Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 septembre 1917 09 septembre 1917
Description : 1917/09/09 (T7,N557). 1917/09/09 (T7,N557).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438150q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 557
IIS'tt:REs DE LA GUERRE
(E.-M. A., 20 BaU)
ET DES
lfF% £ £TII.ANGÈRES
:
Paris, 9 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
OPERATIONS
callonsInethOdes de combat. — Des modifi-
Is rnétondarnen:tlahs sont survenues dans
hllerie Odes de combat. AtuJjourd hUl, l'ar-
^terip .^Pagne accompagne au besoin
mi, erle ~~ï~'à 400 mètres de l'enne-
taQdis avant la guerre, on croyait
tQille POUVOIr Approcher même les mi-
l'en Usete à moins de 800 à 1,200 mètres de
v entf. Qn
Ptws de fP11 avoir maintenant des
vaguesefeu à très courte distance et on
rend Sorl Parti des pertes que comporte
qlle 1, tactique. Il va de soi
abri dè 1 eI1,e de campagne se remet à
,, dès qu est terminée l'action pour la-
Mai, , °n avait
est la demandé son concours.
sUbi ,'c es iïiortifi„ ,
?ue de l'infanterie qui a
les, not mOdIfications les plus considérâ-
bieç, n°tanimpnf Len ce qui touche les for-
-{Ues, Ta prendre pour de grandes atta-
mes• Tandis rn, les Alliemands, avec rai-
son '® ,en tienrS/i ft toujours au déploiement
en tj l"eUrs
'•S iSe <& tous nos adversaires ont
,,8 rnSses e grOU'Per e 'l échelons rigides
^81a°nt monffiT1 porter le choc. Les
An glais ort rnontré le, Premiers cette ten-
Sep naux formSfnn fe serrées dans la ba-
Da,,,d
^emnt' tandis 1915. fusses et Italiens la
M , andlS que les Français ne s'y
S Sç de q., contre-c()eur. Dans la 11e ba-
PU étvïïi fait rage en ce mo-
8eelSl0n d'a Pu 'étu.dler. la formation d'une
Kc°tide lig Haque Italienne qui suivait en
? avLrll§ne f ^hements de choc.
~f'!Ccessh venaienL f lignes de bataillon
es lienpc de 50 à 100 mètre,
defent suivies aux
^e JesquellpR en colonne,
tJ1* li
î devaient lent de nouveau
rbiles qui devaient exploiter le succès
Wée qUe" à Peu près à la fa.çon de cette ar-
& P [ Ç ais
t~~,qlle S' dan la bataille de la Somme, les
gr h "t appelée Prérnaturément
^5f0lwie narvfi forrnation rap-
grafll qui COlonne napoléonienne de Wa-
:, ,\1ih an, la bljtaiUe des 5 et 6 juillt
résistance des Autri-
%0ffs- °n peut ^U-Iée par le feu
ris. Ç)rlpeutrnaintenant se figu.
rer OSé queSpertes un tel bélier » est
less fIlitra.il le tir de notre artillerie et de
?s iS°us] tir (je y ear illerie et de
0 Bea- Il la 11e bataille de
, onzo étaii ?nnes y à a fQ q.uelques jours,
^eHt Qblec,i]t bataille de
îUe à St 1 corn In t dEéHjeà s & qui s'ell tern. il est à prévoir, on conb-
i, to la En
nt ^say^la cavaler^iiT^^ at-Major ita-
lnc Pas il couP. d'éclat dont ses afnis
pas dù être édifiés. Uie brigade fut
e &inf Ie es retrânii,ne ï bri^ade fut
grêle s: Elle a:s retranchements autri-
~grale tferrlw e du sous la
tot File rnerit , %rié,,t. fe u de l'adversaire et rut
~u~lis~i e Il'bé Je. Les alliés des Italiens
e la cavalerie dans leurs
batailles de percée, mais ils ne la conce-
vaient que comme cavalerie de poursuite
qui ne devait entrer en action qu'après la
réussite de la trouée. Vouloir l'engager
comme cavalerie d'attaque montre une
ignorance totale de l'emploi possible de
cette arme. — (Général von Ardenne)
Berliner Tageblatt, 3.9.
Front italien. - LÀYBACH vit des heures
d'angoisse. Centre d'importants comman-
dements militaires, point de concentration
des renforts dirigés sur le front de
l'Isonzo, la ville est peuplée de soldats ;
tous les édifices publics et nombre d'habi-
tations privées servent de dépôts, d'hôpi-
taux ou de bureaux. Le début de l'offen-
sive italienne a été signalé par l'arrivée
de nombreux trains de blessés. On entend,
nuit et jour, sans interruption, le roule-
ment du canon ; une partie de la popu-
lation fait ses bagages et se prépare à se
réfugier dans l'intérieur de l'empire. Le
début de l'offensive a été précédé d'arres-
tations en masse. — ldea Nazionale, 6.9.
Riga : PRESSE ANGLAISE. — L'activité
navale allemande près de la côte lithua-
nienne incline à penser que l'ennemi se
prépare à agir à l'égard de la flotte comme
à l'égard de l'armée russe. D'après tous
les rapports cette flotte est encore plus
démoralisée que les troupes ; il se peut
donc que l'ennemi la détruise sans grand
ilisque pour lui-même. Le Kaiser songe
certainement plus à Reval qu'à Petrograd.
En outre, porter la guerre dans-ces ré-
gions peut avoir un effet sur les Finlan-
dais. On ne doit pas supposer un instant
que cieis derniers attendent les Allemands
comme des libérateurs ; aussi ne s'agit-il
pas, du côté ennemi, d'une opération mili-
taire, mais d'une manœuvre politique.
Une entente avec la Finlande pourrait
élargir la brèche entre celle-ci et la Rus-
sie. La méthode allemande ayant toujours
été de favoriser les tendances Séparatistes
qui se faisaient jour dans l'Etat Russe, nos
ennemis sont prêts à soutenir l'indépen-
dance finlandaise , dans l'espoir que ce
pays deviendra, par la suite, partie de la
Confédération de l'Europe Centrale que
c'est sa plus chère ambition d'établir. —
(Ed.) Freeman's Journal. 5.9.
— De Pétrograd : Les réactionnaires pré-
tendent que la chute de Riga a eu le même
'caractère que les défaites subies dans les
secteurs du Sud, et l'exploitent contre le ré-
gime démocratique. Il importe donc de no-
ter que le commissaire Voïtinski, qui a as-
sisté aux combats, assure dans deux longs
rapports adressés au Comité exécutif que
l'armée de Riga a lutté avec courage, et a
succombé à la supériorité technique de l'en-
nemi. Il écrit : « J'affirme devant la Russie
tout entière qu'il n'y a rien eu de désho-
norant dans l'échec de notre armée Il. Cer-
tains régiments, complètement isolés, ont
combattu pour ainsi dire jusqu'à l'anéan-
tissement. Les désertions se sont bornées
à quelques poignées d'hommes qui se trou-
vaient à l'arrière. — (A. Ransome) Daily
News, 6.9.
PRESSE ALLEMANDE. — Le communiqué
d'hier nous annonce en trois mots la prise
de Riga : les grands succès se passent de
longues phrases- Ces trois mots : « Riga
est pris » suffisent pour répandre dans tou-
te l'Allemagne une joyeuse satisfaction.
Même ceux qui, après tant de hauts faits
de guerre, accorderaient la plus haute va-
leur à l'acte qui donnerait au monde la
paix, accueilleront cette nouvelle avec une
joie sincère et sentiront le prix d'un tel
succès. L'occupation de Riga, ville dont le
caractère dominant n'avait pas cessé d'être
allemand, nous réjouit d'autant plus qu'elle
s'est très rapidement accomplie ; il est donc
à supposer que cette grande victoire n'a pas
coûté de lourds sacrifices et que la ville
elle-même a peu ou n'a pas souffert. —
Berliner Tageblall, 4.9.
— Riga, la vieille ville de la Hanse, re-
présente 700 ans d'histoire allemande. Il y
a 700 ans, de vaillants marchands de Lu-
beck, des hommes animés de cette antique
audace allemande qui a rendu grand notre
peuple et le maintiendra grand, ont fonde
cet entrepôt à l'embouchure de la Dvina et,
c'est de ce centre que les chevaliers porte-
glaive se sont répandus par la Courlande et
la Livonie. Les tsars, après Pierre-le-Grand,
avaient protégé les droits des Allemands
dans les provinces baltiques. Coot sous
Alexandre III que commença cette politi-
que anti-germanique si funeste et insensée,
qui tendit à chasser du sol un élément fi-
dèle à l'Etat et prétendit russifier une race
qui dépasse la Russie de toute la hauteur
de sa culture. Les gouvernants de Péters-
bourg n'y ont pas réussi. Les chevaliers de
Livonie et de Courlande et les négociants de
Riga ont, malgré l'effort moscovite, conser-
vé au pays son caractère allemand. La
grande guerre a menacé d'anéantir cette
conquête, quand le dur poing de Nicolas
Nicolaïevitch s'abattit sur la contrée, quand
la langue allemande y fut interdite. En ce
temps de terreur, les Baltes, réunis der-
rière leurs portes closes, ignorant tout des
grandes victoires de Hindenburg, jurèrent
pourtant fidélité au germanisme et tinrent
ce serment en face de la potence et de la
nagaïka des cosaques. Bientôt les vieux
donjons des chevaliers portèrent de nou-
veau l'étendard allemand. Ce fut, dans
tout le pays, un souffle de printemps ; car
chaque Balte est convaincu que ce pays,
qui fut allemand durant sept siècles, le
restera. Mais tous, l'an passé, se deman
deient avec une inquiétude anxieuse :
« Que deviendra Riga ? Sans Riga, la Cour-
lande est un corps sans tête. Il faut que
cette ville devienne allemande. » Aujour-
d'hui qu'elle le devient et, si Dieu le veut,
pour toujours, nos cœurs sentent la même
allégresse qui anime nos frères de Cour-
lande. Tandis qu'une poignée de faibles cer-
velles cherchent à déprimer le moral du
peuple allemand et à lui ôter l'idée de ce
IIS'tt:REs DE LA GUERRE
(E.-M. A., 20 BaU)
ET DES
lfF% £ £TII.ANGÈRES
:
Paris, 9 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
OPERATIONS
callonsInethOdes de combat. — Des modifi-
Is rnétondarnen:tlahs sont survenues dans
hllerie Odes de combat. AtuJjourd hUl, l'ar-
^terip .^Pagne accompagne au besoin
mi, erle ~~ï~'à 400 mètres de l'enne-
taQdis avant la guerre, on croyait
tQille POUVOIr Approcher même les mi-
l'en Usete à moins de 800 à 1,200 mètres de
v entf. Qn
Ptws de fP11 avoir maintenant des
vaguesefeu à très courte distance et on
rend Sorl Parti des pertes que comporte
qlle 1, tactique. Il va de soi
abri dè 1 eI1,e de campagne se remet à
,, dès qu est terminée l'action pour la-
Mai, , °n avait
est la demandé son concours.
sUbi ,'c es iïiortifi„ ,
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bieç, n°tanimpnf Len ce qui touche les for-
-{Ues, Ta prendre pour de grandes atta-
mes• Tandis rn, les Alliemands, avec rai-
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,,8 rnSses e grOU'Per e 'l échelons rigides
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An glais ort rnontré le, Premiers cette ten-
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Da,,,d
^emnt' tandis 1915. fusses et Italiens la
M , andlS que les Français ne s'y
S Sç de q., contre-c()eur. Dans la 11e ba-
PU étvïïi fait rage en ce mo-
8eelSl0n d'a Pu 'étu.dler. la formation d'une
Kc°tide lig Haque Italienne qui suivait en
? avLrll§ne f ^hements de choc.
~f'!Ccessh venaienL f lignes de bataillon
es lienpc de 50 à 100 mètre,
defent suivies aux
^e JesquellpR en colonne,
tJ1* li
î devaient lent de nouveau
rbiles qui devaient exploiter le succès
Wée qUe" à Peu près à la fa.çon de cette ar-
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gr h "t appelée Prérnaturément
^5f0lwie narvfi forrnation rap-
grafll qui COlonne napoléonienne de Wa-
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résistance des Autri-
%0ffs- °n peut ^U-Iée par le feu
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rer OSé queSpertes un tel bélier » est
less fIlitra.il le tir de notre artillerie et de
?s iS°us] tir (je y ear illerie et de
0 Bea- Il la 11e bataille de
, onzo étaii ?nnes y à a fQ q.uelques jours,
^eHt Qblec,i]t bataille de
îUe à St 1 corn In t dEéHjeà s &
i, to la En
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lnc Pas il couP. d'éclat dont ses afnis
pas dù être édifiés. Uie brigade fut
e &inf Ie es retrânii,ne ï bri^ade fut
grêle s: Elle a:s retranchements autri-
~grale tferrlw e du sous la
tot File rnerit , %rié,,t. fe u de l'adversaire et rut
~u~lis~i e Il'bé Je. Les alliés des Italiens
e la cavalerie dans leurs
batailles de percée, mais ils ne la conce-
vaient que comme cavalerie de poursuite
qui ne devait entrer en action qu'après la
réussite de la trouée. Vouloir l'engager
comme cavalerie d'attaque montre une
ignorance totale de l'emploi possible de
cette arme. — (Général von Ardenne)
Berliner Tageblatt, 3.9.
Front italien. - LÀYBACH vit des heures
d'angoisse. Centre d'importants comman-
dements militaires, point de concentration
des renforts dirigés sur le front de
l'Isonzo, la ville est peuplée de soldats ;
tous les édifices publics et nombre d'habi-
tations privées servent de dépôts, d'hôpi-
taux ou de bureaux. Le début de l'offen-
sive italienne a été signalé par l'arrivée
de nombreux trains de blessés. On entend,
nuit et jour, sans interruption, le roule-
ment du canon ; une partie de la popu-
lation fait ses bagages et se prépare à se
réfugier dans l'intérieur de l'empire. Le
début de l'offensive a été précédé d'arres-
tations en masse. — ldea Nazionale, 6.9.
Riga : PRESSE ANGLAISE. — L'activité
navale allemande près de la côte lithua-
nienne incline à penser que l'ennemi se
prépare à agir à l'égard de la flotte comme
à l'égard de l'armée russe. D'après tous
les rapports cette flotte est encore plus
démoralisée que les troupes ; il se peut
donc que l'ennemi la détruise sans grand
ilisque pour lui-même. Le Kaiser songe
certainement plus à Reval qu'à Petrograd.
En outre, porter la guerre dans-ces ré-
gions peut avoir un effet sur les Finlan-
dais. On ne doit pas supposer un instant
que cieis derniers attendent les Allemands
comme des libérateurs ; aussi ne s'agit-il
pas, du côté ennemi, d'une opération mili-
taire, mais d'une manœuvre politique.
Une entente avec la Finlande pourrait
élargir la brèche entre celle-ci et la Rus-
sie. La méthode allemande ayant toujours
été de favoriser les tendances Séparatistes
qui se faisaient jour dans l'Etat Russe, nos
ennemis sont prêts à soutenir l'indépen-
dance finlandaise , dans l'espoir que ce
pays deviendra, par la suite, partie de la
Confédération de l'Europe Centrale que
c'est sa plus chère ambition d'établir. —
(Ed.) Freeman's Journal. 5.9.
— De Pétrograd : Les réactionnaires pré-
tendent que la chute de Riga a eu le même
'caractère que les défaites subies dans les
secteurs du Sud, et l'exploitent contre le ré-
gime démocratique. Il importe donc de no-
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l'armée de Riga a lutté avec courage, et a
succombé à la supériorité technique de l'en-
nemi. Il écrit : « J'affirme devant la Russie
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combattu pour ainsi dire jusqu'à l'anéan-
tissement. Les désertions se sont bornées
à quelques poignées d'hommes qui se trou-
vaient à l'arrière. — (A. Ransome) Daily
News, 6.9.
PRESSE ALLEMANDE. — Le communiqué
d'hier nous annonce en trois mots la prise
de Riga : les grands succès se passent de
longues phrases- Ces trois mots : « Riga
est pris » suffisent pour répandre dans tou-
te l'Allemagne une joyeuse satisfaction.
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leur à l'acte qui donnerait au monde la
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joie sincère et sentiront le prix d'un tel
succès. L'occupation de Riga, ville dont le
caractère dominant n'avait pas cessé d'être
allemand, nous réjouit d'autant plus qu'elle
s'est très rapidement accomplie ; il est donc
à supposer que cette grande victoire n'a pas
coûté de lourds sacrifices et que la ville
elle-même a peu ou n'a pas souffert. —
Berliner Tageblall, 4.9.
— Riga, la vieille ville de la Hanse, re-
présente 700 ans d'histoire allemande. Il y
a 700 ans, de vaillants marchands de Lu-
beck, des hommes animés de cette antique
audace allemande qui a rendu grand notre
peuple et le maintiendra grand, ont fonde
cet entrepôt à l'embouchure de la Dvina et,
c'est de ce centre que les chevaliers porte-
glaive se sont répandus par la Courlande et
la Livonie. Les tsars, après Pierre-le-Grand,
avaient protégé les droits des Allemands
dans les provinces baltiques. Coot sous
Alexandre III que commença cette politi-
que anti-germanique si funeste et insensée,
qui tendit à chasser du sol un élément fi-
dèle à l'Etat et prétendit russifier une race
qui dépasse la Russie de toute la hauteur
de sa culture. Les gouvernants de Péters-
bourg n'y ont pas réussi. Les chevaliers de
Livonie et de Courlande et les négociants de
Riga ont, malgré l'effort moscovite, conser-
vé au pays son caractère allemand. La
grande guerre a menacé d'anéantir cette
conquête, quand le dur poing de Nicolas
Nicolaïevitch s'abattit sur la contrée, quand
la langue allemande y fut interdite. En ce
temps de terreur, les Baltes, réunis der-
rière leurs portes closes, ignorant tout des
grandes victoires de Hindenburg, jurèrent
pourtant fidélité au germanisme et tinrent
ce serment en face de la potence et de la
nagaïka des cosaques. Bientôt les vieux
donjons des chevaliers portèrent de nou-
veau l'étendard allemand. Ce fut, dans
tout le pays, un souffle de printemps ; car
chaque Balte est convaincu que ce pays,
qui fut allemand durant sept siècles, le
restera. Mais tous, l'an passé, se deman
deient avec une inquiétude anxieuse :
« Que deviendra Riga ? Sans Riga, la Cour-
lande est un corps sans tête. Il faut que
cette ville devienne allemande. » Aujour-
d'hui qu'elle le devient et, si Dieu le veut,
pour toujours, nos cœurs sentent la même
allégresse qui anime nos frères de Cour-
lande. Tandis qu'une poignée de faibles cer-
velles cherchent à déprimer le moral du
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