Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 septembre 1917 23 septembre 1917
Description : 1917/09/23 (T7,N571). 1917/09/23 (T7,N571).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438164r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
lsr''bE DE RLA A GUERRE
(E. M LA GUERRE
*•> * Bau\
£1' DES
%AIR Es ÊTPANGÈRES
w I
1 N° 57}11
Paris, 23 septembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et - des Affaires Étrangères.
'(UTIONS MILITAIRES
OPERA TIONS
il frit Un elfort militaire, si
ibéTait la côte de
el8i(ih f' Serait jusi tifié par le résultat, par-
dll Uelg¡ S eSPOIrs allemands de conserver,
jje la 0A^Uej un précieux gage au moment
né¡¡l}tis CkUSlOn de la paix, se trouveraient
anéantîs. En outr* la C A fournit à
l'ennmi une base iSOus-malmne et oblige
à mai mr c^ez elle] de gran-
le-'I:5, s-q"uues qui deviendraient dis-
,
,,¡ raids fins. être désormais impossibles,
Jr en* aérienc t contre l'Angleterre de-
~iend nt, Don l'a-&saillant, b~,eaucoup~
i danger Pour * baillant, beaucoup*
[ y Post x, (E- Wa»ace) Birmingham
[ 18 9
Nous n'avons jamais pris
1, en?lmie rhSvn?nt?hAUs d'une contre-offen-
'IJ\ rSe d'une contre-offen-
'Sui- l'Isonzo ; mais la situa-
o I i Gorizia n'inspirait pas une tran-
i testée Ue. La tête de pont de Tolmi-
no, restée aux rnains de l'ennemi, tou j ours
lil}e cte et u mains Par un-e solide, cour-
tine aux [P'Oisiti on q ui dominaient, à l'Est.
IUS r 1 causer quel-
MÏ raisQ Slns. Si ces craintes n'ont
Ière arltlé d être, le mérite, en revient
Ce Offar'rlée celle qui, dans notre der-
V a receilli le plus' d'hon-
Oée i?rtatlti ce qu ,elle a ,pu faire, elle
ï Îoit, Se r°ublion« pas'J à la 3° arme,
e Co e, de dor Ife, qui depuis 27 mois,
CHn\doC en doline, vers les lignes
Oî'OJ* auîtravers i?« e n Garso, et qui reste
qUe i. -
em«"n't «wT1 * maîtresse et,
uure M-ent éprouvée la plus riche
Vrrieno L«u«èJ?re e- Cest 1 armée que
•W6 il V^eiiu \fsldûme?t, contre la-
l1
ef> arions - n ,?e de concentrer
Î^Uvr il sait que sa me-
6st t touj°urs
estt 'o"rs présente et qu'on ne
sur pcZ0 sans avancer
20,9 1011&1 er 1 advBrSRire dans le secteur
c 6n. • er (Luigi Arnbrosini) Stampa,
lorta 1
âb » sou® ^(Luiffi Aa mbrosini.) Stamp^ a'
r«tit..uK marina - Le capitaine
Sx eté féM°"~e capitaine
- -mmandanntt d^ e sous-marin,
été félicité POur avoir coulé 100 ba-
Se Va y a. d U qu'il avait atteint ce
Poll1\ lUi r(!g éJà. Sept Irlots et qu'à Posent
^ue l hf tX Jl
fi, 17,9, le Mtr de 200. - Kreuz-
tb, OGANISATION
Le français et l'armée
—Le ministre de 108. Guerre a
Le rn ni 0n organiserait
génie qu'on organiserait
Jlns assurer le ser-
C HRJS de comL françailSl qui ser-
les On COIrlrnunj'cations à l'ar-
I\\t't'e e, s'il ne. On augmentera ensuite ce
test beso°ilnn laç°n à per-
e c°mplète-
ei rn ains es transports de toute l'ar-
mée américaine sur le front occidental.
Notre Gouvernement, par contre, n'aura pas
à intervenir dans l'exploitation des che-
mins de fer dont dépendent les armées
françaises et anglaises. Tous les rapports
reçus indiquent, en effet, que ces chemins
de fer sont en parfait état et que le ser-
vice en est remarquablement fait. Cepen-
dant, les détachements du génie américain
déjà arrivés en France aident actuellement
les Anglais et les Français à étendre leur
réseau militaire, mais ils seront employés
uniquement en arrière du front américain,
quand nos troupes auront pris leurs posi-
tions. La tâche sera grande. Il faudra un
personnel nombreux non seulement pour
assurer le service des chemins de fer mi-
litaires en arrière de notre armée, mais
pour construire une ligne spéciale à partir
du port français où débarquent les appro-
visionnements nécessaires pour notre ar-
mée. Les régiments du génie seront choi-
sis parmi les conscrits de la première le-
vée de 687.000 hommes qui ont des apti-
tudes spéciales. Mais ils comprendront aus-
si un grand nombre de volontaires. —
New York Herald, 28.8.
MORAL DES TROUPES
Russie. La Novaïa Jizn 3/16.8, cite le
passage suivant de l'Armeiski Vestnick,
journal qui paraît à l'Etat-Major des ar-
mées du sud-ouest, sous la direction du
Comité Exécutif de ce front : L'armée est
incontestablement atteinte d'une maladie
grave; et ce n'est pas en un jour qu'on
peut la guérir. Le principal remède n'est
pas dans la violence, dans le rétablisse-
ment de la peine de mort et des répres-
sions, comme certains le croient. Il s'agit
avant tout de (1 réorganiser » l'armée, de
renforcer la discipline révolutionnaire, d'é-
veiller la conscience des masses, de faire
leur éducation civique, et pour cela d'utili-
ser toutes les forces et moyens dont dis-
posent dans l'armée les organisations
élues; il faut également recruter soigneu-
sement de nouveaux cadres démocratiques
qui jouiront de la confiance des soldats
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis : CONSTRUCTIONS MARITIMES.
- Le gouvernement enfin se prépare à
construire une immense flotte nationale
de navires de commerce : 1.270 navires
d'un tonnage dlel 8.000.000 T. et du prix de
$ 2 n milliards environ [Cf. Bull. no 570, p.
2, col. 1]. Personne ne proteste aujourd'hui.
L'approbaticn est unanime. Et pourtant
trois années ont été perdues. Il y a trois
ans en effet, aux premiers jours de la
guerre, nous avions conseillé, dans ce jour-
nal, l'achat et la construction de navires
de commerce par le gouvernement. Un
projet gouvernemental fut préparé qui pré-
voyait seulement $ 50 millions de crédit
Mais les compagnies, les financiers et les
industriels dénoncèrent violemment ce pro-
jet comme germanophile et commencèrent
une campagne acharnée contre .JuL Cette
opposition égoïste fut si forte, si aveugle
si dépourvue de tcute prévoyance que le
Congrès repoussa le projet et que l'échec du
gouvernement fut salué de cris de joie
L'œuvre fut retardée. Maintenant, il faut
l'accomplir en toute hâte. Les adversaires
du gouvernement approuvent aujourd'hui
avec enthousiasme cette accélération des
constructions maritimes qu'ils dénonçaient
autrefois, et ils prévoient déjà le jour où
nous rivaliserons avec, l'Angleterre. Mais
nous avons perdu trais ans ! — (Ed.)
World, 26.8.
- FINANCES
Finances municipales : EMPRUNTS DE
VILLES USSES. — La Direction principale
des affaires concernant les budgets locaux A
a présenté à l'ambassadeur et au consul
général de £ Etats-Unis un état sur la si-
tuation et le développement des villes rus-
ses. Jusqu'ici les emprunts russes ont été
réalisés en France et principalement en An-
gleterre ; les Etats-Unis sont restés en
dehors. Une connaissance plus approfondie
de la Russie engagera les capitalistes amé-
ricains. à prendre des obligations des em-
prunts municipaux ; ils y trouveront un
placement sûr et avantageux. — Novoïé
Vrémia, 4/17.8.
— LE BUDGET DE LA VILLE DE BRESLAU. —
Alors que jusqu'à present, le budget de
la ville de Breslau, comme d'ailleurs celui
de beaucoup d'autres villes allemandes, se
soldait invariablement par un déficit —
quelquefois impcrtant — cette année-ci le
budget de l'exercice 1916-17 se solde par une
plus-value de 2.850.149 marks. — Deutsche
Tageszeitung. 17.9.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Le roi Constantin et les Allemands. —
Le télégraphiste Damoulis continue dans la
Patris, 20.8/2.9, ses révélations [Cf. Bull.
559, p. 1, col. 2]. En juin 1916, sur un télé-
gramme urgent de la direction des P. T. T.
à l'inspecteur des télégraphes de Janina,
Iconomopoulos. celui-ci construisit en hâte
une ligne télégraphique de Clisoura (Est da
Tébélen) à Bérat par Khani-Baba. Par
cette ligne s'échangeaient chaque jour, en-
tre Berlin, Vienne, Sofia et Constantinople
d'une part, et Athènes de l'autre, de longs
télégrammes chiffrés, de 700 à 1.000 mots
sous la surveillance constante du directeur
des P. T. T. et d'Iconomopoulos. Quand les
Italiens, en octobre 1916, entrèrent dans
l'Epire du Nord, la direction des P. r. T.
(E. M LA GUERRE
*•> * Bau\
£1' DES
%AIR Es ÊTPANGÈRES
w I
1 N° 57}11
Paris, 23 septembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et - des Affaires Étrangères.
'(UTIONS MILITAIRES
OPERA TIONS
il frit Un elfort militaire, si
ibéTait la côte de
el8i(ih f' Serait jusi tifié par le résultat, par-
dll Uelg¡ S eSPOIrs allemands de conserver,
jje la 0A^Uej un précieux gage au moment
né¡¡l}tis CkUSlOn de la paix, se trouveraient
anéantîs. En outr* la C A fournit à
l'ennmi une base iSOus-malmne et oblige
à mai mr c^ez elle] de gran-
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,
,,¡ raids fins. être désormais impossibles,
Jr en* aérienc t contre l'Angleterre de-
~iend nt, Don l'a-&saillant, b~,eaucoup~
i danger Pour * baillant, beaucoup*
[ y Post x, (E- Wa»ace) Birmingham
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Nous n'avons jamais pris
1, en?lmie rhSvn?nt?hAUs d'une contre-offen-
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o I i Gorizia n'inspirait pas une tran-
i testée Ue. La tête de pont de Tolmi-
no, restée aux rnains de l'ennemi, tou j ours
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tine aux [P'Oisiti on q ui dominaient, à l'Est.
IUS r 1 causer quel-
MÏ raisQ Slns. Si ces craintes n'ont
Ière arltlé d être, le mérite, en revient
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V a receilli le plus' d'hon-
Oée i?rtatlti ce qu ,elle a ,pu faire, elle
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e Co e, de dor Ife, qui depuis 27 mois,
CHn\doC en doline, vers les lignes
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uure M-ent éprouvée la plus riche
Vrrieno L«u«èJ?re e- Cest 1 armée que
•W6 il V^eiiu \fsldûme?t, contre la-
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Î^Uvr il sait que sa me-
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^ue l hf tX Jl
fi, 17,9, le Mtr de 200. - Kreuz-
tb, OGANISATION
Le français et l'armée
—Le ministre de 108. Guerre a
Le rn ni 0n organiserait
génie qu'on organiserait
Jlns assurer le ser-
C HRJS de comL françailSl qui ser-
les On COIrlrnunj'cations à l'ar-
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e c°mplète-
ei rn ains es transports de toute l'ar-
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Notre Gouvernement, par contre, n'aura pas
à intervenir dans l'exploitation des che-
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de fer sont en parfait état et que le ser-
vice en est remarquablement fait. Cepen-
dant, les détachements du génie américain
déjà arrivés en France aident actuellement
les Anglais et les Français à étendre leur
réseau militaire, mais ils seront employés
uniquement en arrière du front américain,
quand nos troupes auront pris leurs posi-
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personnel nombreux non seulement pour
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mée. Les régiments du génie seront choi-
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vée de 687.000 hommes qui ont des apti-
tudes spéciales. Mais ils comprendront aus-
si un grand nombre de volontaires. —
New York Herald, 28.8.
MORAL DES TROUPES
Russie. La Novaïa Jizn 3/16.8, cite le
passage suivant de l'Armeiski Vestnick,
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Comité Exécutif de ce front : L'armée est
incontestablement atteinte d'une maladie
grave; et ce n'est pas en un jour qu'on
peut la guérir. Le principal remède n'est
pas dans la violence, dans le rétablisse-
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posent dans l'armée les organisations
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qui jouiront de la confiance des soldats
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis : CONSTRUCTIONS MARITIMES.
- Le gouvernement enfin se prépare à
construire une immense flotte nationale
de navires de commerce : 1.270 navires
d'un tonnage dlel 8.000.000 T. et du prix de
$ 2 n milliards environ [Cf. Bull. no 570, p.
2, col. 1]. Personne ne proteste aujourd'hui.
L'approbaticn est unanime. Et pourtant
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voyait seulement $ 50 millions de crédit
Mais les compagnies, les financiers et les
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nous rivaliserons avec, l'Angleterre. Mais
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- FINANCES
Finances municipales : EMPRUNTS DE
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de la Russie engagera les capitalistes amé-
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la ville de Breslau, comme d'ailleurs celui
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Tageszeitung. 17.9.
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POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Le roi Constantin et les Allemands. —
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559, p. 1, col. 2]. En juin 1916, sur un télé-
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à l'inspecteur des télégraphes de Janina,
Iconomopoulos. celui-ci construisit en hâte
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cette ligne s'échangeaient chaque jour, en-
tre Berlin, Vienne, Sofia et Constantinople
d'une part, et Athènes de l'autre, de longs
télégrammes chiffrés, de 700 à 1.000 mots
sous la surveillance constante du directeur
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