Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 septembre 1917 11 septembre 1917
Description : 1917/09/11 (T7,N559). 1917/09/11 (T7,N559).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438152j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 559
OIERES b E 1LA GUERRE
H^S j)p T LA GUERRE
(E ET DES
rAINGÈRES
Paris, Il septembre 1917.
blletin Qnotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WESTIONS ÉCONOMIQUES
¡âLIl\t£NTATION RAVITAILLEMENT
talte J DES CÉRÉALES- — Les
tlQllJl IOns n'ont pas été préparées à ce ra-
ïeVi n'y fait la force de nos enne-
telllêlne Pas eu un commencte-
ant ile m à ce sujet. Et cepen-
liS « serai? f !01! de démontrer que les
l'1er. Ons Imposées au pays ne sont en
bles à celles que doivent souf-
os à et qu'elles correspondent
qUe n s à des conditions de fait précises
Hons Peuvent changer de vaines déclama-
'e crw^ndeme^ mc suPrêa me a publié un ma-
aiftta f Ifavaii publlé un ma-
ô.lil'Qt ravail peu connu sur l'organisation
e r&tio aIre Demande, montrant que, par
Jun~ nos ennemis ont surmonté
blol^ Présernt' 1i ^én0rmes difficultés du
blocus Rrésent les énormes difficultés du
sUde eÜt suffi de le répandre pour per-
IQJle se Inême aux plus réfractaires que l'I-
se trouve dar.s Une situation enviable
etl m?h- ère d'alIîm ent♦ allon- Le commissariat
1i° fln' ÏÏ
4(j t^avitailleXmî a manqué son but parce
t:110 l r' Ia Pas fait savoir à temps quelle
était la situation de l'Italie quant aux cé-
dIssiPé Cette connaissance exacte aurait
tédUct¡ toute alarme et facilité toubets les
? a pas donné de règles
f Sor!8 et gé^nér1»S? Pour la limitation de
caoriso -ation des céréales. 30 Il a laissé
"Irive,p"é'ets et maires Pour le ration-
Sm idu Pain des farines et pâtes, cher-
îSt couvrir la responsabilité du Gou-
lotion puremi » le rationnement était
qUe 1e Ion purement locale. Il est urgent
C air et uvernieimpnt fournisse l'exposé
t Qlt dQnnran. des ressources grains. Il
S ]e ^er la règle de conduite p,récise pour
il S, Ilssurner la respontsabilitè de
vî^Pêcho «limeSJ® ««PoStobilitl de
se dé Pober , errièn., la intérieure sans
es que ron les préfets et les maires,
Sllbs diffiC\1 1 n spécule sur les inévita-
aliment ^lres dans un but de
e la guerr - (Alfredo Felici,
maire d'Ancône), G i norrn nal1 e dltalia, 6. 9
ci ^°llatnrf Giornale d'Italia, 6.9.
ie- - LE cijal, 13ON anglais : Le Tele-
bo nneterre Sur l'urgence d'un accord avec
boJ- Ne ® Pour ie rav1 '£ i?l-?lI]ement en char-
J obst pa qUe cet accord se heurte
delix Ibsteel 'e' infranchissables ? 10 Tout
k WN ^e hou ^dais tran«£ nant des mar-
ckï^ses d ^gleterre Hollande, doit
deux Voyages eSrp l'Angleterre et la
fa b 3 ces Conditions quel tonnage
ï ait-il °U r Pourvoi ?
Ia.l)d ?n ? 20 L Pourvoir la Hollande de
Col)tJ,8.IS SOnt s navires rnarcharids lhol-
,%ndai sont Les de
A H l'etllou des. motifs ConnutS et În-
PIPI ^tlJUs des semn de! et in-
A. <}l] mois
jw
l<*r6 ait dans de teS d'Amérique.
es ac de les circonfctan-
d'eeoliclir e des aaccccoorrd ds ? Et d'ailleurs,
t' al) ? e!,e IsPOSée à nous livrer
cChhl < nSIIluations et les vagues
propos du Telegraaf ne sont pas une ré-
ponse suffisante à ces questions. — Volk,
24.8.
AVENIR ECONOMIQUE
Les résolutions de la Conférence de Paris
ont été la réplique des Alliés au projet de la
Moyenne-Europe. Si la défaite militaire
rend impossible la réalisation du plan ger-
manique, il n'y aura aucune raison de
commencer une lutte économique qui amè-
nera des froissements perpétuels et empe-
chera l'établissement d'une paix durable.
Telle (M la vérité, sur laquelle le Prési-
dent Wilson insiste à juste titre. Cepen-
dant les Alliés ne peuvent renoncer en ce
moment à une arme qui effraie l'Allema-
gne. Il ne faut pas oublier que la désagré-
gation possible de la Russie ouvrirait à nos
ennemis des marchés si riches que leur ex-
pansion commerciale pourrait être plus
phénoménale encore qu'elle ne l'a été de
1870 à 1914. - (Ed.) Daily Express, 5.9.
Du Danube au Rhin. — Au cours d'une
séance tenue à Munich, le 1er septembre
sous la présidence du Conseiller du com-
merce Pschorr, la « Bayrisch-österreichis-
che Arbeitsgemeinschaft fur die Donau »
[association bavaro-autrichienne d'exploita-
tion du Danube] a décidé d'adresser au
Gouvernement impérial d'Allemagne et au
Gouvernement royal de Bavière, ainsi
qu'aux Gouvernements autrichien et hon-
grois, une requête les priant de reconnaître,
sur la base des projets de canalisation déjà
tracés, l'urgente nécessité de procéder, par
voie de résolutions communes, à la prompte
exécution d'une ligne directe de grande na-
vigation, Danube-Mein et Rhin. -- Frank-
furter Zeilung, 2.9.
.00
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Le roi Constantin et les Allemands. — La
Patris, 9/22.8, publie, en guise d'éditorial,
le rapport du sieur Damoulis (employé du
télégraphe d'Athènes), sur la façon dont
furent assurées, en 1916, les communica-
tions télégraphiques entre le roi Constan-
tin et les Allemands. D'abord, les télégram-
mes étaient expédiés directement à Monas-
tir par la ligne de Thessalie. Ensuite, ils
furent dirigés via Kozani-Korytsa-Bérat-
Monastir. En juin 1916, Damoulis ayant re-
lié la ligne Kozani-Korytsa-Bérat-Monas-
tir avec la ligne Kozani-Salonique
au bout de laquelle se trouvait un opéra-
teur français, les Alliés eurent connaissance
de la ligne allemande. On s'en aperçut le
soir même à Athènes. Désormais, les télé-
grammes entre Constantin et les Allemands
furent dirigés via Janina-Préméti-Bérat.
Le 20.9/3.10 1916, on se débarrassa de Da-
moulis, que l'on soupçonnait d'être trop cu-
rieux, en le détachant au contrôle français
des P. T. T.
RAPPORTS ENTRE ALLIES
Russie. — Tout le monde reconnaît,
croyons-nous, que les Alliés ont le plus
grand ihtérêt à ce que la vie intérieure de
la Russie se développe sans à-coup, et esti-
me que la chute du ministère Kerensky se-
rait profondément regrettable. Les Alliés
ont évité jusqu'à présent d'intervenir dans
les querelles intérieures de la Russie, mais
il est permis de se demaader s'ils ne se-
raient pas bien inspirés en abandonnant
cette passivité. Si Pétrograd tombe, le Gou-
vernement sera entraîné dans sa chute,
et nous verrons, soit une nouvelle autocra-
tie créée par les Allemands, soit un régime
de désordre et de panique. La France et
l'Angleterre ont placé en Russie environ £ 1
milliard 200 millions. Si les Allemands ar-
rivent à Pétrograd, cette somme sera per-
due pour nous, et l'ennemi disposera des
ressources infinies (produits alimentaires.
métaux, pétrole et coton) que possède la
Russie, sans compter 18 millions d'hom-
mes mobilisables. Nous serons peut-être
alors contraints d'accepter une paix blan-
che. Pour remédier à cette situation, on
peut envisager soit la création d'une com-
mission franco-anglaise à Pétrograd, qui se
chargerait de réorganiser le pays, soit, de
préférence, l'envoi en Russie d'une mission
américaine. — (Ed.) Globe (angl.), 7.9.
— Il résulte des déclarations du Chance-
lier Michaëlis qu'il a existé un traité se-
éret entre le Tsar et le Gouvernement fran-
çais au sujet de l'Alsace-Lorraine et des
terres incontestablement allemandes de la
rive gauche du Rhin. Nos alliés ont-ils re-
noncé, au moins actuellement, après les dé-
clarations catégoriques de la révolution rus-
se, à ces visées annexionnistes ? Le Reichs-
tag est allé très loin au-devant de notre for-
mule de paix. Mais cette démarche du
Reichstag n'a pas été suivie de la moindre
avance de la part des Parlements et des
Gouvernements alliés. Au contraire, les dis-
cours des chefs responsables de la bour-
geoisie anglaise ont retenti comme un appel
à la destruction de l'Allemagne. C'est là
qu'est le tragique de la révolution russe.
Nous ne voulons pas de paix séparée, mais
nous ne voulons pas non plus de guerre
pour satisfaire les appétits de conguêtes
des impérialistes anglais et français. Si nous
voulons réussir à soulever les masses popu-
laires d'Angleterre et de France contre les
désirs de conquêtes de leurs gouvernants,
nous devons avant tout les pousser à résis-
ter contre 'les obstructions faites par ces
gouvernements à la réunion de la Confé-
rence socialiste internationale de Stock-
holm. — (Ed.) Rabotchaïa Gazeta, 20.7/2.8.
Russie et Japon. — Le Japon va prendre
une part beaucoup plus active à la guerre.
Sa flotte militaire sera utilisée au maxi-
mum. Quelques-uns de ses meilleurs navi-
res sont déjà dans les eaux européennes,
et ses destroyers chassent les sous-marins
L'Allemagne a abandonné ses tentatives de
réconciliation : elle essaie maintenant de
OIERES b E 1LA GUERRE
H^S j)p T LA GUERRE
(E ET DES
rAINGÈRES
Paris, Il septembre 1917.
blletin Qnotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WESTIONS ÉCONOMIQUES
¡âLIl\t£NTATION RAVITAILLEMENT
talte J DES CÉRÉALES- — Les
tlQllJl IOns n'ont pas été préparées à ce ra-
ïeVi n'y fait la force de nos enne-
telllêlne Pas eu un commencte-
ant ile m à ce sujet. Et cepen-
liS « serai? f !01! de démontrer que les
l'1er. Ons Imposées au pays ne sont en
bles à celles que doivent souf-
os à et qu'elles correspondent
qUe n s à des conditions de fait précises
Hons Peuvent changer de vaines déclama-
'e crw^ndeme^ mc suPrêa me a publié un ma-
aiftta f Ifavaii publlé un ma-
ô.lil'Qt ravail peu connu sur l'organisation
e r&tio aIre Demande, montrant que, par
Jun~ nos ennemis ont surmonté
blol^ Présernt' 1i ^én0rmes difficultés du
blocus Rrésent les énormes difficultés du
sUde eÜt suffi de le répandre pour per-
IQJle se Inême aux plus réfractaires que l'I-
se trouve dar.s Une situation enviable
etl m?h- ère d'alIîm ent♦ allon- Le commissariat
1i° fln' ÏÏ
4(j t^avitailleXmî a manqué son but parce
t:110 l r' Ia Pas fait savoir à temps quelle
était la situation de l'Italie quant aux cé-
dIssiPé Cette connaissance exacte aurait
tédUct¡ toute alarme et facilité toubets les
? a pas donné de règles
f Sor!8 et gé^nér1»S? Pour la limitation de
caoriso -ation des céréales. 30 Il a laissé
"Irive,p"é'ets et maires Pour le ration-
Sm idu Pain des farines et pâtes, cher-
îSt couvrir la responsabilité du Gou-
lotion puremi » le rationnement était
qUe 1e Ion purement locale. Il est urgent
C air et uvernieimpnt fournisse l'exposé
t Qlt dQnnran. des ressources grains. Il
S ]e ^er la règle de conduite p,récise pour
il S, Ilssurner la respontsabilitè de
vî^Pêcho «limeSJ® ««PoStobilitl de
se dé Pober , errièn., la intérieure sans
es que ron les préfets et les maires,
Sllbs diffiC\1 1 n spécule sur les inévita-
aliment ^lres dans un but de
e la guerr - (Alfredo Felici,
maire d'Ancône), G i norrn nal1 e dltalia, 6. 9
ci ^°llatnrf Giornale d'Italia, 6.9.
ie- - LE cijal, 13ON anglais : Le Tele-
bo nneterre Sur l'urgence d'un accord avec
boJ- Ne ® Pour ie rav1 '£ i?l-?lI]ement en char-
J obst pa qUe cet accord se heurte
delix Ibsteel 'e' infranchissables ? 10 Tout
k WN ^e hou ^dais tran«£ nant des mar-
ckï^ses d ^gleterre Hollande, doit
deux Voyages eSrp l'Angleterre et la
fa b 3 ces Conditions quel tonnage
ï ait-il °U r Pourvoi ?
Ia.l)d ?n ? 20 L Pourvoir la Hollande de
Col)tJ,8.IS SOnt s navires rnarcharids lhol-
,%ndai sont Les de
A H l'etllou des. motifs ConnutS et În-
PIPI ^tlJUs des semn de! et in-
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l<*r6 ait dans de teS d'Amérique.
es ac de les circonfctan-
d'eeoliclir e des aaccccoorrd ds ? Et d'ailleurs,
t' al) ? e!,e IsPOSée à nous livrer
cChhl < nSIIluations et les vagues
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ponse suffisante à ces questions. — Volk,
24.8.
AVENIR ECONOMIQUE
Les résolutions de la Conférence de Paris
ont été la réplique des Alliés au projet de la
Moyenne-Europe. Si la défaite militaire
rend impossible la réalisation du plan ger-
manique, il n'y aura aucune raison de
commencer une lutte économique qui amè-
nera des froissements perpétuels et empe-
chera l'établissement d'une paix durable.
Telle (M la vérité, sur laquelle le Prési-
dent Wilson insiste à juste titre. Cepen-
dant les Alliés ne peuvent renoncer en ce
moment à une arme qui effraie l'Allema-
gne. Il ne faut pas oublier que la désagré-
gation possible de la Russie ouvrirait à nos
ennemis des marchés si riches que leur ex-
pansion commerciale pourrait être plus
phénoménale encore qu'elle ne l'a été de
1870 à 1914. - (Ed.) Daily Express, 5.9.
Du Danube au Rhin. — Au cours d'une
séance tenue à Munich, le 1er septembre
sous la présidence du Conseiller du com-
merce Pschorr, la « Bayrisch-österreichis-
che Arbeitsgemeinschaft fur die Donau »
[association bavaro-autrichienne d'exploita-
tion du Danube] a décidé d'adresser au
Gouvernement impérial d'Allemagne et au
Gouvernement royal de Bavière, ainsi
qu'aux Gouvernements autrichien et hon-
grois, une requête les priant de reconnaître,
sur la base des projets de canalisation déjà
tracés, l'urgente nécessité de procéder, par
voie de résolutions communes, à la prompte
exécution d'une ligne directe de grande na-
vigation, Danube-Mein et Rhin. -- Frank-
furter Zeilung, 2.9.
.00
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Le roi Constantin et les Allemands. — La
Patris, 9/22.8, publie, en guise d'éditorial,
le rapport du sieur Damoulis (employé du
télégraphe d'Athènes), sur la façon dont
furent assurées, en 1916, les communica-
tions télégraphiques entre le roi Constan-
tin et les Allemands. D'abord, les télégram-
mes étaient expédiés directement à Monas-
tir par la ligne de Thessalie. Ensuite, ils
furent dirigés via Kozani-Korytsa-Bérat-
Monastir. En juin 1916, Damoulis ayant re-
lié la ligne Kozani-Korytsa-Bérat-Monas-
tir avec la ligne Kozani-Salonique
au bout de laquelle se trouvait un opéra-
teur français, les Alliés eurent connaissance
de la ligne allemande. On s'en aperçut le
soir même à Athènes. Désormais, les télé-
grammes entre Constantin et les Allemands
furent dirigés via Janina-Préméti-Bérat.
Le 20.9/3.10 1916, on se débarrassa de Da-
moulis, que l'on soupçonnait d'être trop cu-
rieux, en le détachant au contrôle français
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RAPPORTS ENTRE ALLIES
Russie. — Tout le monde reconnaît,
croyons-nous, que les Alliés ont le plus
grand ihtérêt à ce que la vie intérieure de
la Russie se développe sans à-coup, et esti-
me que la chute du ministère Kerensky se-
rait profondément regrettable. Les Alliés
ont évité jusqu'à présent d'intervenir dans
les querelles intérieures de la Russie, mais
il est permis de se demaader s'ils ne se-
raient pas bien inspirés en abandonnant
cette passivité. Si Pétrograd tombe, le Gou-
vernement sera entraîné dans sa chute,
et nous verrons, soit une nouvelle autocra-
tie créée par les Allemands, soit un régime
de désordre et de panique. La France et
l'Angleterre ont placé en Russie environ £ 1
milliard 200 millions. Si les Allemands ar-
rivent à Pétrograd, cette somme sera per-
due pour nous, et l'ennemi disposera des
ressources infinies (produits alimentaires.
métaux, pétrole et coton) que possède la
Russie, sans compter 18 millions d'hom-
mes mobilisables. Nous serons peut-être
alors contraints d'accepter une paix blan-
che. Pour remédier à cette situation, on
peut envisager soit la création d'une com-
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chargerait de réorganiser le pays, soit, de
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américaine. — (Ed.) Globe (angl.), 7.9.
— Il résulte des déclarations du Chance-
lier Michaëlis qu'il a existé un traité se-
éret entre le Tsar et le Gouvernement fran-
çais au sujet de l'Alsace-Lorraine et des
terres incontestablement allemandes de la
rive gauche du Rhin. Nos alliés ont-ils re-
noncé, au moins actuellement, après les dé-
clarations catégoriques de la révolution rus-
se, à ces visées annexionnistes ? Le Reichs-
tag est allé très loin au-devant de notre for-
mule de paix. Mais cette démarche du
Reichstag n'a pas été suivie de la moindre
avance de la part des Parlements et des
Gouvernements alliés. Au contraire, les dis-
cours des chefs responsables de la bour-
geoisie anglaise ont retenti comme un appel
à la destruction de l'Allemagne. C'est là
qu'est le tragique de la révolution russe.
Nous ne voulons pas de paix séparée, mais
nous ne voulons pas non plus de guerre
pour satisfaire les appétits de conguêtes
des impérialistes anglais et français. Si nous
voulons réussir à soulever les masses popu-
laires d'Angleterre et de France contre les
désirs de conquêtes de leurs gouvernants,
nous devons avant tout les pousser à résis-
ter contre 'les obstructions faites par ces
gouvernements à la réunion de la Confé-
rence socialiste internationale de Stock-
holm. — (Ed.) Rabotchaïa Gazeta, 20.7/2.8.
Russie et Japon. — Le Japon va prendre
une part beaucoup plus active à la guerre.
Sa flotte militaire sera utilisée au maxi-
mum. Quelques-uns de ses meilleurs navi-
res sont déjà dans les eaux européennes,
et ses destroyers chassent les sous-marins
L'Allemagne a abandonné ses tentatives de
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