Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 septembre 1917 24 septembre 1917
Description : 1917/09/24 (T7,N572). 1917/09/24 (T7,N572).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381655
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
J
'I!P.tS DE LA. GUERR
(T*. ,
A-' * Bau)
VES
-
1
h -
N° 572
Paris, 24 septembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ETIONS MILITAIRES
aaiU d'y OPERATIONS
! t - En quate heures,
En quatre heures,
bJ.cli{8Pes ses ont atteint tous les
nril ?S visions. C'est un soula-
f^ent ^°Ur nnif que de savoir que le bo-
éu
ete&(, d Inverness et le bois de Glencorse
4o4 Pris et que le
N du nOI'e attaque, a atteint la lisière
du Polygone. En somme,
!®rs uetlons d
n rs la. ons de faire un sérieux progrès
qUS Il'Qlhplète OOCUpabon des cretes et
be e les oOOg .aucune raison de supposer
Péra t'Ons dont la bataille de jeudi
S~' qu'une
S~n-~ soient terminées.
ta?ailcJs n'oï» point coutume de gas-
1" - i
Dkill et leu p M 1 te, riel Ilumain qui va se rédui-
* kN-1 OIr' S nf en action toute la
0IU ils ^F0sent pour conserver
'¥ û)Ss Insignifiantes. Ils savent, en
ien le,fr situation peut devenir
!a//jeurs qllils en seront repoussés, ain-
i V'Ieh[^S q^u'ie U ceOa se produira oerMne-
î • Vf t'er11 est Ki ^.autrem€nt considéra-
Co si,flPles ,
ces SlIOPIs <:rêtes, car- sur ces tpem-
I t\^8 NuS par l'art m i c'e,st le sort des
kK|«î S ^'êatll i andes ris 0uest est en
I V ^am^tràiwiiiî, «ent mais irrévoca-
i Qe dUrQnt Cette bâtai if ont jouéi un graind
COrnme pPn lus que jamais
S^P DlrÎ nt noUs sommes
moins devant Ypres tend à être dominée
V| es t'end à être dominée
ses' C'est la mi-
M^ ï <*e 1 ai ennemi de tenir
Iront Si légèrement, et, sans
an,ds ne tarderaient pas à
IQ Il G, Q (Ed.) Times, 22.9.
* G- britannique : La méthode
NSn étahr^11 sur un sys-
PrQfogT¡e ttè Se établi non pas sur une uni-
t deùr. b forte mais sur une grande
sur une grande
«,V Sù« ® *es An^andg avaient massé
S di evant rrî^? u&» €n prévision de
144L en bat, sUr
Un de très étroit.
avec trois bataillons, un - chaque régi-
'! - immédiatement
k^ili* étnril .^eond 1! at;a' ilIoi> de chaque
S XS , '■•$ é £ £ ^ZVe'nûk ® les deux autres
Il l arrière maintenus en réserve plus
^r^ face à notre
: S'élaro et pour livrer
S» h ? ne tè?i u immédiates.
V telle ques locales immédiates.
ation ils ont quatre à
It Qqu Par être de terrain. En ou-
e aeéese eUr aVait ses troupes spé-
N8 S en réserve Pour des contre-
nt d e ., 1 Oute', Le terrain était
,Il '- {je redoporta.ntes., Le terrain était
le\t ellt Il arrièutes, d'abris bétonnés et
lK\u°n$et 7 eA une distance va-
'tt¡ 118 éta: et 7.500 mètres du front,
Or, établis. Ce minutieux
'8 tte Qes t est le fin du fin, le
tt¡e bQtaille a.ts allemands; or,
et au Point de vue straté-
gique c'est le succès le plus remarquable
qu'ait remporté notre attaque. Nous n'a-
vons point seulement pris un terrain
de première importance, nous n'avens
pas seulement capturé ou mis hors
de combat un certain nombre de régiments
allemands, nous avons surtout rompu, et
rompu d'un seul choc en l'espace de trois
ou quatre heures, tcut le système défensif
allemand. — Times, 22.9.
Front italien. — La césure stratégique
est particulièrement nette sur la front de
l'Isonzo. Les combats s'y concentrent tou-
jours autour du mont San Gabriele, tandis
que l'attaque générale (au moins pour l'ins-
tant) paraît terminée. Son résultat est le
suivant : nos alliés ont perdu à leur aile
droite un morceau-de leurs positions dans
la montagne, sans avoir subi de ce fait des
pertes stratégiques notables ; ils ont ar-
rêté l'attaque sur une position située non
loin en arrière. Le centre et l'aile gauche
sont restés complètement intacts. Aux pei-
tes autrichiennes en prisonniers s'oppose
la capture de plus de 20.000 Italiens. Ca-
dorna se voit en face de ce bilan : il a
conquis quelques hauteurs sans affaiblir
considérablement le front adverse de
l'Isonzo et, pour la 11e fois, un quart de
million de ses soldats s'est écrasé en vain
contre le front austro-hongrois. Les juge-
ments des critiques neutres concordent
exactement avec le nôtre ; il est impossible
à l'Italie de déployer de plus grands ef-
forts. La préparation d'artillerie au cours
de laquelle 5.000 canons italiens ont lutté
contre 2.500 pièces de nos alliés, ne peut
absolument pas être surpassée et les hom-
mes ont donné leur maximum d'effort.
D'autant plus grande est la victoire de l'ar-
mée austro-hongroise ; elle a excité l'ad-
miration bien au delà de nos frontières.
Cette armée s'est admirablement perfec-
tionnée par l'expérience de la guerre et
l'entraînement militaire. Nous sommes
comme nos alliés fiers de ses exploits. —
Frankfurter Uilwny. 16.9.
Considérations générales. — Nous écri-
vions au début de l'année : L'Entente est
pleinement justifiée dans ses espérances de
pouvoir renforcer considérablement sa
puissance militaire, mais à l'augmentation
de sa force offensive pourrait correspon-
dre un accroissement au moins propor-
tionnel de la force défensive des Puissan-
ces centrales. Ainsi en est-il, et il conti-
nuera d'en être ainsi. Reste à savoir si
l'apaisement survenu dans l'offensive gé-
nérale doit être considéré seulement comme
une pause temporaire ou si déjà cette
offensive est virtuellement terminée. Il est
bien possible qu'à l'exemple de la bataille
de * la Somme, elle s'enlise lentement sans
qu'on puisse fixer le jour ou la semaine
de sa fin réelle. Si le répit actuel indique le
commencement de la fin, le moment serait
venu de faire une constatation de grande
importance militaire et politique. De mê-
me que le commencement de l'offensive
générale nous a donné la preuve que le
Conseil de guerre de l'Entente tient pour
| I indispensable une terminaison rapide de
la guerre, et qu'en réalité nos adversaires
ne considèrent plus le temps et les Améri-
cains comme des alliés décisifs, de même
la fin de l'offensive indiquerait chez nos
ennemis une grande résignation militaire
et peut-être la compréhension qu'il est
temps d'appeler la politique au secours de
la stratégie épuisée. Le Temps, il y a quel-
ques jours, a mis cette opinion en discus-
sion. Cependant la question reste ouverte
et nous n'avons d'ailleurs aucune certitude
absolue que l'offensive générale soit issue
principalement du motif exposé plus haut.
Il est clair, dès le début, qu'au fond d'une
offensive générale de l'Entente se cache
aussi une tendance défensive — l'armée
allemande a été si puissamment fortifiée
par le programme de Hindenburg t -
Frankfurter Zeitung, 16.9.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Etats-Unis et Espagne : L'EMBARGO SUR
LES EXPORTATIONS DANS LES PAYS NEUTRES. —
Les journaux de ce matin publient deux té-
légrammes véritablement importants pour
notre pays : l'un, anonçant que les Etats-
Unis ont décidé de n'accorder aucun per-
mis d'exportation pour l'Espagne, et l'autre,
montrant que cette décision commence à
être appliquée puisque le Gouvernement
américain a mis l'embargo sur un charge-
ment d'or destiné à notre pays. Ces nou-
velles ont une telle gravité que nous atten-
dons, pour y croire, qu'elles soient confir-
mées officiellement. Etant donnée la solida-
rité établie entre les Alliés, nous ne pou-
vons supposer qu'on interdise les exporta-
tions pour une nation comme l'Espagne qui
fournit, à l'excès, à la France, à l'Italie et à
l'Angleterre des marchandises dont elle
a besoin pour vivre. Nous espérons, si
cets nouvelles sont confirmées, que le Gou-
vernement entreprendra les négociations
nécessaires pour faire valoir les droits que
nous concède la réciprocité, et déclarera en
conséquence que tout pays doit appliquer
en retour aux autres Etats, Je même traite-
ment que ceux-ci lui appliquent. Dia, 18.9.
— M. Dato a déclaré à la presse crue
le ministre des Affaires Etrangères avait
engagé des négociations auprès de l'am-
bassadeur des Etats-Unis et que, pour
l'instant, le Gouvernement américain se
montrait « disposé à entendre les indica-
tions de l'Espagne, basées sur la défense
du commerce espagnol d'exportation et
d'importation avec la grande République.
désireux qu'il était de répondre aux néces-
sités de ce commerce ». Pais, 19.9. - Le
ministre du « Fomento » a déclaré, d'autre
part (Publicidad, 20.9), qu'étant données les
bonnes relations de l'Espagne avec les
'I!P.tS DE LA. GUERR
(T*. ,
A-' * Bau)
VES
-
1
h -
N° 572
Paris, 24 septembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ETIONS MILITAIRES
aaiU d'y OPERATIONS
! t - En quate heures,
En quatre heures,
bJ.cli{8Pes ses ont atteint tous les
nril ?S visions. C'est un soula-
f^ent ^°Ur nnif que de savoir que le bo-
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ete&(, d Inverness et le bois de Glencorse
4o4 Pris et que le
N du nOI'e attaque, a atteint la lisière
du Polygone. En somme,
!®rs uetlons d
n rs la. ons de faire un sérieux progrès
qUS Il'Qlhplète OOCUpabon des cretes et
be e les oOOg .aucune raison de supposer
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S~n-~ soient terminées.
ta?ailcJs n'oï» point coutume de gas-
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Dkill et leu p M 1 te, riel Ilumain qui va se rédui-
* kN-1 OIr' S nf en action toute la
0IU ils ^F0sent pour conserver
'¥ û)Ss Insignifiantes. Ils savent, en
ien le,fr situation peut devenir
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Co si,flPles ,
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i Qe dUrQnt Cette bâtai if ont jouéi un graind
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S^P DlrÎ nt noUs sommes
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M^ ï <*e 1 ai ennemi de tenir
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an,ds ne tarderaient pas à
IQ Il G, Q (Ed.) Times, 22.9.
* G- britannique : La méthode
NSn étahr^11 sur un sys-
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t deùr. b forte mais sur une grande
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144L en bat, sUr
Un de très étroit.
avec trois bataillons, un - chaque régi-
'! - immédiatement
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S XS , '■•$ é £ £ ^ZVe'nûk ® les deux autres
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^r^ face à notre
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S» h ? ne tè?i u immédiates.
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,Il '- {je redoporta.ntes., Le terrain était
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lK\u°n$et 7 eA une distance va-
'tt¡ 118 éta: et 7.500 mètres du front,
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gique c'est le succès le plus remarquable
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jours autour du mont San Gabriele, tandis
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la montagne, sans avoir subi de ce fait des
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loin en arrière. Le centre et l'aile gauche
sont restés complètement intacts. Aux pei-
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dorna se voit en face de ce bilan : il a
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l'Isonzo et, pour la 11e fois, un quart de
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exactement avec le nôtre ; il est impossible
à l'Italie de déployer de plus grands ef-
forts. La préparation d'artillerie au cours
de laquelle 5.000 canons italiens ont lutté
contre 2.500 pièces de nos alliés, ne peut
absolument pas être surpassée et les hom-
mes ont donné leur maximum d'effort.
D'autant plus grande est la victoire de l'ar-
mée austro-hongroise ; elle a excité l'ad-
miration bien au delà de nos frontières.
Cette armée s'est admirablement perfec-
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l'entraînement militaire. Nous sommes
comme nos alliés fiers de ses exploits. —
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pleinement justifiée dans ses espérances de
pouvoir renforcer considérablement sa
puissance militaire, mais à l'augmentation
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ces centrales. Ainsi en est-il, et il conti-
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une pause temporaire ou si déjà cette
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bien possible qu'à l'exemple de la bataille
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importance militaire et politique. De mê-
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la fin de l'offensive indiquerait chez nos
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et peut-être la compréhension qu'il est
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QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Etats-Unis et Espagne : L'EMBARGO SUR
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Les journaux de ce matin publient deux té-
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velles ont une telle gravité que nous atten-
dons, pour y croire, qu'elles soient confir-
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l'Angleterre des marchandises dont elle
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nécessaires pour faire valoir les droits que
nous concède la réciprocité, et déclarera en
conséquence que tout pays doit appliquer
en retour aux autres Etats, Je même traite-
ment que ceux-ci lui appliquent. Dia, 18.9.
— M. Dato a déclaré à la presse crue
le ministre des Affaires Etrangères avait
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bassadeur des Etats-Unis et que, pour
l'instant, le Gouvernement américain se
montrait « disposé à entendre les indica-
tions de l'Espagne, basées sur la défense
du commerce espagnol d'exportation et
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désireux qu'il était de répondre aux néces-
sités de ce commerce ». Pais, 19.9. - Le
ministre du « Fomento » a déclaré, d'autre
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