Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 octobre 1917 15 octobre 1917
Description : 1917/10/15 (T7,N593). 1917/10/15 (T7,N593).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438186b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Vs DE LA GUERRE
l (.-. A., 2. BaU)
tr bEs
lppAiREsCES
1
N° 593
Paris, 5 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questionsmilitaires
Sur k OPERATIONS
..:, Iront Iranco-anglais, les actions
< cïurts intervalle ; l'en-
C y est 80u^ mu ~~ts intervalle ; l'en-
et inintprr à un martèlement vio-
glétis alleniatide En Flandre, les An-
glai0v'sent plutôt lIa destruction de l'ar-
T coûtes de ter-
011 de Positions. Il serait oiseux de ré-
s'°btf encore une fois, que la victoire ne
rain nt Pae avec les seuls gains de ter-
8atio Irla.lS Par la défaite et la désorgani-
gl': des forces Vives de l'ennemi. Cette
94re e est la plus éloquente démonstratIOn
%si Allemagne démonstration
^epr» ^sertir.™ „?ar s'il n'en était pas
guerre 1 Allemagne qui fi, au cours de cette
rait, O?CUPé de va.stes territoires, au-
I!¡is' UIS lQngtemps. contraint ses enne-
Iliqgn IPlorer d'elle la paix, Mals l';Alle:
,, ~~- t~AIle-
'!ie e n a pas battu les armées qui lui
:,V 5 m opposées et c'est Pour cela qu'elle
Qil. fait un t8 Vers la vîctdre et
Kr *?* contrate' ^contraire, à em-
PJ6fis lr a^ ites, n^Ur essayer d'obtenir une
;X < r~ moyens Politiques, plus ou
a li t,, 1 POur essayer d'obtenir une
paix e compromis qui ne soit pas trop
K ^sti.IT* Sile" Les Anglais par-
le-u ge celte VéritP°UT enfreprendre
5 t, rtions cÔntre les armées ane
taule Is- C' est ainsi que soi t dans la ba-
QéroUlec a .somme, .()it'dans celle qui se
f en Ce moment-ci en W ils
frtlels' ma*s
r\.¡t'SUiVbe de f?rts a.llemand'es ; ls on
fI!ISqieol ta e.s obl-ectifs partiels, mais qui
tais Rien t tou*
partie d,url Plan arrêt,
c rrOIlt qUe;. 11g ont pilonné, sans arrêt,
, i2centr!t11, es Allemands à
C5 SliffiISJ ïf1 pour arrêter la machine bri-
t etlt et qui avance et qui broie lente-
teSarïlIJTie»nt t> qui broie' lente-
* « Ink comme un gigan-
t O. Il. - (C. C.), Tribuna (ital.),
ilt¡ SIt en U systèItle. de défense alleman
tenouv e," systène de ¥,ense allemand
SQrecISe t'e premIère ligne tout à fait
^teSs r0f°nde^stées. par des mitrailleuses
ne, ri n, ;Slllt stée.. front imprécis a
r calculée de façon à am-
Par enn e 1 son Point de faI-
ctit îJ nÏliiLs ac^sé, cLfx^dPlre à ce mo-
e ne~cusé oi^t de fai-
de 1, iitta 0,~, f 8 trou~'Des fatiguées
i Hp7bles °ù les fr ou,pes fatiguées
M®viteaKi avano e et SdéciSma P~ar les perte
se dé COhésion uer LR les Pert et
e tr clenche' etlors l'artillerie allemande
te1)l.1e°1.1fJes fralch apPu.e les contre-attaques
de t r,on., ft'alch es nd Infanterie qui étaient
: héa s cornrn e. e sorte que la bataille
10 q1.11 tt enCe au m ,
S~ au rnornent ou les A1-
I\tion lrs. forces ot déJà combattu de
tCihi netti on eVlent si Ace moment, la si_
l)'¡ent, e°tofJétents 1 délIcate faut des
rn~nt C> il r~rer, "nt lelirs( re-SPOnsabilités, par
es d(l nrena.nt POUr y parer immédiate-
1eilrs 'resnn. N par
tIstalltallées Les canons
N OU^NCERQABL,ITÉS' PAR
Veut arriver à ternps
pour parer les plus mauvais coups de l'en-
nemi. Mais pour parer ces coups, il faut
néccessairement souffrir. - Manchester
Guardian, 9.10.
MATERIEL
Le « bateau invisible ». — De New-York :
Les milieux maritimes sont vivement in-
téressés par le fait que Washington an-
nonce aujourd'hui le succès des expérien-
ces préliminaires de Thomas Edison con-
cernant son « bateau invisible », et un
espère que l'adoption générale du procédé
servira à contrecarrer efficacement la pi-
raterie allemande. Le système n'a rien
d'une invention merveilleuse, mais con-
siste simplement en un camouflage qui
réussit à créer un bateau sans ligne d'hori-
zon. La transformation est facile et rapide,
et le bateau devient absolument invisible à
faible distance. L'inconvénient de la traî-
née de fumée noire est supprimé pour
les navires ayant à bord 300 tonnes de
charbon dur, ou une quantité suffisante
pour traverser la zone dangereuse. Plu-
sieurs navires de cette espèce sont reve-
nus d'Europe, et tout semble indiquer
qu'ils n'ont pas été aperçus par les sous-
marins. — Daily Telegraph, 10.10.
ORGANISATION
Grande-Bretagne. — LE REMPLACEMENT DES
SOLDAIS BLESSÉS : Comme on n'a pas pris
les dispositions voulues pour remplacer les
blessés par des recrues fraîches bien en-
traînées, on se voit obligé de renvoyer au
front les hommes dès qu'ils sont guéris
et cela se produit pour beaucoup deux ou
trois fois. Cela ne devrait pas être. Nous
savons certes combien il est difficile de
faire concorder les besoins de l'armée et
ceux de l'industrie, besoins qui proviennent
en majeure partie de la timidité, des ater-
moiements et des erreurs du dernier Gou-
vernement. Mais nous croyons qu'on peut
parfaitement libérer les blessés en les
remplaçant, sans désorganiser en rien la
fabrication des munitions. Il suffit pour
cela d'aporendre un métier, pendant leur
convalescence, aux hommes qui ne sont pas
blessés trop grièvement, et de prendre dans
le corps de métier en question une recrue
pour remplacer le blessé, lequel remplace
lui-même l'ouvrier incorporé. En synchro-
nisant les périodes d'éducation industrielle
et d'entraînement militaire on pourrait en-
régimenter les nouvelles recrues dès que
les blessés seraient prêts à travailler à
leur place. — Morning Post, 11.10.
Allemagne : LES ALSACIENS-LORRAINS. —
On annonce' à la Strassburger Freie Presse
que la censure postale sur la correspon-
dance des soldats alsaciens-lorrains avec
l'arrière a été supprimée. — Strassburger
Post, 9.10.
MORAL DES TROUPES
L'armée russe. — Prikaze du général Vas-
silkovski, commandant de la région mili-
taire de Pétrograd : « J'ai constaté que
les soldats de la garnison de Pétrograd
continuent à avoir des occupations étran-
gères au service ; ils déchargent du bois,
ravalent les maisons, font du négoce dans
les rues, sont porteurs dans les gares et
cochers de fiacre, etc. Je rappelle que
tout cela est incompatible avec la condi-
tion du soldat. Dans les moments pénibles
que traverse la Russie nouvelle, les soldats
doivent se consacrer exclusivement aux
occupations de leur état, se perfectionner
dans l'art militaire et se préparer à défen-
dre la patrie ». — Journaux russes, 19.8/1.9.
— Le Comité central du front roumain,
de la flotte de la mer Noire et de la région
militaire d'Odessa demande au Gouverne-
ment provisoire de faire cesser la campa-
gne organisée contre les soldats du front.
Des communiqués' officiels ne font men-
tion que des exploits des officiers, sans si-
gnaler le ourage héroïque des soldats.
Ces procédés qui aboutissent à opposer
l'officier au soldat, peuvent avoir des con-
séquences funestes. - Journaux russes
19.8/1.9.
- A ce sujet, le Social-Democrat,
20.8/2.9, écrit : Qui croire ? les généraux
tsaristes, ou le Comité central du front
roumain ? Le ministre de la Guerre, qui
vient d'élaborer un projet de loi confor-
mément aux exigences de Kornilov, sem-
ble croire plutôt les généraux. Quant à la
presse bourgeoise, elle a renouvelé au mo-
ment de la Conférence de Moscou sa cam-
pagne défaitiste : elle réclame un échec.
sur le front, de même qu'au printemps elle
a réclamé l'échec du Stokhod.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SALAIRES, MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Le Gouvernement, aban-
donnant une vieille tradition, a permis à
ses 600.000 fonctionnaires civils de se syn-
diquer et d'adhérer à la Confédération du
Travail, mesure d'une sagesse douteuse,
qui a peut-être pour but de gagner la con-
fiance et la bonne volonté des syndicalis-
tes. Sur les instances des chefs du mouve-
ment ouvrier, qui proclament leur patrio-
tisme et leur fidélité au Gouvernement avec
enthousiasme, il a ordonné des enquêtes
sur les conditions du travail, nommé des
commissions pour examiner les revendica-
tions des ouvriers, préparé des accords of-
ficieux pour l'arbitrage impartial des con-
flits industriels. En un mot, il a accepté
toutes les exigences raisonnables — et dé-
raisonnables — des ouvriers, afin de les
rassurer sur le maintien de leurs droits
pendant la guerre. Cependant, malgré les
promesses de Gompers d des autres chefs
des svndicats ouvriers, des grèves inutiles
et injustifiables continuent. La situation
dans les chantiers du Pacifique est grave.
Les ouvriers demandent des augmentations
de 40 à 50 et des chantiers couverts. Ces
l (.-. A., 2. BaU)
tr bEs
lppAiREsCES
1
N° 593
Paris, 5 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questionsmilitaires
Sur k OPERATIONS
..:, Iront Iranco-anglais, les actions
< cïurts intervalle ; l'en-
C y est 80u^ mu ~~ts intervalle ; l'en-
et inintprr à un martèlement vio-
glétis alleniatide En Flandre, les An-
glai0v'sent plutôt lIa destruction de l'ar-
T coûtes de ter-
011 de Positions. Il serait oiseux de ré-
s'°btf encore une fois, que la victoire ne
rain nt Pae avec les seuls gains de ter-
8atio Irla.lS Par la défaite et la désorgani-
gl': des forces Vives de l'ennemi. Cette
94re e est la plus éloquente démonstratIOn
%si Allemagne démonstration
^epr» ^sertir.™ „?ar s'il n'en était pas
guerre 1 Allemagne qui fi, au cours de cette
rait, O?CUPé de va.stes territoires, au-
I!¡is' UIS lQngtemps. contraint ses enne-
Iliqgn IPlorer d'elle la paix, Mals l';Alle:
,, ~~- t~AIle-
'!ie e n a pas battu les armées qui lui
:,V 5 m opposées et c'est Pour cela qu'elle
Qil. fait un t8 Vers la vîctdre et
Kr *?* contrate' ^contraire, à em-
PJ6
;X < r~ moyens Politiques, plus ou
a li t,, 1 POur essayer d'obtenir une
paix e compromis qui ne soit pas trop
K ^sti.IT* Sile" Les Anglais par-
le-u ge celte VéritP°UT enfreprendre
5 t, rtions cÔntre les armées ane
taule Is- C' est ainsi que soi t dans la ba-
QéroUlec a .somme, .()it'dans celle qui se
f en Ce moment-ci en W ils
frtlels' ma*s
r\.¡t'SUiVbe de f?rts a.llemand'es ; ls on
fI!ISqieol ta e.s obl-ectifs partiels, mais qui
tais Rien t tou*
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C5 Sliffi
t etlt et qui avance et qui broie lente-
teSarïlIJTie»nt t> qui broie' lente-
* « Ink comme un gigan-
t O. Il. - (C. C.), Tribuna (ital.),
ilt¡ SIt en U systèItle. de défense alleman
tenouv e," systène de ¥,ense allemand
SQrecISe t'e premIère ligne tout à fait
^teSs r0f°nde^stées. par des mitrailleuses
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Par enn e 1 son Point de faI-
ctit îJ nÏliiLs ac^sé, cLfx^dPlre à ce mo-
e ne~cusé oi^t de fai-
de 1, iitta 0,~, f 8 trou~'Des fatiguées
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M®viteaKi avano e et SdéciSma P~ar les perte
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: héa s cornrn e. e sorte que la bataille
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S~ au rnornent ou les A1-
I\tion lrs. forces ot déJà combattu de
tCihi netti on eVlent si Ace moment, la si_
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Le « bateau invisible ». — De New-York :
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ces préliminaires de Thomas Edison con-
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raterie allemande. Le système n'a rien
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siste simplement en un camouflage qui
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et le bateau devient absolument invisible à
faible distance. L'inconvénient de la traî-
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charbon dur, ou une quantité suffisante
pour traverser la zone dangereuse. Plu-
sieurs navires de cette espèce sont reve-
nus d'Europe, et tout semble indiquer
qu'ils n'ont pas été aperçus par les sous-
marins. — Daily Telegraph, 10.10.
ORGANISATION
Grande-Bretagne. — LE REMPLACEMENT DES
SOLDAIS BLESSÉS : Comme on n'a pas pris
les dispositions voulues pour remplacer les
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traînées, on se voit obligé de renvoyer au
front les hommes dès qu'ils sont guéris
et cela se produit pour beaucoup deux ou
trois fois. Cela ne devrait pas être. Nous
savons certes combien il est difficile de
faire concorder les besoins de l'armée et
ceux de l'industrie, besoins qui proviennent
en majeure partie de la timidité, des ater-
moiements et des erreurs du dernier Gou-
vernement. Mais nous croyons qu'on peut
parfaitement libérer les blessés en les
remplaçant, sans désorganiser en rien la
fabrication des munitions. Il suffit pour
cela d'aporendre un métier, pendant leur
convalescence, aux hommes qui ne sont pas
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pour remplacer le blessé, lequel remplace
lui-même l'ouvrier incorporé. En synchro-
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et d'entraînement militaire on pourrait en-
régimenter les nouvelles recrues dès que
les blessés seraient prêts à travailler à
leur place. — Morning Post, 11.10.
Allemagne : LES ALSACIENS-LORRAINS. —
On annonce' à la Strassburger Freie Presse
que la censure postale sur la correspon-
dance des soldats alsaciens-lorrains avec
l'arrière a été supprimée. — Strassburger
Post, 9.10.
MORAL DES TROUPES
L'armée russe. — Prikaze du général Vas-
silkovski, commandant de la région mili-
taire de Pétrograd : « J'ai constaté que
les soldats de la garnison de Pétrograd
continuent à avoir des occupations étran-
gères au service ; ils déchargent du bois,
ravalent les maisons, font du négoce dans
les rues, sont porteurs dans les gares et
cochers de fiacre, etc. Je rappelle que
tout cela est incompatible avec la condi-
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dans l'art militaire et se préparer à défen-
dre la patrie ». — Journaux russes, 19.8/1.9.
— Le Comité central du front roumain,
de la flotte de la mer Noire et de la région
militaire d'Odessa demande au Gouverne-
ment provisoire de faire cesser la campa-
gne organisée contre les soldats du front.
Des communiqués' officiels ne font men-
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l'officier au soldat, peuvent avoir des con-
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- A ce sujet, le Social-Democrat,
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ble croire plutôt les généraux. Quant à la
presse bourgeoise, elle a renouvelé au mo-
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sur le front, de même qu'au printemps elle
a réclamé l'échec du Stokhod.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SALAIRES, MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Le Gouvernement, aban-
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ses 600.000 fonctionnaires civils de se syn-
diquer et d'adhérer à la Confédération du
Travail, mesure d'une sagesse douteuse,
qui a peut-être pour but de gagner la con-
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tes. Sur les instances des chefs du mouve-
ment ouvrier, qui proclament leur patrio-
tisme et leur fidélité au Gouvernement avec
enthousiasme, il a ordonné des enquêtes
sur les conditions du travail, nommé des
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ficieux pour l'arbitrage impartial des con-
flits industriels. En un mot, il a accepté
toutes les exigences raisonnables — et dé-
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rassurer sur le maintien de leurs droits
pendant la guerre. Cependant, malgré les
promesses de Gompers d des autres chefs
des svndicats ouvriers, des grèves inutiles
et injustifiables continuent. La situation
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