Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 septembre 1917 07 septembre 1917
Description : 1917/09/07 (T7,N555). 1917/09/07 (T7,N555).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438148n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
P-P
TÈftS^Eu guerre
(E,-M. A., 2- BauJ
Ap,,. ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 555
Paris, 7 septembre 1917.
; Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
0
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pr OPERATIONS
Par lalin. - N06 succès sont parta-
{ra.tei 1 des armées alliées. En
ff?. ertteiler^a ?n avec notre artillerie
de more lnfanterie, de.s batteries françaises
ces es de calibre moyen - en tout 99 piè-
fn à la lutte avec Une ex-
teries c egale. à leur valeur. Le tir des bat-
scadrin aises est contrôlé par une
rpo de la même armée. Cha-
?Ue ^rtilipri
Pres d hU,erIe, en effet, a ses méthodes pro-
llerrü e tir et de contrôle. Des journaux en-
dïnf: on p,rétendu signaler la présence
Cett ntene française sur le front italien.
cb.ass, les fantassins, les zouaves, les
sseV« n^s retrouveraient parmi les
i io• ! mai -f la fraternité d'armes de
pse tna's il n'y a pas d'infanterie fran-
les Slr le front italiem. ; s'il y en avait,
!8 italien = auraient été fiers de le faire
fallwr ilU Irlonde entier (Communiqué Ste-
- rmaux italiens du 3.9.
otre situation sur le front italien est
Sous lVaü.te :, nos alliés, certes, ont dû plier
Trte sPression et céder du terrain — com-
îre ce fnt aussi, on le sait, souvent le cas
» r les An
~~Hem~V~ mais ils se trouvent
C <ïui «nT!.S , i 11,8 des positions montagneu-
%tR qui ent et commandent les
jÀ Ho dans la région de Bain-
(Otlt\' Ils dlSIP()sent de tout le groupe, en
Cboi de croissant des monts Lokavec. Le
mete ligne de défense per-
choix tenir. nouvelle ligne de défense per-
itenl. r, encore le mont San Gabriele
d^ ifl^oique dans des conditions tout à r",t
Mais ce pilier angulaire du
de Bate n'est pas indispensable à la
COlls ds mîrv ? » Lokavec. La vallée qui
rldluit de l'Isonzo A l'Idria par Chiapovano
St-à-dirp im de la nouvelle ligne
Par ùes Positions inlttlîL barrée également
de laes POitions intallées sur les hauteurs
de la DIrtie occidentale de la forêt de Ter-
de l' (cote 554 et montagnes des environs
^Ur* rri0Via) la L f^SeSS10n de cette vallée
est fi. Ul*e grannd® importtance, car elle as-
est d'une grande importance, car elle as-
'e Dr^e P°nt de Tr^ • flanc sud de la
le POi e POnt de Tolmino, qui est le pivot et
le poI-le lt d'apPui principal de l'aile droite de
Italien e 'iltttaquée. Si, à la grande joie des
h$t ?' ,e mont san Gabriele doit être
abandonné, il faudra quelque peu replier le
front d lans le bassin de Gorizia mais ce
front restera encore ancré au mont ce
Cette lrnIrlédlatement à l'est mont San
Cette manœ n'aurait l'est de Gorizia.
Cette arlo"-uvre n'aurait donc pas de con-
h ut a stratégiques, étant donné sur.
j^°sition aV sud du Hp, pT 1 et la chaîne de
hau urs 0 C0ns rêl naturelle pour la partie
méridionale du front de l'Isonzo. Frankfurier
front oriental : LA CONTRE-OFFENSIVE
ENNEMIE AU SUD-EST. — Les ennemis de la
Révolution ont profité de la catastrophe du
Stokhod, qui a coûté 20.000 hommes à la
Russie, pour porter un coup à la démo-
cratie révolutionnaire. Ils ont affirmé que
les Soviets avaient désorganisé l'annbel et
causé la défaite ; ils ont accusé la classe
ouvrière d'avoir diminué la prcduction die
l'armement. Les vrais coupables, les grands
chefs, se sont emparés de ces explications
calomnieuses. La position du Stokhod, si
l'on voulait éviter une catastrophe, devait
être ou abandonnée ou fortifiée. - Et aucune
mesure nta fut prise, et le sang des paysans
et des ouvriers a rougi les eaux du Stokhod.
Le 6/19.7 s'est produite une nouvelle ca-
tastrophe, beaucoup plus terrible que celle
du Stokhod. Nous n'en connaissons pas
encore les vrais auteurs. Mais ils ne man-
queront pas, comme en mars, d'en rejeter
la responsabilité sur ceux qui l'avaient pré-
vue. Ils savaient que seule la minorité de
l'armée était capable d'un effort héroïque,
et ils comptaient sur cette minorité pour
entraîner la masse. Le commandement au-
rait dû savoir que des discours enflammés
n'ont qu'un effet momentané, et qu'il fal-
lait être sûr de la majorité avant de ris-
quer cette sanglante aventure. Les initia-
teurs de l'offensive n'ont-ils pas agi au ha-
sard, et ne cherchent-ils pas, comme ceux
du Stokhod, à se décharger sur d'autres
des responsabilités ? Il faut qu'une enquê-
te sévère et impartiale fasse la lumière sur
toute cette affaire. On peut réussir à ca-
cher la vérité quelque temps, mais elle
éclatera un jour. — Social-Démocrat (Cité
par Journal de Pétrograd, 19.7/1.8.).
— Les Puissances occidentales et les Ita-
liens s'attribuent le mérite d'avoir troublé
et arrêté l'offensive des alliés dans l'Est.
Nous croyons que ceci doit être une er-
reur. Dans les vallées supérieures de la
Putna et de la Susita, la situation de
Tcherbatchev, qui se voit de nouveau, com-
me avant le temps d'arrêt, attaqué de deux
côtéts et incontestablement menacé, corro-
bore notre opinion. Cette offensive austro-
allemande, qui a commencé à Zbcrov et a
délivré les territoines occupés par les Rus-
ses est, il est vrai, arrivée à son terme,
non pas à cause des événements des fronts
français et italiens, mais parce que le but
qu'elle se proposait a été non seulement at-
teint. mais, contre toute attente, a pu être
largement dépassé ; nous n'avons pas été
plus loin qu'il n'a paru sage à Hindenburg.
Et, d'ailleurs, personne ne peut vcir dans
l'avenir. L'Entente, lorsqu'elle se verra
amenée à une justification de l'offensive
générale manquée, ne pourra donc faire
état. du « soulagement du front russe ». La
prétention emphatique du Popolo Romano :
« Pour la troisième fois, l'armée italienne
a sauvé la Russie », doit donc être regar-
dée par nous comme sortant du domaine
des considérations militaires et comme
constituant une simple manifestation inté-
rieure des relations amicales russo-italien-
nes. — Frankfurter Zeitung. 2.9.
RIGA. — A la conférence de Moscou, le
général Kornilov a déclaré que Riga était
la porte de Pétrograd. Le nom convient
mieux à Reval, mais pour l'instant la ter-
minologie militaire n'a pas grande impor-
tance en Russie. Les positions de la Dvina
étaient extrêmement fortes ; si elles n'ont
pas été conservées, il n'y a pas de raison
pour que d'autres le soiènt. Il en existe
d'excellentes entre Riga et Pétrograd, mais
on ne peut tenir aucune ligne lorsqu'on ne.le
veut pas. Si l'armée russe ne résiste pas
ayec plus de vigueur, les Allemands seront
peut-être à Pétrograd avant l'hiver. Cela
n'assombrit pas beaucoup, au reste, la si-
tuation militaire. Ce qui serait du goût des
Allemands, ce serait la paix avec la Russie.
Ils manquent d'hommes, et il leur en fau-
dra beaucoup, s'ils poursuivent leur avance,
pour assurer le fonctionnement de leurs
voies de communication et l'occupation de
nouveaux territoires. Le principal avantage
militaire que leur procurerait la prise de
Pétrograd serait la possibilité de couper le
chemin de fer d'Arkhangel et de détruire de
grandes usines de munitions, en particulier
les usines Poutilov. Au point de vue poli-
tique, on peut espérer que plus l'Allemagne
humiliena la Russie, plus celle-ci aura
chance de rétablir la discipline de ses ar-
mées. — (Ed,) Manchester Guardian, 4.9.
— L'Allemagne aurait pu profiter bien
plus tôt du désarroi des armées russes,
mais elle comptait sur ses agents qui four-
millaient en Russie, sur les dissentiments
que Stockholm ferait naître parmi les Al-
liés, sur l'action paralysante des Soviets,
pour amener la Russie à la paix séparée
sans coup férir. Elle para à l'offensive
russe de Galicie et riposta en pénétrant
jusqu'en Bessarabie ; mais elle s'en tint
là par politique, non parce qu'elle n'était
pornt de force à faire plus. Elle comptait
toujours sur Stockholm. A la suite de la
conférence de Moscou, elle s'est remise en
campagne : la Russie rejetait toute idée de
paix séparée, l'Allemagne a répondu en
s'emparant de Riga. L'état de l'armée russe
nous force à envisager la retraite des trou-
pes roumaines qui, à elles seules, ne peu-
vent, malgré tout leur courage, résister in-
rlM,nimpnf fi la pression des Autrichiens.
"&. - .- e- -------- ---- -,--- ----- - - -
Il ne faut pas compter sur un miracle rus-
se, on ne l'a fait déjà que trop. Des armées
tombées ad degré de dégradation et d'aban-
don où sont parvenues les armées russes
ne peuvent se retremper, se ressaisir
qu'au bout d'une longue période et qu'en su-
bissant une discipline de fer. L'armée du
Tsar était, en dépit de la corruption du ré-
gime, mieux armée et mieux ravitaillée au
printemps dernier qu'elle ne l'avait jamais
été. Elle devait ses meilleurs canons et te
gros de ses munitions à ces alliés qu'elle
laisse aujourd'hui se tirer d'affaire. La dé-
faillance complète des armées russes est
TÈftS^Eu guerre
(E,-M. A., 2- BauJ
Ap,,. ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 555
Paris, 7 septembre 1917.
; Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
0
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Pr OPERATIONS
Par lalin. - N06 succès sont parta-
{ra.tei 1 des armées alliées. En
ff?. ertteiler^a ?n avec notre artillerie
de more lnfanterie, de.s batteries françaises
fn à la lutte avec Une ex-
teries c egale. à leur valeur. Le tir des bat-
scadrin aises est contrôlé par une
rpo de la même armée. Cha-
?Ue ^rtilipri
Pres d hU,erIe, en effet, a ses méthodes pro-
llerrü e tir et de contrôle. Des journaux en-
dïnf: on p,rétendu signaler la présence
Cett ntene française sur le front italien.
cb.ass, les fantassins, les zouaves, les
sseV« n^s retrouveraient parmi les
i io• ! mai -f la fraternité d'armes de
pse tna's il n'y a pas d'infanterie fran-
les Slr le front italiem. ; s'il y en avait,
!8 italien = auraient été fiers de le faire
fallwr ilU Irlonde entier (Communiqué Ste-
- rmaux italiens du 3.9.
otre situation sur le front italien est
Sous lVaü.te :, nos alliés, certes, ont dû plier
Trte sPression et céder du terrain — com-
îre ce fnt aussi, on le sait, souvent le cas
» r les An
~~Hem~V~ mais ils se trouvent
C <ïui «nT!.S , i 11,8 des positions montagneu-
%tR qui ent et commandent les
jÀ Ho dans la région de Bain-
(Otlt\' Ils dlSIP()sent de tout le groupe, en
Cboi de croissant des monts Lokavec. Le
mete ligne de défense per-
choix tenir. nouvelle ligne de défense per-
itenl. r, encore le mont San Gabriele
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Mais ce pilier angulaire du
de Bate n'est pas indispensable à la
COlls ds mîrv ? » Lokavec. La vallée qui
rldluit de l'Isonzo A l'Idria par Chiapovano
St-à-dirp im de la nouvelle ligne
Par ùes Positions inlttlîL barrée également
de laes POitions intallées sur les hauteurs
de la DIrtie occidentale de la forêt de Ter-
de l' (cote 554 et montagnes des environs
^Ur* rri0Via) la L f^SeSS10n de cette vallée
est fi. Ul*e grannd® importtance, car elle as-
est d'une grande importance, car elle as-
'e Dr^e P°nt de Tr^ • flanc sud de la
le POi e POnt de Tolmino, qui est le pivot et
le poI-le lt d'apPui principal de l'aile droite de
Italien e 'iltttaquée. Si, à la grande joie des
h$t ?' ,e mont san Gabriele doit être
abandonné, il faudra quelque peu replier le
front d lans le bassin de Gorizia mais ce
front restera encore ancré au mont ce
Cette lrnIrlédlatement à l'est mont San
Cette manœ n'aurait l'est de Gorizia.
Cette arlo"-uvre n'aurait donc pas de con-
h ut a stratégiques, étant donné sur.
j^°sition aV sud du Hp, pT 1 et la chaîne de
hau urs 0 C0ns
méridionale du front de l'Isonzo. Frankfurier
front oriental : LA CONTRE-OFFENSIVE
ENNEMIE AU SUD-EST. — Les ennemis de la
Révolution ont profité de la catastrophe du
Stokhod, qui a coûté 20.000 hommes à la
Russie, pour porter un coup à la démo-
cratie révolutionnaire. Ils ont affirmé que
les Soviets avaient désorganisé l'annbel et
causé la défaite ; ils ont accusé la classe
ouvrière d'avoir diminué la prcduction die
l'armement. Les vrais coupables, les grands
chefs, se sont emparés de ces explications
calomnieuses. La position du Stokhod, si
l'on voulait éviter une catastrophe, devait
être ou abandonnée ou fortifiée. - Et aucune
mesure nta fut prise, et le sang des paysans
et des ouvriers a rougi les eaux du Stokhod.
Le 6/19.7 s'est produite une nouvelle ca-
tastrophe, beaucoup plus terrible que celle
du Stokhod. Nous n'en connaissons pas
encore les vrais auteurs. Mais ils ne man-
queront pas, comme en mars, d'en rejeter
la responsabilité sur ceux qui l'avaient pré-
vue. Ils savaient que seule la minorité de
l'armée était capable d'un effort héroïque,
et ils comptaient sur cette minorité pour
entraîner la masse. Le commandement au-
rait dû savoir que des discours enflammés
n'ont qu'un effet momentané, et qu'il fal-
lait être sûr de la majorité avant de ris-
quer cette sanglante aventure. Les initia-
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sard, et ne cherchent-ils pas, comme ceux
du Stokhod, à se décharger sur d'autres
des responsabilités ? Il faut qu'une enquê-
te sévère et impartiale fasse la lumière sur
toute cette affaire. On peut réussir à ca-
cher la vérité quelque temps, mais elle
éclatera un jour. — Social-Démocrat (Cité
par Journal de Pétrograd, 19.7/1.8.).
— Les Puissances occidentales et les Ita-
liens s'attribuent le mérite d'avoir troublé
et arrêté l'offensive des alliés dans l'Est.
Nous croyons que ceci doit être une er-
reur. Dans les vallées supérieures de la
Putna et de la Susita, la situation de
Tcherbatchev, qui se voit de nouveau, com-
me avant le temps d'arrêt, attaqué de deux
côtéts et incontestablement menacé, corro-
bore notre opinion. Cette offensive austro-
allemande, qui a commencé à Zbcrov et a
délivré les territoines occupés par les Rus-
ses est, il est vrai, arrivée à son terme,
non pas à cause des événements des fronts
français et italiens, mais parce que le but
qu'elle se proposait a été non seulement at-
teint. mais, contre toute attente, a pu être
largement dépassé ; nous n'avons pas été
plus loin qu'il n'a paru sage à Hindenburg.
Et, d'ailleurs, personne ne peut vcir dans
l'avenir. L'Entente, lorsqu'elle se verra
amenée à une justification de l'offensive
générale manquée, ne pourra donc faire
état. du « soulagement du front russe ». La
prétention emphatique du Popolo Romano :
« Pour la troisième fois, l'armée italienne
a sauvé la Russie », doit donc être regar-
dée par nous comme sortant du domaine
des considérations militaires et comme
constituant une simple manifestation inté-
rieure des relations amicales russo-italien-
nes. — Frankfurter Zeitung. 2.9.
RIGA. — A la conférence de Moscou, le
général Kornilov a déclaré que Riga était
la porte de Pétrograd. Le nom convient
mieux à Reval, mais pour l'instant la ter-
minologie militaire n'a pas grande impor-
tance en Russie. Les positions de la Dvina
étaient extrêmement fortes ; si elles n'ont
pas été conservées, il n'y a pas de raison
pour que d'autres le soiènt. Il en existe
d'excellentes entre Riga et Pétrograd, mais
on ne peut tenir aucune ligne lorsqu'on ne.le
veut pas. Si l'armée russe ne résiste pas
ayec plus de vigueur, les Allemands seront
peut-être à Pétrograd avant l'hiver. Cela
n'assombrit pas beaucoup, au reste, la si-
tuation militaire. Ce qui serait du goût des
Allemands, ce serait la paix avec la Russie.
Ils manquent d'hommes, et il leur en fau-
dra beaucoup, s'ils poursuivent leur avance,
pour assurer le fonctionnement de leurs
voies de communication et l'occupation de
nouveaux territoires. Le principal avantage
militaire que leur procurerait la prise de
Pétrograd serait la possibilité de couper le
chemin de fer d'Arkhangel et de détruire de
grandes usines de munitions, en particulier
les usines Poutilov. Au point de vue poli-
tique, on peut espérer que plus l'Allemagne
humiliena la Russie, plus celle-ci aura
chance de rétablir la discipline de ses ar-
mées. — (Ed,) Manchester Guardian, 4.9.
— L'Allemagne aurait pu profiter bien
plus tôt du désarroi des armées russes,
mais elle comptait sur ses agents qui four-
millaient en Russie, sur les dissentiments
que Stockholm ferait naître parmi les Al-
liés, sur l'action paralysante des Soviets,
pour amener la Russie à la paix séparée
sans coup férir. Elle para à l'offensive
russe de Galicie et riposta en pénétrant
jusqu'en Bessarabie ; mais elle s'en tint
là par politique, non parce qu'elle n'était
pornt de force à faire plus. Elle comptait
toujours sur Stockholm. A la suite de la
conférence de Moscou, elle s'est remise en
campagne : la Russie rejetait toute idée de
paix séparée, l'Allemagne a répondu en
s'emparant de Riga. L'état de l'armée russe
nous force à envisager la retraite des trou-
pes roumaines qui, à elles seules, ne peu-
vent, malgré tout leur courage, résister in-
rlM,nimpnf fi la pression des Autrichiens.
"&. - .- e- -------- ---- -,--- ----- - - -
Il ne faut pas compter sur un miracle rus-
se, on ne l'a fait déjà que trop. Des armées
tombées ad degré de dégradation et d'aban-
don où sont parvenues les armées russes
ne peuvent se retremper, se ressaisir
qu'au bout d'une longue période et qu'en su-
bissant une discipline de fer. L'armée du
Tsar était, en dépit de la corruption du ré-
gime, mieux armée et mieux ravitaillée au
printemps dernier qu'elle ne l'avait jamais
été. Elle devait ses meilleurs canons et te
gros de ses munitions à ces alliés qu'elle
laisse aujourd'hui se tirer d'affaire. La dé-
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