Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 septembre 1917 22 septembre 1917
Description : 1917/09/22 (T7,N570). 1917/09/22 (T7,N570).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438163b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 51
SitaRS DE LA GUERRE
(E,-M, A., 2- BaU)
%ÎDr, BT DES
S ÉTRANGÈRES
Paris, 22 septembre 1917
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
lJ ESTIONS MILITAIRES
Les. OPÉRATIONS
Les méthodes d'attaque. — Les états-ma-
n favnt partagés entre deux écoles, l'une
» favenr. entre deux écoles, l'une
fronts eUr des offensives sur de larges
bun 'C()rrlrn, celle de Mackensen sur la
un fl'e.c, l'autre en faveur d'attaques sur
(,r;lf'e restreint, de 15 à 20 kilomètres ou
Il Ch 11101ns. En 1915 l'offensive française
trs lïiaji se fit sur plus de 25 kilomè-
tip ne perça entièrement le front
Prllltern qUe Sur moinrs d'un kilomètre. Au
rellt à. ps de 1917, les Français en revin-
si/ c°rnmn; méthode, et attaquèrent
futomètres ; Nivelle et Man-
r. il!¡ I11Phuent atteindre Laon ; l'avance
lut iPortahte. on fit beaucoup de prison-
mais pertes furent telles qu'on
ti, offensive. Pétain et Micheler en
aiv> ta l'off^ sAVe" Putain et Micheler en
rx-Jste à. comK le projet, et elle coûta leur
[Olljds NIvelle et. à Mangin. Les Alle-
es/vm »
;IS '•w °n d* arm^e française, lancèrent
e le ch
re C- rnin des Dames des assauts
] Ppelalent ceux de Verdun. Pétain ré-
d,'a par iP^c, F1'êmes méthodes qu'à Ver-
rC airf fu:es sUccès de Verdun dans la défen-
sijl *Urent surpassés sur les plateaux de
0rnie ( f
orrlie et des Casemates. — Entre
lesAglais attaquaient vers Arras
une Vi-ngtnaine de kilomètres ; leur prin-
cipal effort kilomètres ; leur prin-
)S~ : la n?~ SUr une dizaine de kilo-
j
e onh a prise des hauteurs de Vimy et
es en Une profondeur de 8 kilo-
'aiw„an(îe guelquets points, fut un succès
ran InIPorbaiice. Je fut un succès
taill?6® a lporbalfice. Je me trouvais à
'• : il n'étflif deux mois avant la ba-
lA se Peut n étaIt pas question d'une percée ;
il se Pe ut t Outefois que l'étendue du succès
lté de 1 ionr ait fait concevoir la possi-
f] ent d" la percée. En tous cas, l'effondre-
la Du En tous cas, l'effondre-
fle a modifié le caractère
Il ilees ^PaenLp ,aVe front occidental. Les
el) S a.git d ne bataille décisive ont disparu.
ta('léduisa.tmfltip]er les pertes ennemies,
erdiiant l e de pAf • dans ses attaques de
1^'tifti!i f est la m^M'"i eure : préparation d'ar-
ia limiÏÏ étroit, attaque brus-
queé,avance un itée, conquête d'un obj*-ec-
1 ant lliltée, conquête d'un objec-
un, En décembre,
tCalera la désorganisation alle-
\S»€^Ua«ï^v tain n' enIeva que l'étendue de
!rr^in 0fl il étn'it8^ de briser toute con-
S*; au ssi
iv ^êm '^tiété en eut-il pas. A
trJrlêrne Ihéthté, où les Anglais adoptèrent
) hfl e Yle lm ode, la contre-attaque alle-
*0 n et he déclencher qu'au bout de
Oua. QUant aux Allemands,
ils sont amenés , dans leur défensive, à
t ^)rendZi> I ,es leur défensive, à
irl'tnt , erlq Français lors
Verdun : les tranchées
Hg s cachent des mitrail-
?.^s da!J,s des trolls d'obus il n'y a plus
de ligne continue m f- J1 n'y
de ligne continue mais ces points de résis-
1 ffet lh balayer le terrain. Pour
- oral de leurs reculs, ils ne i
cessent de prêter aux Français et aux An-
glais des projets de percée, dont ils an-
noncent- ensuite l'échec. Après la prise de
la cote 70 par les Canadiens, ils annon-
cèrent qu'ils gardaient Vendin-le-Viel, qui
ne faisait pas partie des objectifs cana-
diens. — La tactique actuelle des Alliés est
de conquérir les positions avantageuses,
dominantes, d'où ils infligeront, même
sans bataille, par le bombardement quoti-
dien, des pertes supérieures aux leurs. Tel
fut leur objectif à Ypres, à la cote 70, à
Verdun. Cette tactique pourra s'étendre à
la Lorraine et à l'Alsace, avant la fin de
l'automne. L'Allemagne a encore assez
d'hommes et de canons cette année pour
garder ses lignes ; elle en manquera l'an
prochain. — (Frank H. Simonds) New York
Tribune, 26.8.
MORAL DES TROUPES
France et Roumanie. — Un officier alle-
mand, fait prisonnier au cours des derniers
combats sur le Sereth, et qui avait fait
campagne devant Verdun, a déclaré qu'il
avait eu l'impression de se trouver à nou-
veau sur le front de Verdun, les Roumains
combattant avec le même courage, le mê-
me acharnement et le même mépris de la
mort que les Français. — Evenimentul,
2/15.8.
- ESPIONNAGE
Russie. — La mission américaine, à la
tête de laquelle se trouve le célèbre ingé-
nieur Stevens, travaille depuis plus de
deux mois à Pétrograd à l'amélioration des
transports et à la remise en état des lignes
de chemins de fer russes. Son activité n'a
pas été sans éveiller l'attention des nom-
breux espions allemands qui fourmillent en
Russie. Ceux-ci surveillent particulière-
ment les lignes qui mettent la Russie en
relations avec l'étranger, le transsibérien,
les lignes d'Arkhangel et de Mourmanie ;
ils ont envoyé un peu partout des agita-
teurs qui sèment des troubles parmi les
employés de chemins de for, et qui enga-
gent le personnel à faire grève. L'ingé-
nieur Stevens a même reçu un « avertisse-
ment » sous la forme d'une lettre anonyme
où on le prie de rentrer chez lui, et de
quitter la Russie « où il n'a rien à faire ».
A la suite de ces faits, une conférence spé-
ciale s'est tenue au ministère des Voies et
Communications. Le ministre Yourenev a
transmis au président de la mission les
remerciements du Gouvernement pour
l'œuvre accomplie, et l'a assuré que les
mesures les plus sévères étaient prises
pour rechercher les agents allemands et
les mettre hors d'état de nuire. Il a ajouté
qu'il s'occupait surtout d'améliorer le ren-
dement du transsibérien, et que, sur sa
proposition, le Gouvernement avait chargé
l'adjoint du ministre Oustrougov d'une
mission spéciale, et lui avait donné pleins
pouvoirs pour prendre les mesures les plus
urgentes. — Rousskaïa Volia, 2/15.8.
——— ———
QUESTIONS ECONOMIQUES f
Italie : L'INDUSTRIE DE GUERRE. — A la fin1
de 1916, on comptait 66 usines militaires, j
avec 26.645 ouvriers et 12.474 ouvrières :
932 établissements auxiliaires avec 324-702
ouvriers et 55.253 ouvrières. 91 de ces éta-
blissements produisaient des pièces métal-
liques ; 489. des bombes à feu, des aéro-
planes, des automobiles, des iprojectiles,
etc. Les fabriques d'explosifs, de produits
chimques, les entreprises qui s'occupent
de l'extraction ou du traitement des métaux,
atteignent le nombre de 352. Ajoutons 1.181
établissements de moindre importance,
destinés presque tous à la fabrique des pro-
jectiles et qui comptent 30.260 ouvriers et
4.597 ouvrières. Soit un total de 2.179 éta-
blissements, avec 468.940 travailleurs, dont
72.324 ouvrières. — Les chemins de fer de
l'Etat peur l'exercice 1915-1916, ont produit
756.232.000 lires contre 571.750.026 lires
pour l'exercice précédent. — Les dépenses
du budget ordinaire se sont élevées, pour
1915-1916, à 3.126 millions ; les dépenses de
guerre à 7.365 millionts ; les revenus ont
atteint 3.733 millions. — (Luigi Lojacono)
Tribuna, 15.9.
GRÈVES
Portugal : LA GRÈVE DES EMPLOYÉS DES
POSTES ET TÉLÉGRAPHES. — Le grave conflit
qui s'était élevé entre le personnel des P.
T. I- et le Gouvernement est définitivement
réglé. Après 14 jeurs d'événements devers
dont quelques-uns impressionnèrent forte-
ment l'opinion publique les grévistes se
sont décidés à reprendre leurs occupations
habituelles ce matin même, après les nom-
breuses démarches faites par la commis-
sion désignée par l'Association Commer-
ciale. Les employés des P. T. T. acceptent
la mobilisation décrétée à leur égard [Cf.
Bull. n° 563, p. 1. col. 3] et reprennent le
travail aux conditions suivantes : 1° con-
cession de tous les pourcentages demandés
par eux avant la proclamation de la grève
et jusqu'à concurrence de la somme votée
de 600 écus par an. 2° Paiement immédiat
de tous les travaux extraordinaires dus. 30
Paiement à l'avenir de ces mêmes travaux
et au plus tard pendant le mois qui suiv a
leur exécution. 40 Autorisation accordée de
nommer des commissions d'employés des
P. T. T. pour l'examen des droits ou des
améliorations du service et pour formuler
des réclamations qui seront ensuite sou-
mises aux supérieurs. 50 Toutes les fautes
supposées commises par les grévistes se-
ront absoutes et tontes les punitions levées.
— Seculo. 14.9.
COMMERCE EXTÉRIEUR
Espagne : IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS.
— Pour les sept premiers mois de l'année
courante, les importations s'élèvent à 878
millions de. pesetas, contre 745 et 653 pour
SitaRS DE LA GUERRE
(E,-M, A., 2- BaU)
%ÎDr, BT DES
S ÉTRANGÈRES
Paris, 22 septembre 1917
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
lJ ESTIONS MILITAIRES
Les. OPÉRATIONS
Les méthodes d'attaque. — Les états-ma-
n favnt partagés entre deux écoles, l'une
» favenr. entre deux écoles, l'une
fronts eUr des offensives sur de larges
bun 'C()rrlrn, celle de Mackensen sur la
un fl'e.c, l'autre en faveur d'attaques sur
(,r;lf'e restreint, de 15 à 20 kilomètres ou
Il Ch 11101ns. En 1915 l'offensive française
trs lïiaji se fit sur plus de 25 kilomè-
tip ne perça entièrement le front
Prllltern qUe Sur moinrs d'un kilomètre. Au
rellt à. ps de 1917, les Français en revin-
si/ c°rnmn; méthode, et attaquèrent
futomètres ; Nivelle et Man-
r. il!¡ I11Phuent atteindre Laon ; l'avance
lut iPortahte. on fit beaucoup de prison-
mais pertes furent telles qu'on
ti, offensive. Pétain et Micheler en
aiv> ta l'off^ sAVe" Putain et Micheler en
rx-Jste à. comK le projet, et elle coûta leur
[Olljds NIvelle et. à Mangin. Les Alle-
es/vm »
;IS
e le ch
re C- rnin des Dames des assauts
] Ppelalent ceux de Verdun. Pétain ré-
d,'a par iP^c, F1'êmes méthodes qu'à Ver-
rC airf fu:es sUccès de Verdun dans la défen-
sijl *Urent surpassés sur les plateaux de
0rnie ( f
orrlie et des Casemates. — Entre
lesAglais attaquaient vers Arras
une Vi-ngtnaine de kilomètres ; leur prin-
cipal effort kilomètres ; leur prin-
)S~ : la n?~ SUr une dizaine de kilo-
j
e onh a prise des hauteurs de Vimy et
es en Une profondeur de 8 kilo-
'aiw„an(îe guelquets points, fut un succès
ran InIPorbaiice. Je fut un succès
taill?6® a lporbalfice. Je me trouvais à
'• : il n'étflif deux mois avant la ba-
lA se Peut n étaIt pas question d'une percée ;
il se Pe ut t Outefois que l'étendue du succès
lté de 1 ionr ait fait concevoir la possi-
f] ent d" la percée. En tous cas, l'effondre-
la Du En tous cas, l'effondre-
fle a modifié le caractère
Il ilees ^PaenLp ,aVe front occidental. Les
el) S a.git d ne bataille décisive ont disparu.
ta('léduisa.tmfltip]er les pertes ennemies,
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1^'tifti!i f est la m^M'"i eure : préparation d'ar-
ia limiÏÏ étroit, attaque brus-
queé,avance un itée, conquête d'un obj*-ec-
1 ant lliltée, conquête d'un objec-
un, En décembre,
tCalera la désorganisation alle-
\S»€^Ua«ï^v tain n' enIeva que l'étendue de
!rr^in 0fl il étn'it8^ de briser toute con-
S*; au ssi
iv ^êm '^tiété en eut-il pas. A
trJrlêrne Ihéthté, où les Anglais adoptèrent
) hfl e Yle lm ode, la contre-attaque alle-
*0 n et he déclencher qu'au bout de
Oua. QUant aux Allemands,
ils sont amenés , dans leur défensive, à
t ^)rendZi> I ,es leur défensive, à
irl'tnt , erlq Français lors
Verdun : les tranchées
Hg s cachent des mitrail-
?.^s da!J,s des trolls d'obus il n'y a plus
de ligne continue m f- J1 n'y
de ligne continue mais ces points de résis-
1 ffet lh balayer le terrain. Pour
- oral de leurs reculs, ils ne i
cessent de prêter aux Français et aux An-
glais des projets de percée, dont ils an-
noncent- ensuite l'échec. Après la prise de
la cote 70 par les Canadiens, ils annon-
cèrent qu'ils gardaient Vendin-le-Viel, qui
ne faisait pas partie des objectifs cana-
diens. — La tactique actuelle des Alliés est
de conquérir les positions avantageuses,
dominantes, d'où ils infligeront, même
sans bataille, par le bombardement quoti-
dien, des pertes supérieures aux leurs. Tel
fut leur objectif à Ypres, à la cote 70, à
Verdun. Cette tactique pourra s'étendre à
la Lorraine et à l'Alsace, avant la fin de
l'automne. L'Allemagne a encore assez
d'hommes et de canons cette année pour
garder ses lignes ; elle en manquera l'an
prochain. — (Frank H. Simonds) New York
Tribune, 26.8.
MORAL DES TROUPES
France et Roumanie. — Un officier alle-
mand, fait prisonnier au cours des derniers
combats sur le Sereth, et qui avait fait
campagne devant Verdun, a déclaré qu'il
avait eu l'impression de se trouver à nou-
veau sur le front de Verdun, les Roumains
combattant avec le même courage, le mê-
me acharnement et le même mépris de la
mort que les Français. — Evenimentul,
2/15.8.
- ESPIONNAGE
Russie. — La mission américaine, à la
tête de laquelle se trouve le célèbre ingé-
nieur Stevens, travaille depuis plus de
deux mois à Pétrograd à l'amélioration des
transports et à la remise en état des lignes
de chemins de fer russes. Son activité n'a
pas été sans éveiller l'attention des nom-
breux espions allemands qui fourmillent en
Russie. Ceux-ci surveillent particulière-
ment les lignes qui mettent la Russie en
relations avec l'étranger, le transsibérien,
les lignes d'Arkhangel et de Mourmanie ;
ils ont envoyé un peu partout des agita-
teurs qui sèment des troubles parmi les
employés de chemins de for, et qui enga-
gent le personnel à faire grève. L'ingé-
nieur Stevens a même reçu un « avertisse-
ment » sous la forme d'une lettre anonyme
où on le prie de rentrer chez lui, et de
quitter la Russie « où il n'a rien à faire ».
A la suite de ces faits, une conférence spé-
ciale s'est tenue au ministère des Voies et
Communications. Le ministre Yourenev a
transmis au président de la mission les
remerciements du Gouvernement pour
l'œuvre accomplie, et l'a assuré que les
mesures les plus sévères étaient prises
pour rechercher les agents allemands et
les mettre hors d'état de nuire. Il a ajouté
qu'il s'occupait surtout d'améliorer le ren-
dement du transsibérien, et que, sur sa
proposition, le Gouvernement avait chargé
l'adjoint du ministre Oustrougov d'une
mission spéciale, et lui avait donné pleins
pouvoirs pour prendre les mesures les plus
urgentes. — Rousskaïa Volia, 2/15.8.
——— ———
QUESTIONS ECONOMIQUES f
Italie : L'INDUSTRIE DE GUERRE. — A la fin1
de 1916, on comptait 66 usines militaires, j
avec 26.645 ouvriers et 12.474 ouvrières :
932 établissements auxiliaires avec 324-702
ouvriers et 55.253 ouvrières. 91 de ces éta-
blissements produisaient des pièces métal-
liques ; 489. des bombes à feu, des aéro-
planes, des automobiles, des iprojectiles,
etc. Les fabriques d'explosifs, de produits
chimques, les entreprises qui s'occupent
de l'extraction ou du traitement des métaux,
atteignent le nombre de 352. Ajoutons 1.181
établissements de moindre importance,
destinés presque tous à la fabrique des pro-
jectiles et qui comptent 30.260 ouvriers et
4.597 ouvrières. Soit un total de 2.179 éta-
blissements, avec 468.940 travailleurs, dont
72.324 ouvrières. — Les chemins de fer de
l'Etat peur l'exercice 1915-1916, ont produit
756.232.000 lires contre 571.750.026 lires
pour l'exercice précédent. — Les dépenses
du budget ordinaire se sont élevées, pour
1915-1916, à 3.126 millions ; les dépenses de
guerre à 7.365 millionts ; les revenus ont
atteint 3.733 millions. — (Luigi Lojacono)
Tribuna, 15.9.
GRÈVES
Portugal : LA GRÈVE DES EMPLOYÉS DES
POSTES ET TÉLÉGRAPHES. — Le grave conflit
qui s'était élevé entre le personnel des P.
T. I- et le Gouvernement est définitivement
réglé. Après 14 jeurs d'événements devers
dont quelques-uns impressionnèrent forte-
ment l'opinion publique les grévistes se
sont décidés à reprendre leurs occupations
habituelles ce matin même, après les nom-
breuses démarches faites par la commis-
sion désignée par l'Association Commer-
ciale. Les employés des P. T. T. acceptent
la mobilisation décrétée à leur égard [Cf.
Bull. n° 563, p. 1. col. 3] et reprennent le
travail aux conditions suivantes : 1° con-
cession de tous les pourcentages demandés
par eux avant la proclamation de la grève
et jusqu'à concurrence de la somme votée
de 600 écus par an. 2° Paiement immédiat
de tous les travaux extraordinaires dus. 30
Paiement à l'avenir de ces mêmes travaux
et au plus tard pendant le mois qui suiv a
leur exécution. 40 Autorisation accordée de
nommer des commissions d'employés des
P. T. T. pour l'examen des droits ou des
améliorations du service et pour formuler
des réclamations qui seront ensuite sou-
mises aux supérieurs. 50 Toutes les fautes
supposées commises par les grévistes se-
ront absoutes et tontes les punitions levées.
— Seculo. 14.9.
COMMERCE EXTÉRIEUR
Espagne : IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS.
— Pour les sept premiers mois de l'année
courante, les importations s'élèvent à 878
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