Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 octobre 1917 09 octobre 1917
Description : 1917/10/09 (T7,N587). 1917/10/09 (T7,N587).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438180v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Il
v 5.
lsrÈI\Es DE LA GUERRE
(t.-M. A.., 2' Bau)
Er DES
A.FF AIllES £TR.AN GÈRES
Paris, 9 octobre 19lr
Bulletin Quotidien de Presse Etrangere
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de là Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Bataille D - OPERATIONS
.tr.!iIIe d'Ypres. - Par son importance
tats glqU aUSSI bien que Par ses résul-
TATS ,atéor¡els, la victoire anglaise d'hier, à
tent les pli esS sûreInent un des éve-
de est sûrement les Plus événe-
de 1 s les plus COMI-lets et les plus décisifs
Pa gUerre. Elle constitue la troisième
p4aae de ce que l'on peut appeler la troi-
.%iè, [nt bataille d'vPres nous croyons
Ul1 .en sera 1d P^a^efinale- Chacun des
trois e en sera la phase finale. Chacun des
trojbif0rts du maréchal Haig tendait vers
Uri b,, précis et chaque fois Ce but fut
tat 2 avec succès L'importance du résul-
atteillt clvec succès. L'iinportance du résul-
le teu ne Se mesurer ni sur la
le rn nI 'Par le nombre des prisonniers ou
Mais des pertes. A ces différents
sont iCe sont il est assez impressionnant.
e vue 'ioc. résultats stratégiques qui
les esr.s plus significatifs et l'on ne saurait
les Jfls rïler aU-dessus de leur valeur. Nous
°ulons Doint nous livrer à des p~dic-
('on0 mais nous Iivrer à des prVâdic-
6Qnè 0ns en toute con"
le dévelonno ment considérable qui
réSn]t era de cptUPeH1.?1® vict°ire à la fois
1, la moins coûteuse en
Ou tot qu ait remportée l'armée anglaise,
de la Me antre ar depuis la bataille
la arne. - (Ed.) Daily News, 5.10.
Q. b' ORGANISATION
ter f MILITAIRES AVANT LA
S°ukhomln hi T £ n'a cessé d'affir-
tts au cours de Isa défense qu'il n'avait
pas Pu\£ réparer l'arm pour la guerre
^rce o
pu preparer l'armée pour la guerre
créditsqu OllJ lUi. aVait toujours refusé les
nces néces'lres. L'ex-ministre des -
et il a ok()vtov lu.i a donné le démenti,
il 190 cité 811 procès les chiffres suivants :
î^ona'rt crédits votés s'élevaient à C-4
rb- ; le i î
a ha ^en,sé que 4 rrri! fl^I 6 de la Guerre
la Guerre
en 1911 ont million furent dépensés;
?i0'* dont 8 millions dépen-
en 12, 112 miliinno dont 44 millions
roUlions d'é en 1913* 126 millions, dont 78
ont °ns .? déPnenséIs ISS en 1914 les crédits
Ont été de 14 millions. Au total pendant
Uerre °m lmov était ministre de la
S? erre. cV?QV,a Mi^ pendant les 5 ans qui
ont rb- Bff t¿a guerre sur les 500 millions
clffecté" à la défense nationale, SOll-
om Lna dépensé que 200 millions
outre que COmte Kokovtsov a affirmé en
re de la GS SOrnmes assignées au minis-
la uerre de 1904 à 1914 inclusive-
rnerit Se 80 nt élevées de 466 millions à
1.120 milloins de rb., et qU'une pareille
lUtt autlln ne 'peut être Constatée dans
:"S.8, e pays. '- Journaux russes
u PERTES
''1 le Ve -l11? nous a
t'o 8S. So 1
Publi•Mai -'ION„ÉESOSSIIVRT £ 1
es données officielles DE
tat-Major allemand sur les pertes subies
par les Russes du 7/20.7 au 7/20.8 lors de
la retraite de Galicie. Prisonniers 655 offi-
ciers et 41.300 soldats ; 257 canons, 546
mitrailleuses et 50.000 fusils ; 14 autos blin-
dées, 15 camions automobiles, 2 trains blin-
dés, 6 trains de marchandises, 218 wagons
et 26 locomotives, quelques avions ; 25.000
masques contre les gaz et une « énorme »
quantité de vivres.
ESPIONNAGE
Mexique : POSTE ALLEMAND DE T. S. F. —
Des officiers mexicains ont découvert dans
l'île de Lobos, située au large de la côte du.
Mexique, au nord-est de Tuxpam, un poste
complet de télégraphie sans fil, qui devait
communiquer avec l'Allemagne. Ces offi-
ciers pensent que l'on avait l'intention de
transformer ce poste en base de sous-ma-
rins. Le Gouvernement mexicain fait procé-
der à des recherches pour voir s'il existe
sur la côte d'autres postes clandestins de
télégraphie sans fil. - Razon (urug.), 13.8.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Déclarations de M. Ripley,
directeur de la Compagnie de Chemins de
Fer Atchinson-Topéka-Santa-Fé: « Nous ne
pouvons nous procurer ni l'acier, ni la
main-d'œuvre. Il manque 6.000 employés et
ouvriers au réseau de Santa-Fé ; c'est la
loi sur les étrangers qui est cause de cette
situation. Sans cette loi, nous aurions toute
la main-d'œuvre mexicaine qui nous est né-
cessaire. La meilleure solution pour les
Etats de 1 Ouest serait de permettre l'immi-
gration de 200 ou 300.000 ouvriers chinois.
Les patrons californiens le voudraient bien
mais les syndicats ouvriers s'y opposent Il.
- (Ed.) Brooklyn Daily Eagle, 9.9.
COMMERCE EXTERIEUR
France et Brésil. - De Rio-de-Janeiro,
2.10 : Le ministère du Ravitaillement fran-
çais se voit dans l'obligation de réduira le
tonnage des transports de cafés parce qu'il
compte utiliser ce même tonnage pour le
transport d'autres denrées considérées
comme infiniment plus nécessaires à l'ali-
mentation publique, surtout en ce moment.
— Seculo, 3.10
Etats-Unis et Hollande. — 85 navires hol-
landais, représentant une capacité de trans-
port de 350.000 tonnes sont pratiquement
internes en ricains. Ils ont à bord 150.000 tonnes de
produits alimentaires et une quantité égale
de fourrage. L'Amérique les retient parce
quelle refuse de reconnaître la remarqua-
ble convention i entre l'Allemagne et la Hol-
lande, fixant le pourcentage des exporta-
hons devant. pass'er de la HoMandp aux
maires centraux. Cette convention, établie
par l'entremise d'agences semi-officielles—
bureau d'exportation Landbouw et l'Ager
ce commerciale allemande à La Haye — es
maintenant entre des mains du Gouverne
ment américain. Les négociations, à en ju
ger par l'énorme proportion de produite
alimentaires réclamés sur les exvortation
essentielles de la Hollande, montrent qUE
l'Allemagne est dans une affreuse misère,
Par exemple. sur le total des exportations,
l'Allemagne réclame 75 du beurre, 66 l
du fromage, une quantité de viande de por'\
et de saucisses légale à celle exportée dans
les autres pays y compris les secours bel-
ges ; de même pour le bétail sur pied et la i
viande de boucherie. 75% des légumes, 75% *
des fruits et compotes, 75 des œufs et la 1
moitié de la cire. Le point de vue de l'Amé- ]'
rique est que la Hollande ne peut s'attendre
à ce qu'on l'aide à nourrir son bétail dans
le but de fournir des graisses à l'Allema-
gne. Tant que la Hollande s'en tiRnc\ra à
cette convention, en vue d'obtenir de l'Alle-
magne du charbon et d'autres avantages,
il faudra quelle se contente de ses propres
ressources alimentaires.. — (Frank Dilnot)
Daily Chronicle, 2.10.
FINANCES
La baisse des valeurs américaines pen-
dant les deux derniers mois est très nota-
ble. L'acier des Etats-Unis est descendu de
23 points, l'acier de Bethlehem de 34,
l'Union Pacific Railroad de 8 1/8 et le New
Haven R. R. à la cote la plus basse qu'il
ait jamais connue. Le marché cherche évi-
demment un niveau plus en harmonie
avec les conditions actuelles. Le capital
devient plus prudent et ne se risque pas
dans des opérations incertaines. Les im-
pôts élevés sur les profits de guerre et la
fixation du cours contribuent aussi à ac-
centuer la baisse du compartiment des in-
dustries de guerre. Le pays est mainte-
nant assez loin de sa position privilégiée
de neutre, pour sentir qu'il en coûte plus
cher d'être belligérant. Le manque de main-
d'œuvre se fait sentir dans l'Est et dans
l'Ouest. Une gêne plus ou moins sensible
se remarque naturellement dans les indus-
tries normales. Et il est probable que le
nouvel embargo causera une baisse des
exportations. Par exemple, l'interdiction
d'exporter. l'acier au Japon fera passer au
Japon l'or américain, car il faudra bien
que le Japon soit payé en espèces, ne pou-
vant l'être en nature ; et l'interdiction
d'exporter l'or ne porte pas sur les légiti-
mes paiements en or. D'ailleurs, même si
nous donnions de l'acier au Japon, la fuite
de l'or continuerait ; car la Grande-Breta-
gne ne faisant rien pour maintenir son
change à Tokio comme elle le maintient à
New-York, les Japonais viendront toucher
leurs effets anglais à New-York ; ainsi
procèdent les neutres européens, surtout
l'Espagne. Depuis que nous sommes en
guerre, nous avons exporté $ 62 millions
d'or de plus que nous n'en avons importé.
Il nous reste encore $ 3 milliards en or, ce
v 5.
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(t.-M. A.., 2' Bau)
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Paris, 9 octobre 19lr
Bulletin Quotidien de Presse Etrangere
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de là Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Bataille D - OPERATIONS
.tr.!iIIe d'Ypres. - Par son importance
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TATS ,atéor¡els, la victoire anglaise d'hier, à
tent les pli esS sûreInent un des éve-
de est sûrement les Plus événe-
de 1 s les plus COMI-lets et les plus décisifs
Pa gUerre. Elle constitue la troisième
p4aae de ce que l'on peut appeler la troi-
.%iè, [nt bataille d'vPres nous croyons
Ul1 .en sera 1d P^a^efinale- Chacun des
trois e en sera la phase finale. Chacun des
trojbif0rts du maréchal Haig tendait vers
Uri b,, précis et chaque fois Ce but fut
tat 2 avec succès L'importance du résul-
atteillt clvec succès. L'iinportance du résul-
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le rn nI 'Par le nombre des prisonniers ou
Mais des pertes. A ces différents
sont iCe sont il est assez impressionnant.
e vue 'ioc. résultats stratégiques qui
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°ulons Doint nous livrer à des p~dic-
('on0 mais nous Iivrer à des prVâdic-
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1, la moins coûteuse en
Ou tot qu ait remportée l'armée anglaise,
de la Me antre ar depuis la bataille
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Q. b' ORGANISATION
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S°ukhomln hi T £ n'a cessé d'affir-
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pas Pu\£ réparer l'arm pour la guerre
^rce o
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il 190 cité 811 procès les chiffres suivants :
î^ona'rt crédits votés s'élevaient à C-4
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a ha ^en,sé que 4 rrri! fl^I 6 de la Guerre
la Guerre
en 1911 ont million furent dépensés;
?i0'* dont 8 millions dépen-
en 12, 112 miliinno dont 44 millions
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Ont été de 14 millions. Au total pendant
Uerre °m lmov était ministre de la
S? erre. cV?QV,a Mi^ pendant les 5 ans qui
ont rb- Bff t¿a guerre sur les 500 millions
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om Lna dépensé que 200 millions
outre que COmte Kokovtsov a affirmé en
re de la GS SOrnmes assignées au minis-
la uerre de 1904 à 1914 inclusive-
rnerit Se 80 nt élevées de 466 millions à
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par les Russes du 7/20.7 au 7/20.8 lors de
la retraite de Galicie. Prisonniers 655 offi-
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et 26 locomotives, quelques avions ; 25.000
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quantité de vivres.
ESPIONNAGE
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l'île de Lobos, située au large de la côte du.
Mexique, au nord-est de Tuxpam, un poste
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communiquer avec l'Allemagne. Ces offi-
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sur la côte d'autres postes clandestins de
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——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Déclarations de M. Ripley,
directeur de la Compagnie de Chemins de
Fer Atchinson-Topéka-Santa-Fé: « Nous ne
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main-d'œuvre. Il manque 6.000 employés et
ouvriers au réseau de Santa-Fé ; c'est la
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situation. Sans cette loi, nous aurions toute
la main-d'œuvre mexicaine qui nous est né-
cessaire. La meilleure solution pour les
Etats de 1 Ouest serait de permettre l'immi-
gration de 200 ou 300.000 ouvriers chinois.
Les patrons californiens le voudraient bien
mais les syndicats ouvriers s'y opposent Il.
- (Ed.) Brooklyn Daily Eagle, 9.9.
COMMERCE EXTERIEUR
France et Brésil. - De Rio-de-Janeiro,
2.10 : Le ministère du Ravitaillement fran-
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tonnage des transports de cafés parce qu'il
compte utiliser ce même tonnage pour le
transport d'autres denrées considérées
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mentation publique, surtout en ce moment.
— Seculo, 3.10
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port de 350.000 tonnes sont pratiquement
internes en ricains. Ils ont à bord 150.000 tonnes de
produits alimentaires et une quantité égale
de fourrage. L'Amérique les retient parce
quelle refuse de reconnaître la remarqua-
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par l'entremise d'agences semi-officielles—
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alimentaires réclamés sur les exvortation
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l'Allemagne est dans une affreuse misère,
Par exemple. sur le total des exportations,
l'Allemagne réclame 75 du beurre, 66 l
du fromage, une quantité de viande de por'\
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les autres pays y compris les secours bel-
ges ; de même pour le bétail sur pied et la i
viande de boucherie. 75% des légumes, 75% *
des fruits et compotes, 75 des œufs et la 1
moitié de la cire. Le point de vue de l'Amé- ]'
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à ce qu'on l'aide à nourrir son bétail dans
le but de fournir des graisses à l'Allema-
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cette convention, en vue d'obtenir de l'Alle-
magne du charbon et d'autres avantages,
il faudra quelle se contente de ses propres
ressources alimentaires.. — (Frank Dilnot)
Daily Chronicle, 2.10.
FINANCES
La baisse des valeurs américaines pen-
dant les deux derniers mois est très nota-
ble. L'acier des Etats-Unis est descendu de
23 points, l'acier de Bethlehem de 34,
l'Union Pacific Railroad de 8 1/8 et le New
Haven R. R. à la cote la plus basse qu'il
ait jamais connue. Le marché cherche évi-
demment un niveau plus en harmonie
avec les conditions actuelles. Le capital
devient plus prudent et ne se risque pas
dans des opérations incertaines. Les im-
pôts élevés sur les profits de guerre et la
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cher d'être belligérant. Le manque de main-
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l'Ouest. Une gêne plus ou moins sensible
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tries normales. Et il est probable que le
nouvel embargo causera une baisse des
exportations. Par exemple, l'interdiction
d'exporter. l'acier au Japon fera passer au
Japon l'or américain, car il faudra bien
que le Japon soit payé en espèces, ne pou-
vant l'être en nature ; et l'interdiction
d'exporter l'or ne porte pas sur les légiti-
mes paiements en or. D'ailleurs, même si
nous donnions de l'acier au Japon, la fuite
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gne ne faisant rien pour maintenir son
change à Tokio comme elle le maintient à
New-York, les Japonais viendront toucher
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l'Espagne. Depuis que nous sommes en
guerre, nous avons exporté $ 62 millions
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