Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 septembre 1917 13 septembre 1917
Description : 1917/09/13 (T7,N561). 1917/09/13 (T7,N561).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438154c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 561
(E.-M DE LA GUERRE
2* gau^
kr tE's -
AInES £rRANGÈRES
-1
Paris, 13 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Front OPERATIONS.
Pr tJi e- n. — Le bombardement de
en uVelles lignes, entre Castagnevizza
5 h à l'aube du 4. De
chif Ufes à heures et demie, le tir autri-
cbien es à 7 heures et demie, le tir autri-
titaS t d'une intensité fantastique. Les
tièr lirbres ont été mis en batterie der-
hre ..lermada. Les 305 sont très nom-
; il ( v êo /u moins un 420. De Casta-
lrois d' Selo, nous avons devant nous
10e; di@ vision d'élite. C'était d'abord la
10e; mais ii la retirer pour la re-
Q,l1elqUe er" La ge a pris sa place; après
l'ière r S Jours, elle a dû revenir à l'ar-
Vée, 'div ,41e division de honwed l'a rele-
Vision entièremrnt hongroise et re-
e?lent „-
C&r eH ent composée de troupes fraîches,
lQois, Èn était au repos depuis plus d'un
mois. corn e est en contact avec la 486, pres-
qu e Mplèternent croate ; dans le secteur
a ona] n croate ; dans le secteur
méridional, nous avons retrouvé la 27°, qui
tesi - eavec la 38e, le choc de notre of-
W, le" outes ces divisions ont été ren-
~t~ au
fortA de détachements tirés de
('hls su; êSUPP]émenLiires, Malgré les ef-
'rê rnes u commandement autri-
%n 'a Contre-Offensive actuelle est loin
4ttindre la vijrrUpur de c-Ile de juin. —
pv ccaro]iÎ orriere délia Sera, 9.9.
,"ILANDAI,,E. - La conquête du
V Santo par les Italiens est un joli
il^e Inomi qui ~s TI7tal~tpns est un joli
e Ul qui ne vaut pas cependant la
Sz h 6 1 Hermarll0186 à son occasion. La
Jerait dix fois plus im-
ÎWa e sommet commande en effet la
la plus Illrte et la meilleure vers
, celle qui longe la côte. Si l'on con-
ir faits norfibre des prisonniers et le bu-
ch: qUe Par les Italiens, on ne peut pas
r¡" la cos utnchirns aipnt payé trop
!1GnS' 0n ne Peut Pas
1PIîd? e aJla route vers
incontestable que
to/i? v0fayé p^r 'S ItaJ nns pour forcer
voie Jas bien f élevé, puisque. en
lénit id ?- tent prise H Monte Santo, cette
to>llp allve a enCOre échoué. -
?~ ntative ~onte Santo, cette
tentative a encore échoué-
e Il orle t T
l ntal. - I. marche victorieuse
de nos troupes au delà de Riga. a des ré-
el'e LSsia»''6 S'®1 a des Ié-
percussions à deux direetions. Les Rus-
Q ttus à Ri-ga ont exécuté une retraite
tçs lvîigP
et 1e Nord-Est, le long
det¡ qUJ,. n> g£ olfe de Riga et sur les rou-
;enh,r„con
C't co,,
Walk, afin d'échapper au dalnger
"ussees. A l'a"rr l'avance rapide de nos
COI1!'s' hl Situ 1 droite de la XIIe armée
Q'eJe&,' 11 esi actUellpmTî T + laire et suit son
"usse rolllr COrïlmen d'un grand intérêt
ge ^is «u sud «s,?0 comport le front
Igll Il e Ce fleu SUd, SUr la Dvina. Le pas-
sage de ce fleuve par nos troupes près de
lisses e drOite ennemi du point d'appui de
droite sur la Dvina. Pourtant les j
Se m(l¡Intenir encore sur les
Se 1 encore sur les
secteurs du front situés en amont, le long
du fleuve, car ils y ont des positions extrê-
mement fortes. Toute la région du fleuve
qui, par sa configuration naturelle, rend
une attaque plus difficile, a été organisée
par les Russes, au cours -des deux années
de la guerre de positions, de telle maruière
qu'elle est en état de résister même à de
fortes attaques. Grâce à leurs solides re-
tranchements, les Russes ont eu la pos-
sibilité de se maintenir dans leurs ancien-
nes positions malgré la progression de nos
troupes sur leur flanc. Plus la situation
militaire se développe, à l'est de la Dvina,
plus sa répercussion s'exerce sur la forte
position des Russes le long du fleuve.
D'après notre dernier communiqué, ils se
sont vus obligés d'abandonner leur front
jusqu à Friedrichstadt et de le reporter
plus en arrière. C'est par un mouvement
tournant semblable, qu'en 1915, après la
trouée Gorlice-Tarnow, nous avons arra-
ché aux Russes les positions imprenables
des Karpathes. Par cette méthode, les plus
beaux succès sont remportés sans grands
sacrifices. La distance de Riga à Friedrich-
stadt est de 68 kilomètres. Ainsi notre per-
cée près de Riga a déjà exercé des réper-
cussions satisfaisantes sur les autres par-
ties de ce front. — Mannheimer General
Anzeiger, 7.9.
ORGANISATION
Etats-Unis. — La transformation rapide
d'une nation en une grande puissance mi-
litaire rencontre des difficultés énormes,
dont quelques-unes restent insolubles et
dont les autres peuvent aisément trouver
leur solution. Les opérations de la conscrip-
tion sont relativement simples. Mais en ne
se rend pas un compte exact des questions
plus graves concernant les cadres et le ravi-
taillement. Si l'on ajoute à cela les obsta-
cles que rencontrera le transport en Eu-
rcpe, le problème apparaltra dans toute son
ampleur. L'Etat-Major général a déjà été
à la peine. La centralisation des bureaux de
la guerre fut la première pierre d'achop-
pement ; il fallut décentraliser. Puis s'éleva
le conflit entre les vieux et les jeunes offi-
ciers. Les préférences de Pershing en faveur
des officiers au-dessous de 45 ans n'ont pas
contribué à calmer les esprits. Les diver-
gences d'opinion entre jeunes et vieux offi-
ciers se sont manifestées notamment dans
la réorganisation des divisions sur le mo-
dèle français, les vieux officiers tenant na-
turellement pour l'ancien système. Il y a
aussi le dédain des Réguliers pour la Garde
Nationale, dédain qui laisse une forte ran-
cune chez ces derniers. Les difficultés que
rencontre l'entraînement des troupes sont
également très grandes « et retarderont pro-
bablement quelque peu encore l'arrivée de
nos troupes dans les tranchées. » Cet en-
traînement sera plus rapide s'il est effectué
à proximité du front français, plutôt qu'en
Amérique. Mais le délai, de 4 mois, donné
par quelques officiers semble bien court.
L'Etat-Major général s'est consacré avec
ardeur à la solution de tous ces problèmes
et le résultat, malgré toutes, les fautes, est
en somme satisfaisant. — (Ed.) Springfield
Republican, 15.8.
Coopération du Brésil. — A propos de
la résolution du Gouvernement brésilien de
faire patrouiller la marine de guerre brési-
lienne sur les côtes du Brésil : « La parti-
cipation de la flotte brésilienne à la guerre
navale constitue « un facteur énorme » ;
les croiseurs britanniques qui patrouillaient
sur nos côtes pourront être utilisés ailleurs.
Mais notre rôle dans la guerre ne doit pas
se borner à cette manifestation navale d'hos-
tilité envers l'Allemagne. » Nous devons
réorganiser l'armée et acquérir du matériel
de guerre. « Nous souhaiterions n'avoir pas
besoin d'envisager une participation plus
active du Brésil dans le terrible conflit qui
ensanglante l'Europe. Mais la triste véri-
té, c'est qu'il ne s'écoulera pas longtemps
avant qu'on nous demande le concours de
nos soldats. Nous ne tirerons des avanta-
ges de cette guerre qu'en consentant à cer-
tains sacrifices ». Paiz, 17.7, cité par l'Esta-
do de Sao-Paulo, 20.7. — j,e plus sûr moyen
de travailler à la défense du Brésil, c'est d'as-
surer « l'inviolabilité de sa frontière vitale»,
c'est-à-dire l'Océan. Nous aiderons ainsi nos
alliés d'Amérique et d'Europe, en empê-
chant l'ennemi d'utiliser les zones désertes
de notre immense littoral comme bases de
sous-marins. « C'est là le rôle que nous pou-
vons remplir dans la guerre actuelle. » —
Correio da Manhâ, cité par l'Estado de São-
Paulo. 20.7.
LEGISLATION
Allemagne. — Le capitaine Roth vient dé
publier chez Karl Gerber à Munich un re-
cueil des ordonnances de guerre qu'a fait
paraître le général faisant l'office de com-
mandant du 1er corps d'armée bavarois.
C'est un exemple modèle de ce que peut fai-
re un général commandant, dans l'exercice
de ses attributions législatives. Nous ne
sommes pas aujourd'hui dans une situation
où nous pouvons renoncer à la possibilité
d'un règlement rapide et décisif de nécessités
locales qui surgissent inopinément. On n'a
pas le droit de dire qu'une initiative qui a
le sentiment de sa responsabilité et qui,
sans égards pour les hésitations bureaucra-
tiques et les intérêts égoïstes, cherche à
servir les intérêts généraux de la popula-
tion, est de « l'absolutisme militaire ». -
(Prof. Fritz van Calker, membre du Reichs-
tag), Strassburqer Post, 5.9.
EFFECTIFS
Etats-Unis. — La première division de la
Garde nationale envoyée en France sera
une division composite qui comprendra des
troupes de 26 Etats : 4 régiments d'infan-
terie, respectivement de New-York, de
l'Ohio de l'Alabama, de l'Iowa, 3 régi-
ments d'artillerie de l'Illinois, de l'Indiana.
du Minnesota, 3 bataillons de mitrailleurs
(E.-M DE LA GUERRE
2* gau^
kr tE's -
AInES £rRANGÈRES
-1
Paris, 13 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Front OPERATIONS.
Pr tJi e- n. — Le bombardement de
en uVelles lignes, entre Castagnevizza
5 h à l'aube du 4. De
chif Ufes à heures et demie, le tir autri-
cbien es à 7 heures et demie, le tir autri-
titaS t d'une intensité fantastique. Les
tièr lirbres ont été mis en batterie der-
hre ..lermada. Les 305 sont très nom-
; il ( v êo /u moins un 420. De Casta-
lrois d' Selo, nous avons devant nous
10e; di@ vision d'élite. C'était d'abord la
10e; mais ii la retirer pour la re-
Q,l1elqUe er" La ge a pris sa place; après
l'ière r S Jours, elle a dû revenir à l'ar-
Vée, 'div ,41e division de honwed l'a rele-
Vision entièremrnt hongroise et re-
e?lent „-
C&r eH ent composée de troupes fraîches,
lQois, Èn était au repos depuis plus d'un
mois. corn e est en contact avec la 486, pres-
qu e Mplèternent croate ; dans le secteur
a ona] n croate ; dans le secteur
méridional, nous avons retrouvé la 27°, qui
tesi - eavec la 38e, le choc de notre of-
W, le" outes ces divisions ont été ren-
~t~ au
fortA de détachements tirés de
('hls su; êSUPP]émenLiires, Malgré les ef-
'rê rnes u commandement autri-
%n 'a Contre-Offensive actuelle est loin
4ttindre la vijrrUpur de c-Ile de juin. —
pv ccaro]iÎ orriere délia Sera, 9.9.
,"ILANDAI,,E. - La conquête du
V Santo par les Italiens est un joli
il^e Inomi qui ~s TI7tal~tpns est un joli
e Ul qui ne vaut pas cependant la
Sz h 6 1 Hermarll0186 à son occasion. La
Jerait dix fois plus im-
ÎWa e sommet commande en effet la
la plus Illrte et la meilleure vers
, celle qui longe la côte. Si l'on con-
ir faits norfibre des prisonniers et le bu-
ch: qUe Par les Italiens, on ne peut pas
r¡" la cos utnchirns aipnt payé trop
!1GnS' 0n ne Peut Pas
1PIîd? e aJla route vers
incontestable que
to/i? v0fayé p^r 'S ItaJ nns pour forcer
voie Jas bien f élevé, puisque. en
lénit id ?- tent prise H Monte Santo, cette
to>llp allve a enCOre échoué. -
?~ ntative ~onte Santo, cette
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e Il orle t T
l ntal. - I. marche victorieuse
de nos troupes au delà de Riga. a des ré-
el'e LSsia»''6 S'®1 a des Ié-
percussions à deux direetions. Les Rus-
Q ttus à Ri-ga ont exécuté une retraite
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et 1e Nord-Est, le long
det¡ qUJ,. n> g£ olfe de Riga et sur les rou-
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C't co,,
Walk, afin d'échapper au dalnger
"ussees. A l'a"rr l'avance rapide de nos
COI1!'s' hl Situ 1 droite de la XIIe armée
Q'eJe&,' 11 esi actUellpmTî T + laire et suit son
"usse rolllr COrïlmen d'un grand intérêt
ge ^is «u sud «s,?0 comport le front
Igll Il e Ce fleu SUd, SUr la Dvina. Le pas-
sage de ce fleuve par nos troupes près de
lisses e drOite ennemi du point d'appui de
droite sur la Dvina. Pourtant les j
Se m(l¡Intenir encore sur les
Se 1 encore sur les
secteurs du front situés en amont, le long
du fleuve, car ils y ont des positions extrê-
mement fortes. Toute la région du fleuve
qui, par sa configuration naturelle, rend
une attaque plus difficile, a été organisée
par les Russes, au cours -des deux années
de la guerre de positions, de telle maruière
qu'elle est en état de résister même à de
fortes attaques. Grâce à leurs solides re-
tranchements, les Russes ont eu la pos-
sibilité de se maintenir dans leurs ancien-
nes positions malgré la progression de nos
troupes sur leur flanc. Plus la situation
militaire se développe, à l'est de la Dvina,
plus sa répercussion s'exerce sur la forte
position des Russes le long du fleuve.
D'après notre dernier communiqué, ils se
sont vus obligés d'abandonner leur front
jusqu à Friedrichstadt et de le reporter
plus en arrière. C'est par un mouvement
tournant semblable, qu'en 1915, après la
trouée Gorlice-Tarnow, nous avons arra-
ché aux Russes les positions imprenables
des Karpathes. Par cette méthode, les plus
beaux succès sont remportés sans grands
sacrifices. La distance de Riga à Friedrich-
stadt est de 68 kilomètres. Ainsi notre per-
cée près de Riga a déjà exercé des réper-
cussions satisfaisantes sur les autres par-
ties de ce front. — Mannheimer General
Anzeiger, 7.9.
ORGANISATION
Etats-Unis. — La transformation rapide
d'une nation en une grande puissance mi-
litaire rencontre des difficultés énormes,
dont quelques-unes restent insolubles et
dont les autres peuvent aisément trouver
leur solution. Les opérations de la conscrip-
tion sont relativement simples. Mais en ne
se rend pas un compte exact des questions
plus graves concernant les cadres et le ravi-
taillement. Si l'on ajoute à cela les obsta-
cles que rencontrera le transport en Eu-
rcpe, le problème apparaltra dans toute son
ampleur. L'Etat-Major général a déjà été
à la peine. La centralisation des bureaux de
la guerre fut la première pierre d'achop-
pement ; il fallut décentraliser. Puis s'éleva
le conflit entre les vieux et les jeunes offi-
ciers. Les préférences de Pershing en faveur
des officiers au-dessous de 45 ans n'ont pas
contribué à calmer les esprits. Les diver-
gences d'opinion entre jeunes et vieux offi-
ciers se sont manifestées notamment dans
la réorganisation des divisions sur le mo-
dèle français, les vieux officiers tenant na-
turellement pour l'ancien système. Il y a
aussi le dédain des Réguliers pour la Garde
Nationale, dédain qui laisse une forte ran-
cune chez ces derniers. Les difficultés que
rencontre l'entraînement des troupes sont
également très grandes « et retarderont pro-
bablement quelque peu encore l'arrivée de
nos troupes dans les tranchées. » Cet en-
traînement sera plus rapide s'il est effectué
à proximité du front français, plutôt qu'en
Amérique. Mais le délai, de 4 mois, donné
par quelques officiers semble bien court.
L'Etat-Major général s'est consacré avec
ardeur à la solution de tous ces problèmes
et le résultat, malgré toutes, les fautes, est
en somme satisfaisant. — (Ed.) Springfield
Republican, 15.8.
Coopération du Brésil. — A propos de
la résolution du Gouvernement brésilien de
faire patrouiller la marine de guerre brési-
lienne sur les côtes du Brésil : « La parti-
cipation de la flotte brésilienne à la guerre
navale constitue « un facteur énorme » ;
les croiseurs britanniques qui patrouillaient
sur nos côtes pourront être utilisés ailleurs.
Mais notre rôle dans la guerre ne doit pas
se borner à cette manifestation navale d'hos-
tilité envers l'Allemagne. » Nous devons
réorganiser l'armée et acquérir du matériel
de guerre. « Nous souhaiterions n'avoir pas
besoin d'envisager une participation plus
active du Brésil dans le terrible conflit qui
ensanglante l'Europe. Mais la triste véri-
té, c'est qu'il ne s'écoulera pas longtemps
avant qu'on nous demande le concours de
nos soldats. Nous ne tirerons des avanta-
ges de cette guerre qu'en consentant à cer-
tains sacrifices ». Paiz, 17.7, cité par l'Esta-
do de Sao-Paulo, 20.7. — j,e plus sûr moyen
de travailler à la défense du Brésil, c'est d'as-
surer « l'inviolabilité de sa frontière vitale»,
c'est-à-dire l'Océan. Nous aiderons ainsi nos
alliés d'Amérique et d'Europe, en empê-
chant l'ennemi d'utiliser les zones désertes
de notre immense littoral comme bases de
sous-marins. « C'est là le rôle que nous pou-
vons remplir dans la guerre actuelle. » —
Correio da Manhâ, cité par l'Estado de São-
Paulo. 20.7.
LEGISLATION
Allemagne. — Le capitaine Roth vient dé
publier chez Karl Gerber à Munich un re-
cueil des ordonnances de guerre qu'a fait
paraître le général faisant l'office de com-
mandant du 1er corps d'armée bavarois.
C'est un exemple modèle de ce que peut fai-
re un général commandant, dans l'exercice
de ses attributions législatives. Nous ne
sommes pas aujourd'hui dans une situation
où nous pouvons renoncer à la possibilité
d'un règlement rapide et décisif de nécessités
locales qui surgissent inopinément. On n'a
pas le droit de dire qu'une initiative qui a
le sentiment de sa responsabilité et qui,
sans égards pour les hésitations bureaucra-
tiques et les intérêts égoïstes, cherche à
servir les intérêts généraux de la popula-
tion, est de « l'absolutisme militaire ». -
(Prof. Fritz van Calker, membre du Reichs-
tag), Strassburqer Post, 5.9.
EFFECTIFS
Etats-Unis. — La première division de la
Garde nationale envoyée en France sera
une division composite qui comprendra des
troupes de 26 Etats : 4 régiments d'infan-
terie, respectivement de New-York, de
l'Ohio de l'Alabama, de l'Iowa, 3 régi-
ments d'artillerie de l'Illinois, de l'Indiana.
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