Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 septembre 1917 25 septembre 1917
Description : 1917/09/25 (T7,N573). 1917/09/25 (T7,N573).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438166k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
o 573
1
RtS DE LA GUERRE
» » BaU)
,Er DES
^ÉTRANGÈRES
Paris, 25 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"DESTIONS MILITAIRES
Il OPERATIONS
S. R tralité hollandaise: OPINION ALLE-
?* fain er>kem i f anglais', fait prison
SLe Une J, septembre 1917, vient
erév.élation qui aura en Hol-
J^e pr-nfr*^e répercussion : dans le
liillent {IC.le printemps les Anglais n'au-
Pîr if eiftan
- Cette nouvelle est souli-
Par les violations de plus en plus
fréquentes de la neutralité hollandaise
neutralité hollandaise
que commet l'Angleterre, par les incursions
° H âhj S da.ne
Iande dans les eaux territoriales de la
t!!l)l! d et par les bombardements
(^s vin 68 hollandaises. En outre,
l'officier d(-,,cial'a qi-i' en Angleterre on re-
^éclana (ïu erl Angleterre on re-
* Ve pliic en plus les grandes batail-
I ^i«^rcéft comme des défaites certai-
S \Irlf: On no considère plus comme pos-
,¡(\\, ruPture du frcnt dans les Flan-
Oriça aussi qu'on forme depuis
I Ié I,d'hrops des r aviateurs norvégiens en
I /h%ii Habarf" D'après lui, la situation
I I /}e liç/iOle du payS, rendue de plus en plus
menacante ar la guerre sous-marine. n:e
Necf11'6 Dar la guerre sons-marine. ne
I M dp Jaire durer la guerre plus
I 'p& : 1
I car on n'est pas sûr de la
"vrièi>P - Berliner Tageblatt, 17.9.
et Zeebrugge: OPINION HOLLAN.
•,Sh le SpniL héros de la mer compa-
tye r.i, ^irn ?. ,f^dais de Ruyter, c'est
aUrait
^riin ?Ue qui fait de l'immense flotte
oa.liSé qUI, depû.Ïs trois ans, empêche
erre ? C-e proter de l'eurs victoires
e ? C'est lans forteresses d'Os-
se et d dans les forteresses d'Os-
et de Zeebrugge, -élevées de toutes
Ir Allernands en face des côtes
» le nœud de la.
|' Ces positions doi-
V" » &ntenuc~ ou nous sommes per-
^t ia t 7
Uerr Qtlaq\1 l V Osische Zeitung. Donc,
une attaque - de navires de
t'es\ pand A aéronautiques signi-
oa ? ,T« 1
;n:es Pl: P?-s vers la fin du conflit.
tormidnKli es CUIrassés ne pos-
Une ™
,': Sb ca.non ned art.lllerie supérieure aux
"Uie elges. L e SIège qui défendent les
t lo\JI'S l11illieres :\éricains croient que
ï aV,lateurs pourront cou-
">o- °n ol,
\ruie °>unio'a1]fia entre les ports en
ju le reste n
ces nio nde- On ne peut
"Ce que la flotte
k^b l ^Up a fait jus' mq ? - l
rrilgRe, et 0 at Jusqu'Ü présent contre
! lit ffllr. p Pourtant -1 ce clu ell°
\, S()¡]ùlion lOurtant. il reste possible
Guerre 4lrq,perneen andel*bJad, 6.9 1'0-
mar n du nco»nfi}a 1 arrive par l'o-
Ve a
^L'Amirauté aUe-
caîS^ré une nouvelle méthode
g
It' iant grollPé sou8rnarine : les sous-
^em. r,nt en escadrilles, au lieu
ou par paIre, comme pré-
est Pas douteux que le
transport en Europe de l'armée américaine
rencontrera de graves obstacles. - Cor-
respondencia Militar, 17.9.
MATERIEL
Les destroyers américains. - Les négo-
ciations entre le ministre de la Marine
Daniels et les représentants des Compa-
gnies de constructions maritimes ont abou-
ti, et M. Daniels va soumettre au Congrès
un projet de crédits additionnels d'environ
$ 350.000.000 qui assurera le développe-
ment de la construction des destroyers,
« frelons de la mer, terreur des sous-ma-
rins ». Les chantiers travaillent déjà à
plein rendement, et, si les crédits sont vo-
tés, les Etats-Unis dépasseront toutes les
autres puissances navales, pour le nombre
de navires de ce type. Ces destroyers se-
ront construits en séries : les ingénieurs
navals en préparent les plans. Les pièces
seront fabriquées dans des usines spéciali-
sées et rassemblées dans des stations cen-
trales. Toutes les autres constructions ma-
ritimes seront subordonnées à celle des
destroyers. La difficulté sera de trouver
des officiers pour les commander, et cette
difficulté s'accroîtra à mesure que le nom-
bre des unités augmentera. Le Gouverne-
ment se préoccupe de ce problème. New
York Herald, 28.8.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis : OPINION ALLE-
MANDE : Le général Pershing fait partie de
la mission américaine chargée, pour ainsi
dire, de reconnaître le terrain sur lequel
s'effectuera l'intervention américaine du
front occidental. On ne sait s'il conservera
un commandement et encore moins s'il
sera @ nommé généralissime. Après avoir
passé avec son Etat-Major plus d'un mois
au milieu des troupes de l'Entente, il a en-
voyé un rapport à Washington, dont nous
avons appris le contenu par le journal es-
pagnol l'A B C. Le général Pershing dit
notamment dans son rapport : « Les posi-
tions allemandes sur le front occidental
sont en réalité imprenables. Elles pour-
raient tout au plus être percées par un ef-
fort titanique de l'Union. Les réserves al-
lemandes en matériel humain sont à peu
près inépuisables, et il n'est pas probable
que, dans les quinze prochaines années, le
contingent annuel de l'Allemagne subisse
une diminution. Aujourd'hui, dans la qua-
trième année de guerre, l'armée allemande
est plus forte que jamais. L'Empire alle-
mand, depuis trois ans que dure la guerre,
n'a été ni anéanti, ni démembré, comme
l'avait projeté l'Entente. Même par la
guerre, de famine, l'Allemagne et les Puis-
sances centrales ne pourraient être vain-
cues. » La presse de Londres avait com-
mencé par supprimer ce rapport ; ensuite
elle l'a falsifié. Il résulte du rapport du
général Pershing que cet Américain clair-
voyant et compétent ne s'est pas laissé in-
duire en erreur par les Anglais, les Fran-
çais et leurs Etats-Majors. Il fallait possé-
der un certain courage pour exprimer cet
avis. Pershing a eu ce courage et nous
lui en rendons hommage.Nous possédons
quelques données au sujet des préparatifs
américains. Les plus vraisemblables sont
celles concernant les travaux techniques
entrepris sur le territoire français, tels que
la construction de ports, de docks, de che-
mins de fer stratégiques et les travaux
d'adduction d'eau. L'Amérique se dit que
si elle n'en a pas besoin elle-même, elle les
fera payer un jour par la France qui lui
doit déjà pas mal d'argent. Les données sur
les crédits de plusieurs milliards votés par
l'Amérique ne manquent pas non plus de
vraisemblance. Si on ne dépense pas pour
la guerre en France les nouveaux crédits
de 11 milliards de dollars, on les aura
tout de même employés utilement en pré-
vision du cas où le Japon qui sourit au-
jourd'hui amicalement, viendrait à se don-
ner plus tard un air féroce. Moins digne
de foi est la nouvelle relative aux 300 sous-
marins qui seraient terminés en novembre.
Les sous-marins ne sont pas un article qui
se fabrique en série. Une fabrication ra-
pide en ferait des périssoires. Il se peut
que Wilson ait nommé en un jour 200 gé-
néraux, mais seuls les premiers combats
montreront si ces généraux sont instruits
et capables. Quant aux effectifs, il est pos-
sible que plusieurs centaines de milliers
d'hommes s'exercent maintenant dans les
camps. Ce qui a franchi l'Océan jusqu'à
présent compte à peine dans le cadre de
la grande guerre. A part les troupes spé-
ciales, il peut s'agir tout au plus de quel-
ques brigades d'infanterie. - (Moraht)
Deutsche Tageszeitung, 18.9.
RECRUTEMENT
Turquie. — Avis du Consulat général de
Turquie à Berlin : Tous les sujets ottomans
nés en 1872. qu'ils aient acquitté ou non
la taxe d'exonération mlitaire, sont mo-
bilisés à partir du 1er septembre et devront
se rendre incontinent à Constantinople. -
Berliner Tageblatt, 19.9.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
La Russie et la Révolution. — L'Union
des métallurgistes signale que dans la ré-
gion de Pétrograd 43 usines ont dû fermer
pour diverses raisons : manque de charbon,
manque de commandes, déficit de la pro-
duction, exigences excessives des ouvriers,
etc. Il est à noter que plusieurs usines fa
briquant desi bombes, des shrapnells, des
cuisines de campagne, ferment précisément
par manque de commandes. Sur les 43, 7
seulement ferment à cause des exigences
des ouvriers. D'autre part. l'Union des mé-
tallurgistes donne la liste des usines que
l'on évacue de Pétrograd ; la plupart n'em-
1
RtS DE LA GUERRE
» » BaU)
,Er DES
^ÉTRANGÈRES
Paris, 25 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"DESTIONS MILITAIRES
Il OPERATIONS
S. R tralité hollandaise: OPINION ALLE-
?* fain er>kem i f anglais', fait prison
SLe Une J, septembre 1917, vient
erév.élation qui aura en Hol-
J^e pr-nfr*^e répercussion : dans le
liillent {IC.le printemps les Anglais n'au-
Pîr if eiftan
- Cette nouvelle est souli-
Par les violations de plus en plus
fréquentes de la neutralité hollandaise
neutralité hollandaise
que commet l'Angleterre, par les incursions
° H âhj S da.ne
Iande dans les eaux territoriales de la
t!!l)l! d et par les bombardements
(^s vin 68 hollandaises. En outre,
l'officier d(-,,cial'a qi-i' en Angleterre on re-
^éclana (ïu erl Angleterre on re-
* Ve pliic en plus les grandes batail-
I ^i«^rcéft comme des défaites certai-
S \Irlf: On no considère plus comme pos-
,¡(\\, ruPture du frcnt dans les Flan-
Oriça aussi qu'on forme depuis
I Ié I,d'hrops des r aviateurs norvégiens en
I /h%ii Habarf" D'après lui, la situation
I I /}e liç/iOle du payS, rendue de plus en plus
menacante ar la guerre sous-marine. n:e
Necf11'6 Dar la guerre sons-marine. ne
I M dp Jaire durer la guerre plus
I 'p& : 1
I car on n'est pas sûr de la
"vrièi>P - Berliner Tageblatt, 17.9.
et Zeebrugge: OPINION HOLLAN.
•,Sh le SpniL héros de la mer compa-
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» le nœud de la.
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ju le reste n
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g
It' iant grollPé sou8rnarine : les sous-
^em. r,nt en escadrilles, au lieu
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est Pas douteux que le
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Les destroyers américains. - Les négo-
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un projet de crédits additionnels d'environ
$ 350.000.000 qui assurera le développe-
ment de la construction des destroyers,
« frelons de la mer, terreur des sous-ma-
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plein rendement, et, si les crédits sont vo-
tés, les Etats-Unis dépasseront toutes les
autres puissances navales, pour le nombre
de navires de ce type. Ces destroyers se-
ront construits en séries : les ingénieurs
navals en préparent les plans. Les pièces
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sées et rassemblées dans des stations cen-
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ritimes seront subordonnées à celle des
destroyers. La difficulté sera de trouver
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ment se préoccupe de ce problème. New
York Herald, 28.8.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis : OPINION ALLE-
MANDE : Le général Pershing fait partie de
la mission américaine chargée, pour ainsi
dire, de reconnaître le terrain sur lequel
s'effectuera l'intervention américaine du
front occidental. On ne sait s'il conservera
un commandement et encore moins s'il
sera @ nommé généralissime. Après avoir
passé avec son Etat-Major plus d'un mois
au milieu des troupes de l'Entente, il a en-
voyé un rapport à Washington, dont nous
avons appris le contenu par le journal es-
pagnol l'A B C. Le général Pershing dit
notamment dans son rapport : « Les posi-
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près inépuisables, et il n'est pas probable
que, dans les quinze prochaines années, le
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une diminution. Aujourd'hui, dans la qua-
trième année de guerre, l'armée allemande
est plus forte que jamais. L'Empire alle-
mand, depuis trois ans que dure la guerre,
n'a été ni anéanti, ni démembré, comme
l'avait projeté l'Entente. Même par la
guerre, de famine, l'Allemagne et les Puis-
sances centrales ne pourraient être vain-
cues. » La presse de Londres avait com-
mencé par supprimer ce rapport ; ensuite
elle l'a falsifié. Il résulte du rapport du
général Pershing que cet Américain clair-
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duire en erreur par les Anglais, les Fran-
çais et leurs Etats-Majors. Il fallait possé-
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doit déjà pas mal d'argent. Les données sur
les crédits de plusieurs milliards votés par
l'Amérique ne manquent pas non plus de
vraisemblance. Si on ne dépense pas pour
la guerre en France les nouveaux crédits
de 11 milliards de dollars, on les aura
tout de même employés utilement en pré-
vision du cas où le Japon qui sourit au-
jourd'hui amicalement, viendrait à se don-
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marins qui seraient terminés en novembre.
Les sous-marins ne sont pas un article qui
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que Wilson ait nommé en un jour 200 gé-
néraux, mais seuls les premiers combats
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et capables. Quant aux effectifs, il est pos-
sible que plusieurs centaines de milliers
d'hommes s'exercent maintenant dans les
camps. Ce qui a franchi l'Océan jusqu'à
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la grande guerre. A part les troupes spé-
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ques brigades d'infanterie. - (Moraht)
Deutsche Tageszeitung, 18.9.
RECRUTEMENT
Turquie. — Avis du Consulat général de
Turquie à Berlin : Tous les sujets ottomans
nés en 1872. qu'ils aient acquitté ou non
la taxe d'exonération mlitaire, sont mo-
bilisés à partir du 1er septembre et devront
se rendre incontinent à Constantinople. -
Berliner Tageblatt, 19.9.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
La Russie et la Révolution. — L'Union
des métallurgistes signale que dans la ré-
gion de Pétrograd 43 usines ont dû fermer
pour diverses raisons : manque de charbon,
manque de commandes, déficit de la pro-
duction, exigences excessives des ouvriers,
etc. Il est à noter que plusieurs usines fa
briquant desi bombes, des shrapnells, des
cuisines de campagne, ferment précisément
par manque de commandes. Sur les 43, 7
seulement ferment à cause des exigences
des ouvriers. D'autre part. l'Union des mé-
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