes russes
est trop tôt a defellJse des à deviner enco-
te Pour cAhifpJ r h à
ts le but q POUr chercher à deviner quel
JIf? Mre £ n r Ces onélaIHands essayent d'at-
il SaiSOn ces operations engagées dans
une 8a l'on ait
q?ernPte h- avancf ée : m quoique l'on ait
S11' ihn,quant
ele hlsl°nouCharles de Suède
f{ig' le 6 octob il y a de cela deux siè-
es, ie K tI'()u r, dans ce même golfe de
£ & se .r'°uvait Le 20 novembe à une
de - Il~Ove,MbPe à une
rn>al te-nam Lî^Ues Vr dr0,t où s'élève
^t^grad r8
que rs Pquele teêmt ps s'y prête, des opé-
qSiî' ns Pe?u !ent etr
te?>n
qUp Part T^iers mnit* , en Esthonie
S èniftains mOis d'e l'hiver. D'au-
qOe trI, ""rlains, techniciens affirmenl
que d gOlfe de Ftnlande, y C0™pris le
&I% J * Ur>fl n'à fin naV!-
IngfGrs1 l'este Ouvetrt à 1, a n av; -
tnettra - it ÇIUX Allemands d'entrepreudre
Hoilr ® fie sV en Pinlanri entrePrendre
'me rf};t p^H^urer S ou tout au
fej}'SivJ h au Pri bonnes basies d'où
Qne orre orhr, an priMemps prochatn,
gradoff'riisiv e de , grand style contre Pétro-
1 nute 1 les fo1. 8 queles Ail ernands essuient
les A Il emands essuien 1
llri h'r,, e Ireterltl" s&ant sur le front occiden-
ta i , ils Pren rl ellf, t, rnrnédiaternent leur re-
il knch e -%,Ur 1 e f re'n
p'its "s front orienlal, s'emparant de
ft effa Ç-ant ainsi dans l'es-
II.. enr a ',ses l'erret produit par les dé-
-- glstvées 17.10.
°' 17.10. dre et en
— De Pétrograd, 13 : Le nouveau suc-
cès des Allemands les rend maîtres défini-
tivement du golfe de Riga d'où devront sor-
tir toutes les forces navales russes. Il leur
donne en outre une bonne base nouvelle
d'opérations vers Revel. L'aile droite de
la douzième armée russe serait ainsi me-
nacée : d'après ce que déclarent ouverte-
ment les autorités militaires, cette armée,
en cas de nouveaux succès allemands devra
se retirer sur la nouvelle ligne Revel-Hap-
sal-Pernau-Nabasa. Un léger repli sera
peut-être également nécessaire dans le sec-
teur au nord-est de Riga jusqu'à la ligne
Venden-Valk. Pour ce qui regarde le sec-
teur de Dvinsk, dans lequel on note des
concentrations progressives de forces alle-
mandes, prélude peut-être d'une nouvelle
offensive, on observe dans les mêmes cer-
cles militaires qu'il n'y a rien d'essentielle-
ment changé mais que, sans aucun doute,
l'armée allemande se trouve dans de meil-
leures conditions puisqu'elle est définitive-
ment libérée de la menace que pouvait
constituer le déploiement russe le long du
golfe de Riga. — Corriere della Sera, 19.10.
Bataille des Flandres. — La persévérance
est une excellente qualité pour un général,
si elle s'associe à une juste appréciation
de la situation militaire et de ses exigen-
ces. Sinon elle mène à la ruine. Ceci posé
les Anglais ont été très actifs cette année
en Artois, au printemps ; à Ypres, le 31
juillet et jours suivants ; en Flandre le 15
août, le 20 septembre, les 4, 9, 12 octobre.
Entre chacune de ces batailles, ils ont pré-
paré les attaques suivantes. Le résultat
cherché était de refoulier les Allemands
hors de Belgique, au delà du Rhin, ou au
moins de les chasser de Flandre. Le pre-
mier objectif intermédiaire, la crête des
hauteurs à l'Est d'Ypres, se trouve à 5 ou
6 kilomètres, en moyenne, du front de dé-
part anglais. L'assaillant est arrivé jus-
qu'au bord de cette crête, au cours d'at-
taqujes vaillamment menées, mais qui lui
ont coûté de lourdes pertes, mais la crête
et une partie importante du bord sont en-
core à nous. Des années s'écouleraient donc
dans ces conditions avant que l'ennemi
n'arrive à son but, et d'ici là il est vrai-
semblable qu'il serait complètement
anéanti. Il paraît s'en rendre compte, re-
noncer pour cette année à ses buts loin-
tains et ne songer qu'à s'assurer mainte-
nant sur les crêtes une position favorable
C était là sans doute le but de ses trois
dernière attaques, et il faut s'attendre à ce
qu'il les renouvelle. Conquérir cette posi-
tion a autant d'importance pour nos enne-
mis que pour nous de la conserver. Mais
notre défense stratégique nous laisse le
choix du moment, qui nous semble le plus
favorable, et du champ de bataille le plus
approprié ; nous n'hésiterons pas, s'il y a
lieu, à nous replier, comme nous l'avons
fait par exemple lors de notre retraite sur
la position Siegfried ; éventualité peu pro-
bable, car une nouvelle attaque des An-
glais ne les mettrait pas en possession des
qrêtes mentionnées plus haut sans de nou-
veaux et lourds sacrifices. Comme conclu-
sion, des centaines de milliers d'Anglais ont
été sacrifiés pour un but qu'il leur était
impossible d'atteindre. Les hommes d'Etat
anglais s'efforcent en vain de donner le
change. Ils font injure au bon sens de leurs
compatriotes et de leurs alliés. Ils ne pour-
ront nous cacher que cette année plus d'un
demi-million d'Anglais ont été sacrifiés en
Flandre en pure perte. — (Général von
Blume) Posl, 17.10.
Guerre aérienne. — De Berlin : En sep-
tembre, la mise en jeu de nos moyens de
combat a fait perdre, en tout, à nos ad-
versaires sur tous les fronts, 374 appa-
reils et 22 ballons. Nous avons perdu 82 ap-
pareils et 5 ballons De ces appareils, 38
sont restés de l'autre côté des lignes ; les
44 autres se sont perdus au-dessus du ter-
ritoire occupé par nous. Des 374 appareils
ennemis mis hors de combat, 362 se répar-
tissent sur le front occidental seul ; 76 ap-
pareils allemands sur les 82 sont tom-
bés à l'Ouest. Voici la liste détaillée des
pertes totales subies par l'ennemi ; 340 ap-
pareils ont été descendus dans des combats
aériens, 40 par nos batteries contre avions ;
6 par le tir de l'infanterie ; 4 ont atterri
involontairement en arrière de nos lignes.
167 de ces appareils sont tombés en notre
pouvoir ; la chute de 207 autres a été cons-
tatée de l'autre côté de notre ligne. Ce
nombre d'appareils descendus est le plus
élevé qui ait été atteint jusqu'à ce jour,
dans l'espace d'un mois. — (Officiel)
Frankturter Zeitung, 18.10.
ORGANISATION
Russie et Roumanie. — De Pétrograd - Le
ministre de la Guerre roumain, arrivé - ces
jours-ci à Pétrograd, où il s'est entretenu
avec le ministre de la Guerre russe, s'est
rendu au G. Q. G. Le but principal de son
voyage était d'obtenir de la Russie d'im-
portants approvisionnements en vivres,
ainsi que de grandes quantités d'objets
d équipement pour l'armée roumaine. La
plupart des demandes du ministre rou-
main ont été accuillies favorablement, mais
en raison de la difficulté des transports, on
ne sait encore quand ces promesses pour-
ront être mises à exécution. — (Virginio
Gayda) Secolo, 18.10.
——— 0-0 ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Italie : LE CHANGE. — M. Rubini fonda-
teur de la Chambre de commerce ita-
lienne de Paris, en ce moment-ci de pas-
sage à Rome, a déclaré qu'il n'apercevait
aucune raison pour justifier la grande dé-
préciation du change italien sur le marché
de Paris : 135 lire de « billets » de la Ban-
que d'Italie ne valent, en effet, que 100
1SNRES De LA GUERRE
le..*. ,
•' Bau )
y
------
Paris, 23 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
G OPERATIONS
UG°lfe4eR.0PERATl0NS
ET URTE des IU" J, PRESSE RUSSE : Après
el oo des îles d'CEs.el, Dagœ, Vormsœ
et devront transporter
et d't?e^erise la i
leur d el'erls e le long des côtes de Livonie
et d'E stho,lie, Ce qui allonge considérable-
S'atlelldr re front. Maintenant, on peut
alJerQa.o.d à TOUL" Des navires de guerre
¡JOIIlts d peuvent descendre en divers
Pott, de en la région d'Hapsal, de Baltich-
baî de Hevel d'Hapsat, de Baltich-
bportl d e ReVel, On même près de Wesen-
qUe ne e, Jburg. Notre flotte de la Bal-
-
VP ne s'est irirn?ais trouvée dans une si-
\ln.. k. sSl tria -
Mn,, Ulte - .-!?'" ue et n'a été aussi près
8que et le décISive. Notre position est cri-
tn.l ®et les caïnfe(îUences des événements
tuels cornrnen ce "Oint à se développer
ands a u 3 JOUrs. La descente des Alle-
Les provoqUé une panique à Pétro-
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es, Cherchant à quitter la ville. -
'JQgUgt Vié résumé dans N~ya
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f:IJQ,es da ALIEN:\E. - Les opérations alle-
to.,vo .", a ns le golie de Riga continuent,
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Va noHe ''UUSSSSA e et par la résistance in-
0sép distance m-
l'e argées Par les troupes russes
est trop tôt a defellJse des à deviner enco-
te Pour cAhifpJ r h à
ts le but q POUr chercher à deviner quel
JIf? Mre £ n r Ces onélaIHands essayent d'at-
il SaiSOn ces operations engagées dans
une 8a l'on ait
q?ernPte h- avancf ée : m quoique l'on ait
S11' ihn,quant
ele hlsl°nouCharles de Suède
f{ig' le 6 octob il y a de cela deux siè-
es, ie K tI'()u r, dans ce même golfe de
£ & se .r'°uvait Le 20 novembe à une
de - Il~Ove,MbPe à une
rn>al te-nam Lî^Ues Vr dr0,t où s'élève
^t^grad r8
que rs Pquele teêmt ps s'y prête, des opé-
qSiî' ns Pe?u !ent etr
te?>n
qUp Part T^iers mnit* , en Esthonie
S èniftains mOis d'e l'hiver. D'au-
qOe trI, ""rlains, techniciens affirmenl
que d gOlfe de Ftnlande, y C0™pris le
&I% J * Ur>fl n'à fin naV!-
IngfGrs1 l'este Ouvetrt à 1, a n av; -
tnettra - it ÇIUX Allemands d'entrepreudre
Hoilr ® fie sV en Pinlanri entrePrendre
'me rf};t p^H^urer S ou tout au
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Qne orre orhr, an priMemps prochatn,
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les A Il emands essuien 1
llri h'r,, e Ireterltl" s&ant sur le front occiden-
ta i , ils Pren rl ellf, t, rnrnédiaternent leur re-
il knch e -%,Ur 1 e f re'n
p'its "s front orienlal, s'emparant de
ft effa Ç-ant ainsi dans l'es-
II.. enr a ',ses l'erret produit par les dé-
-- glstvées 17.10.
°' 17.10. dre et en
— De Pétrograd, 13 : Le nouveau suc-
cès des Allemands les rend maîtres défini-
tivement du golfe de Riga d'où devront sor-
tir toutes les forces navales russes. Il leur
donne en outre une bonne base nouvelle
d'opérations vers Revel. L'aile droite de
la douzième armée russe serait ainsi me-
nacée : d'après ce que déclarent ouverte-
ment les autorités militaires, cette armée,
en cas de nouveaux succès allemands devra
se retirer sur la nouvelle ligne Revel-Hap-
sal-Pernau-Nabasa. Un léger repli sera
peut-être également nécessaire dans le sec-
teur au nord-est de Riga jusqu'à la ligne
Venden-Valk. Pour ce qui regarde le sec-
teur de Dvinsk, dans lequel on note des
concentrations progressives de forces alle-
mandes, prélude peut-être d'une nouvelle
offensive, on observe dans les mêmes cer-
cles militaires qu'il n'y a rien d'essentielle-
ment changé mais que, sans aucun doute,
l'armée allemande se trouve dans de meil-
leures conditions puisqu'elle est définitive-
ment libérée de la menace que pouvait
constituer le déploiement russe le long du
golfe de Riga. — Corriere della Sera, 19.10.
Bataille des Flandres. — La persévérance
est une excellente qualité pour un général,
si elle s'associe à une juste appréciation
de la situation militaire et de ses exigen-
ces. Sinon elle mène à la ruine. Ceci posé
les Anglais ont été très actifs cette année
en Artois, au printemps ; à Ypres, le 31
juillet et jours suivants ; en Flandre le 15
août, le 20 septembre, les 4, 9, 12 octobre.
Entre chacune de ces batailles, ils ont pré-
paré les attaques suivantes. Le résultat
cherché était de refoulier les Allemands
hors de Belgique, au delà du Rhin, ou au
moins de les chasser de Flandre. Le pre-
mier objectif intermédiaire, la crête des
hauteurs à l'Est d'Ypres, se trouve à 5 ou
6 kilomètres, en moyenne, du front de dé-
part anglais. L'assaillant est arrivé jus-
qu'au bord de cette crête, au cours d'at-
taqujes vaillamment menées, mais qui lui
ont coûté de lourdes pertes, mais la crête
et une partie importante du bord sont en-
core à nous. Des années s'écouleraient donc
dans ces conditions avant que l'ennemi
n'arrive à son but, et d'ici là il est vrai-
semblable qu'il serait complètement
anéanti. Il paraît s'en rendre compte, re-
noncer pour cette année à ses buts loin-
tains et ne songer qu'à s'assurer mainte-
nant sur les crêtes une position favorable
C était là sans doute le but de ses trois
dernière attaques, et il faut s'attendre à ce
qu'il les renouvelle. Conquérir cette posi-
tion a autant d'importance pour nos enne-
mis que pour nous de la conserver. Mais
notre défense stratégique nous laisse le
choix du moment, qui nous semble le plus
favorable, et du champ de bataille le plus
approprié ; nous n'hésiterons pas, s'il y a
lieu, à nous replier, comme nous l'avons
fait par exemple lors de notre retraite sur
la position Siegfried ; éventualité peu pro-
bable, car une nouvelle attaque des An-
glais ne les mettrait pas en possession des
qrêtes mentionnées plus haut sans de nou-
veaux et lourds sacrifices. Comme conclu-
sion, des centaines de milliers d'Anglais ont
été sacrifiés pour un but qu'il leur était
impossible d'atteindre. Les hommes d'Etat
anglais s'efforcent en vain de donner le
change. Ils font injure au bon sens de leurs
compatriotes et de leurs alliés. Ils ne pour-
ront nous cacher que cette année plus d'un
demi-million d'Anglais ont été sacrifiés en
Flandre en pure perte. — (Général von
Blume) Posl, 17.10.
Guerre aérienne. — De Berlin : En sep-
tembre, la mise en jeu de nos moyens de
combat a fait perdre, en tout, à nos ad-
versaires sur tous les fronts, 374 appa-
reils et 22 ballons. Nous avons perdu 82 ap-
pareils et 5 ballons De ces appareils, 38
sont restés de l'autre côté des lignes ; les
44 autres se sont perdus au-dessus du ter-
ritoire occupé par nous. Des 374 appareils
ennemis mis hors de combat, 362 se répar-
tissent sur le front occidental seul ; 76 ap-
pareils allemands sur les 82 sont tom-
bés à l'Ouest. Voici la liste détaillée des
pertes totales subies par l'ennemi ; 340 ap-
pareils ont été descendus dans des combats
aériens, 40 par nos batteries contre avions ;
6 par le tir de l'infanterie ; 4 ont atterri
involontairement en arrière de nos lignes.
167 de ces appareils sont tombés en notre
pouvoir ; la chute de 207 autres a été cons-
tatée de l'autre côté de notre ligne. Ce
nombre d'appareils descendus est le plus
élevé qui ait été atteint jusqu'à ce jour,
dans l'espace d'un mois. — (Officiel)
Frankturter Zeitung, 18.10.
ORGANISATION
Russie et Roumanie. — De Pétrograd - Le
ministre de la Guerre roumain, arrivé - ces
jours-ci à Pétrograd, où il s'est entretenu
avec le ministre de la Guerre russe, s'est
rendu au G. Q. G. Le but principal de son
voyage était d'obtenir de la Russie d'im-
portants approvisionnements en vivres,
ainsi que de grandes quantités d'objets
d équipement pour l'armée roumaine. La
plupart des demandes du ministre rou-
main ont été accuillies favorablement, mais
en raison de la difficulté des transports, on
ne sait encore quand ces promesses pour-
ront être mises à exécution. — (Virginio
Gayda) Secolo, 18.10.
——— 0-0 ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Italie : LE CHANGE. — M. Rubini fonda-
teur de la Chambre de commerce ita-
lienne de Paris, en ce moment-ci de pas-
sage à Rome, a déclaré qu'il n'apercevait
aucune raison pour justifier la grande dé-
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