Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 octobre 1917 14 octobre 1917
Description : 1917/10/14 (T7,N592). 1917/10/14 (T7,N592).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438185x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 592
1 de LA guerre
tRE'S nE LA GUERU
Er DES
AIllES b ts
£ i.«È«,ES
Paris, 14 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
< QUESTIONS MILITAIRES
d erat' OPERATIONS
117, lratio générales.- Au printemps
snr entret de guerre de l'Entente dé-
e une offensive générale
W Jes frnrîlt 3 eUropéens et, en premier
Percer le front occidental. Ce plan
N Aujourd'hui, le pro-
°1 Sff limité de l'Entente est beau-
/f¡ SOIlS lIrnité. Les chances d'une solu-
tiou sollt b eaucoup moins nombreuses. Sar-
U a QIl beaucoup moins nombreuses. Sar-
9 quelques attaquas
Q f¡t a Purement tactique. La guerre en
a perdu beanp de son intérêt,
, tlt¡élli qUe le danger russe a dis paru en
que en îw
,lI1ts\li et en Perse. D'ailleurs, au fur et
tdelltal: qe e tonnage des Puissances oc-
ée d S dlmmuera l'Angleterre se verra
H ^restreindr l'Angleterre se verra
restr iridre Les opérations d'outre-
e rnée russe a suffisamment à faire
s défendre ! ;f
défendre contreles attaques alle-
s ; "till d'éViter des catastrophes, il
lL'iM l0Urner les wfr f8 aUemandes et ten-
CouP Possible contre les alliés de
Mlgrie en attaquant sur le front italien.
tê 8ur le front italien.
C iSfront de l'Isonzo a perdu le
ctioèrre ^lue 'il avaai it J!^lci' d'être un sec-
f)r, 'tioïn Cul^er °" ^en" Dans ces
et s'il e t
^clhiepnp' rend S Il est vrai que, ainsi que
tAe> 5? Considèrent f6 de Vienne, les
lesto.ll},ée et cOSldèrent leur guerre comme
le» ^ée eî ^'iis ne Veulent même plus lire
& nCommî™,ni(ïuéSs il serait temps de dire
lQai ente ne Vl. ennois que jamais encore
amis viennois que jamais dire
et tltenant S io engagée autant aue
et ^tename s'était Jarnais encore
s&r^e, sn PI?r les buts de guerre italiens,
tt Se B™"6 combats
\le ,. aIlts Pou s!lzo, on livre des combats
t"ftî,^utrich ï Ilndpendance et la sécurité
°ngrie ivfanmoi. ns' il est
^ces 1<îenta
î>uk> que !f ? ParticifpatiïniP iS intense des
blèll1 est Pas cidental., à la guerre italien-
ne n Pas - de nature à 1 a, guerre italien-
ce de de nature à résoudre le pro-
err,,. Hein que n.. 1'"
et en u6- La confian-
lfs tlirièrnis dari la supériorité en
lée, 0ti et erl [nutériel de guerre est ébran-
F,.;'.n rie croit plus en est ébran-
I!\;"ê la Srcée qu'o^nt® erre' ni en
«HiS s* eri Qeyvre de oraj tiendrait par
Un6
mise en œuvre de On
S d fe11 COmpte aUssi qUe rflênie l'arrivée
ge'ail arrnée arnéreaine n'y chan-
r'eure Ie ceiieJ?-°se à moins que la chan-
"'a. nS que la Puis*
iaffaiS n'e fût d1 e hbeaucoup suré-
à l'affaiblissement produit par la dté-
o lssaM Par la diminution de h!
puissance offensi ve des Français. Mais ceel
derirl e rni, le savent trèg
a 'e"e SOU étallt dOllllé le résultat de la
gupr, re «Té,'? résulteTdela
IIJe il lairs'mar¡ne et le lait qu'une armée
a' e a, l' campagr¡e n'a pu être const,.
Par le 9 Ag,,,,, qu'au bout de deux
';:' lerr. gu ~'rre. Né anrnoins, la victoire
ite qu la au bout de deux
S a«aques frn„tVîctoir0
cat lle e nca
r14~ ~ses c'ujlos e re Un MI. important dans
des Anglais. L 1108 ~~e-'° P ~~s en
(4t qvoir t.os '!\nemis et notamment
hoir Pou a taqne sur le front d'Ypres
r d'après eux, de con-
traindre les Allemands à se retirer sur une
nouvelle ligne ; cela les forcerait à évacuer
au moins la côte flamande et la plaine voi-
sine. Il est bien possible que l'ennemi ob-
tienne des avantages militaires assez consi-
dérables, en jetant sans compter ses hommes
dans la fournaise. Mais, en ce qui concer-
ne la France, une pareille hypothèse ne
peut même pas être envisagée. Elle a con-
senti assez de sacrifices, jusqu'ici, à la
cause de la liberté des peuples, et elle
n'a pas l'intention de se saigner à blanc.
D'autre part, elle attend l'arrivée d'une ar-
mée fraîche pour le printemps ; elle a donc
des raisons plausibles pour se borner à
une défensive stratégique. Quelque para-
doxal que cela paraisse, les deux belligé-
rants font en ce moment sur les champs
de bataille une guerre défensive, l'offensive
étant menée sur mer par le blocus et sur
terre contre les lignes de communications.
Blocus contre blocus, la victoire restera à
l'adversaire qui disposera des stocks les plus
vastes : c'est ainsi qu'on interprète, dans
les milieux français, les déclarations rassu-
rantes du nouveau Gouvernement. Ce qu'il
y a de plus remarquable dans cet état d'es-
prit, c'est qu'en France on a cessé de croire
à la force décisive des armes ; on admet
qu'avant d'avoir coupé les veines économi-
ques d'un peuple, la victoire militaire sur
ses armées n'est pas possible ; de là la
nécessité du bloous et la campagne de l'En-
tente contre les neutres voisins des Empi-
res Centraux. Il y a lieu de remarquer éga-
lement qu'on ne fonde pas de trop grands
espoirs sur l'aide militaire de l'Amérique.
Il s'agit, pour la France, de tenir, et d'affai-
blir l'Allemagne et ses alliés au point de
vue économique. Il y a lieu de remarquer
que la croyance que le blocus maritime, à
lui seul, pourrait avoir une influence dé-
cisive sur l'issue de la guerre, espoir qui
s'était répandu en Angleterre, y a diminué ;
en présence des contre-attaques de nos
sous-marins on s'y montre réservé à cet
égard, alors qu'en France, où l'on se sent
moins exposé aux dangers des sous-marins,
cette croyance est devenue la consolation
d'une opinion publique terrifiée par des per-
tes sanglantes. Le mot d'ordre est : une
guerre aérienne du plus grand style. Il est
incontestable que les Puissances occiden-
tales font des efforts gigantesques en vue
de préparer et de soutenir l'offensive de
l'année prochaine par des bombardements
aériens dépassant tout ce qu'on a vu jus-
qu'ici dans cet ordre d'idées. Il n'est pas dou-
teux que c'est surtout à ce point de vue, que
l'Entente fonde de grands espoirs sur le con-
cours américain. Nous ne doutons d'ailleurs
pas que la technique de nos adversaires ne
réalise quelque chose de tout à fait remar-
quable dans cette arme nouvelle. Mais tout
a une limite. Et, d'abord, il y aura les
contre-mesures allemandes. Le concours
américain dans la guerre aérienne ne doit
pas être surestimé. Il se peut que ce que dit
le colonel Egli soit vrai et qu on fasse ac-
tuellement, dans le midi de la France, des
préparatifs formidables pour recevoir les
escadrilles américaines qui doivent y pa-
rachever leur instruction ; on répand le
bruit qu'en mai 1918, des milliers d'avions
nivelleront les centres de l'industrie de
guerre allemande et notamment Essen.
La catastrophe de Dunkerque a démontré
que la flotte aérienne allemande n'a rien à
craindre, même d'une guerre aérienne plus
intensifiée, et l'impuissance de la défensive
anglaise manifestée à l'occasion de nos atta-
ques contre les forteresses et les ports du
sud de l'Angleterre, confirme cette certi-
tude. — Frankfurter Zeitung, 7.10.
Front italien. — L'offensive italienne du
mois d'août dernier, soit à cause de l'im-
portance des succès remportés par les Ita-
liens, soit à cause des pertes subies par les
troupes austro-hongroises, est considérée
dans les cercles militaires autrichiens
comme la plus importante qu'ait menée
l'Italie depuis la chute de Gorizia. L'avan-
ce italienne sur le plateau de Bainsizza,
la puissante pression continue des Italiens
contre le secteur de l'Hermada, donnent de
graves préoccupations au haut commande-
ment autrichien. C'est ainsi que ces jours-
ci a eu lieu, dans une localité du front de
l'Isonzo, un important conseil de guerre
auquel ont assisté les commandants des
différents secteurs, le chef de l'Etat-Major
et le général Conrad von Hoetzendorf.
Rien n'a transpiré de ce qui a été dit ou
décidé à ce Conseil, mais on sait qu'il a dis-
cuté de longues séries de chiffres sur les
'forces qu'auraient engagées le haut com-
mandement italien ; une très vive discus-
sion se serait même élevée sur la propor-
tion de troupes autrichiennes qui leur ont
été opposées. Les pertes qu'auraient subies
les Autrichiens s'élèveraient au tiers des
effectifs engagés et il a été constaté que
d'importantes réserves de vivres sont tom-
bées en grande partie aux mains des Ita-
liens. — (Pio Mari) ldea Nazionàle, 9.10.
Mésopotamie. — Les détails donnés par
les Anglais sur leur succès de Ramadié
sont officiellement contredits du côté turc.
Mais ce qui est beaucoup plus important
que cette querelle sur l'étendue du succès,
c'est le fait que la zone d'opérations de
l'armée anglaise de Bagdad se trouve élar-
gie dans des proportions considérables et
probablement d'une manière très désagréa-
ble pour les Anglais. Jusqu'à présent, les
opérations se sont exclusivement déroulées
dans le bassin du Tigre. L'armée d'opé-
rations anglo-russe se trouve au nord de
Bagdad. à peu près dans le triangle Sama-
ra-Tigre et Dialah-Khanikine. Mais à
l'ouest de Bagdad, la ligne de l'Euphrate
descendant du Nord-Ouest, se rapproche
du flanc et de l'arrière du front an-
glais. Une avance des troupes turques sur
cette ligne constitue une dangereuse me-
nace sur le flanc des Anglais et condamne
les troupes britanniques de Samara à
l'inertie stratégique, tant que les Anglais
n'auront pas pris possession de la ligne
1 de LA guerre
tRE'S nE LA GUERU
Er DES
AIllES b ts
£ i.«È«,ES
Paris, 14 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
< QUESTIONS MILITAIRES
d erat' OPERATIONS
117, lratio générales.- Au printemps
snr entret de guerre de l'Entente dé-
e une offensive générale
W Jes frnrîlt 3 eUropéens et, en premier
Percer le front occidental. Ce plan
N Aujourd'hui, le pro-
°1 Sff limité de l'Entente est beau-
/f¡ SOIlS lIrnité. Les chances d'une solu-
tiou sollt b eaucoup moins nombreuses. Sar-
U a QIl beaucoup moins nombreuses. Sar-
9 quelques attaquas
Q f¡t a Purement tactique. La guerre en
a perdu beanp de son intérêt,
, tlt¡élli qUe le danger russe a dis paru en
que en îw
,lI1ts\li et en Perse. D'ailleurs, au fur et
tdelltal: qe e tonnage des Puissances oc-
ée d S dlmmuera l'Angleterre se verra
H ^restreindr l'Angleterre se verra
restr iridre Les opérations d'outre-
e rnée russe a suffisamment à faire
s défendre ! ;f
défendre contreles attaques alle-
s ; "till d'éViter des catastrophes, il
lL'iM l0Urner les wfr f8 aUemandes et ten-
CouP Possible contre les alliés de
Mlgrie en attaquant sur le front italien.
tê 8ur le front italien.
C iSfront de l'Isonzo a perdu le
ctioèrre ^lue 'il avaai it J!^lci' d'être un sec-
f)r, 'tioïn Cul^er °" ^en" Dans ces
et s'il e t
^clhiepnp' rend S Il est vrai que, ainsi que
tAe> 5? Considèrent f6 de Vienne, les
lesto.ll},ée et cOSldèrent leur guerre comme
le» ^ée eî ^'iis ne Veulent même plus lire
& nCommî™,ni(ïuéSs il serait temps de dire
lQai ente ne Vl. ennois que jamais encore
amis viennois que jamais dire
et tltenant S io engagée autant aue
et ^tename s'était Jarnais encore
s&r^e, sn PI?r les buts de guerre italiens,
tt Se B™"6 combats
\le ,. aIlts Pou s!lzo, on livre des combats
t"ftî,^utrich ï Ilndpendance et la sécurité
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^ces 1<îenta
î>uk> que !f ? ParticifpatiïniP iS intense des
blèll1 est Pas cidental., à la guerre italien-
ne n Pas - de nature à 1 a, guerre italien-
ce de de nature à résoudre le pro-
err,,. Hein que n.. 1'"
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lfs tlirièrnis dari la supériorité en
lée, 0ti et erl [nutériel de guerre est ébran-
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I!\;"ê la Srcée qu'o^nt® erre' ni en
«HiS s* eri Qeyvre de oraj tiendrait par
Un6
mise en œuvre de On
S d fe11 COmpte aUssi qUe rflênie l'arrivée
ge'ail arrnée arnéreaine n'y chan-
r'eure Ie ceiieJ?-°se à moins que la chan-
"'a. nS que la Puis*
iaffaiS n'e fût d1 e hbeaucoup suré-
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o lssaM Par la diminution de h!
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derirl e rni, le savent trèg
a 'e"e SOU étallt dOllllé le résultat de la
gupr, re «Té,'? résulteTdela
IIJe il lairs'mar¡ne et le lait qu'une armée
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ite qu la au bout de deux
S a«aques frn„tVîctoir0
cat lle e nca
r14~ ~ses c'ujlos e re Un MI. important dans
des Anglais. L 1108 ~~e-'° P ~~s en
(4t qvoir t.os '!\nemis et notamment
hoir Pou a taqne sur le front d'Ypres
r d'après eux, de con-
traindre les Allemands à se retirer sur une
nouvelle ligne ; cela les forcerait à évacuer
au moins la côte flamande et la plaine voi-
sine. Il est bien possible que l'ennemi ob-
tienne des avantages militaires assez consi-
dérables, en jetant sans compter ses hommes
dans la fournaise. Mais, en ce qui concer-
ne la France, une pareille hypothèse ne
peut même pas être envisagée. Elle a con-
senti assez de sacrifices, jusqu'ici, à la
cause de la liberté des peuples, et elle
n'a pas l'intention de se saigner à blanc.
D'autre part, elle attend l'arrivée d'une ar-
mée fraîche pour le printemps ; elle a donc
des raisons plausibles pour se borner à
une défensive stratégique. Quelque para-
doxal que cela paraisse, les deux belligé-
rants font en ce moment sur les champs
de bataille une guerre défensive, l'offensive
étant menée sur mer par le blocus et sur
terre contre les lignes de communications.
Blocus contre blocus, la victoire restera à
l'adversaire qui disposera des stocks les plus
vastes : c'est ainsi qu'on interprète, dans
les milieux français, les déclarations rassu-
rantes du nouveau Gouvernement. Ce qu'il
y a de plus remarquable dans cet état d'es-
prit, c'est qu'en France on a cessé de croire
à la force décisive des armes ; on admet
qu'avant d'avoir coupé les veines économi-
ques d'un peuple, la victoire militaire sur
ses armées n'est pas possible ; de là la
nécessité du bloous et la campagne de l'En-
tente contre les neutres voisins des Empi-
res Centraux. Il y a lieu de remarquer éga-
lement qu'on ne fonde pas de trop grands
espoirs sur l'aide militaire de l'Amérique.
Il s'agit, pour la France, de tenir, et d'affai-
blir l'Allemagne et ses alliés au point de
vue économique. Il y a lieu de remarquer
que la croyance que le blocus maritime, à
lui seul, pourrait avoir une influence dé-
cisive sur l'issue de la guerre, espoir qui
s'était répandu en Angleterre, y a diminué ;
en présence des contre-attaques de nos
sous-marins on s'y montre réservé à cet
égard, alors qu'en France, où l'on se sent
moins exposé aux dangers des sous-marins,
cette croyance est devenue la consolation
d'une opinion publique terrifiée par des per-
tes sanglantes. Le mot d'ordre est : une
guerre aérienne du plus grand style. Il est
incontestable que les Puissances occiden-
tales font des efforts gigantesques en vue
de préparer et de soutenir l'offensive de
l'année prochaine par des bombardements
aériens dépassant tout ce qu'on a vu jus-
qu'ici dans cet ordre d'idées. Il n'est pas dou-
teux que c'est surtout à ce point de vue, que
l'Entente fonde de grands espoirs sur le con-
cours américain. Nous ne doutons d'ailleurs
pas que la technique de nos adversaires ne
réalise quelque chose de tout à fait remar-
quable dans cette arme nouvelle. Mais tout
a une limite. Et, d'abord, il y aura les
contre-mesures allemandes. Le concours
américain dans la guerre aérienne ne doit
pas être surestimé. Il se peut que ce que dit
le colonel Egli soit vrai et qu on fasse ac-
tuellement, dans le midi de la France, des
préparatifs formidables pour recevoir les
escadrilles américaines qui doivent y pa-
rachever leur instruction ; on répand le
bruit qu'en mai 1918, des milliers d'avions
nivelleront les centres de l'industrie de
guerre allemande et notamment Essen.
La catastrophe de Dunkerque a démontré
que la flotte aérienne allemande n'a rien à
craindre, même d'une guerre aérienne plus
intensifiée, et l'impuissance de la défensive
anglaise manifestée à l'occasion de nos atta-
ques contre les forteresses et les ports du
sud de l'Angleterre, confirme cette certi-
tude. — Frankfurter Zeitung, 7.10.
Front italien. — L'offensive italienne du
mois d'août dernier, soit à cause de l'im-
portance des succès remportés par les Ita-
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troupes austro-hongroises, est considérée
dans les cercles militaires autrichiens
comme la plus importante qu'ait menée
l'Italie depuis la chute de Gorizia. L'avan-
ce italienne sur le plateau de Bainsizza,
la puissante pression continue des Italiens
contre le secteur de l'Hermada, donnent de
graves préoccupations au haut commande-
ment autrichien. C'est ainsi que ces jours-
ci a eu lieu, dans une localité du front de
l'Isonzo, un important conseil de guerre
auquel ont assisté les commandants des
différents secteurs, le chef de l'Etat-Major
et le général Conrad von Hoetzendorf.
Rien n'a transpiré de ce qui a été dit ou
décidé à ce Conseil, mais on sait qu'il a dis-
cuté de longues séries de chiffres sur les
'forces qu'auraient engagées le haut com-
mandement italien ; une très vive discus-
sion se serait même élevée sur la propor-
tion de troupes autrichiennes qui leur ont
été opposées. Les pertes qu'auraient subies
les Autrichiens s'élèveraient au tiers des
effectifs engagés et il a été constaté que
d'importantes réserves de vivres sont tom-
bées en grande partie aux mains des Ita-
liens. — (Pio Mari) ldea Nazionàle, 9.10.
Mésopotamie. — Les détails donnés par
les Anglais sur leur succès de Ramadié
sont officiellement contredits du côté turc.
Mais ce qui est beaucoup plus important
que cette querelle sur l'étendue du succès,
c'est le fait que la zone d'opérations de
l'armée anglaise de Bagdad se trouve élar-
gie dans des proportions considérables et
probablement d'une manière très désagréa-
ble pour les Anglais. Jusqu'à présent, les
opérations se sont exclusivement déroulées
dans le bassin du Tigre. L'armée d'opé-
rations anglo-russe se trouve au nord de
Bagdad. à peu près dans le triangle Sama-
ra-Tigre et Dialah-Khanikine. Mais à
l'ouest de Bagdad, la ligne de l'Euphrate
descendant du Nord-Ouest, se rapproche
du flanc et de l'arrière du front an-
glais. Une avance des troupes turques sur
cette ligne constitue une dangereuse me-
nace sur le flanc des Anglais et condamne
les troupes britanniques de Samara à
l'inertie stratégique, tant que les Anglais
n'auront pas pris possession de la ligne
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