Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 septembre 1917 19 septembre 1917
Description : 1917/09/19 (T7,N567). 1917/09/19 (T7,N567).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381603
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 56 ii
9w -.
!tIl'tRES DE LA GUERRE
^V,r ^4, GUERRE
~Afb tr DES
! %,R £ iGÈRES
Paris, 19 septembre 1917.1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
PERATIONS
qu Ont Itien. - Lorsque nous disons
Ít dns le secteur de l'Isonzo, l'ennemi
Profo ghgé d'helonner ses réserves en
Prerv es. Maio si le contraire était prou-
l' L Si - contraire était prou-
l'on SI BaovraoiPt V îfi préJ?yant la gravité de
l'oQ ue, !lvait dmandé des renforts, et si
sera't aVaIt Pas pu lui en fournir ? Le fait
l'ail grave; li de l'erreur d'un géné-
raii Us devr?i^ constater la crise de
l',,une arm la crise de
l'ut ,Une armée de toute une nation. Car
e ne QpmM pas faire un grand
de rés SUr le front oriental ; et le manque
de r/ Serves SUr pT
de d erves SUr l'Isonzo serait un symptô-
e ri catstrOPhe. Nous hésitons devant
IQsulBothese asi. heureuse pour nous.
Jeté îK îfi)othèse malnlîfttai• re de la Russie a re-
guerr
gUer:ur nous presque tout le -poids de la
J 'st e IContre l'Autriche. Le roulelau russe
ltQu if ^.s qu'un n? m f^v, 8 dérisoire ; le mar-
iiSs » l'2alité. En un mOIS, à
Wu en estt US®Wal, ité. En un mois, à
seu avons fait plus que
lis réunis. Nous avons
,
SlQrttp SUr 1 adversaire - (L AmbrosulI)
? £ ?Ce de nofnr: s°y°ns prudents
t' Q, 16.9.
Urés dans IPI - De Pétrograd,
Sn,sur lau(lvveerrssa-iiirrieU. gements %ue nous
j, Pa, i6 9 - (L. Ambrosini)
*9 n\ oriental • R„ ouvertement l'as-
ée de la ~C Ute de Riga, si le Gouver-
u~ ~nt efSait. de rha nger de politique.
l'Ollt nla orHU,te' il exnîli , rupture du
front riord par la lâcheté et f1 : antlPatriotis-
t eQça. Co t ats. La Presse bourgeoise com-
CÇA CONre ceux ci n campagne. Lf;
Ci)>issaiIi e dn GO^vernf m?nt a démenti
tl0ns K°rn>-
fm' et Iji^ent ies affi
se 'iaré ÇUe affimaUons de honl-
til aincue are qUe la XIIe armée de l~iga
et
l't ile 'tj%^FIS'AgNlCi| gence SfS SUpérieUls, à
f du commaderncll
"*«• des ma commandement
Ses. - uffis-an ce des mesures qu'il avait
esie bornlin,) 16.9.
Pof: a^AL DeS TROUPES
ol' sSle A Ti - No 1. - La
PRIkaze n° la - La
Hèr* Pu e:, sourde à la voix de la vérité.
Prika, rendre Compte tout parti cu-
proPos des « auteurs » du fa-
rnéeoriter t 1 aux soldats. Des gens
',oc rat, "ues "introdu'tion H3 Principes
Nji.
ïer l'inn- ^ans l'armée, ont voulu
Vl(iu
e H8 ils n Urraient
le qUls ils diVIdu. ou f 1es individus sur
de î eïr indigna/inn retomber tout
^th^°Uverque ce priS W' eu beau
^ts cle j, APén A EU BEAU
dltte de l'arion: Ce prIk!aze, sorti du sein
l)'¡ilita efmes, été ?vre des sol-
r4A ~~e eux -r "Arne~s, 'd es œ des unités
%Kftes, A^PARAÎT AIR^ES unités
l'iell Ion anonvapParatt aiúSi comme une
°ulu una
coupab)" ont persévéré à
ll endre et ont persévéré à
/13.8. un Pa Je. - Novafa Jizn,
PRISONNIERS
Allemagne : TRAITEMENT DES PRISONNIERS
RUSSES. — Armia i Flot Svobodnoï Rossii,
29.7/11.8, publie une longue lettre d'un
groupe de prisonniers russes (457 hom-
mes), évadés d'Allemagne, qui viennent
d'être rapatriés. Dans cette lettre adressée
aux Soviets et à toute la Russie, ces pri-
sonniers rappelLent toutes leurs vicissi-
tudes et les cruautés sans nombre dont
ils furent l'objet. Le Comité de la Fédéra-
tion des prisonniers évadés, officiers et sol-
dats, qui a légalisé les 457 signatures, dé-
clare, après avoir entendu les déclarations
des nouveaux arrivés, que les mauvais
traitements de la part des Allemands ne
font qu'augmenter. Le Comité espère que
la Russie révolutionnaire qui a proclamé
le principe « sans annexions ni contribu-
tions » protestera d'une voix énergique et
défendra les deux millions de prisonniers
russes sciemment et régulièrement exter-
minés par les Allemands.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Italie. — La valeur totale de nos impor-
tations, pour 1916, a été de 5.458 millions
.de lires ; le chiffre de nos exportations
(2.293 millions) s'est trouvé inférieur à ce-
lui de 1915. Les résultats de l'exploitation
agricole sont satisfaisants dans l'ensemble.
La culture du blé a donné un produit total
de 48.044.000 quintaux ; la récolte de sei-
gle et d'orge a été un peu supérieure à la
moyenne. La récolte d'avoine a été mau-
vaise. la récolte du maïs, à cause de la
sécheresse, a été faible (201.714.000 quin-
taux). On signale une bonne récolte de
riz (5.203.000 quintaux), un peu inférieure
toutefois à celle de 1915 (5 606.000). On n'a
pas encore de statistiques complètes pour
les fourrages. Pour la vigne. la récolte a
été presque le double de z celie de 1915 (59
millions 836.000 quintaux contre 30,122.000).
La culture des oliviers a dcnné un bon
rendement. Le rendement de la culture du
mûrier a été notablement supérieur à la
moyenne.. Pour le chanvre, au contraire,
la récolte a été inférieure de 30 à celle
de 1915. Bons résultats pour le tabac et la
betterave. — (Luigi Lojacono) Tribuna,
15.9.
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège. — Le ministère des Affaires
étrangères norvégien vient d'interdire à
partir du 11 septembre toute exploitation de
minerai de chrome. — Morgenbladet, 9.9
Espagne. — La Gaceta [journal officiel]
publie deux ordonnances royales prohibant
l'une l'exportation du chlorure de chaux,
l'autre celle des pâtes alimentaires, des bis-
cuits, des produits préparée avec des fa-
rines de céréales et de légumes et de tou-
tes espèces de fécules employées pour les
mêmes usages que les pâtes alimentaires.
— Acciôn, 12.9.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Portugal et Espagne : LES EAUX TERRITO-
RIALES PORTUGAISES. - Le Gouvernement
portugais a publié récemment un décret
qui cause de graves dommages aux pê-
cheurs de nos côtes. La limite des eaux
territoriales a été portée, en effet, de 3 à
6 milles, ce qui ne permet à nos pêcheurs
de s'approcher des côtes portugaises qu'à
une distance de 6 milles. Ce décret a causé
une grande contrariété aux familles de pê-
cheurs. Une importante commission d'élé-
ments intéressés à la richesse de l'indus-
trie de lia pêche s'est donc rendue auprès
du maire de Vigo, qui a transmis ses do- i
léances au Président du Conseil ainsi *
qu'aux ministres de la Marine et des Affai-
res Etrangères. Des télégrammes ont été
également adressés à ces derniers par la :
Chambre de Commerce, sur la demande
des fabricants de conserves, des exporta-
teurs et marchands de poissons frais et des
armateurs des bateaux de pèche. — Faro
de Vigo, cité par Correspondencia de
Espana, 13.9.
Espagne et Allemagne : LA ZONE LIBRE DE
PÊCHE SUR LES COTES ESPAGNOLES. — A la
- suite d'un (accord intervenu entre l'Espagne
et l'Allemagne, celle-ci consent, à partir du
25 courant, à l'extension de la zone libre
de pêche sur la côte nord de l'Espagne jus-
qu'à une distance de 20 milles de la terre,
sous l'unique condition que les pêcheurs qui
se trouveront dans la zone libre n'auront
pas d'appareils de télégraphie sans fil et ne
transmettront pas des nouvelles concer-
nant les forces navales allemandes. —
Debate, 11.9.
ALIMENTATION
Angleterre : LA « VIE CHÈRE ». — Les prix
de détail des principales denrées alimen-
taires à lia date du 1er septembre courant
ont été en moyenne de 2% plus élevés qu'au
1er août, et, comparés aux prix de juillet
1914, montrent une augmentation de 106
Si on les compare aux prix du 1er septem-
bre 1916, on note une augmentation
moyenne de 25 La hausse de la viande
de boucherie s'est maintenue entre 23 et
34 Le lard et la margarine coûtent res-
pectivement 35 et 40 plus cher qu'il y
a un an, et le pain, la farine, le beurre,
le fromage et les œufs ont augmenté dA'
30 en chiffres ronds. Les prix du thé
et du lait se sont élevés en moyenne de
près de 20 %, et celui du sucre cristallisé
d'environ 10 pendant l'année. La seule
baisse a été celle de près de 10 sur les
pommes de terre. Le prix moyen du pain
(11 pence ½ les 4 livres) a été à peu près
le double du prix de juillet 1914, tandis
que celui de la farine (à 1 sh. 10 pence 1/4
les 7 livres), a été plus du double du chiffre
d'avant-guerre. Le lard, le beurre et le
fromage ont aussi presque doublé de prix :
les œufs et le poisson ont beaucoup plus
que doublé, tandis que le prix du sucre
cristallisé a presque triplé depuis juillet
1914. — Times, 17.9.
9w -.
!tIl'tRES DE LA GUERRE
^V,r ^4, GUERRE
~Afb tr DES
! %,R £ iGÈRES
Paris, 19 septembre 1917.1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
PERATIONS
qu Ont Itien. - Lorsque nous disons
Ít dns le secteur de l'Isonzo, l'ennemi
Profo ghgé d'helonner ses réserves en
Pr
l' L Si - contraire était prou-
l'on SI BaovraoiPt V îfi préJ?yant la gravité de
l'oQ ue, !lvait dmandé des renforts, et si
sera't aVaIt Pas pu lui en fournir ? Le fait
l'ail grave; li de l'erreur d'un géné-
raii Us devr?i^ constater la crise de
l',,une arm la crise de
l'ut ,Une armée de toute une nation. Car
e ne QpmM pas faire un grand
de rés SUr le front oriental ; et le manque
de r/ Serves SUr pT
de d erves SUr l'Isonzo serait un symptô-
e ri catstrOPhe. Nous hésitons devant
IQsulBothese asi. heureuse pour nous.
Jeté îK îfi)othèse malnlîfttai• re de la Russie a re-
guerr
gUer:ur nous presque tout le -poids de la
J 'st e IContre l'Autriche. Le roulelau russe
ltQu if ^.s qu'un n? m f^v, 8 dérisoire ; le mar-
iiSs » l'2alité. En un mOIS, à
Wu en estt US®Wal, ité. En un mois, à
seu avons fait plus que
lis réunis. Nous avons
,
SlQrttp SUr 1 adversaire - (L AmbrosulI)
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t' Q, 16.9.
Urés dans IPI - De Pétrograd,
Sn,sur lau(lvveerrssa-iiirrieU. gements %ue nous
j, Pa, i6 9 - (L. Ambrosini)
*9 n\ oriental • R„ ouvertement l'as-
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u~ ~nt efSait. de rha nger de politique.
l'Ollt nla orHU,te' il exnîli , rupture du
front riord par la lâcheté et f1 : antlPatriotis-
t eQça. Co t ats. La Presse bourgeoise com-
CÇA CONre ceux ci n campagne. Lf;
Ci)>issaiIi e dn GO^vernf m?nt a démenti
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l't ile 'tj%^FIS'AgNlCi| gence SfS SUpérieUls, à
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Pof: a^AL DeS TROUPES
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PRIkaze n° la - La
Hèr* Pu e:, sourde à la voix de la vérité.
Prika, rendre Compte tout parti cu-
proPos des « auteurs » du fa-
rnéeoriter t 1 aux soldats. Des gens
',oc rat, "ues "introdu'tion H3 Principes
Nji.
ïer l'inn- ^ans l'armée, ont voulu
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le qUls ils diVIdu. ou f 1es individus sur
de î eïr indigna/inn retomber tout
^th^°Uverque ce priS W' eu beau
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/13.8. un Pa Je. - Novafa Jizn,
PRISONNIERS
Allemagne : TRAITEMENT DES PRISONNIERS
RUSSES. — Armia i Flot Svobodnoï Rossii,
29.7/11.8, publie une longue lettre d'un
groupe de prisonniers russes (457 hom-
mes), évadés d'Allemagne, qui viennent
d'être rapatriés. Dans cette lettre adressée
aux Soviets et à toute la Russie, ces pri-
sonniers rappelLent toutes leurs vicissi-
tudes et les cruautés sans nombre dont
ils furent l'objet. Le Comité de la Fédéra-
tion des prisonniers évadés, officiers et sol-
dats, qui a légalisé les 457 signatures, dé-
clare, après avoir entendu les déclarations
des nouveaux arrivés, que les mauvais
traitements de la part des Allemands ne
font qu'augmenter. Le Comité espère que
la Russie révolutionnaire qui a proclamé
le principe « sans annexions ni contribu-
tions » protestera d'une voix énergique et
défendra les deux millions de prisonniers
russes sciemment et régulièrement exter-
minés par les Allemands.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Italie. — La valeur totale de nos impor-
tations, pour 1916, a été de 5.458 millions
.de lires ; le chiffre de nos exportations
(2.293 millions) s'est trouvé inférieur à ce-
lui de 1915. Les résultats de l'exploitation
agricole sont satisfaisants dans l'ensemble.
La culture du blé a donné un produit total
de 48.044.000 quintaux ; la récolte de sei-
gle et d'orge a été un peu supérieure à la
moyenne. La récolte d'avoine a été mau-
vaise. la récolte du maïs, à cause de la
sécheresse, a été faible (201.714.000 quin-
taux). On signale une bonne récolte de
riz (5.203.000 quintaux), un peu inférieure
toutefois à celle de 1915 (5 606.000). On n'a
pas encore de statistiques complètes pour
les fourrages. Pour la vigne. la récolte a
été presque le double de z celie de 1915 (59
millions 836.000 quintaux contre 30,122.000).
La culture des oliviers a dcnné un bon
rendement. Le rendement de la culture du
mûrier a été notablement supérieur à la
moyenne.. Pour le chanvre, au contraire,
la récolte a été inférieure de 30 à celle
de 1915. Bons résultats pour le tabac et la
betterave. — (Luigi Lojacono) Tribuna,
15.9.
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège. — Le ministère des Affaires
étrangères norvégien vient d'interdire à
partir du 11 septembre toute exploitation de
minerai de chrome. — Morgenbladet, 9.9
Espagne. — La Gaceta [journal officiel]
publie deux ordonnances royales prohibant
l'une l'exportation du chlorure de chaux,
l'autre celle des pâtes alimentaires, des bis-
cuits, des produits préparée avec des fa-
rines de céréales et de légumes et de tou-
tes espèces de fécules employées pour les
mêmes usages que les pâtes alimentaires.
— Acciôn, 12.9.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Portugal et Espagne : LES EAUX TERRITO-
RIALES PORTUGAISES. - Le Gouvernement
portugais a publié récemment un décret
qui cause de graves dommages aux pê-
cheurs de nos côtes. La limite des eaux
territoriales a été portée, en effet, de 3 à
6 milles, ce qui ne permet à nos pêcheurs
de s'approcher des côtes portugaises qu'à
une distance de 6 milles. Ce décret a causé
une grande contrariété aux familles de pê-
cheurs. Une importante commission d'élé-
ments intéressés à la richesse de l'indus-
trie de lia pêche s'est donc rendue auprès
du maire de Vigo, qui a transmis ses do- i
léances au Président du Conseil ainsi *
qu'aux ministres de la Marine et des Affai-
res Etrangères. Des télégrammes ont été
également adressés à ces derniers par la :
Chambre de Commerce, sur la demande
des fabricants de conserves, des exporta-
teurs et marchands de poissons frais et des
armateurs des bateaux de pèche. — Faro
de Vigo, cité par Correspondencia de
Espana, 13.9.
Espagne et Allemagne : LA ZONE LIBRE DE
PÊCHE SUR LES COTES ESPAGNOLES. — A la
- suite d'un (accord intervenu entre l'Espagne
et l'Allemagne, celle-ci consent, à partir du
25 courant, à l'extension de la zone libre
de pêche sur la côte nord de l'Espagne jus-
qu'à une distance de 20 milles de la terre,
sous l'unique condition que les pêcheurs qui
se trouveront dans la zone libre n'auront
pas d'appareils de télégraphie sans fil et ne
transmettront pas des nouvelles concer-
nant les forces navales allemandes. —
Debate, 11.9.
ALIMENTATION
Angleterre : LA « VIE CHÈRE ». — Les prix
de détail des principales denrées alimen-
taires à lia date du 1er septembre courant
ont été en moyenne de 2% plus élevés qu'au
1er août, et, comparés aux prix de juillet
1914, montrent une augmentation de 106
Si on les compare aux prix du 1er septem-
bre 1916, on note une augmentation
moyenne de 25 La hausse de la viande
de boucherie s'est maintenue entre 23 et
34 Le lard et la margarine coûtent res-
pectivement 35 et 40 plus cher qu'il y
a un an, et le pain, la farine, le beurre,
le fromage et les œufs ont augmenté dA'
30 en chiffres ronds. Les prix du thé
et du lait se sont élevés en moyenne de
près de 20 %, et celui du sucre cristallisé
d'environ 10 pendant l'année. La seule
baisse a été celle de près de 10 sur les
pommes de terre. Le prix moyen du pain
(11 pence ½ les 4 livres) a été à peu près
le double du prix de juillet 1914, tandis
que celui de la farine (à 1 sh. 10 pence 1/4
les 7 livres), a été plus du double du chiffre
d'avant-guerre. Le lard, le beurre et le
fromage ont aussi presque doublé de prix :
les œufs et le poisson ont beaucoup plus
que doublé, tandis que le prix du sucre
cristallisé a presque triplé depuis juillet
1914. — Times, 17.9.
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