Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1917 01 octobre 1917
Description : 1917/10/01 (T7,N579). 1917/10/01 (T7,N579).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381729
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
de T LA A GUERRE
(E.-M. A., 2- Bau)
ET DES
tFpAIES trB.ANGÈRES
N° 57!
Paris, 1re octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère.
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS JFTLLLTAIRES
(îPERATlONs
sidération générales. - il est certain
que le In°ral des ^^fra^es" — est certain
lIla88 lOoral des Pflsonniers, considérés en
W^^ète bien L le moral de l'arme à
ut~"l, le i. ls ont appartenu. Nous pouvons
Jrfivés dire quf ?îî* Nous Pouvons
arri,ves au Ill ornerit où l'espoir vacille, et
%t a ,'nomenl où espoir vacille, et
dautant nh.Io e. que leurs per-
Portent lie, plus louprde-
beau sur des troupes d'élite.. L'ennemi a
sil iriQïnuer que les Pertes se balancent
dbeies ndtux côtés de if
hS€s ^qe'Ju? Celaest fauv i/§nede feu< ruiiie;
qU 11 vai à la ruine;
,.
la preu le en est dans S., - « action politi-
i I?e init ensiriée oui f, i1
lUi. Intensifiée qui ainsi qu'il nous l'a dit
re- Kn un m la dernière phase
tlelî1 gUerre. En Un mot, il admet impli-
6 qUe nous voici arrivés à la &*'
titern ellt qu f, nous v ()Ici arrivés à la -der-
lè^ iUéfiei,]ande se trn
"rth .Phase, et cela bien que le gros de
TVe dans une
e.' J on désavantageuse et Pèrilleuse, sans
%^en} t dans l'hS icf T des guerres )J.
r des s'emaines de préparation pour
arer terrJta sept ou huit nulles
S terr crn»iqm"e sePt ou huit milles
if d'el trrain, Pour le terrain même,
legaspiller son temps et sa force.
QUll faIre. pour perCer à jour les plans
ï1 ader^Ire réduitàrpedlent de la
visSivde'^°ur décimer h ® nombreuses ai-
nombreuses ai-
rr l" e. pour démon-
!"ur an'!é de sa plus l'éenle taClit>J0>
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resi8tance matérielle et mo-
l& ^Ur u gêner nonr té f lclIe et mo-
SethH°n Peut lui rendre plus dure
40 Ji er on peut lui infliger, et pour
ce!,v^ut bien son fepui-
lnet quand
°ela fait en snmm.^,ei
Il lvVaUt H~„ - en
Vendant ement là « a 1)011 compte,
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fnf pris par nos feux, tant du
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""é fUI fmajntenir tnS 1 a tout
*
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4trt, nOire feu, fixe Ou mobile. C'esl Ia
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exception entre ne.9
POUr nos .sOldats, parce qu'elles
possèdent de nombreuses caves très mas-
sives qui constituent des abris sûrs contre
les obus. Les rapports anglais citent les
noms d'une quantité de points d'appui et
d'abris conquis, noms qui n'existent sur
aucune carte, et bien que ce soit fait pour
tromper le lecteur en lui faisant croire à
des succès considérables, cela s'explique
néanmoins par ce fait que le combattant
allemand, pour mieux s'orienter, avait dési-
gné les diverses positions, les chemins de
communication, certains carrefours, abris,
des points d'appui fortifiés, etc., par des
noms qu'il avait lui-même inscrits sur les
poteaux indicateurs ou affiché sur les cons-
tructions. La bataille des Flandres a la phy-
sionomie habituelle et caractéristique de
toutes les tentatives de percée, mais se dif-
férencie considérablement des précédentes
en ce qu'elle s'est déroulée dans un laps
de temps extraordinairement court. Des
faits pour lesquels précédemment. il fallait
plusieurs jours et même plusieurs semai-
nes, se sont passés en une seule journée.
L'attaque ennemie s'est produite le matin
avec le gain de terrain habituel, et le soir
du même jour, les troupes allemandes
avaient déjà reconquis la majeure partie
de ce terrain. Le deuxième jour les An-
glais se sont contentés de nous bombarder
jusqu'au soir d'un feu de plus en plus
intense. Ce n'est qu'alors qu'eurent lieu sur
certains points des combats d'infanterie,
mais l'ennemi ne put arriver à une attaque
générale- C'est là une preuve évidente de
l'échec complet de l'offensive anglaise. -
B. Z. am Mittag, 22.9. --.
Front oriental. — La nouvelle (l'wprès la-
quene les attachés militaires des Puissan-
ces neutres auprès des armées allemandes
sont rassemblés sur le front oriental dans
la région de la Dvina n'est pas nécessaire-
ment à prendre au tragique. Les Alle-
mands peuvent avoir des raisons spéciales
de faire croire qu'ils sont à la veille d'ac-
complir des choses sensationnelles en Rus-
sile, pour compenser l'état incertain de
,leurs affaires militaires dans l'Ouest.
En fait, il est au moins douteux que l'Alle-
magne ait la force ou le désir de prolonger
son avance en Russie au delà du point
qu'elle atteint déjà, avant le commence-
ment de l'hiver. Même s'il était heureux,
un coup, rapide comme l'éclair, pourrait
bien laisser des forces allemandes considé-
rables exposées à toutes les rigueurs de
la saison sans avoir obtenu même l'appa-
rence d'un résultat décisif. Ce qui ferait
naturellement bien l'affaire de l'Allemagne
serait une bonne paix séparée avec la Rus-
sie, et nous pouvons être sûrs qu'elle tend
à ceci par tous les moyens, les petits
moyens tortueux d'à-côté, qu'elle connaît
si parfaitement. Mais, en dehors des nom-
breuses assurances apparemment dignes
de foi, que les Alliés ont reçues de la Rus-
sie touchant sa fidélité constante à la
cause de l'Entente, on peut raisonnable-
ment douter qu'une paix sûre puisse être-
atteinte par l'Allemagne, avec un pays
qui n'a, comme un journal socialiste russe
le remarquait avec piquant, aucun gouver-
nement stable, mais seulement une crise
gouvernementale chronique. Les Puis-
sances centrales auraient toujours à se
garder contre une nouvelle oscillation de
la roue révolutionnaire. Peut-être une ar-
mée allemande d'occupation ne serait-elle
plus nécessaire, mais une armée allemande
d'observation le serait encore, et elle de-
vrait être forte et bien pourvue. - (Ed.)
Glasgow Herald, 26.9.
Guerre sous-marine. - L'ennemi a perdu
plus de sous-marins durant les dernières
semaines que dans aucune autre période
de la guerre. Le fait cause une grande
anxiété à Berlin. L'ennemi doit faire face à
une triple difficulté : les sous-marins cou-
lés ne peuvent être remplacés qu'au bout
de plusieurs mois ; d'autre part, il est dif-
ficile de trouver des équipages expérimen-
tés, et enfin il est évident que la propor-
tion toujours plus grande des sous-marins
coulés doit avoir un retentissement péni-
ble sur tous les équipages de piraterie. La
victoire leur avait été promise en mai der-
nier ; elle n'est pas encore venue ; le blocus
a été resserré avec l'aide américaine, et
une campagne d'hiver doit être acceptée
par le peuple allemand. Si, comme c'est
certain, nous tenons jusqu'en avril, « la
menace sous-marine sera négligeable ». —
(Archibald Hurd) Daily Telegraph, 27.9.
Le combat naval de Bjerregaard, qui est
sans grande importance au point de vue de
la guerre, nous éclaire sur les dangers
dont le Danemark est menacé. Ces dangers
sont plus sérieux que d'aucuns le suppo-
sent, et lorsque le jour arrivera — et peut-
être ce jour n'est-il pas très éloigné — où
l'Entente jugera nécessaire de s'ouvrir la
route de la Mer du Nord, notre pays se
trouvera malgré lui au milieu de la mêlée.
Le récit que font les Allemands de la ren-
contre est en contradiction complète avec
le réctit officiel anglais. Les Anglais ne
contestent pas que les navires britanni-
ques aient pu, dans la chaleur de l'action.
pénétrer dans les eaux danoises. Il est pro-
bable que les Anglais comme les Alle-
mands ont violé la neutralité danoise et
que les excuses ne se feront pas attendre.
En tout cas l'accusation portée ar les
Allemands contre les Anglais d'avoir tiré
sur les naufragés a été formellement dé-
mentie. On connaît du reste assez les tra-
ditions de la marine britannique pour sa-
voir qu'il n'est pas dans ses habitudes de
tirer sur les naufragés. Pour appuyer les
accusations de ce genre les Allemands se
réfèrent toujours à l'affaire du Baralong,
mais persistent à refuser de laisser exa-
miner par un tribunal d'arbitrage neutre
ce cas, et en même temps l'affaire de Salt-
holm où les Allemands ont, en connais-
sance de cause, envahi les eaux danoises
pour attaquer le sous-marin anglais E-19
échoué 4Ê £ puis au moins dix heures avant
(E.-M. A., 2- Bau)
ET DES
tFpAIES trB.ANGÈRES
N° 57!
Paris, 1re octobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère.
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS JFTLLLTAIRES
(îPERATlONs
sidération générales. - il est certain
que le In°ral des ^^fra^es" — est certain
lIla88 lOoral des Pflsonniers, considérés en
W^^ète bien L le moral de l'arme à
ut~"l, le i. ls ont appartenu. Nous pouvons
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qU 11 vai à la ruine;
,.
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6 qUe nous voici arrivés à la &*'
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ce!,v^ut bien son fepui-
lnet quand
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Il lvVaUt H~„ - en
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\n ûftçak pris Par no^T C est grâce
fnf pris par nos feux, tant du
Ntf? 'Pour qUe du L'enngla-S' qiie ce
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*
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POUr nos .sOldats, parce qu'elles
possèdent de nombreuses caves très mas-
sives qui constituent des abris sûrs contre
les obus. Les rapports anglais citent les
noms d'une quantité de points d'appui et
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aucune carte, et bien que ce soit fait pour
tromper le lecteur en lui faisant croire à
des succès considérables, cela s'explique
néanmoins par ce fait que le combattant
allemand, pour mieux s'orienter, avait dési-
gné les diverses positions, les chemins de
communication, certains carrefours, abris,
des points d'appui fortifiés, etc., par des
noms qu'il avait lui-même inscrits sur les
poteaux indicateurs ou affiché sur les cons-
tructions. La bataille des Flandres a la phy-
sionomie habituelle et caractéristique de
toutes les tentatives de percée, mais se dif-
férencie considérablement des précédentes
en ce qu'elle s'est déroulée dans un laps
de temps extraordinairement court. Des
faits pour lesquels précédemment. il fallait
plusieurs jours et même plusieurs semai-
nes, se sont passés en une seule journée.
L'attaque ennemie s'est produite le matin
avec le gain de terrain habituel, et le soir
du même jour, les troupes allemandes
avaient déjà reconquis la majeure partie
de ce terrain. Le deuxième jour les An-
glais se sont contentés de nous bombarder
jusqu'au soir d'un feu de plus en plus
intense. Ce n'est qu'alors qu'eurent lieu sur
certains points des combats d'infanterie,
mais l'ennemi ne put arriver à une attaque
générale- C'est là une preuve évidente de
l'échec complet de l'offensive anglaise. -
B. Z. am Mittag, 22.9. --.
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ces neutres auprès des armées allemandes
sont rassemblés sur le front oriental dans
la région de la Dvina n'est pas nécessaire-
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mands peuvent avoir des raisons spéciales
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En fait, il est au moins douteux que l'Alle-
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bien laisser des forces allemandes considé-
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la saison sans avoir obtenu même l'appa-
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sie, et nous pouvons être sûrs qu'elle tend
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si parfaitement. Mais, en dehors des nom-
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cause de l'Entente, on peut raisonnable-
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plus nécessaire, mais une armée allemande
d'observation le serait encore, et elle de-
vrait être forte et bien pourvue. - (Ed.)
Glasgow Herald, 26.9.
Guerre sous-marine. - L'ennemi a perdu
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semaines que dans aucune autre période
de la guerre. Le fait cause une grande
anxiété à Berlin. L'ennemi doit faire face à
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de plusieurs mois ; d'autre part, il est dif-
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tés, et enfin il est évident que la propor-
tion toujours plus grande des sous-marins
coulés doit avoir un retentissement péni-
ble sur tous les équipages de piraterie. La
victoire leur avait été promise en mai der-
nier ; elle n'est pas encore venue ; le blocus
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une campagne d'hiver doit être acceptée
par le peuple allemand. Si, comme c'est
certain, nous tenons jusqu'en avril, « la
menace sous-marine sera négligeable ». —
(Archibald Hurd) Daily Telegraph, 27.9.
Le combat naval de Bjerregaard, qui est
sans grande importance au point de vue de
la guerre, nous éclaire sur les dangers
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sont plus sérieux que d'aucuns le suppo-
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être ce jour n'est-il pas très éloigné — où
l'Entente jugera nécessaire de s'ouvrir la
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Le récit que font les Allemands de la ren-
contre est en contradiction complète avec
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bable que les Anglais comme les Alle-
mands ont violé la neutralité danoise et
que les excuses ne se feront pas attendre.
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voir qu'il n'est pas dans ses habitudes de
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accusations de ce genre les Allemands se
réfèrent toujours à l'affaire du Baralong,
mais persistent à refuser de laisser exa-
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holm où les Allemands ont, en connais-
sance de cause, envahi les eaux danoises
pour attaquer le sous-marin anglais E-19
échoué 4Ê £ puis au moins dix heures avant
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