Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 septembre 1917 05 septembre 1917
Description : 1917/09/05 (T7,N553). 1917/09/05 (T7,N553).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438146t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
LA GUERRE
(E "M- 2- Bau)
ET DES
AfF AInES ÉTRANGÈRES
rar
Paris, 5 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
1 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
lJ ESTIONS MILITAIBES
Pront „ OPERATIONS
Peu ré OCldental. - la semàine a été à
eu Près vfd au Pomt de vue britannique.
^Ue
est Peu aitse de répondre à la question
que Poui r £ ^fe P^tout : comment se fait-il
laotes S rernpcrtions des victoires si bril-
qUe no Sur la Première ligne allemande, et
soYOrits incapables de prendre pied
Uîle rnanire durable en aucun point de la
,
vi ? e lIgne, malgré son caractère impro-
ranÇa^s ont renoncé à percer
cette année j*19-'8 nous n'avons pas aban-
dQIlné ae, mais nous n'avons pas aban-
i andrefe 1 de rompre le front ennemi des
°^e nécessaire pour la défense
Grnn i e"B^etaSne durant l'hiver. Notre
llotre SSlon n'égale mi nos ambitions ni
notre nff- "os ambitions ni
ir. SGuvenons-nous cependant
Y oit en 1916 un arrêt analogue sur la
qu'il y eut en 1 la mi-septembre. Les Alle-
dftails sont tOJours maîtres dans les petits
^Jtaiis taor toujours maîtres dans les petits
léaiqu actlgues, mais nos conceptions stra-
piques 1aujcurd'hui sont absolument
saine^ p épe,rons que la campagne d'autom-
e aussi énergique que celle de l'an
ernier ssi tudent of War) Manchester
C,îta rd » - (Stlldent of \Var) Manchester
()P,„.un> 1-9.
fra-q'lUN. HOLLANDAISE. — Les opérations
SOJI, Iawiiques sur le front des Flan-
îes au ^'urs de la dernière quinzaine
J/15.81) sont un bon début, mais n'ont pas
tf¡.n,e le centième de ce qu'il faudrait ob-
n»r T)oiir vK ere r ]e Nord de la France et
¡â 'Pour libérer le Nord de la France et
la àelglqne. La luLle. aussi ardente qu'elle
h certains moments, a pris un caractère
oent locaL Ses résultats prêtent à la
exion
('e feXlOn. Il semble bien en effet que sur
et l'ont les rÔles sont lentement intervertis
assU les Allemands sont actuellement les
n cu que du moins ils ne tarde-
et les Allemands m°ins ils ne tarde-
16.8. Pas à le devenir. - Nieuwe Courant,
rs navale. - On a remarqué que,
re offensive des Alliés en
tÎSidre on n'avait de nouveau rien appris
or!^ action
na Ux e actIon concertlée de la flotte anglaise
l'ta.ux e ls cM.es belges. Cependant les jour-
naux britanniques ont annoncé tout récem-
ment britan niqtjes ont annoncé tout été si
trp et TIte nI n. animée du désir de combat-
tre et 1 tjv.. J(,Ili-
raHen Personne ?Jdde l'Amirauté, Jelli-
coe en personne a déclaré, ces jours-ci, que
tiaqile de la rM belge 'était possible tech-
tlents ent. lVals pour calmer les impa-
tients on a a d'un trait que le grand
assaut ne seraIt lIvré qu'avec l'aide de«
Américains et des Japonais. — Slandaard,
fll- pront.
"ulis ;- De Berne: Les propor-
réper ,prls.es par l'offensive italienne et ses
répér S Uaa3i°ns sur ^, Slt.uah,.0n militaire et
sionssur la ---Ituatiori militaire et
politique de l'Autriche ont ranimé, dans les
IélU SiU'et 'POlItIques neutres, les discussions
le pu j fl de oe rrnî
au sujet de ce qui devrait être logiquement
le Plar, de guerre de l'Entente, L'opinion
Prf,san Sé. néralo est que l'unique moyen de
la fin de in guerre ost, pour l'Entente,
la concentration de ses efforts militaires sur
le front italien. Par une curieuse coïnciden-
ce, on insiste en Allemagne, sur la néces-
sité de faire la plus grande concentration
de forces contre l'Italie, d'organiser une
grande offensive mettant hors de combat
TarmC-e qui menace de plus près les orga-
nes vitaux du bloc impérial. Si l'offensive
italienne en cours disposait d'une grande
armée de manœuvre et de réserve consti-
tuée par de^, forces alliées et d'une dotation
d'artillerie permettant de prolonger la lutte
avec une intensité toujours égale, la route
de Laybach et de Vienne pourrait s'ouvrir.
Les Empires du centre voudraient trouver,
sur le front italien, une porte de salut :
une victoire sur ce front pourrait, croient-
ils, avoir une valeur décisive. Les Alliés doi-
vent chercher sur le front autrichien le côté
vulnérable, l'organisme vital, le point d'ap-
plication du plus grand effort. La route la
plus courte pour arriver à Berlin passe par
Vienne. — (Pio Mari) Idea Nazionale. 2.9.
— Après la rupture du front autrichien
du moyen Isonzo, nous avons lu dans un
grand nombre de journaux italiens et sur-
tout étrangers une série de divagations
sur la meilleure manière d'exploiter cet
heureux événement et de le coordonner
efficacement avec les actions en cours sur
les autres échiquiers européens. Il est
vraiment difficile de croire que les Alliés
puissent modifier totalement leurs plans
parce qu'un beau jour notre pression a pu
faire brèche dans la première grande ligne
ennemie. Notre splendide victoire ne doit
pas être évaluée en vue de l'utilisation
qu'on en pourrait tirer dans un plan col-
lectif absolument arbitraire. Elle a son im-
portance en elle-même. Ce ne sera pas,
sans doute, un léger avantage pour nos
alliés que le besoin toujours croissant de
l'Autriche de concentrer tout son effort sur
le front italien ; mais précisément parce
que cet avantage indirect est grand et in-
déniable, on ne doit pas en troubler et en fal-
sifier les éléments en demandant une colla-
boration de tous les alliés sur le front des
Alpes Juliennes, un effort collectif contre
l'Autriche pour couper l'Allemagne de
l'Orient, et autres joyeusetés du même
genre. — Stampa, id.
MATERIEL
Aviation. - De Washington, 5.8 : D'ici
dix mois, les Etats-Unis auront 25.000 aé-
roplanes en Europe, munis de moteurs
américains de 250 chevaux et plus, et pou-
vant faire 240 km. à l'heure. Ces moteurs,
'en aluminium, seront les plus légers que
l'on ait encore construits. — Cleveland
Plain Dealer, 6.8.
o ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
La guerre sous-marine et le réapprovision-
nement de l'Allemagne. — La perspective
de la situation maritime d'après la guer-
re pèse sur tous les belligérants et surtout
sur nos ennemis ; l'heure semble donc ve-
nue pour les Alliés de se demander s'ils ne
devraient pas faire, d'un commun accord,
une déclaration franche de leurs intentions.
Les Allemands poursuivent une méthode
de guerre, qui, si elle pouvait réussir, se-
rait aussi fatale à eux-mêmes qu'à nous.
Ils répètent chaque jour dans leur presse
que ce sera pour eux une nécessité vitale
d'obtenir du lbnnagtc maritime dès la fin
des hostilités et pourtant ils ne cessent de
détruire la marge de navires neutres ou
alliés qui seuls pourraient les ravitailler
par la suite. C'est en cela, à côté du pro-
blème légal, que réside le vice fondamen-
ral de la guerre sous-marine, qui, en cou-
lant les navires à première vue, détruit
un service mondial auquel le belligérant
lui-même est intéressé essentiellement. Cet
aspect de la question semble poindre en
Allemagne, à en juger par l'extrême anxié-
té de celle-ci au sujet du tonnage d'après-
guerre. Elle voit qu'elle approche du mo-
ment où ses réserves intérieures seront épui-
sées aw point que le réapprovisionnement
venu d'outre-mer sera d'une nécessité ur-
gente ; elle se rend compte que le tonna-
ge national sera rout à fait insuffisant et,
cependant elle réduit le tonnage ennemi ou
neutre au point de le rendre inutilisable,
même pour ses besoins l* s plus impérieux.
C'est ce danger-là qu'une déclaration des
Alliés devrait rendre sensible, évident, à la
masse de la population allemande. — (Ed.)
Westminster Gazette, 31.8.
Allemagne : RENSEIGNEMENTS MARITIMES. —
Dans une conférence qui a eu lieu à Ham-
bourg, et à la quelle assistaient les repré-
sentants des assureurs maritimes et des
armateurs allemands, les délégués du Sé-
nat de Hambourg, du « Flottenhund n et des
chantiers navals, le Dr Brüclers, de Ber-
lin, a expliqué le fonctionnement de la nou-
velle organisation de renseignements mari-
times dite « See-Dienst » destinée à rem-
placer les services du Lloyd anglais. Il est
probable crue le Lloyd anglais continuera
aussi après la guerre à ne pas envoyer, en
Allemagne, des renseignements sur le mou-
vement des navires, les avaries, etc., de
sorte que les Allemands, privés d'une sour-
ce d'informations indipensables, doivent.
sans tarder, créer l'organisme qui les leur
fournira et qui brisera en même temps le
monopole de fait que le Lloyd anglais a
réussi à se constituer souvent avec le con-
cours d'agents allemands, congédiés du res-
te depuis le début de la guerre. Le « See-
Dienst. » aura son organe quotidien, la
Schiffahrt-Zeitung, une revue mensuelle et
un annuaire. Le siège de l'organisation sera
à Hambourg, avec des filiales à Brême et
à Berlin. A - la fin de la conférence, une
commission a été nommée pour mettre le
plan à exécution et pour s'occuper du côté
financier de la question. — Berlingshe
Tidende. 25.8.
———
(E "M- 2- Bau)
ET DES
AfF AInES ÉTRANGÈRES
rar
Paris, 5 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
1 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
lJ ESTIONS MILITAIBES
Pront „ OPERATIONS
Peu ré OCldental. - la semàine a été à
eu Près vfd au Pomt de vue britannique.
^Ue
est Peu aitse de répondre à la question
que Poui r £ ^fe P^tout : comment se fait-il
laotes S rernpcrtions des victoires si bril-
qUe no Sur la Première ligne allemande, et
soYOrits incapables de prendre pied
Uîle rnanire durable en aucun point de la
,
vi ? e lIgne, malgré son caractère impro-
ranÇa^s ont renoncé à percer
cette année j*19-'8 nous n'avons pas aban-
dQIlné ae, mais nous n'avons pas aban-
i andrefe 1 de rompre le front ennemi des
°^e nécessaire pour la défense
Grnn i e"B^etaSne durant l'hiver. Notre
llotre SSlon n'égale mi nos ambitions ni
notre nff- "os ambitions ni
ir. SGuvenons-nous cependant
Y oit en 1916 un arrêt analogue sur la
qu'il y eut en 1 la mi-septembre. Les Alle-
dftails sont tOJours maîtres dans les petits
^Jtaiis taor toujours maîtres dans les petits
léaiqu actlgues, mais nos conceptions stra-
piques 1aujcurd'hui sont absolument
saine^ p épe,rons que la campagne d'autom-
e aussi énergique que celle de l'an
ernier ssi tudent of War) Manchester
C,îta rd » - (Stlldent of \Var) Manchester
()P,„.un> 1-9.
fra-q'lUN. HOLLANDAISE. — Les opérations
SOJI, Iawiiques sur le front des Flan-
îes au ^'urs de la dernière quinzaine
J/15.81) sont un bon début, mais n'ont pas
tf¡.n,e le centième de ce qu'il faudrait ob-
n»r T)oiir vK ere r ]e Nord de la France et
¡â 'Pour libérer le Nord de la France et
la àelglqne. La luLle. aussi ardente qu'elle
h certains moments, a pris un caractère
oent locaL Ses résultats prêtent à la
exion
('e feXlOn. Il semble bien en effet que sur
et l'ont les rÔles sont lentement intervertis
assU les Allemands sont actuellement les
n cu que du moins ils ne tarde-
et les Allemands m°ins ils ne tarde-
16.8. Pas à le devenir. - Nieuwe Courant,
rs navale. - On a remarqué que,
re offensive des Alliés en
tÎSidre on n'avait de nouveau rien appris
or!^ action
na Ux e actIon concertlée de la flotte anglaise
l'ta.ux e ls cM.es belges. Cependant les jour-
naux britanniques ont annoncé tout récem-
ment britan niqtjes ont annoncé tout été si
trp et TIte nI n. animée du désir de combat-
tre et 1 tjv.. J(,Ili-
raHen Personne ?Jdde l'Amirauté, Jelli-
coe en personne a déclaré, ces jours-ci, que
tiaqile de la rM belge 'était possible tech-
tlents ent. lVals pour calmer les impa-
tients on a a d'un trait que le grand
assaut ne seraIt lIvré qu'avec l'aide de«
Américains et des Japonais. — Slandaard,
fll- pront.
"ulis ;- De Berne: Les propor-
réper ,prls.es par l'offensive italienne et ses
répér S Uaa3i°ns sur ^, Slt.uah,.0n militaire et
sionssur la ---Ituatiori militaire et
politique de l'Autriche ont ranimé, dans les
IélU SiU'et 'POlItIques neutres, les discussions
le pu j fl de oe rrnî
au sujet de ce qui devrait être logiquement
le Plar, de guerre de l'Entente, L'opinion
Prf,san Sé. néralo est que l'unique moyen de
la fin de in guerre ost, pour l'Entente,
la concentration de ses efforts militaires sur
le front italien. Par une curieuse coïnciden-
ce, on insiste en Allemagne, sur la néces-
sité de faire la plus grande concentration
de forces contre l'Italie, d'organiser une
grande offensive mettant hors de combat
TarmC-e qui menace de plus près les orga-
nes vitaux du bloc impérial. Si l'offensive
italienne en cours disposait d'une grande
armée de manœuvre et de réserve consti-
tuée par de^, forces alliées et d'une dotation
d'artillerie permettant de prolonger la lutte
avec une intensité toujours égale, la route
de Laybach et de Vienne pourrait s'ouvrir.
Les Empires du centre voudraient trouver,
sur le front italien, une porte de salut :
une victoire sur ce front pourrait, croient-
ils, avoir une valeur décisive. Les Alliés doi-
vent chercher sur le front autrichien le côté
vulnérable, l'organisme vital, le point d'ap-
plication du plus grand effort. La route la
plus courte pour arriver à Berlin passe par
Vienne. — (Pio Mari) Idea Nazionale. 2.9.
— Après la rupture du front autrichien
du moyen Isonzo, nous avons lu dans un
grand nombre de journaux italiens et sur-
tout étrangers une série de divagations
sur la meilleure manière d'exploiter cet
heureux événement et de le coordonner
efficacement avec les actions en cours sur
les autres échiquiers européens. Il est
vraiment difficile de croire que les Alliés
puissent modifier totalement leurs plans
parce qu'un beau jour notre pression a pu
faire brèche dans la première grande ligne
ennemie. Notre splendide victoire ne doit
pas être évaluée en vue de l'utilisation
qu'on en pourrait tirer dans un plan col-
lectif absolument arbitraire. Elle a son im-
portance en elle-même. Ce ne sera pas,
sans doute, un léger avantage pour nos
alliés que le besoin toujours croissant de
l'Autriche de concentrer tout son effort sur
le front italien ; mais précisément parce
que cet avantage indirect est grand et in-
déniable, on ne doit pas en troubler et en fal-
sifier les éléments en demandant une colla-
boration de tous les alliés sur le front des
Alpes Juliennes, un effort collectif contre
l'Autriche pour couper l'Allemagne de
l'Orient, et autres joyeusetés du même
genre. — Stampa, id.
MATERIEL
Aviation. - De Washington, 5.8 : D'ici
dix mois, les Etats-Unis auront 25.000 aé-
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américains de 250 chevaux et plus, et pou-
vant faire 240 km. à l'heure. Ces moteurs,
'en aluminium, seront les plus légers que
l'on ait encore construits. — Cleveland
Plain Dealer, 6.8.
o ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
La guerre sous-marine et le réapprovision-
nement de l'Allemagne. — La perspective
de la situation maritime d'après la guer-
re pèse sur tous les belligérants et surtout
sur nos ennemis ; l'heure semble donc ve-
nue pour les Alliés de se demander s'ils ne
devraient pas faire, d'un commun accord,
une déclaration franche de leurs intentions.
Les Allemands poursuivent une méthode
de guerre, qui, si elle pouvait réussir, se-
rait aussi fatale à eux-mêmes qu'à nous.
Ils répètent chaque jour dans leur presse
que ce sera pour eux une nécessité vitale
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des hostilités et pourtant ils ne cessent de
détruire la marge de navires neutres ou
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par la suite. C'est en cela, à côté du pro-
blème légal, que réside le vice fondamen-
ral de la guerre sous-marine, qui, en cou-
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un service mondial auquel le belligérant
lui-même est intéressé essentiellement. Cet
aspect de la question semble poindre en
Allemagne, à en juger par l'extrême anxié-
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venu d'outre-mer sera d'une nécessité ur-
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ge national sera rout à fait insuffisant et,
cependant elle réduit le tonnage ennemi ou
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même pour ses besoins l* s plus impérieux.
C'est ce danger-là qu'une déclaration des
Alliés devrait rendre sensible, évident, à la
masse de la population allemande. — (Ed.)
Westminster Gazette, 31.8.
Allemagne : RENSEIGNEMENTS MARITIMES. —
Dans une conférence qui a eu lieu à Ham-
bourg, et à la quelle assistaient les repré-
sentants des assureurs maritimes et des
armateurs allemands, les délégués du Sé-
nat de Hambourg, du « Flottenhund n et des
chantiers navals, le Dr Brüclers, de Ber-
lin, a expliqué le fonctionnement de la nou-
velle organisation de renseignements mari-
times dite « See-Dienst » destinée à rem-
placer les services du Lloyd anglais. Il est
probable crue le Lloyd anglais continuera
aussi après la guerre à ne pas envoyer, en
Allemagne, des renseignements sur le mou-
vement des navires, les avaries, etc., de
sorte que les Allemands, privés d'une sour-
ce d'informations indipensables, doivent.
sans tarder, créer l'organisme qui les leur
fournira et qui brisera en même temps le
monopole de fait que le Lloyd anglais a
réussi à se constituer souvent avec le con-
cours d'agents allemands, congédiés du res-
te depuis le début de la guerre. Le « See-
Dienst. » aura son organe quotidien, la
Schiffahrt-Zeitung, une revue mensuelle et
un annuaire. Le siège de l'organisation sera
à Hambourg, avec des filiales à Brême et
à Berlin. A - la fin de la conférence, une
commission a été nommée pour mettre le
plan à exécution et pour s'occuper du côté
financier de la question. — Berlingshe
Tidende. 25.8.
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