Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 septembre 1917 08 septembre 1917
Description : 1917/09/08 (T7,N556). 1917/09/08 (T7,N556).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381492
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
7 ?'
ISISTtln:s DE LA GUERRE
fc-M A 2.
A,> B*u)
APl' AIRES ÉTRANGÈRES'
vTutr
Paris, 8 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Guerre a- ■ OPERATIONS
Guerre aérienne. - Le raki- aérien du 3-9
n'e?Usé ^pmes S1X avions ennemis
et, orit Pas Sbi. Voilà les faits et ce sont
suh très Inquiétants. Nous avons été
«?vf^ls' nous snmf11168 envallis 5 nous avons
cours s dommages Plus grands qu'au
S~de. s~t~~ion depuis la conquête
norm ^anSUn?°rteri°ns avec les autres calamités in-
inéVitables d la gUerre. Mais il n'est pas
errur ée. Il est dû principalement à "deux
gealltsS normes. commises pa.r nos diri-
est (< le manque d'ima-
&fl0• ri » de nos stratéctistes. La seconde
est la rivali:té e du WAar Office et de l'Ami-
rÏauté< qui scAttellement disputé la di-
fOlldé n de 1 aviation que celle-ci en a pro-
fonrt^ent nat; Lorsque l'ennemi envahit
la Grnt pâti. Lorsque l'ennemi envahit
la Gl 1 lin de-Bretagne par la voie des airs, le
,Ir ,()f tfee rl()"s Iconsole- en nous disant que
Ilous lParells. ont si peu nombreux qu'il
du faut chnî0î-r entre l'armée et la défense
le dYS. AVec le bon sens dont il est doué,
\lit Uple repous,e une alternative qui tra-
A/nSusance '0iqtie de la nécessité, mais
e de nos gouvernants. - (Ed.)
N VS.™ aT5'9-
prolit Itahn. - Bainsizza est une vraie
flien uvre denfonoelment du type napoléo-
vs 1e tPe classique dont on a dés exem-
Ulluneux dans la manœuvre du
r°-Monten-tt»o V® et - par la con-
Vijan SIllon par l'exécution celle des
Qdlio re-Bras-SOIllbreffe en 1815. Unjei con-
tYPe n du Stix'lès des mauœuvres de ce
est Çue 'danK la one hoisie pour s'y
I;tr 1' 'frn co i rwir
r0unser le front de l'ad-
versaire les ccn.ditions tOpog.raphiqUe):; et
f,,om s sOient telles que les parties du
blilé e,al11eQUi brisées n'aleftt plus la possi-
renoue?^1 p/us la I)0ssi"
de se renouer U que très en ar"
qui f cause du défaut des communici-
v'e Pour 1P rj 4 Précisément CI)
h l'on IV,et Pour le plateau de Bainsizza.
1 on ^enci Pos&p«clir n' plateau et de la
0lig dlla vaUée Tequi court ],
le front ennem? ?Y-ano' les tron-
Çû s, Il f-ront ,rierni, 1 du nord de
sercSiSou et celui du sud de Gorizia, pour
&*<* et are 'asse' sont obligés à
NiclrePli jiiso ., ce qu'ils aient à peu
?% ■? rlh^ï^ce de l'arrière du centre la corri-
nfste ch^0 transversaî]t d'Idria. Voilà le
arlre q^'ouvrta à notre avance la
il é il:chevé Par pn- elle nurl
if vlJée d h' la prise de Possession rI.:
\M\él ^hiaSnov™an na Pour le moment,
il semble ?u>He h1 un arrêt : mais cè
Pa' 11 s'agit d'un simple ralentisse-
ment du rythme foudroyant des Premiers
le rl exé t. ,
le élire r t 1 né-
nisltion de J'arrière d
le ent de H illeri. e vers l'avant.
Un des effets de notre heureuse offen-
sive est ce courant d'idées qui se mani-
feste enfin dans le sens d'un changement
dans la conduite d'ensemble de la guerre
L'Entente aurait pu et pourrait encore ac-
célérer la solution si le principe du front
UIliqoo était compris et appliqué en ce
sente que les coups les plus vigoureux
doivent être concentrés centre la partie la
plus faible de la muraille de nos ennemis,
le front autrichien. D'après de nombreux
indices, l'opinion publique, en France et en
Angleterre, tend à se rapprocher de ce
point de vue, qui n'est pas, comme l'écri-
vait, naguère, un journal français, le
point de vue « italien », mais bien celui
des vrais intérêts « généraux » de l'En-
tente. Les victoires sur le front franco-
anglais sont admirables : mais les efforts
sur ce front auront-ils pour effet de con-
traindre l'ennemi à notre paix ? Et n'y
arriverait-on pas plus vite en mettant
l'Autriche hors de cause ? Notre victo-
rieuse' offensive a fourni en ce sens le plus
scilde et le plus efficace argument de fait.
On dit que ce mois-ci, se réunira à Paris
une conférence militaire qui examinera la
situation résultant des récentes offensives.
Espérons que, cette fois, des considérations
secondaires, d'autre nature, n'auront pas
encore à prévaloir sur ce que voudrait la
raison militaire. — (Enrico Barone) Gior-
nale d'Italia. 5.9.
Riga. — PRESSE ANGLAISE : Il n'est pas
impossible que l'Allemagne songe à une
opération navale et militaire combinée con-
tre la capitale russe. D'autre part, si l'anar-
chie a réduit la flotte russe à l'impuis-
sance, les Alliés ne peuvent abandonner
celle-ci à son destin ; il faut qu'ils viennent
à son aide par une diversion navale : nous
serons peut-être témoins d'une grande ac-
tivité dans d'autres eaux que celles de la
Baltique. Il convient toutefois d'envisager
une alternative à cette avance allemande.
Nos ennemis peuvent hésiter à menacer
la Russie de la conquête et du déshonneur,
car leur objectif est de contraindre les Rus-
ses à une paix séparée ; aussi modifieront-
ils leurs desseins sur Pétrograd selon la
réaction de l'âme russe à la prise de Riga
et, aussi, selon les exigences de leur situa-
tion à l'Occident. L'offre de paix séparée,
repoussée récemment avec dégoût par le
Gouvernement provisoire ne va-t-elle pas
être répétée bientôt ? La Russie sera-t-elle
en position de la rejeter ? Il n'est pas exa-
géré de dire que les semaines qui viennent
décideront non seulement de la nature de
la participation future de la Russie à la
guerre, mais encore du sort de la Révolu-
tion russe. Quant aux conséquences de la
chute de Rigia, en ce qui nous concerne,
elles seront de deux sortes et d'abord mi-
litaires. La lutte va s'intensifier sur les
fronts ouest et sud. Les Alliés ne com-
battront pas seulement pour Lens, Lille et
Trieste, mais pour sauver Pétrograd.
Quant à l'effet moral sur les démocraties
occidentales., il devrait être excellent. Il
doit porter le dernier coup à toute discus-
sion de paix avec un ennemi plus près que
jamais de réaliser ses projets de Moyenne-
Europe. Avec ou sans la Russie, nous de-
vons mener cette guerre jusqu'à sa seule
conclusion possible, désarmer nous-mê-
mes le militarisme allemand, ou contrain-
dre le peuple allemand à le désarmer. —
(Ed.) Irish Times, 4.9.
— Il est à craindre que la récolte de lin
de la région de Riga,qui s'annonçait comme
devant être très belle, ne tombe aux mains
des Allemands. En temps de paix, l'Alle-
magne importait de Russie environ 70.000
tonnes de lin et en ce moment elle en a
grand besoin pour des usager militaires.
— Times, 6.9.
PRESSE ALLEMANDE. — D'après le texte de
notre communiqué relatant l'attaque alle-
mande à l'aile nord du front oriental, il
s'agit sans aucun doute d'une vaste opéra-
tion stratégique préparée avec soin. « Des
corps allemands », ainsi s'exprime le com-
muniqué du soir, ou bien « des divisions
allemandes », suivant le texte du bulletin
principal, donc, en tout cas, des forces im-
portantes ont franchi la Dvina, près d'Ux-
kull. Les Russes ont annoncé qu'après la
percée victorieuse sur le front de la Dvina,
les assaillants ont exécuté une conversion
vers le Nord ; ils marchent donc vers le
flanc sud, on peut presque dire dans le dos
de la ville de Riga et de cette grande tête
de pont, âprement défendue, que constitue
le point où l'aile nord du front russe s'an-
cre au rivage. La percée, qui constituait
une tâche difficile puisqu'il s'agissait de
traverser un large fleuve sous le feu de
l'ennemi, paraît avoir déjà des conséquen-
ces stratégiques importantes : l'aile droite
russe a perdu le solide point d'appui que
lui offrait, sur la rive gauche de la Dvina,
la région des marais de Tiroul. L'armée
russe a déjà dû évacuer cette défense avan-
cée de Riga qui formait vers l'Ouest un
saillant d'une quarantaine de kilomètres,
admirablement protégé par lia nature. Des
détachements allemands lancés sur la
route Mitau-Riga pressent la retraite de
l'ennemi. Celui-ci se hâte ; car Uxkull n'est
qu'à 25 kilomètres environ de Riga. On
comprend quelle forte pression de flanc
droit doit s'exercer sur le front Riga-Ux-
kull. Comme, par suite du passage du
fleuve, la voie fermée Riga-Dvinsk se trouve
interceptée, la seule ligne ouverte aux Rus-
ses est la ligne de Riga vers le Nord-Est
dans la direction de Walk. Riga se trouve
directement menacé ; autant qu'on le sait
les Russes ne déposent sur le flanc sud-
est du front à l'ouest de la ville d'aucune
organisation défensive de quelque valeur.
La retraite rapide, l'enlèvement précipité
du matériel et des approvisionnements, les
incendies et les destructionls indiquent l'in-
tention du commandement russe de ne pas
tenter une défense sérieuse. Les conditions
stratégiques exigeront, une fois la brèche
ouverte, une énergique rectification du
ISISTtln:s DE LA GUERRE
fc-M A 2.
A,> B*u)
APl' AIRES ÉTRANGÈRES'
vTutr
Paris, 8 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Guerre a- ■ OPERATIONS
Guerre aérienne. - Le raki- aérien du 3-9
n'e?Usé ^pmes S1X avions ennemis
et, orit Pas Sbi. Voilà les faits et ce sont
suh très Inquiétants. Nous avons été
«?vf^ls' nous snmf11168 envallis 5 nous avons
cours s dommages Plus grands qu'au
S~de. s~t~~ion depuis la conquête
norm ^an
inéVitables d la gUerre. Mais il n'est pas
errur ée. Il est dû principalement à "deux
gealltsS normes. commises pa.r nos diri-
est (< le manque d'ima-
&fl0• ri » de nos stratéctistes. La seconde
est la rivali:té e du WAar Office et de l'Ami-
rÏauté< qui scAttellement disputé la di-
fOlldé n de 1 aviation que celle-ci en a pro-
fonrt^ent nat; Lorsque l'ennemi envahit
la Grnt pâti. Lorsque l'ennemi envahit
la Gl 1 lin de-Bretagne par la voie des airs, le
,Ir ,()f tfee rl()"s Iconsole- en nous disant que
Ilous lParells. ont si peu nombreux qu'il
du faut chnî0î-r entre l'armée et la défense
le dYS. AVec le bon sens dont il est doué,
\lit Uple repous,e une alternative qui tra-
A/nSusance '0iqtie de la nécessité, mais
e de nos gouvernants. - (Ed.)
N VS.™ aT5'9-
prolit Itahn. - Bainsizza est une vraie
flien uvre denfonoelment du type napoléo-
vs 1e tPe classique dont on a dés exem-
Ulluneux dans la manœuvre du
r°-Monten-tt»o V® et - par la con-
Vijan SIllon par l'exécution celle des
Qdlio re-Bras-SOIllbreffe en 1815. Unjei con-
tYPe n du Stix'lès des mauœuvres de ce
est Çue 'danK la one hoisie pour s'y
I;tr 1' 'frn co i rwir
r0unser le front de l'ad-
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f,,om s sOient telles que les parties du
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v'e Pour 1P rj 4 Précisément CI)
h l'on IV,et Pour le plateau de Bainsizza.
1 on ^enci Pos&p«clir n' plateau et de la
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Çû s, Il f-ront ,rierni, 1 du nord de
sercSiSou et celui du sud de Gorizia, pour
&*<* et are 'asse' sont obligés à
NiclrePli jiiso ., ce qu'ils aient à peu
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if vlJée d h' la prise de Possession rI.:
\M\él ^hiaSnov™an na Pour le moment,
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Pa' 11 s'agit d'un simple ralentisse-
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le rl exé t. ,
le élire r t 1 né-
nisltion de J'arrière d
le ent de H illeri. e vers l'avant.
Un des effets de notre heureuse offen-
sive est ce courant d'idées qui se mani-
feste enfin dans le sens d'un changement
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L'Entente aurait pu et pourrait encore ac-
célérer la solution si le principe du front
UIliqoo était compris et appliqué en ce
sente que les coups les plus vigoureux
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plus faible de la muraille de nos ennemis,
le front autrichien. D'après de nombreux
indices, l'opinion publique, en France et en
Angleterre, tend à se rapprocher de ce
point de vue, qui n'est pas, comme l'écri-
vait, naguère, un journal français, le
point de vue « italien », mais bien celui
des vrais intérêts « généraux » de l'En-
tente. Les victoires sur le front franco-
anglais sont admirables : mais les efforts
sur ce front auront-ils pour effet de con-
traindre l'ennemi à notre paix ? Et n'y
arriverait-on pas plus vite en mettant
l'Autriche hors de cause ? Notre victo-
rieuse' offensive a fourni en ce sens le plus
scilde et le plus efficace argument de fait.
On dit que ce mois-ci, se réunira à Paris
une conférence militaire qui examinera la
situation résultant des récentes offensives.
Espérons que, cette fois, des considérations
secondaires, d'autre nature, n'auront pas
encore à prévaloir sur ce que voudrait la
raison militaire. — (Enrico Barone) Gior-
nale d'Italia. 5.9.
Riga. — PRESSE ANGLAISE : Il n'est pas
impossible que l'Allemagne songe à une
opération navale et militaire combinée con-
tre la capitale russe. D'autre part, si l'anar-
chie a réduit la flotte russe à l'impuis-
sance, les Alliés ne peuvent abandonner
celle-ci à son destin ; il faut qu'ils viennent
à son aide par une diversion navale : nous
serons peut-être témoins d'une grande ac-
tivité dans d'autres eaux que celles de la
Baltique. Il convient toutefois d'envisager
une alternative à cette avance allemande.
Nos ennemis peuvent hésiter à menacer
la Russie de la conquête et du déshonneur,
car leur objectif est de contraindre les Rus-
ses à une paix séparée ; aussi modifieront-
ils leurs desseins sur Pétrograd selon la
réaction de l'âme russe à la prise de Riga
et, aussi, selon les exigences de leur situa-
tion à l'Occident. L'offre de paix séparée,
repoussée récemment avec dégoût par le
Gouvernement provisoire ne va-t-elle pas
être répétée bientôt ? La Russie sera-t-elle
en position de la rejeter ? Il n'est pas exa-
géré de dire que les semaines qui viennent
décideront non seulement de la nature de
la participation future de la Russie à la
guerre, mais encore du sort de la Révolu-
tion russe. Quant aux conséquences de la
chute de Rigia, en ce qui nous concerne,
elles seront de deux sortes et d'abord mi-
litaires. La lutte va s'intensifier sur les
fronts ouest et sud. Les Alliés ne com-
battront pas seulement pour Lens, Lille et
Trieste, mais pour sauver Pétrograd.
Quant à l'effet moral sur les démocraties
occidentales., il devrait être excellent. Il
doit porter le dernier coup à toute discus-
sion de paix avec un ennemi plus près que
jamais de réaliser ses projets de Moyenne-
Europe. Avec ou sans la Russie, nous de-
vons mener cette guerre jusqu'à sa seule
conclusion possible, désarmer nous-mê-
mes le militarisme allemand, ou contrain-
dre le peuple allemand à le désarmer. —
(Ed.) Irish Times, 4.9.
— Il est à craindre que la récolte de lin
de la région de Riga,qui s'annonçait comme
devant être très belle, ne tombe aux mains
des Allemands. En temps de paix, l'Alle-
magne importait de Russie environ 70.000
tonnes de lin et en ce moment elle en a
grand besoin pour des usager militaires.
— Times, 6.9.
PRESSE ALLEMANDE. — D'après le texte de
notre communiqué relatant l'attaque alle-
mande à l'aile nord du front oriental, il
s'agit sans aucun doute d'une vaste opéra-
tion stratégique préparée avec soin. « Des
corps allemands », ainsi s'exprime le com-
muniqué du soir, ou bien « des divisions
allemandes », suivant le texte du bulletin
principal, donc, en tout cas, des forces im-
portantes ont franchi la Dvina, près d'Ux-
kull. Les Russes ont annoncé qu'après la
percée victorieuse sur le front de la Dvina,
les assaillants ont exécuté une conversion
vers le Nord ; ils marchent donc vers le
flanc sud, on peut presque dire dans le dos
de la ville de Riga et de cette grande tête
de pont, âprement défendue, que constitue
le point où l'aile nord du front russe s'an-
cre au rivage. La percée, qui constituait
une tâche difficile puisqu'il s'agissait de
traverser un large fleuve sous le feu de
l'ennemi, paraît avoir déjà des conséquen-
ces stratégiques importantes : l'aile droite
russe a perdu le solide point d'appui que
lui offrait, sur la rive gauche de la Dvina,
la région des marais de Tiroul. L'armée
russe a déjà dû évacuer cette défense avan-
cée de Riga qui formait vers l'Ouest un
saillant d'une quarantaine de kilomètres,
admirablement protégé par lia nature. Des
détachements allemands lancés sur la
route Mitau-Riga pressent la retraite de
l'ennemi. Celui-ci se hâte ; car Uxkull n'est
qu'à 25 kilomètres environ de Riga. On
comprend quelle forte pression de flanc
droit doit s'exercer sur le front Riga-Ux-
kull. Comme, par suite du passage du
fleuve, la voie fermée Riga-Dvinsk se trouve
interceptée, la seule ligne ouverte aux Rus-
ses est la ligne de Riga vers le Nord-Est
dans la direction de Walk. Riga se trouve
directement menacé ; autant qu'on le sait
les Russes ne déposent sur le flanc sud-
est du front à l'ouest de la ville d'aucune
organisation défensive de quelque valeur.
La retraite rapide, l'enlèvement précipité
du matériel et des approvisionnements, les
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