Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 octobre 1917 22 octobre 1917
Description : 1917/10/22 (T7,N600). 1917/10/22 (T7,N600).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438193g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
■%8 DE Lt a a GUERRE
(EbE LA GUERRE
(E. A-' * Bau)
WSVES
-
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N° 600
Paris, 22 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires <
GOIl OPERATIONS
PRESSE ITALIENNE : Il ne
e relllp crOlre que les succès que viennent
altiqUe orter les Allemands dans la mer
Soi, leur aient déjà donné la complète
Ntrt Se de cettp ^m er ; les Russes résistent
qui le lles du golfe de Riga et
C tte-qui a
lernand ql a Interdit jusqu'à présent aux
S s eaux entre Œsel et
enc sortir du golfe par les
Jï'il des lies de Moon et Worms. Quoi
ter qUe lt, il est réconfortant de consta-
er on la flotte ruSiSe de la Baltique, qui
SNust ult être Pncon?Plète désorganisa-
kdh. , ait Pl, oPPosr quelque résistance. Les
V i!nds. PtoÏÏZ i eilrs' ne tenteront pas,
Ur le ma PEtr allleurs, ne tenteront pas,
ers Pétro ment, de Poursuivre lèur avance
^,!fient l' Par ia r)n? (j70s90u ; ils tendent seu-
er sOli la eSslon des îles, à s'ins-
%T lderhent dams la région de Riga. Il
tl'ouve 't d atre part, que les Allemands
itmJi ?Vent auinn 9ue les Allemands
et t'tre de la pos-
: ntre dcrter une offensive dirigée vers
1 (t:el com a fSlemais poqr se servir
?^ spi C 0e Point d e départ de cette of-
Spul i me POInt de départ de cette of-
Plèle IdaUdrait qu'ils aient la maîtrise
~tt4pi~t, e de 1,rner Balltique qu'ils n'ont
Site ypothèse H- Baltique, qu'ils n'ont
m. !'Usthèse,. d'après laquelle l'\aile
l'jee „ Cer«lée maintenant en danger
tttt,,, ne nous Paraît pas sé-
Car en ettant les choses au pis,
f\% jaii?P?urrait t n^? Jours s'appuyer sur
foret e Positi, Il de toujours s'appuyer sur
qu,Une craint lo.n de Revel. Nous, n'avonS'
S fait le sombre tableau
pS, se ^AAl&exÏeS ïey de la situation
&t lun russes e s
tibl'eut cette s.'t ne .corresponde à la vérité,
Il'(ll" de s'arnrahon ne soit pas suscep-
1.: ntss£ -
a liorer. - (R. G.) Giornaie
re f ALLEMAN .-. - L'opération mili-
de une DE.. - L'Opération mHi-
re-ns^y it P^ du mani-
eqQf I ques semaines,
les Sortie t la flotte allemande. Le mo-
"g Orceg en a e f aussi bien que
4~j le 10111
jor aUSsi Sgées dans le combat, tout
1}Qh'e llIsse qUe eseent caché à l'Etat-
Dn- v>_. ® hr*no a D ré,parati.on île*
""t d,~, - h--
(3e Rio Gorlice oa
celle des d R.tallls des lacs de Mazuri e. La
Vts« du t nSeu P°ur'con,é
Kl maUri", du golfe. En effet. les
toW p dj eMoon bar-
PQ'- tt't toll Jours 1 ecrnrn Il - Puissants
Sx V* S comme trois PUissant.
°its m^enals i« Baltique. Les
S ïr q&tv, Vaient' Mre,-,
r~ l
le dJ?'an?e qui sépare "1™' ter'
"nre d n7„ , de la côtecourlandis,
peu Peirle 35 kilo rn è t res, C'est-à-dire
q ""-Cal" a largeur du dllrgit de Dou-
"errait dn. La Poss e',~-sion de R'ga n'a c-
c quelque valeur pour la flotte
allemande que si le groupe d'îles, barrant
son entrée, changeait de mains et, au lieu
de rester une menace de la part des
Russes, contre le golfe de Riga conquis
par les Allemands, se transformait en une
défense de ce même golfe. L'enlèvement
de ces îles fortement occupées par des
forces anglo-russes, demandait un travail
préparatoire mûrement et sainement con-
çu. Il exigeait de plus une exécution éner-
gique et sûre et la mise en œuvre de for-
ces navales et militaires suffisantes. Une
complète prise de possession des îles ne
devrait pas seulement avoir pour consé-
quence de protéger le golfe et de lui re-
donner libre accès à la mer, elle barre-
rait en même temps le golfe de Finlande
et y bloquerait les forces navales russes.
En outre elle constituerait la puissante
contre-partie des fortifications ennemies
des îles d'Aaland, situées en face de la
Suède, qu'elle délivrerait du même coup des
craintes que ce pays a senties si nettement
grandir pendant les deux dernières an-
nées. La Suède aura donc toutes les rai-
sons de saluer chaleureusement le dra-
peau allemand qui vient de se déployer
sur l'île d'Œsel. Les jours qui vont suivre
seront lourds de conséquences. Mais nous
sommes en droit d'espérer qu'ils se termi-
neront par un jour de victoire et de joie.
D'autant plus que les dernières nouvel-
les annoncent la prise par les troupes al-
lemandes d'Arensbourg, de la partie prin-
cipale de l'île d'Œsel, des îles de Dagœ et
d'Abro. (Général von Ardenne) Berliner
Tageblatt, 16.10. -
— Nos petits dragueurs de mines dont
l'activité ne s'était jamais ralentie au
cours de cette guerre, durent faire les pré-
paratifs préliminaires de l'expédition na-
vale projetée contre les îles d'Œsel et de
Dagœ qui commandent la baie de Riga.
Bien que les parages de ces îles soient par-
semés de bas-fonds, de récifs et de bandes
de sable, bien que le froid, la tempête et
une houle toujours très forte rendissent le
travail de ces petits bâtiments extraordi-
nairement difficile, les flottilles à qui in-
combait cette tâche ont nettoyé, en un la-
beur patient et ininterrompu, dans un très
court délai, les eaux partout infestées et
les voies d'accès, — permettant ainsi à no-
tre flotte de haute mer et à nos transports
d'y naviguer en sécurité. Le débarquement
des troupes, de leur artillerie et de leurs
parcs s'effectua également sans encombre,
les gros' canons des cuirassés ayant brisé
la résistance de l'ennemi. L'entrée de nos
bâtiments légers dans la Il Kassar-Wik ».
est une entreprise maritime qu'il faut ap-
précier à sa juste et haute valeur, car le
Sölo-Sund,, passage qui sépare Dagœ et
Œsel, est étroit, couvert de bas-fonds et de
bancs. Seule une « rigole » large à peine
de 200 mètres et peu profonde, mène par-
de nombreux méandres et détours, dans la
Kassar-Wik même en temps de paix,
quand tous les signaux guident le marin,
l'entrée du chenal n'est pas sans danger.
Les pièces de 305 les plus modernes s'op-
posaient à notre flotte de transport, parti-
culièrement dans le sud de l'île et, tirant
à 28 kilomètres sur nos flottilles de dra-
gueurs, faisaient de cette expédition une
entreprise risquée. Le vieux principe qui
dit que les batteries de terre ont un avan-
tage sur les navires qui les attaquent et
leur sont supérieures, avait été plusieurs
fois confirmé par l'expérience et particu-
lièrement par l'échec de la flotte de l'En-
tente à Gallipoli. De plus, un autre prin-
cipe émis par Sir Geoffrey Hornby, qui
en matière maritime fait autorité en An-
gleterre, principe admis en ce pays, dit
que l'on a la maîtrise de la mer quand on
peut faire savoir à son Gouvernement
qu'il peut envoyer un corps d'expédition
en un point quelconque sans craindre de
voir la flotte ennemie intervenir et empê-
cher le débarquement. Or, la marine alle-
mande n'était pas exempte de ce dernier
souci. On savait qu'il y avait des forces
russes à affronter et elles ont donné d'ail-
leurs à différentes reprises. Malgré tout,
le haut commandement des forces de terre
et de mer décida d'entreprendre cette ex-
pédition d'outre-mer, la première de cette
importance qu'il ait tentée, alors que
l'Amirauté anglaise, malgré les pressantes
demandes de l'opinion, n'a jamais consen-
ti à une opération analogue contre les cô-
tes des Flandres, Heligoland ou une baie
allemande. Cette entreprise qui reste ce-
pendant un coup risqué, prouve que la ma-
rine allemande est toujours animée de
l'esprit qu'elle avait montré lors de la ba-
taille de Skagerrack, et que, à l'encontre
de l'opinion qui proclame la supériorité des
canons de terre sur l'artillerie navale, il y
a encore des Lauriers à cueillir pour le chef
qui, plein d'énergie et d'initiative, peut jeter
dans la balance le poids de ses capacités
supérieures. — (Officiel) Journaux du 17.10.
Afrique Orientale allemande. — Les for-
ces anglaises continuent de déployer une
grande activité dans l'Afrique Orientale al-
lemande ; elle est justifiée par l'approche de
la saison des pluies qui pourraient l'obliger
à remettre les opérations à six mois. Il est
à présumer qu'elles ont l'intention de vain-
cre la résistance de l'ennemi sans avoir re-
cours à cet ajournement forcé. On apprend,
par les derniers communiqués, que les for-
ces ont fait d'importants progrès tendant à
encercler les Allemands des massifs de Li-
wale au nord-ouest de Kionga. On signale,
dans ces mêmes communiqués, la mission
imposée aux forces portugaises et qui est
de garder la frontière du Rovuma depuis
Tuduru jusqu'à son embouchure, de façon
à empêcher que l'adversaire ne tente d'é-
chapper à l'investissement des forces an-
glaises en pénétrant sur notre territoire.
L'action de nos troupes paraît donc être
purement défensive et ne devoir s'exercer
que sur notre territoire, sur la rive droite
du rio Rovuma. Parallèlement au fleuve, de
(EbE LA GUERRE
(E. A-' * Bau)
WSVES
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N° 600
Paris, 22 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires <
GOIl OPERATIONS
PRESSE ITALIENNE : Il ne
e relllp crOlre que les succès que viennent
altiqUe orter les Allemands dans la mer
Soi, leur aient déjà donné la complète
Ntrt Se de cettp ^m er ; les Russes résistent
qui le lles du golfe de Riga et
C tte-qui a
lernand ql a Interdit jusqu'à présent aux
S s eaux entre Œsel et
enc sortir du golfe par les
Jï'il des lies de Moon et Worms. Quoi
ter qUe lt, il est réconfortant de consta-
er on la flotte ruSiSe de la Baltique, qui
SNust ult être Pncon?Plète désorganisa-
kdh. , ait Pl, oPPosr quelque résistance. Les
V i!nds. PtoÏÏZ i eilrs' ne tenteront pas,
Ur le ma PEtr allleurs, ne tenteront pas,
ers Pétro ment, de Poursuivre lèur avance
^,!fient l' Par ia r)n? (j70s90u ; ils tendent seu-
er sOli la eSslon des îles, à s'ins-
%T lderhent dams la région de Riga. Il
tl'ouve 't d atre part, que les Allemands
itmJi ?Vent auinn 9ue les Allemands
et t'tre de la pos-
: ntre dcrter une offensive dirigée vers
1 (t:el com a fSlemais poqr se servir
?^ spi C 0e Point d e départ de cette of-
Spul i me POInt de départ de cette of-
Plèle IdaUdrait qu'ils aient la maîtrise
~tt4pi~t, e de 1,rner Balltique qu'ils n'ont
Site ypothèse H- Baltique, qu'ils n'ont
m. !'Usthèse,. d'après laquelle l'\aile
l'jee „ Cer«lée maintenant en danger
tttt,,, ne nous Paraît pas sé-
Car en ettant les choses au pis,
f\% jaii?P?urrait t n^? Jours s'appuyer sur
foret e Positi, Il de toujours s'appuyer sur
qu,Une craint lo.n de Revel. Nous, n'avonS'
S fait le sombre tableau
pS, se ^AAl&exÏeS ïey de la situation
&t lun russes e s
tibl'eut cette s.'t ne .corresponde à la vérité,
Il'(ll" de s'arnrahon ne soit pas suscep-
1.: ntss£ -
a liorer. - (R. G.) Giornaie
re f ALLEMAN .-. - L'opération mili-
de une DE.. - L'Opération mHi-
re-ns^y it P^ du mani-
e
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"g Orceg en a e f aussi bien que
4~j le 10111
jor aUSsi Sgées dans le combat, tout
1}Qh'e llIsse qUe eseent caché à l'Etat-
Dn- v>_. ® hr*no a D ré,parati.on île*
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(3e Rio Gorlice oa
celle des d R.tallls des lacs de Mazuri e. La
Vt
Kl maUri", du golfe. En effet. les
toW p dj eMoon bar-
PQ'- tt't toll Jours 1 ecrnrn Il - Puissants
Sx V* S comme trois PUissant.
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"nre d n7„ , de la côtecourlandis,
peu Peirle 35 kilo rn è t res, C'est-à-dire
q ""-Cal" a largeur du dllrgit de Dou-
"errait dn. La Poss e',~-sion de R'ga n'a c-
c quelque valeur pour la flotte
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de rester une menace de la part des
Russes, contre le golfe de Riga conquis
par les Allemands, se transformait en une
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forces anglo-russes, demandait un travail
préparatoire mûrement et sainement con-
çu. Il exigeait de plus une exécution éner-
gique et sûre et la mise en œuvre de for-
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devrait pas seulement avoir pour consé-
quence de protéger le golfe et de lui re-
donner libre accès à la mer, elle barre-
rait en même temps le golfe de Finlande
et y bloquerait les forces navales russes.
En outre elle constituerait la puissante
contre-partie des fortifications ennemies
des îles d'Aaland, situées en face de la
Suède, qu'elle délivrerait du même coup des
craintes que ce pays a senties si nettement
grandir pendant les deux dernières an-
nées. La Suède aura donc toutes les rai-
sons de saluer chaleureusement le dra-
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sur l'île d'Œsel. Les jours qui vont suivre
seront lourds de conséquences. Mais nous
sommes en droit d'espérer qu'ils se termi-
neront par un jour de victoire et de joie.
D'autant plus que les dernières nouvel-
les annoncent la prise par les troupes al-
lemandes d'Arensbourg, de la partie prin-
cipale de l'île d'Œsel, des îles de Dagœ et
d'Abro. (Général von Ardenne) Berliner
Tageblatt, 16.10. -
— Nos petits dragueurs de mines dont
l'activité ne s'était jamais ralentie au
cours de cette guerre, durent faire les pré-
paratifs préliminaires de l'expédition na-
vale projetée contre les îles d'Œsel et de
Dagœ qui commandent la baie de Riga.
Bien que les parages de ces îles soient par-
semés de bas-fonds, de récifs et de bandes
de sable, bien que le froid, la tempête et
une houle toujours très forte rendissent le
travail de ces petits bâtiments extraordi-
nairement difficile, les flottilles à qui in-
combait cette tâche ont nettoyé, en un la-
beur patient et ininterrompu, dans un très
court délai, les eaux partout infestées et
les voies d'accès, — permettant ainsi à no-
tre flotte de haute mer et à nos transports
d'y naviguer en sécurité. Le débarquement
des troupes, de leur artillerie et de leurs
parcs s'effectua également sans encombre,
les gros' canons des cuirassés ayant brisé
la résistance de l'ennemi. L'entrée de nos
bâtiments légers dans la Il Kassar-Wik ».
est une entreprise maritime qu'il faut ap-
précier à sa juste et haute valeur, car le
Sölo-Sund,, passage qui sépare Dagœ et
Œsel, est étroit, couvert de bas-fonds et de
bancs. Seule une « rigole » large à peine
de 200 mètres et peu profonde, mène par-
de nombreux méandres et détours, dans la
Kassar-Wik même en temps de paix,
quand tous les signaux guident le marin,
l'entrée du chenal n'est pas sans danger.
Les pièces de 305 les plus modernes s'op-
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culièrement dans le sud de l'île et, tirant
à 28 kilomètres sur nos flottilles de dra-
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leur sont supérieures, avait été plusieurs
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lièrement par l'échec de la flotte de l'En-
tente à Gallipoli. De plus, un autre prin-
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en matière maritime fait autorité en An-
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que l'on a la maîtrise de la mer quand on
peut faire savoir à son Gouvernement
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en un point quelconque sans craindre de
voir la flotte ennemie intervenir et empê-
cher le débarquement. Or, la marine alle-
mande n'était pas exempte de ce dernier
souci. On savait qu'il y avait des forces
russes à affronter et elles ont donné d'ail-
leurs à différentes reprises. Malgré tout,
le haut commandement des forces de terre
et de mer décida d'entreprendre cette ex-
pédition d'outre-mer, la première de cette
importance qu'il ait tentée, alors que
l'Amirauté anglaise, malgré les pressantes
demandes de l'opinion, n'a jamais consen-
ti à une opération analogue contre les cô-
tes des Flandres, Heligoland ou une baie
allemande. Cette entreprise qui reste ce-
pendant un coup risqué, prouve que la ma-
rine allemande est toujours animée de
l'esprit qu'elle avait montré lors de la ba-
taille de Skagerrack, et que, à l'encontre
de l'opinion qui proclame la supériorité des
canons de terre sur l'artillerie navale, il y
a encore des Lauriers à cueillir pour le chef
qui, plein d'énergie et d'initiative, peut jeter
dans la balance le poids de ses capacités
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la saison des pluies qui pourraient l'obliger
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cre la résistance de l'ennemi sans avoir re-
cours à cet ajournement forcé. On apprend,
par les derniers communiqués, que les for-
ces ont fait d'importants progrès tendant à
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de garder la frontière du Rovuma depuis
Tuduru jusqu'à son embouchure, de façon
à empêcher que l'adversaire ne tente d'é-
chapper à l'investissement des forces an-
glaises en pénétrant sur notre territoire.
L'action de nos troupes paraît donc être
purement défensive et ne devoir s'exercer
que sur notre territoire, sur la rive droite
du rio Rovuma. Parallèlement au fleuve, de
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