Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 octobre 1917 07 octobre 1917
Description : 1917/10/07 (T7,N585). 1917/10/07 (T7,N585).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438178s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
~S
srÈnES DE LA GUERRE
«•■M ,
ET DES )
^flUNGÈRES
-
N° 585
Paris, 7 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
4UESTIONS MILITAIRES
^ûsidérati OPERATIONS
généfales; - Dans ses
tu Considérations, sur la
^inm^diale Considérations, sur la
*%tu!?Ven écrit' • gf,néral von reytag-
Utio crit * « En raison de notre
tetller centrale i nous avons dû nous con-
à Per epUlS qu. nOUt:) n'avons pas réussi
~cH~ Sur il
rne' d'une offensive à
° ctif l ,li.rïiité, nonr r employer une exprès-
sion de lI1'llté, U" employer une expres-
Outre, il Clausewitz n. Et plus loin : « En
si°n rt Claugevi^t L \- Etplus loin ; « En
S lo ^traies mi s'agir pour les Puis-
Qalls 1 Centrales qUe de prévenir l'ennemi
* dans l'emsemble, l'initia-
P$rtkjs m. toi étr■ J ? ^nfeemble, l'initia-
Par ander aué inn - onnée- Peut
i. est arriv lequel des deux
lire implication aux meilleures résultats
par, LPhcatlOn de son système stratégi-
i v°ïl eJ suk,carte de ^fPn système stratégi-
^nvent g oi,rre de la victoire.
heu'erOent ia 11116 de la victoire.
,,c ij lem,ent nous avons tenu en échec,
es partes hplUCouP moindres, un en-
40 -
nOIll fOls Supérieur ell nombre, mais
Ce aVon, rédnv
de c. qu'il à tel point sa puissan-
Stlr le hoc qu I se voit obligé de compter
Jélp secous lmaginaire de l'Amérique et
&4 JQ pon. ~i rl()Us s,Ornriies essentiellement
J11 Jan?n" nous 0mmes essentiellement
Objectif y l défensive, nos « offensives à
fectif HUr m!té >. mile® bout à bout. n'en
« nt Pas rnOtns Hnn„, ,
no.
dcLï 1^ Ra i i me victni a nos advensaires le
Ill) r""lIt d'une victoire allemande. Jetons
e 1.;Qrd en arrière L'histoire militalfe
re militaire
est caractérisée par nos suc-
"'n, enSlfs répétés. Le 19 juillet, nous
Ulv °ns ?m^cé par trouer le front nous
s ure d'astent n er le En trois
réSion 1 7?oczov-Y-n enne-
ont Po. tion enne-
ie it enfoncée. Nous avons refoulé le
tres oh une largeur de 250 kllomè-
l, ilne asé l'ennemi de la Galieia el de
14 1,Cmi1la Galicie de
Carne' f®it prisonniers 655 officiers
a.f',ons ornrn'es et enlevé un butin de 237
Pariol} r e 1e: septembre nous nous em-
C\}Pé de ï*- iRas, epifftemhfr® nous avons o'c-
Ilipé de, nn kilomètres
., * Plus de ons
i se 5 earJn ^sse. pP £ f f1®9-000 ennemi»
soon ÏÏkilomètres
S Sont
Profond une largeur de 25 kilomètres et une
l
il
front da.ns trois irnmen.s.es batailles sur
adver-
Par .1 ~s sont efforc~ée
rlie, q, de ees oflensives à objectif limité
nn nne es landlets de mener à bonne
, l, 113 nous les comprenons. Le 31 juil-
, le t r°nt 08 F|and^â fl
&>« deen«!s batailles sur
ïï-te
o est f'Jrob hîurs Pertes furnt colossalee.
^in rsé inr mque 500 000 leurs soldats
S hx ^té i ^ent leiVr- senl
Qéfen le rfoUleiTnent de notre front
l' Ort)ètres SUr UJ1e large.ur de 30 à 35
à 5 kilOtnè'tt nne rofondenr varianl de
i Jorn l'es. En deux mois d'offensif
les adversaires ont donc conquis 90 kilomè-
tres carrés à peine sans ébranler le moins
du monde notre armée, qui garde la dé-
fensive, mais une défensive active. Rien
ne s'oppose à ce qu'à la question : « Qu'en-
treprendra prochainement l'Allemagne ? »
on puisse répondre : après Riga et Jacob-
stadt, d'autres offensives partielles seront
encore dirigées contre l'ennemi russe ; nos
succès seront complétés ; nos attaques réa-
liseront encore de grandes choses et les
résultats de nos « offensives à objectif li-
mité » serviront plus à notre victoire dé-
finitive que les offensives générales enne-
mies ne profitent à l'Entente. - (Moraht)
Deutsche Tageszeitung, 1.10.
Turquie d'Asie. — Des opérations entre-
prises, sans dessein bien arrêté, à l'extré-
mité du golfe Persique et qui apparais-
saient comme une extension parfaitement
naturelle de la défense de l'Egypte, nous
ont amenés à envisager, d'Egypte et de
Mésopotamie, une double attaque sur l'Em-
pire turc d'Orient. Si l'on avait pu régler
parfaitement le cours des opérations, nous
aurions réalisé en quelques mois les plans
de Napoléon pour la conquête de l'Orient.
La pensée de Napoléon était, en se servant
de l'Egypte comme base, d'envahir la Pa-
lestine et la Syrie et renversant alors la
direction habituelle du courant des con-
quêtes, de s'avancer, sur les traces
d'Alexandre, de l'Oronte vers l'Euphrate.
La chute de Bagdad aurait coïncidé avec
la capture de Gaza et avec l'apparition de
l'armée britannique dans la plaine d'Es-
dralon, qui sépare la Galilée de la Sama-
rie, non loin de l'endroit où les Philistins
battirent Saül et où Napoléon défit les
Turcs. En même temps, les Arabes, les
anciens rivaux des Turcs, se seraient sou-
levés comme champions des traditions les
plus éclairées de la religion mahométane.
Ce plan ne s'est pas réalisé tout à fait
comme on l'escomptait. La bataille de
Gaza fut une défaite au lieu d'être une vic-
toire, et le retrait des forces russes accrut
considérablement les difficultés du général
Maude après la prise de Bagdad. Mais, en
dépit, des contre-temps l'ancien plan sub-
siste. C'est la seule conception politique
nettement tranchée qui se soit manifestée
jusqu à présent en face des plans alle-
mands sur le chemin de fer de Bagdad. Et
cette conception a pris de plusieurs façons
durant ces mois derniers, un aspect net-
tement libéral. Elle a tendu à s'associer
aux projets de restauration de l'Etat juif
de Palestine ; elle a été officiellement rat-
tachée, dans la remarquable proclamation
du général Maude après la chute de Bag-
Nd, aux projets de rétablissement de l'an-
cien Empire arabe ; et, en dernier lieu
elle a fait corps avec les projets d'établis-
sement d'un nouveau statut, fondé sur la
Paix et la liberté en Orient. Car, quoi que
nous fassions en Orient, nous le faisons,
non Pas par ambition égoïste, mais dans
1 mtérêt d'une paix permanente basée sur
l'indépendance de toutes les nationalités
qui ont eu foi en elles-mêmes pendant la
longue épreuve de la tyrannie ottomane. —
(Ed.) Manchester Guardian, 2.10.
MATERIEL
Un tank allemand. — D'après de récen-
tes informations, les Allemands ont com-
mencé les essais d'un tank armé d'un canon
de 77 et de deux Maxim. Le char présente
un avant effilé et est surmonté d'une tour
d'observation cuirassée. Le blindage des-
dend très bas de manière à protéger le
système de traction. — Daily Chronicle,
4.10.
EFFECTIFS
Russie. — Le principe « du nombre supé-
rieur et de la qualité inférieure », qui était
pratiqué par les ministres de la guerre de
l'ancien régime, ne peut convenir au gou-
vernement de la Russie révolutionnaire.
Aucune des puissances belligérantes ne
peut se payer le luxe d'entretenir, dans les
villes les moins importantes et les plus re-
culées, des garnisons de 10.000 hommes et
plus qui ne font absolument rien. En ou-
tre, des soldats en haillons, en pantoufles,
sans ceinturon sont un spectacle démorali-
sant pour l'armée comme pour les citoyens.
Ne vaut-il pas mieux démobiliser les hom-
mes que l'on, ne peut ni armer ni équiper
et les rendre à la vie économique du pays ?
Des centaines de mille paysans et ouvriers
qualifiés de toutes professions remplissent
les casernes, errent par les rues, courent
vers les « meetings ». Quel avantage tire-
rait le pays de la démobilisation de 3 mil-
lions d'hommes: proposée par le colonel
Verkhovski ! L'armée elle-même ne pour-
rait qu'y gagner. — (Yavorski) Youjnyi
Krai, 15/28.8.
ESPIONNAGE
Un dépôt d'armes allemandes à Stock-
holm. - Il y a quelque temps, on apprenait
que l'attention avait été attirée sur une mai-
son sise Linnégatan 4, soupçonnée d'être
un dépôt de bombes. La cave de cette mai-
son était louée à un représentant de la « Ca-
lypsol-Transmissions Werk». M. Conrad
Rondorf. La police se transporta sur les
lieux le 19.9 ; mais la porte de fer de la cave
étant solidement cadenassée, les policiers
n'insistèrent pas et remirent au lendemain
leur enquête. Dans la nuit qui s'écoula en-
tre ces deux visites, un des rédacteurs du
Social-Demokraten observa le manège de
quatre individus qui, après avoir fouillé
dans la cave, s'éloignèrent en automobile,
emportant des paquets. La police déclare
n'avoir pas trouvé die bombes, mais ne nie
pas avoir mis la main sur plusieurs centai-
nes de fusils et de revolvers du modèle em-
ployé dans l'armée allemande, sur des mu-
nitions en grande quantité, ainsi que sur
des paquets de circulaires imprimées en fin-
landais et en russe. Dans un communiqué,
le directeur de la police proteste contre les
srÈnES DE LA GUERRE
«•■M ,
ET DES )
^flUNGÈRES
-
N° 585
Paris, 7 octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
4UESTIONS MILITAIRES
^ûsidérati OPERATIONS
généfales; - Dans ses
tu Considérations, sur la
^inm^diale Considérations, sur la
*%tu!?Ven écrit' • gf,néral von reytag-
Utio crit * « En raison de notre
tetller centrale i nous avons dû nous con-
à Per epUlS qu. nOUt:) n'avons pas réussi
~cH~ Sur il
rne' d'une offensive à
° ctif l ,li.rïiité, nonr r employer une exprès-
sion de lI1'llté, U" employer une expres-
Outre, il Clausewitz n. Et plus loin : « En
si°n rt Claugevi^t L \- Etplus loin ; « En
S lo ^traies mi s'agir pour les Puis-
Qalls 1 Centrales qUe de prévenir l'ennemi
* dans l'emsemble, l'initia-
P$rtkjs m. toi étr■ J ? ^nfeemble, l'initia-
Par ander aué inn - onnée- Peut
i. est arriv lequel des deux
lire implication aux meilleures résultats
par, LPhcatlOn de son système stratégi-
i v°ïl eJ suk,carte de ^fPn système stratégi-
^nvent g oi,rre de la victoire.
heu'erOent ia 11116 de la victoire.
,,c ij lem,ent nous avons tenu en échec,
es partes hplUCouP moindres, un en-
40 -
nOIll fOls Supérieur ell nombre, mais
Ce aVon, rédnv
de c. qu'il à tel point sa puissan-
Stlr le hoc qu I se voit obligé de compter
Jélp secous lmaginaire de l'Amérique et
&4 JQ pon. ~i rl()Us s,Ornriies essentiellement
J11 Jan?n" nous 0mmes essentiellement
Objectif y l défensive, nos « offensives à
fectif HUr m!té >. mile® bout à bout. n'en
« nt Pas rnOtns Hnn„, ,
no.
dcLï 1^ Ra i i me victni a nos advensaires le
Ill) r""lIt d'une victoire allemande. Jetons
e 1.;Qrd en arrière L'histoire militalfe
re militaire
est caractérisée par nos suc-
"'n, enSlfs répétés. Le 19 juillet, nous
Ulv °ns ?m^cé par trouer le front nous
s ure d'astent n er le En trois
réSion 1 7?oczov-Y-n enne-
ont Po. tion enne-
ie it enfoncée. Nous avons refoulé le
tres oh une largeur de 250 kllomè-
l, ilne asé l'ennemi de la Galieia el de
14 1,Cmi1la Galicie de
Carne' f®it prisonniers 655 officiers
a.f',ons ornrn'es et enlevé un butin de 237
Pariol} r e 1e: septembre nous nous em-
C\}Pé de ï*- iRas, epifftemhfr® nous avons o'c-
Ilipé de, nn kilomètres
., * Plus de ons
i se 5 earJn ^sse. pP £ f f1®9-000 ennemi»
soon ÏÏkilomètres
S Sont
Profond une largeur de 25 kilomètres et une
l
il
front da.ns trois irnmen.s.es batailles sur
adver-
Par .1 ~s sont efforc~ée
rlie, q, de ees oflensives à objectif limité
nn nne es landlets de mener à bonne
, l, 113 nous les comprenons. Le 31 juil-
, le t r°nt 08 F|and^â fl
&>« deen«!s batailles sur
ïï-te
o est f'Jrob hîurs Pertes furnt colossalee.
^in rsé inr mque 500 000 leurs soldats
S hx ^té i ^ent leiVr- senl
Qéfen le rfoUleiTnent de notre front
l' Ort)ètres SUr UJ1e large.ur de 30 à 35
à 5 kilOtnè'tt nne rofondenr varianl de
i Jorn l'es. En deux mois d'offensif
les adversaires ont donc conquis 90 kilomè-
tres carrés à peine sans ébranler le moins
du monde notre armée, qui garde la dé-
fensive, mais une défensive active. Rien
ne s'oppose à ce qu'à la question : « Qu'en-
treprendra prochainement l'Allemagne ? »
on puisse répondre : après Riga et Jacob-
stadt, d'autres offensives partielles seront
encore dirigées contre l'ennemi russe ; nos
succès seront complétés ; nos attaques réa-
liseront encore de grandes choses et les
résultats de nos « offensives à objectif li-
mité » serviront plus à notre victoire dé-
finitive que les offensives générales enne-
mies ne profitent à l'Entente. - (Moraht)
Deutsche Tageszeitung, 1.10.
Turquie d'Asie. — Des opérations entre-
prises, sans dessein bien arrêté, à l'extré-
mité du golfe Persique et qui apparais-
saient comme une extension parfaitement
naturelle de la défense de l'Egypte, nous
ont amenés à envisager, d'Egypte et de
Mésopotamie, une double attaque sur l'Em-
pire turc d'Orient. Si l'on avait pu régler
parfaitement le cours des opérations, nous
aurions réalisé en quelques mois les plans
de Napoléon pour la conquête de l'Orient.
La pensée de Napoléon était, en se servant
de l'Egypte comme base, d'envahir la Pa-
lestine et la Syrie et renversant alors la
direction habituelle du courant des con-
quêtes, de s'avancer, sur les traces
d'Alexandre, de l'Oronte vers l'Euphrate.
La chute de Bagdad aurait coïncidé avec
la capture de Gaza et avec l'apparition de
l'armée britannique dans la plaine d'Es-
dralon, qui sépare la Galilée de la Sama-
rie, non loin de l'endroit où les Philistins
battirent Saül et où Napoléon défit les
Turcs. En même temps, les Arabes, les
anciens rivaux des Turcs, se seraient sou-
levés comme champions des traditions les
plus éclairées de la religion mahométane.
Ce plan ne s'est pas réalisé tout à fait
comme on l'escomptait. La bataille de
Gaza fut une défaite au lieu d'être une vic-
toire, et le retrait des forces russes accrut
considérablement les difficultés du général
Maude après la prise de Bagdad. Mais, en
dépit, des contre-temps l'ancien plan sub-
siste. C'est la seule conception politique
nettement tranchée qui se soit manifestée
jusqu à présent en face des plans alle-
mands sur le chemin de fer de Bagdad. Et
cette conception a pris de plusieurs façons
durant ces mois derniers, un aspect net-
tement libéral. Elle a tendu à s'associer
aux projets de restauration de l'Etat juif
de Palestine ; elle a été officiellement rat-
tachée, dans la remarquable proclamation
du général Maude après la chute de Bag-
Nd, aux projets de rétablissement de l'an-
cien Empire arabe ; et, en dernier lieu
elle a fait corps avec les projets d'établis-
sement d'un nouveau statut, fondé sur la
Paix et la liberté en Orient. Car, quoi que
nous fassions en Orient, nous le faisons,
non Pas par ambition égoïste, mais dans
1 mtérêt d'une paix permanente basée sur
l'indépendance de toutes les nationalités
qui ont eu foi en elles-mêmes pendant la
longue épreuve de la tyrannie ottomane. —
(Ed.) Manchester Guardian, 2.10.
MATERIEL
Un tank allemand. — D'après de récen-
tes informations, les Allemands ont com-
mencé les essais d'un tank armé d'un canon
de 77 et de deux Maxim. Le char présente
un avant effilé et est surmonté d'une tour
d'observation cuirassée. Le blindage des-
dend très bas de manière à protéger le
système de traction. — Daily Chronicle,
4.10.
EFFECTIFS
Russie. — Le principe « du nombre supé-
rieur et de la qualité inférieure », qui était
pratiqué par les ministres de la guerre de
l'ancien régime, ne peut convenir au gou-
vernement de la Russie révolutionnaire.
Aucune des puissances belligérantes ne
peut se payer le luxe d'entretenir, dans les
villes les moins importantes et les plus re-
culées, des garnisons de 10.000 hommes et
plus qui ne font absolument rien. En ou-
tre, des soldats en haillons, en pantoufles,
sans ceinturon sont un spectacle démorali-
sant pour l'armée comme pour les citoyens.
Ne vaut-il pas mieux démobiliser les hom-
mes que l'on, ne peut ni armer ni équiper
et les rendre à la vie économique du pays ?
Des centaines de mille paysans et ouvriers
qualifiés de toutes professions remplissent
les casernes, errent par les rues, courent
vers les « meetings ». Quel avantage tire-
rait le pays de la démobilisation de 3 mil-
lions d'hommes: proposée par le colonel
Verkhovski ! L'armée elle-même ne pour-
rait qu'y gagner. — (Yavorski) Youjnyi
Krai, 15/28.8.
ESPIONNAGE
Un dépôt d'armes allemandes à Stock-
holm. - Il y a quelque temps, on apprenait
que l'attention avait été attirée sur une mai-
son sise Linnégatan 4, soupçonnée d'être
un dépôt de bombes. La cave de cette mai-
son était louée à un représentant de la « Ca-
lypsol-Transmissions Werk». M. Conrad
Rondorf. La police se transporta sur les
lieux le 19.9 ; mais la porte de fer de la cave
étant solidement cadenassée, les policiers
n'insistèrent pas et remirent au lendemain
leur enquête. Dans la nuit qui s'écoula en-
tre ces deux visites, un des rédacteurs du
Social-Demokraten observa le manège de
quatre individus qui, après avoir fouillé
dans la cave, s'éloignèrent en automobile,
emportant des paquets. La police déclare
n'avoir pas trouvé die bombes, mais ne nie
pas avoir mis la main sur plusieurs centai-
nes de fusils et de revolvers du modèle em-
ployé dans l'armée allemande, sur des mu-
nitions en grande quantité, ainsi que sur
des paquets de circulaires imprimées en fin-
landais et en russe. Dans un communiqué,
le directeur de la police proteste contre les
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bernheim Adrien Bernheim Adrien /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bernheim Adrien" or dc.contributor adj "Bernheim Adrien")
- Auteurs similaires Bernheim Adrien Bernheim Adrien /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bernheim Adrien" or dc.contributor adj "Bernheim Adrien")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6438178s/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6438178s/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6438178s/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6438178s/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6438178s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6438178s
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6438178s/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest