Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 octobre 1917 13 octobre 1917
Description : 1917/10/13 (T7,N591). 1917/10/13 (T7,N591).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438184h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 591
1'tI\ES DE LA GUERRE
(E. A., 2. BaU)
ET DES
FFAIRE, S ËTRANGÊ, PES
Paris, 13 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
0é5|Uer*e aéri OPERATIONS
7" La récente attaque
Selon e aJleIhande contre Dunkerque qui.
ion n COIhIhUniqu français, aurait cc-
de graVpQ
g 1 confirme cette
n que i'An'emagne fonde de
gr^nds esP°irs ollr ,
^Uerre aérienne et
Pollr traIn de fournir un effort désespéré
pour opposer de nouvelles escdrilles oe
£ UiSs ! aér°plan^ à formidable pro-
Pduuicsus atits aér I)Plaies à formidable pro-
D'a.ut Il s Alliés des Etats-Unis.
jet P,8 rt, un télé gramme du correspon-
Nn(cLJ Pun" un uifidé8 des correspon-
u S Allemanri Press » à Stockholm,
United Prmme Stoc"khol,
JOUrs que, depuis Une quinzaine de
jours, les Allèrnandsse Sarvent d'un nou-
H (jassez srann Gotha, qui présente-
C Usse italien68 ressemblanoes avec
\>e1' \pronl ltaHens. Ces aéroplanes peu-
Un MPorter une provision d'essence pour
isvfa§e de
\S *vec et sont capables
oies ver Qec CInq passage;rs : deux pi-
I!; I;'::'.U)( M , railleurs et un télégraphiste.
re Un nis sont en train
Ues Un nombre considérable de
hIlici qUes aéroPlan de combat. Trente
ee anglais, français et italiens sont
à WaShington pour coopérer
tin réaiiLAutorHés pour espérer
du en vue de
!On, aérie On du programm., de construc-
on Ont ctI" VlOgt-quatre écoles d'avlil-
le p ont d aux Etats-Unis et
llvehii créées s'est entendu
VOYer seOuvernements aIlLés pour c,n-
ça. r les ce élèves-Pilotes Se perfectionner
~s~ d'aviation anglais, fran-
, es CPTU PÎlotfQ ®6 Perfectionner
* ®l italien d aviatin
2s Y 1' quelques rnrli..4,:,
flévai 6 l'arnT* 0u^marin^ *J qu aux suc-
uê-rnarille se sont a outéts
dé"loe larlIle aérierl'iie. celle-c1 - auss, s'est
Pçonrié vele une rUpldlté et aussi s'est
^emnatioîs de Tsi riniT?f et une s^eté
'*S,au* ins?" Si I"lntéri,ur écoute les
tne"t au X Instructi S,' conformé-
la notre ministre de
"!Ie zèl e et rri~tllod e, "'Ous serons -en état
esPrita'ntenirn^Vlc>de nou*06 de travailler
"Pritalnten" notre snpériorité. Un nouvel
"'I\nd /J\¡'rrler est né dans I"armée alle-
1.. CO. Une série de grandes attaques sur
côtes e J'A -Iligleterr e vient de se ten, ni-
dts anglaise a se terini-
des In Pr de. destructi"ns d'USines, par
-> n ers le front et par
l',î;irrni le fror , ,' par l'arrêt des
de 1, lirrière Par la pamque
er4PIrrn,i les oUvriers. La zone français",
"l'Olé",,!" re, de la mer au X VOsgeis, fut
S C'n.-Uo"' sol,r,li4 à Vosges, fut
4 Si 8' Là aUssi, nous som-
- p1, pr - aussi nous som_
laoPiaé à enlever Il lelJr destination,
d'a0 , plilérrken t et Pour- 1 Ongternp,,1 les dépôts
et onnelIlent, d"^8?f de voie,%
k .>ée t les Ports de la côte française,
rtussiDr que ri,,, "":ClidriIIes Se les sont
posés « c, rnMA objeCtif~~ C-es Rttaqu e s ont
OqUé en France Un sentiment
d'insécurité et de terreur. Le record fut
certainement atteint par la récente destruc-
tion de Dunkerque. Ce port a acquis au
cours de cette guerre, une importance in-
soupçonnée avant. Il servait dans la plus
large mesure au trafic entre l'Angleterre et
la France. Vers la mer, il est protégé con-
tre nos sous-marins par une barrière en
mailles serrées. Il ne restait donc à notre
ingénieux Etat-Major qu'à l'attaquer par
la voie des airs. Il s'agissait de diminuer
les gigantesques approvisionnements de
l'ennemi, d'empêcher pour longtemps l'ac-
costage des transports anglais, de rendre
impossible le trafic de retour vers l'Angle-
terre. Tous ces objectifs ont été atteints
pour un certain, temps, grâce à l'incendie
que nos bombes ont allumé dans la nuit
du 28 au 29 septembre ; deux jours après
le bombardement, la ville flambait encore,
et elle est devenue la proie des flammes.
On a prétendu pendant assez longtemps,
en Angleterre, que l'aviation britannique
était immensément supérieure à la nôtre.
On voit aujourd'hui que la défense a fait
faillite à Dunkerque, tout comme à Lon-
dres et dans les porte et les régions indus-
trielles du Royaume-Uni. Mais d'autres
points importants pour la circulation ont
été détruits en France, de telle sorte que
nous pouvons compter sur un ralentisse-
ment à peu près certain des opérations
comme conséquence de ces destructions. -
(Moraht) Saarbrücker Zeitung, 6.10
La Russie. — On n'aurait jamais cru
que les. armées allemandes renonçassent
à poursuivre leurs avantages sur le front
russe. Peut-être Hindenburg craint-il, en
poussant son attaque au cœur du pays, de
secouer la torpeur du peuple, de le déci-
der à se serrer autour du Gouvernement ;
peut-être craint-il d'ép uiser inutilement
ses troupes contre une armée qui ne peut,
pour le moment, être comptée comme ef-
fectivement combattante. Peut-on espérer
que la Russie reprenne son rôle dans la
guerre ? Oui, car un pays ne peut conti-
nuer à vivre dans l'état de désordre ac-
tuel ; tôt ou tard surgiront l'homme ou
les hommes qui saisiront énergiquement
le pOUVOIr pour revenir au bon sens et à
l'action pratique. L'hiver n'est pas loin, et
avec lui l'arrêt des opérations sur ce
front ce sera la meilleure époque pour
procéder avec calme à une réorganisation
de l'armée, des usines, du ravitaillement
en munitions, des chemins de fer. L'En-
tente a noblement, loyalement déclaré
queue ne consentirait jamais à faire la
paix aux dépens de la Russie ; mais celle-
ci a de son côté le devoir de ne rien n'é-
gliger afin de se mettre au plus tôt en
état de n'être plus un rameau sec sur le
tronc florissant de la coalition anti-alle-
mande. Malheureusement l'épuisement
allmand par manque de vivres, qui sem-
blait menaçant l'année passée, s'est atté-
nué après la révolution de Pétrograd, la-
quelle a favorisé involontairement la con-
trebande : sous prétexte, en effet, de fra-
ternisation, paysans et propriétaires rus-
ses ont introduit leur blé en Allemagne,
moyennant, du reste, large compensation.
Mais l'épuisement en hommes devient
chaque jour plus grave en Allemagne et
en Autriche. L'an prochain, des forces
nouvelles entreront en jeu de notre côté:
celles de l'Amérique. Et la possibilité sub-
siste de voir la Russie rentrer dans la
lutte, renforcée et réorganisée. Alors la
balance penchera, et non, certes, en fa-
veur de l'Allemagne. - (Romano Guerra)
Giornale d'Italia, 9.10. t
ORGANISATION
Grèce : LA MISSION MILITAIRE FRANÇAISE.
— « Les membres de la grande mission
française commencent à nous arriver.
Elle est chargée d'instruire notre héroï-
que armée selon les plus récentes exigen-
ces de la science militaire. Les officiers
qui la composent sont tous de nobles et
remarquables. fils de la puissante Répu-
blique, ils ont déjà moissonné des lau-
riers au champ d'honneur. Ils trouveront
dans l'armée hellénique de véritables hé-
ros, qui n'ont' oublié ni les services
éminents rendus à la Grèce pendant les
deux guerres de 1912/13 par une autre mis-
sion française, ni la profonde reconnais-
sance que leur patrie doit au peuple hé-
roïque qui a toujours combattu pour l'hel-
lénisme, et qui n'a jamais hésité à sacri-
fier pour la Grèce son sang et son or.
L'armée grecque, avec tout le peuple
grec, adresse un salut chaleureux et en-
thousiaste aux vaillants combattants de
la Marne et de Verdun ». — (Ed.) Ethnos,
18/21.9.
RECRUTEMENT
Grande-Bretagne. — Ce n'est un secret
pour personne que le recrutement n'a pas
donné cette année autant d'hommes que
l'année dernière. Ceci est dû en partie au
relâchement du mécanisme même, et aus-
si en partie à une cause plus grave — l'or-
ganisation en Angleterre d'une forte ré-
sistance au recrutement. Cette opposition
commença à se bien manifester, dans des
cas isolés, en mars dernier. Depuis lors,
de nouveaux centres de résistance ont été
fondés, et une propagande très active a
suivi. La campagne continue, menée par
les pacifistes, par le Parti Indépendant du
Travail ; et même l'Internationale des
Travailleurs (« Industrial Workers of
the World ») est venue d'Amérique éten-
dre jusqu'à nous son action dans le même
sens ; tandis que l'Union pour le contrôle
démocratique, le Parti Socialiste Britan-
nique, et les « Camarades anti-consorip-
tionnistes », s'associent également au
mouvement. - Irish Independent, 6.10.
Allemagne: L'INCORPORATION DES ÉTRAN-
GERS. — On a discuté à la Commission
principale du Reichstag la question de
l'incorporation dans l'armée allemande
des étrangers. Plusieurs orateurs deman
dèrent que les « heimatlos » ne fussent pas
1'tI\ES DE LA GUERRE
(E. A., 2. BaU)
ET DES
FFAIRE, S ËTRANGÊ, PES
Paris, 13 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
-
0é5|Uer*e aéri OPERATIONS
7" La récente attaque
Selon e aJleIhande contre Dunkerque qui.
ion n COIhIhUniqu français, aurait cc-
de graVpQ
g 1 confirme cette
n que i'An'emagne fonde de
gr^nds esP°irs ollr ,
^Uerre aérienne et
Pollr traIn de fournir un effort désespéré
pour opposer de nouvelles escdrilles oe
£ UiSs ! aér°plan^ à formidable pro-
Pduuicsus atits aér I)Plaies à formidable pro-
D'a.ut Il s Alliés des Etats-Unis.
jet P,8 rt, un télé gramme du correspon-
Nn(cLJ Pun" un uifidé8 des correspon-
u S Allemanri Press » à Stockholm,
United Prmme Stoc"khol,
JOUrs que, depuis Une quinzaine de
jours, les Allèrnandsse Sarvent d'un nou-
H (jassez srann Gotha, qui présente-
C Usse italien68 ressemblanoes avec
\>e1' \pronl ltaHens. Ces aéroplanes peu-
Un MPorter une provision d'essence pour
isvfa§e de
\S *vec et sont capables
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I!; I;'::'.U)( M , railleurs et un télégraphiste.
re Un nis sont en train
Ues Un nombre considérable de
hIlici qUes aéroPlan de combat. Trente
ee anglais, français et italiens sont
à WaShington pour coopérer
tin réaiiLAutorHés pour espérer
du en vue de
!On, aérie On du programm., de construc-
on Ont ctI" VlOgt-quatre écoles d'avlil-
le p ont d aux Etats-Unis et
llvehii créées s'est entendu
VOYer seOuvernements aIlLés pour c,n-
ça. r les ce élèves-Pilotes Se perfectionner
~s~ d'aviation anglais, fran-
, es CPTU PÎlotfQ ®6 Perfectionner
* ®l italien d aviatin
2s Y 1' quelques rnrli..4,:,
flévai 6 l'arnT* 0u^marin^ *J qu aux suc-
uê-rnarille se sont a outéts
dé"loe larlIle aérierl'iie. celle-c1 - auss, s'est
Pçonrié vele une rUpldlté et aussi s'est
^emnatioîs de Tsi riniT?f et une s^eté
'*S,au* ins?" Si I"lntéri,ur écoute les
tne"t au X Instructi S,' conformé-
la notre ministre de
"!Ie zèl e et rri~tllod e, "'Ous serons -en état
esPrita'ntenirn^Vlc>de nou*06 de travailler
"Pritalnten" notre snpériorité. Un nouvel
"'I\nd /J\¡'rrler est né dans I"armée alle-
1.. CO. Une série de grandes attaques sur
côtes e J'A -Iligleterr e vient de se ten, ni-
dts anglaise a se terini-
des In Pr de. destructi"ns d'USines, par
-> n ers le front et par
l',î;irrni le fror , ,' par l'arrêt des
de 1, lirrière Par la pamque
er4PIrrn,i les oUvriers. La zone français",
"l'Olé",,!" re, de la mer au X VOsgeis, fut
S C'n.-Uo"' sol,r,li4 à Vosges, fut
4 Si 8' Là aUssi, nous som-
- p1, pr - aussi nous som_
laoPiaé à enlever Il lelJr destination,
d'a0 , plilérrken t et Pour- 1 Ongternp,,1 les dépôts
et onnelIlent, d"^8?f de voie,%
k .>ée t les Ports de la côte française,
rtussiDr que ri,,, "":ClidriIIes Se les sont
posés « c, rnMA objeCtif~~ C-es Rttaqu e s ont
OqUé en France Un sentiment
d'insécurité et de terreur. Le record fut
certainement atteint par la récente destruc-
tion de Dunkerque. Ce port a acquis au
cours de cette guerre, une importance in-
soupçonnée avant. Il servait dans la plus
large mesure au trafic entre l'Angleterre et
la France. Vers la mer, il est protégé con-
tre nos sous-marins par une barrière en
mailles serrées. Il ne restait donc à notre
ingénieux Etat-Major qu'à l'attaquer par
la voie des airs. Il s'agissait de diminuer
les gigantesques approvisionnements de
l'ennemi, d'empêcher pour longtemps l'ac-
costage des transports anglais, de rendre
impossible le trafic de retour vers l'Angle-
terre. Tous ces objectifs ont été atteints
pour un certain, temps, grâce à l'incendie
que nos bombes ont allumé dans la nuit
du 28 au 29 septembre ; deux jours après
le bombardement, la ville flambait encore,
et elle est devenue la proie des flammes.
On a prétendu pendant assez longtemps,
en Angleterre, que l'aviation britannique
était immensément supérieure à la nôtre.
On voit aujourd'hui que la défense a fait
faillite à Dunkerque, tout comme à Lon-
dres et dans les porte et les régions indus-
trielles du Royaume-Uni. Mais d'autres
points importants pour la circulation ont
été détruits en France, de telle sorte que
nous pouvons compter sur un ralentisse-
ment à peu près certain des opérations
comme conséquence de ces destructions. -
(Moraht) Saarbrücker Zeitung, 6.10
La Russie. — On n'aurait jamais cru
que les. armées allemandes renonçassent
à poursuivre leurs avantages sur le front
russe. Peut-être Hindenburg craint-il, en
poussant son attaque au cœur du pays, de
secouer la torpeur du peuple, de le déci-
der à se serrer autour du Gouvernement ;
peut-être craint-il d'ép uiser inutilement
ses troupes contre une armée qui ne peut,
pour le moment, être comptée comme ef-
fectivement combattante. Peut-on espérer
que la Russie reprenne son rôle dans la
guerre ? Oui, car un pays ne peut conti-
nuer à vivre dans l'état de désordre ac-
tuel ; tôt ou tard surgiront l'homme ou
les hommes qui saisiront énergiquement
le pOUVOIr pour revenir au bon sens et à
l'action pratique. L'hiver n'est pas loin, et
avec lui l'arrêt des opérations sur ce
front ce sera la meilleure époque pour
procéder avec calme à une réorganisation
de l'armée, des usines, du ravitaillement
en munitions, des chemins de fer. L'En-
tente a noblement, loyalement déclaré
queue ne consentirait jamais à faire la
paix aux dépens de la Russie ; mais celle-
ci a de son côté le devoir de ne rien n'é-
gliger afin de se mettre au plus tôt en
état de n'être plus un rameau sec sur le
tronc florissant de la coalition anti-alle-
mande. Malheureusement l'épuisement
allmand par manque de vivres, qui sem-
blait menaçant l'année passée, s'est atté-
nué après la révolution de Pétrograd, la-
quelle a favorisé involontairement la con-
trebande : sous prétexte, en effet, de fra-
ternisation, paysans et propriétaires rus-
ses ont introduit leur blé en Allemagne,
moyennant, du reste, large compensation.
Mais l'épuisement en hommes devient
chaque jour plus grave en Allemagne et
en Autriche. L'an prochain, des forces
nouvelles entreront en jeu de notre côté:
celles de l'Amérique. Et la possibilité sub-
siste de voir la Russie rentrer dans la
lutte, renforcée et réorganisée. Alors la
balance penchera, et non, certes, en fa-
veur de l'Allemagne. - (Romano Guerra)
Giornale d'Italia, 9.10. t
ORGANISATION
Grèce : LA MISSION MILITAIRE FRANÇAISE.
— « Les membres de la grande mission
française commencent à nous arriver.
Elle est chargée d'instruire notre héroï-
que armée selon les plus récentes exigen-
ces de la science militaire. Les officiers
qui la composent sont tous de nobles et
remarquables. fils de la puissante Répu-
blique, ils ont déjà moissonné des lau-
riers au champ d'honneur. Ils trouveront
dans l'armée hellénique de véritables hé-
ros, qui n'ont' oublié ni les services
éminents rendus à la Grèce pendant les
deux guerres de 1912/13 par une autre mis-
sion française, ni la profonde reconnais-
sance que leur patrie doit au peuple hé-
roïque qui a toujours combattu pour l'hel-
lénisme, et qui n'a jamais hésité à sacri-
fier pour la Grèce son sang et son or.
L'armée grecque, avec tout le peuple
grec, adresse un salut chaleureux et en-
thousiaste aux vaillants combattants de
la Marne et de Verdun ». — (Ed.) Ethnos,
18/21.9.
RECRUTEMENT
Grande-Bretagne. — Ce n'est un secret
pour personne que le recrutement n'a pas
donné cette année autant d'hommes que
l'année dernière. Ceci est dû en partie au
relâchement du mécanisme même, et aus-
si en partie à une cause plus grave — l'or-
ganisation en Angleterre d'une forte ré-
sistance au recrutement. Cette opposition
commença à se bien manifester, dans des
cas isolés, en mars dernier. Depuis lors,
de nouveaux centres de résistance ont été
fondés, et une propagande très active a
suivi. La campagne continue, menée par
les pacifistes, par le Parti Indépendant du
Travail ; et même l'Internationale des
Travailleurs (« Industrial Workers of
the World ») est venue d'Amérique éten-
dre jusqu'à nous son action dans le même
sens ; tandis que l'Union pour le contrôle
démocratique, le Parti Socialiste Britan-
nique, et les « Camarades anti-consorip-
tionnistes », s'associent également au
mouvement. - Irish Independent, 6.10.
Allemagne: L'INCORPORATION DES ÉTRAN-
GERS. — On a discuté à la Commission
principale du Reichstag la question de
l'incorporation dans l'armée allemande
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