Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 septembre 1917 26 septembre 1917
Description : 1917/09/26 (T7,N574). 1917/09/26 (T7,N574).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381670
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 574;
i
HES De t GUERRE
6DEWUî
I.. A., 2. Bau)
"FAIRtS £"TR.&NGÈRES
-
Paris, 26 septembre 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
f C 0 N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
l ; -- qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
l — de la Guerre et des Affaires Étrangères.
',,UESTIONS MILITAIRES
Améth OPERATIONS
de combat. - Un point im-
q'!ilà..slgnaler est que tous les hommes
(fe i? été ar-tie la bataille d'Ypres
tate entraînés con-
es ngu Ile8 tac,, ues allemandes. Le
%rellt a éU brillant. Les hommes atta-
quèrent débarassés de leur sac et de
en Ils entourèrent les fortins
Servarît du. fusil comme
orti s qui devaient, suivant
Se»! Pessim
essi Inist S, empêch'er toutes les
• V ^infiaannt tene ont été au contraire
Scotsman, 21-9-
Les Anglais qui, au point de vue mi-
w forant irJÎ Pas par l'ingéniosité,
lr()Ulanfnt InVenté quelque chose : le
if I ? en Surprise. Jusqu'à pré-
lors qUe Se déclenchait le feu rou-
1 ,1111 cue !outes les batteries disponi-
£ * t iraieunl t leur action, de front ou
fc' sur un secteur déterminé, on
fit j-^'atteridr*» >secteur attaque d'infan-
t.res PlS quelque temps, dans les
i Pt 1les n lais temps, dans les
les An0i
Slne bS AnglaIs prennetplaisirà
tiar quer en*,,;? un feu roulant
nt coquer ensuite; ils oessent comme
"Icéeti à part leurs muni-
I& n rien n'est changé : du
«HÎ'WtaH Ce qu'ils% car nous ne savons
leQlresta.tk Ce -ils Se Proposent par ces
1rno trop lîS bruyantes. Ce sont des
tpn* c°ûtenv ponr être de simples
ellt'iIg IOns. Que veulent les Anglais?
nVS' pïny * berc* par de teIles sur-
VS? ? bondir d'une quiétude trom-
es? londlr soudain en de nouvelles
)de.; llO es nôtres sont prêts à toute
tiolis Savons que l'ennemi, au-
Cberchrne r entasse des canons,
^e à faIre avancer péniblement
~k 1ls de
4t campagne dans les
ernet a.l)iOlaOlrs .bouleversés et qu'une
d s. les IOl) règne dans les canton-
? déclaren' qu'une
■'« i ^ns u s ; on,, n°uvelles ipositions
^Ur? Pliait b°Ue que Anglais s'enli-
surv doivent, avant
Itll}j' 20q rYlenne, soit avancer, soit
g, 20.9. (lçâlkschrnidt) Frankfurter
0Rganisation
l La r-
d\- rrine rohv? aî^S [journal officiel]
<• téC,,tr('Yftl chargeant le minis-
er' en Espagne,
a.,Vlatio-n Ilavale, en liaison
« (L%VNv«c iaviatbn ?^dÏitai.' re. Il est créé
1I fo^ne'écolpaviati°n navale
<1P e df^er des l-i
Pourvue 5 brevet de pi-
P rai litaire. Ceux'ci de"
•iC-^ner10^ min ta l• re; Les stations
Wî1 li
- 1 9
MORAL DES TROUPES
Russie. — Les tranchées russes sont inon-
dées littéralement de journaux allemands
rédigés en russe : Novosti [Les Nouvelles]
de Lvov, Tovarichtch [Le Camarade] de
Vilna, Rousski Vestnik [Le Messager russe]
de Berlin, Nediela [La Semaine], Obzor
[La Revue] etc.. On y démontre que l'An-
gleterre et la France s'opposent à la con-
clusion de la paix que désirent l'Allemagne
et la Russie, que ce sont les Américains
qui ont ordonné l'offensive russe de juillet,
que le sang russe a été acheté avec de l'or
anglais, etc. Ces journaux sont malheureu-
sement très lus par les soldats, parce que
les journaux russes ne viennent pas ou
viennent trop tard au front. D'autre part,
ce sont presque exclusivement des jour-
naux russes bourgeois que peuvent se pro-
curer les soldats; et ils y lisent, comme
dans les feuilles allemandes, que l'offensive
a eu lieu non pour sauvegarder la révolu-
tion, mais pour obtenir une « victoire com-
plète » sur l'Allemagne, conformément aux
buts de guerre de Lloyd George,. qu'on fait
tout pour empêcher les démarches de la dé-
mocratie russe en faveur die la paix et
qu'on approuve les déclarations impérialis-
tes des Alliés. Afin de paralyser l'action
(( défaitiste » qu'exercent sur notre armée
la presse allemande et notre presse contre-
révolutionnaire, nous devons expédier au
front le plus possible de journaux et de
brochures socialistes. — Izvestia du Soviet
de Pétrograd, 6/19.8.
PRISONNIERS 1
Alsaciens. — On annonce l'arrivée en
Russie de 300 Alsaciens, qui ont été faits
prisonniers, ou se sont volontairement ren-
dus aux Roumains près de Marasheshti.
Tous ont exprimé le désir d'être envoyés
en France, afin de pouvoir se battre sur
le front français. - Outro Rossii, 6/19-8.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Le ravitaillement de l'Allemagne par les
neutres. — On annonce officiellement que
le ministère des Affaires Etrangères, cette
fois inspiré par les Etats-Unis, va vrai-
ment tenter de rendre le blocus plus effi-
cace. On peut dire que jusqu'ici ce blocus
n'a pas existé. Parmi les exportations du
Royaume-Uni aux neutres, le fil de coton
a plus que triplé en quantité, les pièces de
toile plus que doublé ; le fil de lin a marqué
une augmentation. Quant aux marchandi-
ses étrangères et coloniales, le Danemark
et la Hollande ont reçu de gros charge-
ments de maïs, denrée qu'ils ne receyaient
pas des mêmes pays, avant la guerre. La
Hollande a pris 236.585 quintaux de riz de
plus en 1916 qu'en 1913. Le coton brut pré-
sente un tableau hautement instructif, le
Danemark passant (en prenant cent livres
anglaises pour unité) de 2.779 à 155.885, la
Norvège de 6.045 à 18.624 et la Hollande
de 46.334 à 269.665. L'exportation des
peaux, en Suède et au Danemark, a doublé
et, dans le cas de la Norvège, s'est élevé
de 37 à 11.584 quintaux. Le caoutchouc, les
grains, les épices, la laine, le café, l'es-
sence pour automobile, le sucre, montrent
des excédents considérables pour tous les
voisins de l'Allemagne. — La politique du
vicomte Grey et de Lord Robert Cecil a été
de ne pas froisser les sentiments des neu-
tres, ou, pour parler franc, de ne pas gêner
leur commerce avec nos ennemis. L'Amé-
rique, elle, n'admet ni accords, ni marchan-
dages, ni expédients légaux ; elle ne lais-
sera rien passer qui puisse être réexporté
en Allemagne. A-t-elle pour cela encouru la
déclaration de. guerre de quelque neutre ?
— L'application d'un blocus et ses consé-
quences sont du domaine militaire ; c'est
aux marins et aux soldats seuls que re-
vient l'étude de la question. Or, la politi-
que du cabinet Lloyd George, comme celle
du cabinet Asquith, non seulement n'a
tenu aucun compte des opinions des tech-
niciens, mais encore est allée à rencontre
de ces opinions. C'est une des raisons de
la prolongation de la guerre. Il est temps
d'en finir avec des procédés commerciaux
indignes d'une grande puissance maritime
et d'adopter une politique de guerre à
l'exemple de l'Amérique et en harmonie
avec elle. — (Ed.) Morning Post., 21.9.
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis : LES CONSTRUCTIONS MARITI-
MES. — On travaille, dans nos chantiers,
avec une activité sans précédent, à la
construction des navires marchands com-
mandés par le Gouvernement. Dans les
chantiers voisins de Baltimore, la cons-
truction de 45 navires, dont plusieurs sur
le point d'être achevés, se poursuit sans
arrêt jour et nuit. Deux nouveaux chan-
tiers, couvrant une superficie d'environ 45
hectares, seront prochainement édifiés
dans cette région. A Savannah, on cons-
truit pour $ 20 millions de transports. Les
chantiers de Houston comptent construire
60 coques de bois dans le courant de l'an-
née prochaine. Les Compagnies de Tampa
ont entrepris la construction de 12 navires
sur la côte du Pacifique ; il y a eu récem-
ment quelques grèves, mais l'un de ces
conflits a été réglé ces jours-ci. Un or-
ganisme de conciliation vient, d'ailleurs,
d'être créé. Tout le programme du Bu-
reau de la navigation sera exécuté. — (Ed.)
New York Times, 28.8.
ALIMENTATION
Allemagne. — Dans la Berliner Klinische
Wochenschrift, les docteurs C. Masse et
H. Zondeh décrivent une maladie nouvelle
qu'ils appellent « œdème de guerre » parce
que cette maladie est en relation étroite
avec les conditions particulières créées par
i
HES De t GUERRE
6DEWUî
I.. A., 2. Bau)
"FAIRtS £"TR.&NGÈRES
-
Paris, 26 septembre 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
f C 0 N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
l ; -- qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
l — de la Guerre et des Affaires Étrangères.
',,UESTIONS MILITAIRES
Améth OPERATIONS
de combat. - Un point im-
q'!ilà..slgnaler est que tous les hommes
(fe i? été ar-tie la bataille d'Ypres
tate entraînés con-
es ngu Ile8 tac,, ues allemandes. Le
%rellt a éU brillant. Les hommes atta-
quèrent débarassés de leur sac et de
en Ils entourèrent les fortins
Servarît du. fusil comme
orti s qui devaient, suivant
Se»! Pessim
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• V ^infiaannt tene ont été au contraire
Scotsman, 21-9-
Les Anglais qui, au point de vue mi-
w forant irJÎ Pas par l'ingéniosité,
lr()Ulanfnt InVenté quelque chose : le
if I ? en Surprise. Jusqu'à pré-
lors qUe Se déclenchait le feu rou-
1 ,1111 cue !outes les batteries disponi-
£ * t iraieunl t leur action, de front ou
fc' sur un secteur déterminé, on
fit j-^'atteridr*» >secteur attaque d'infan-
t.res PlS quelque temps, dans les
i Pt 1les n lais temps, dans les
les An0i
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nt coquer ensuite; ils oessent comme
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I& n rien n'est changé : du
«HÎ'WtaH Ce qu'ils% car nous ne savons
leQlresta.tk Ce -ils Se Proposent par ces
1rno trop lîS bruyantes. Ce sont des
tpn* c°ûtenv ponr être de simples
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nVS' pïny * berc* par de teIles sur-
VS? ? bondir d'une quiétude trom-
es? londlr soudain en de nouvelles
)de.; llO es nôtres sont prêts à toute
tiolis Savons que l'ennemi, au-
Cberchrne r entasse des canons,
^e à faIre avancer péniblement
~k 1ls de
4t campagne dans les
ernet a.l)iOlaOlrs .bouleversés et qu'une
d s. les IOl) règne dans les canton-
? déclaren' qu'une
■'« i ^ns u s ; on,, n°uvelles ipositions
^Ur? Pliait b°Ue que Anglais s'enli-
surv doivent, avant
Itll}j' 20q rYlenne, soit avancer, soit
g, 20.9. (lçâlkschrnidt) Frankfurter
0Rganisation
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<• téC,,tr('Yftl chargeant le minis-
er' en Espagne,
a.,Vlatio-n Ilavale, en liaison
« (L%VNv«c iaviatbn ?^dÏitai.' re. Il est créé
1I fo^ne'écolpaviati°n navale
<1P e df^er des l-i
Pourvue 5 brevet de pi-
P rai litaire. Ceux'ci de"
•iC-^ner10^ min ta l• re; Les stations
Wî1 li
- 1 9
MORAL DES TROUPES
Russie. — Les tranchées russes sont inon-
dées littéralement de journaux allemands
rédigés en russe : Novosti [Les Nouvelles]
de Lvov, Tovarichtch [Le Camarade] de
Vilna, Rousski Vestnik [Le Messager russe]
de Berlin, Nediela [La Semaine], Obzor
[La Revue] etc.. On y démontre que l'An-
gleterre et la France s'opposent à la con-
clusion de la paix que désirent l'Allemagne
et la Russie, que ce sont les Américains
qui ont ordonné l'offensive russe de juillet,
que le sang russe a été acheté avec de l'or
anglais, etc. Ces journaux sont malheureu-
sement très lus par les soldats, parce que
les journaux russes ne viennent pas ou
viennent trop tard au front. D'autre part,
ce sont presque exclusivement des jour-
naux russes bourgeois que peuvent se pro-
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dans les feuilles allemandes, que l'offensive
a eu lieu non pour sauvegarder la révolu-
tion, mais pour obtenir une « victoire com-
plète » sur l'Allemagne, conformément aux
buts de guerre de Lloyd George,. qu'on fait
tout pour empêcher les démarches de la dé-
mocratie russe en faveur die la paix et
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tes des Alliés. Afin de paralyser l'action
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la presse allemande et notre presse contre-
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brochures socialistes. — Izvestia du Soviet
de Pétrograd, 6/19.8.
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Russie de 300 Alsaciens, qui ont été faits
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dus aux Roumains près de Marasheshti.
Tous ont exprimé le désir d'être envoyés
en France, afin de pouvoir se battre sur
le front français. - Outro Rossii, 6/19-8.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Le ravitaillement de l'Allemagne par les
neutres. — On annonce officiellement que
le ministère des Affaires Etrangères, cette
fois inspiré par les Etats-Unis, va vrai-
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cace. On peut dire que jusqu'ici ce blocus
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Royaume-Uni aux neutres, le fil de coton
a plus que triplé en quantité, les pièces de
toile plus que doublé ; le fil de lin a marqué
une augmentation. Quant aux marchandi-
ses étrangères et coloniales, le Danemark
et la Hollande ont reçu de gros charge-
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pas des mêmes pays, avant la guerre. La
Hollande a pris 236.585 quintaux de riz de
plus en 1916 qu'en 1913. Le coton brut pré-
sente un tableau hautement instructif, le
Danemark passant (en prenant cent livres
anglaises pour unité) de 2.779 à 155.885, la
Norvège de 6.045 à 18.624 et la Hollande
de 46.334 à 269.665. L'exportation des
peaux, en Suède et au Danemark, a doublé
et, dans le cas de la Norvège, s'est élevé
de 37 à 11.584 quintaux. Le caoutchouc, les
grains, les épices, la laine, le café, l'es-
sence pour automobile, le sucre, montrent
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vicomte Grey et de Lord Robert Cecil a été
de ne pas froisser les sentiments des neu-
tres, ou, pour parler franc, de ne pas gêner
leur commerce avec nos ennemis. L'Amé-
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dages, ni expédients légaux ; elle ne lais-
sera rien passer qui puisse être réexporté
en Allemagne. A-t-elle pour cela encouru la
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— L'application d'un blocus et ses consé-
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niciens, mais encore est allée à rencontre
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la prolongation de la guerre. Il est temps
d'en finir avec des procédés commerciaux
indignes d'une grande puissance maritime
et d'adopter une politique de guerre à
l'exemple de l'Amérique et en harmonie
avec elle. — (Ed.) Morning Post., 21.9.
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis : LES CONSTRUCTIONS MARITI-
MES. — On travaille, dans nos chantiers,
avec une activité sans précédent, à la
construction des navires marchands com-
mandés par le Gouvernement. Dans les
chantiers voisins de Baltimore, la cons-
truction de 45 navires, dont plusieurs sur
le point d'être achevés, se poursuit sans
arrêt jour et nuit. Deux nouveaux chan-
tiers, couvrant une superficie d'environ 45
hectares, seront prochainement édifiés
dans cette région. A Savannah, on cons-
truit pour $ 20 millions de transports. Les
chantiers de Houston comptent construire
60 coques de bois dans le courant de l'an-
née prochaine. Les Compagnies de Tampa
ont entrepris la construction de 12 navires
sur la côte du Pacifique ; il y a eu récem-
ment quelques grèves, mais l'un de ces
conflits a été réglé ces jours-ci. Un or-
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d'être créé. Tout le programme du Bu-
reau de la navigation sera exécuté. — (Ed.)
New York Times, 28.8.
ALIMENTATION
Allemagne. — Dans la Berliner Klinische
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H. Zondeh décrivent une maladie nouvelle
qu'ils appellent « œdème de guerre » parce
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