Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 septembre 1917 21 septembre 1917
Description : 1917/09/21 (T7,N569). 1917/09/21 (T7,N569).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438162x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 569
SltES de LA GUERRE
•' ** Bauj
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I/p AInEs I::TItAN G f;; RES
Paris, 21 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS militaiees
IONS
t%t ita' OPE TIONS
Wbr,ele - !\os nouveLles lignes, sur
rlCastre l'lele, dessinent un saillant, qui
Cette f- ans Un rentrant du front enne-
e ett é d *8• } en tenaille facilite 3es
rnlre'altAIIISPositon en tenaille facilite ses
ïUKÎ,tes lèux presse, de tous ses ~f-
richiennPc ? du savant. Les
júu lr¡jr JuICh,lennes ont reçu la consigne
Sl- i coil. qu au bout et d'attaquer f,ili-
j~urs la Ch que Coûte; qui reule est fu-
du cQ (ïUl. re^ule est fu-
r,el? n'entraîne-
tèi ^0Urf ?* 1 Pas la ruine de tÕut leur sys-
tè e d e résI. starice ; mais, ils font, de la dé-
4 "l l% s "s font- de la dé-
i>- de £ tle Position, dont ils ne pour-
Perte sous silence, comme
(Us s^. encei comme
a'r»s/i U 'Snorer r H
CUlrich'a fait déein 0n de Prestige.
Za' une du P,ateau
''éh' Pon>> Pouvoir prÏÏLa^6 35 à 40 batail'
i
11t s !l'Ont POuvoIr er qUe les Ita-
U\«VSkoiniL t Pas le s«n rG??bl'lele, et que la
,J(| ;'1oiiIe ^Ison/n S est terminée par
'^ib î' ^rteVs n0o"n !?""0"* eu lieu de
Je .,'I¡ajt A, SI la mAn ""n h_- -
S7" GaïK hrW■ e. en m u dIu e ae Bamsizza
*iik en Outre du Monte Santo,
Seu¡l/i¡ites ele. Mais toute manœuvre a
a élan Us n'avnr SfPu enlever, d'un
r. ette positinnrn,idaWe. Nous
oo
ShNls 'enn^mi une grarlde p-artie, et con-
uri l? acharnée l
'isi des a apldement les renforts qu Il
* Vdeï Sisem raPideSme?nt 1 î les renforts qu'il
V WdeVs 1 utrig secteurs de notre front,
1 front russo-roumain. - Cor-
8ra, 17.9 roumain. — Cor-
de d'uneséance de la
de la
■SS* J* avouer fi fanl°î ,e s m°bilisés
ministère ne
'en w^s r>L] S ^iourd?" 5Ue sous l'an-
l~ee. l'égil11eP\ Us aUJOurd'hui que sous 1 an-
ÂS o C°mPteela force nu-
SI 1q qtl e sous ]~an-
«le V armée rusSsSe e" - force nu-
NhoN ~o~M
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ÉE BUSSE. - Le
ï'-rit ri)sseS ^'onafs eomÎh SMRVS:
W
'i POIOl)r teint environ 320.000. Pure-
^^?lnien^ 1 ô /10n Enfante-
1 K U^laîns" r-a div;c? 14' et un régi-
il Cbr'Hé il , et un régI-
, A' b'illé ans. La diVision d lnfanterie
ifu f?>' frès lotïen?,
flllu la allemande,
POTTrt1 - — Kreuz-
El ï>lPTn?NÉRALE
ET DIPLOMATIE
es tPlo nlatl,e
a - A la Ch-ambre
q'l.t.I'°1>ol:8, 11 y Un mois, M. Balfour
'Crirnitîel]L,. , d' près lui une m.
« ii n e
chose toute naturelle et bienfaisante o.
Cela n'apparaît guère, si nous examinons
quelques exemples. Prenons la déposition
du général Yanouchkevitch au prccès
Soukhomlinov. Le 29 juillet 1914, Yanoucli-
kevitch reçut l'ordre de M. Sazonov de don-
ner sa « parole d'honneur de soldat » qu'on
ne procédait ni ne pensait à une mobilisa-
tion générale. Or, déclare-t-il, il avait à ce
moment-là dans sa poche l'ordre de mo-
bilisation du Tsar. Le 29 juillet, le Tsar
lui dit d'arrêter la mobilisation générale.
Yanouchkevitch consulte Soukhomlinov et
ils décident de continuer, parti approuvé
par Sazcnov. Fait caractéristique, quelque
temps plus tard le Tsar fut heureux qu'on
lui eût désobéi. Sans doute. la question des
responsabilités de la guerre dépasse de
beaucoup le point de savoir quelle est la
nation qui a mobilisé la première ; mais
assurément la mobilisation russe a été l'un
des faits qui précipitèrent le conflit. Eh
bien ! est-ce, suivant la théorie de M. Bal-
fou-r, « une chose toute naturelle » de jurer
sur l'honneur ce que i on sait être faux. ou
-
de mentir à ses supérieurs, comme Souk-
homlinov, pour citer ses propres paroles, « a
menti au Tsar » ? — Second exemple de
diplomatie secrète : la correspondance en-
tre le Kaiser et l'ex-Tsar. Ce que propose
l'un et ce qu'accepte l'autre, est-ce « une
chose toute naturelle et bienfaisante » ?
— Voyons maintenant le complot en Ar-
gentine : la corruption de la diplomatie se-
crète nous montre là le Service Diploma-
tique d'une puistsance neutre prêtant son
ccncours à des menées criminelles. — En-
fin nous pouvons citer les traités secrets
conduis avec l'ex-Tsar par le ministère
Briand pour enlever à l'Allemagne non
seulement l'Alsace-Lorraine, mais des ter-
ritoires indiscutablement allemands, au
moment même où les deux Gouvernements
protestaient publiquement de leur attache-
ment au principe des nationalités. Nous
pouvons conclure de ces quatre exemples
que si la guerre se termine suivant le dé-
sir de M. Balfour, sans qu'on en finisse
avec la diplomatie sécrète. peu importe de
quel côté sera la victoire : la démocratie
aura été sûrement vaincue. — Manchester
Guardian, 17.9.
RAPPORTS ENTRE ALLIES
Russie et Angleterre. — Une partie de la
presse anglaise accuse la Novaïa Jizn de
s'être « spécialisée dans l'anglophobie ».
Nous répondrons à nos accusateurs que
nous n'avons jamais voulu et que nous ne
voulons pas aimer l'Angleterre comme ont
aimé la Russie les « russophiles » du Times,
les Stephen Graham, qui télégraphiaient à
Londres les leaders du Novoïe Vrémia en
les donnant pour l'écho de l'opinion publi-
que, et qui ont été plusieurs fois convain-
cus d'avoir publié de honteuses insinua-
tions contre tous les mouvements qui s'op-
posa'ient au tsarisme. L'Angleterre n'est pas
pour nous une entité. Nous ne confondons
pas l'activité du Gouvernement anglais.avee
l'œuvre des masses populaires. Et nous ne
prenons pas les articles du Daily Tele-
graph ou de la Morning Post pour la vo'ix
du peuple anglais. Nous aimons l'Angle-
terre pour sa lutte contre l'autocratie des
Stuart et des George, pour son haut ef-
fort de culture, pour son sens de la liberté
et non pour ses tendances impérialistes
pour sa politique aux Indes et en Irlande
Nous sommes anglophiles, et c'est pour-
quoi nous ne manquons pas de stigmatiser
toutes les fautes de l'impérialisme anglais.
Nous luttons actuellement contre Lloyd
George,. itgifis nous serions les premiers
à lui marquer notre sympathie, s'il lut-
tait, comme il y a 25 ans, au péril de sa
vie contre les tendances impérialistes de
son pays. Nous sommes anglophiles, parce
que nous croyons en la toute-puissance de
la classe ouvrière anglaise, qui saura for-
ger sa liberté. Nous travaillons au rappro-
chement des « peuples » russe et anglais,
dans la mesure de nos forces et de notre
intelligence. — (Kerjentsev) Novaïa Jizn,
2/15-8.
RAPPORTS ENTRE BELLIGERANTS
ET NEUTRES
La transmission par la Suède des dépê-
ches de Luxburg : PRESSE SUÉDOISE. — La
découverte tFun tel trafic jette une lumière
soudaine sur le caractère de la politique
de neutralité qui a été suivie, aux applau-
dissements enthousiastes de la droite, par
le Gouvernement Hammarskjöld. La pro-
testation anglaise de 1915 était connue des
milieux intéressés et fut en son temps vive-
ment commentée. Mais les représentants
de la gauche au courant die ces faits obser-
vèrent le silence. On ne voulait pas faire
de révélation inutile et on était convaincu
qu'il n'y aurait pas récidive. bien qu'on
- -- ---
bétonnât que notre représentant incapable
à Washington ne fût pas rappelé. Il est
d'autant plus pénible d'avoir à constater
que la récidive a eu lieu, cette fois, sous le
ministère de M. Lindman. Si les explica-
tions ultérieures ne lavent pas notre minis-
tre de l'accusation qui pèse sur lui, si
M. Lindman ne peut pas démontrer
l'inexactitude des faits allegués par les
Etats-Unis et la Grande-Bretagne, sa situa-
tion se trouvera ébranlée et d'opinion pu-
blique réclamera son départ. Il est extrême-
ment inquiétant pour le peuple suédois
d'apprendre que la Suède elle aussi expéri-
mente Les méfaits de la diplomatie secrète.
C'est, à nos électeurs de renverser le régime
responsable de ces fautes. Et l'événement
survient juste au moment où notre écono-
mie nationale a plus besoin que jamais de
bonnes relations avec les Etats-Unis
Quelle banqueroute pour la politique étran-
gère de la droite ! Il faut que pour elle
notre peuple meure de faim. Puissent les
ouvriers de Goteborg et de Stockholm, qui
ont encore un mot à dire dans les électidns,
SltES de LA GUERRE
•' ** Bauj
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I/p AInEs I::TItAN G f;; RES
Paris, 21 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS militaiees
IONS
t%t ita' OPE TIONS
Wbr,ele - !\os nouveLles lignes, sur
rlCastre l'lele, dessinent un saillant, qui
Cette f- ans Un rentrant du front enne-
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richiennPc ? du savant. Les
júu lr¡jr JuICh,lennes ont reçu la consigne
Sl- i coil. qu au bout et d'attaquer f,ili-
j~urs la Ch que Coûte; qui reule est fu-
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r,el? n'entraîne-
tèi ^0Urf ?* 1 Pas la ruine de tÕut leur sys-
tè e d e résI. starice ; mais, ils font, de la dé-
4 "l l% s "s font- de la dé-
i>- de £ tle Position, dont ils ne pour-
Perte sous silence, comme
(Us s^. encei comme
a'r»s/i U 'Snorer r H
CUlrich'a fait déein 0n de Prestige.
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i
11t s !l'Ont POuvoIr er qUe les Ita-
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'^ib î' ^rteVs n0o"n !?""0"* eu lieu de
Je .,'I¡ajt A, SI la mAn ""n h_- -
S7" GaïK hrW■ e. en m u dIu e ae Bamsizza
*iik en Outre du Monte Santo,
Seu¡l/i¡ites ele. Mais toute manœuvre a
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oo
ShNls 'enn^mi une grarlde p-artie, et con-
uri l? acharnée l
'isi des a apldement les renforts qu Il
* Vdeï Sisem raPideSme?nt 1 î les renforts qu'il
V WdeVs 1 utrig secteurs de notre front,
1 front russo-roumain. - Cor-
8ra, 17.9 roumain. — Cor-
de d'uneséance de la
de la
■SS* J* avouer fi fanl°î ,e s m°bilisés
ministère ne
'en w^s r>L] S ^iourd?" 5Ue sous l'an-
l~ee. l'égil11eP\ Us aUJOurd'hui que sous 1 an-
ÂS o C°mPteela force nu-
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«le V armée rusSsSe e" - force nu-
NhoN ~o~M
-"t d es pol ()rl
ÉE BUSSE. - Le
ï'-rit ri)sseS ^'onafs eomÎh SMRVS:
W
'i POIOl)r teint environ 320.000. Pure-
^^?lnien^ 1 ô /10n Enfante-
1 K U^laîns" r-a div;c? 14' et un régi-
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El ï>lPTn?NÉRALE
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'Crirnitîel]L,. , d' près lui une m.
« ii n e
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Cela n'apparaît guère, si nous examinons
quelques exemples. Prenons la déposition
du général Yanouchkevitch au prccès
Soukhomlinov. Le 29 juillet 1914, Yanoucli-
kevitch reçut l'ordre de M. Sazonov de don-
ner sa « parole d'honneur de soldat » qu'on
ne procédait ni ne pensait à une mobilisa-
tion générale. Or, déclare-t-il, il avait à ce
moment-là dans sa poche l'ordre de mo-
bilisation du Tsar. Le 29 juillet, le Tsar
lui dit d'arrêter la mobilisation générale.
Yanouchkevitch consulte Soukhomlinov et
ils décident de continuer, parti approuvé
par Sazcnov. Fait caractéristique, quelque
temps plus tard le Tsar fut heureux qu'on
lui eût désobéi. Sans doute. la question des
responsabilités de la guerre dépasse de
beaucoup le point de savoir quelle est la
nation qui a mobilisé la première ; mais
assurément la mobilisation russe a été l'un
des faits qui précipitèrent le conflit. Eh
bien ! est-ce, suivant la théorie de M. Bal-
fou-r, « une chose toute naturelle » de jurer
sur l'honneur ce que i on sait être faux. ou
-
de mentir à ses supérieurs, comme Souk-
homlinov, pour citer ses propres paroles, « a
menti au Tsar » ? — Second exemple de
diplomatie secrète : la correspondance en-
tre le Kaiser et l'ex-Tsar. Ce que propose
l'un et ce qu'accepte l'autre, est-ce « une
chose toute naturelle et bienfaisante » ?
— Voyons maintenant le complot en Ar-
gentine : la corruption de la diplomatie se-
crète nous montre là le Service Diploma-
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ccncours à des menées criminelles. — En-
fin nous pouvons citer les traités secrets
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Briand pour enlever à l'Allemagne non
seulement l'Alsace-Lorraine, mais des ter-
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ment au principe des nationalités. Nous
pouvons conclure de ces quatre exemples
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sir de M. Balfour, sans qu'on en finisse
avec la diplomatie sécrète. peu importe de
quel côté sera la victoire : la démocratie
aura été sûrement vaincue. — Manchester
Guardian, 17.9.
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Russie et Angleterre. — Une partie de la
presse anglaise accuse la Novaïa Jizn de
s'être « spécialisée dans l'anglophobie ».
Nous répondrons à nos accusateurs que
nous n'avons jamais voulu et que nous ne
voulons pas aimer l'Angleterre comme ont
aimé la Russie les « russophiles » du Times,
les Stephen Graham, qui télégraphiaient à
Londres les leaders du Novoïe Vrémia en
les donnant pour l'écho de l'opinion publi-
que, et qui ont été plusieurs fois convain-
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posa'ient au tsarisme. L'Angleterre n'est pas
pour nous une entité. Nous ne confondons
pas l'activité du Gouvernement anglais.avee
l'œuvre des masses populaires. Et nous ne
prenons pas les articles du Daily Tele-
graph ou de la Morning Post pour la vo'ix
du peuple anglais. Nous aimons l'Angle-
terre pour sa lutte contre l'autocratie des
Stuart et des George, pour son haut ef-
fort de culture, pour son sens de la liberté
et non pour ses tendances impérialistes
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Nous sommes anglophiles, et c'est pour-
quoi nous ne manquons pas de stigmatiser
toutes les fautes de l'impérialisme anglais.
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vie contre les tendances impérialistes de
son pays. Nous sommes anglophiles, parce
que nous croyons en la toute-puissance de
la classe ouvrière anglaise, qui saura for-
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chement des « peuples » russe et anglais,
dans la mesure de nos forces et de notre
intelligence. — (Kerjentsev) Novaïa Jizn,
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ches de Luxburg : PRESSE SUÉDOISE. — La
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de neutralité qui a été suivie, aux applau-
dissements enthousiastes de la droite, par
le Gouvernement Hammarskjöld. La pro-
testation anglaise de 1915 était connue des
milieux intéressés et fut en son temps vive-
ment commentée. Mais les représentants
de la gauche au courant die ces faits obser-
vèrent le silence. On ne voulait pas faire
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qu'il n'y aurait pas récidive. bien qu'on
- -- ---
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à Washington ne fût pas rappelé. Il est
d'autant plus pénible d'avoir à constater
que la récidive a eu lieu, cette fois, sous le
ministère de M. Lindman. Si les explica-
tions ultérieures ne lavent pas notre minis-
tre de l'accusation qui pèse sur lui, si
M. Lindman ne peut pas démontrer
l'inexactitude des faits allegués par les
Etats-Unis et la Grande-Bretagne, sa situa-
tion se trouvera ébranlée et d'opinion pu-
blique réclamera son départ. Il est extrême-
ment inquiétant pour le peuple suédois
d'apprendre que la Suède elle aussi expéri-
mente Les méfaits de la diplomatie secrète.
C'est, à nos électeurs de renverser le régime
responsable de ces fautes. Et l'événement
survient juste au moment où notre écono-
mie nationale a plus besoin que jamais de
bonnes relations avec les Etats-Unis
Quelle banqueroute pour la politique étran-
gère de la droite ! Il faut que pour elle
notre peuple meure de faim. Puissent les
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