Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 septembre 1917 04 septembre 1917
Description : 1917/09/04 (T7,N552). 1917/09/04 (T7,N552).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438145d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 552
r - - -
itRES DE UGUERfiE
A.ï 2- n an) 1
; Et-des
r.INGtREs
Paris, 4 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
., confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés -
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QTfONS MILITAIHES
Front OPERATIONS -
uccès Oc 'd
flL.¡uCcès CI entaI. -' Malgré tous leurs
Urs lourdes pertes, les Anglais
^u é - | pi,r
B front Ué-leursattaques désespérées sur
h» des Pinn^?re^' Dans la matinée du
'l'Ofond une forte attaque, lancée en ordre
Æe¡tûn des dpn Côtfs de la route Ypres-
- Arl rant ete- brisée de façcn sanglante,
atix ^ais ont fSSa^^ deux nouvelles ten-
es r%kS PerrPtLSl}r le terrain labouré par
-entrp i deux voies ferré es Bcesiii-
'hp ^eïî >t v. ^reB/^ou^ers- Vers 15 heu-
lles s Gllragan de feu se déchaîna par ra-
:tlllai sur fro nt allant de EYraaibanlç. au
de de D'raaibank au
"gèrent t „c n}as.ses profondément éche-
tankse l èillterie étaient appuyées par
kfW! SUs lés Imif6 frayaient un chemin par- -
Des avi:: lrous,.d'ObulS remplis de boue.
thJL avi«.tenrc d'infanterie volant à faible
Drp^Â/di aient des vagues d'assaut,
li filles :i devaient ouvrir la route par
declenh leurs mItrailleuses., Mais alors se
j) ftffa.'; notre feu de défense que n'avait
iv/^iblii^arwllerie anglaise. Une pluie
et j
et de shrapnels s'abattit sur les
j Ses assiiti ,
s" Les réserves alleman-
es SePrépimtJ* eni sur les Anglais et, dans
W^sYr °rPs acharnés, les réjetèrent
0\.]1. A 9n i -
-''tilt' or.. llt::ures, après un nouveau feu
l'ne grande violence, l'ennemi essaya
gra-nde attaque. Les combats
6nl lusau o ,
Pohis ; sauf un faible
%în!Ceméfnt a^" i iiord-est dç Frezenberg, les
ttoî N s «il
- Sues T^aîî furent intégralement
.de üarues. Le champ d'entonnoirs est plein
le in aUaqUp L'exécution d'une nou-
Je Ion e que les Anglais préparaient
,coürsgdde la route Ypres-Mehin avec le con-
COJIP, des tillks, ftlt empêchée par la con-
lQftlCi IOn de næ tirs de destruction- —
si QnL.. Ii- allemands du 29.8.
ce on^itii rinàcrZ ^°^s nous demandions
soli
une ligne de résistan-
ce î^ent nr^» ani du côté de Chiapo-
v«no jJ- ceri tam®intenant que cette li-
Ile p-eut s'agir toutefois d'un
t{)Utes le ètfens¡j,f p.erma.ne,nt départait dans
tOQla parties,' 'ce qui supposerait que le
S°3im^n.^ïïieSnt i eSn ™1 avait prévu la dé-
lîoit s'anir Si évidemment sur-
!le-dêf Olt .s agIr ,p'lut'ôt d'une ébauche de
éf, I- ve creee par mesure de pru-
,taJ. de la arre, du grand bastion occiden-
JU dt^ i a Bainsiz7ia v ? ,
S\ t1 complé-
.!ée' Lpgrandes persistantes et systémati-
qlles à CUrsions d r~stantes et systémati-
/t et Slns de nos aéroplanes complè-
;rie v^Pfant qsuuvi&înFi iTo +1 l'arlil-
UPel' ant qU'eUe ee déplace pour aller
TlrneTit d, "Ouveiie s PO-itions. Le bombar-
9jS ^atterienremies dans la zo-
çtî ^e Pn Vpvitz, à l'est de Gorizia, est très
remarquable. De te les Opérations préludent
toujours d-eJ a de grand il est fa-
0lr la andes attaque, et il est
cile en voir igt, connexion avec notre nou-
velle et avantageuse situation sur le Monte
Santo et en général dans la zone des hau-
teurs qui relient le plateau de la Bainsizza
au massif de Ternova. La lutte continue
donc sans interruption, conservant son as-
pect de bataille de manœuvre. - Resto del
Carlino, 30.8:
Considérations d'ensemble. — Actuelle-
ment, la France, l'Angleterre et l'Italie
mettent, leur dernier espoir dans les Etats-
Unis, elles voient leur unique salut dans
l'aide américaine. Elles le voyaient aussi
dans la Russie, vers juillet 1914 ; elles
le voyaient aussi dans l'armée italienne,
et dans l'armée roumaine, cette pauvre
armée dont il ne reste que quelques mil-
liers d'hommes exténués à la frontière
septentrionale de leur pays. Trois ans
de guerre ! Trois ans déchecs et de per-
tes pour l'Entente ; trois ans de victoi-
res pour les Empires Centraux. Pays oc-
cupés et conquis par les Austro-Hongrois
et les Allemands : Belgique, Nord de la
France, Pologne, Serbie, Monténégro, Al-
banie, Roumanie ; pays conquis par l'En-
tente : « aucun ». Pays reconquis par les
soldats des Empires Centraux : la Galicie,
la Prusse orientale et la Bukovine. Lec-
teurs : la paix s'approche à pas de géant ;
les événements de Galicie ne sont que
l'épilogue de la tragédie européenne.
l'agonie de la guerre. (Danubio) A B C, 29.8.
COMMANDEMENT
Le maréchal von Hindenburg. — Le
29 août 1916, le maréchal von Hindenburg
remplaçait le général von Falkenhayn dans
ses fonctions de chef du grand Etat-Major
et le général Ludendorff était promu « gé-
néral der infanterie » et nommé sous-chef
du grand Etat-Major. Un vœu depuis long-
temps formé par le peuple allemand était
ainsi réalisé. Quelques semaines plus tard
un nouvel adversaire, des Puissances Cen-
trales, la Roumanie, était terrassé. e' Hin-
denburg s'est montré, à deux points de vue,
un chef d'armée exemplaire, d'abord com-
me organisateur de la défensive victorieuse
ensuite comme chef de la victorieuse of-
fensive. S'il n'a pas fait dominer partout
l'offensive comme - pensée directrice de son
commandement, cela tient aux conditions
particulières de la guerre mondiale, dont il
a su tenir compte d'une manière grandiose.
Il n'a qu'une chose en vue : la victoire défi-
nitive de l'Allemagne et une paix victo-
rieuse. Quant au chemin par où il attein-
dra ce but, il en fait dépendre le choix des
circonstances. C'est ainsi que dans l'Ouest
il a appliqué des méthodes tout à fait nou-
velles. Pour se défendre contre un ennemi
numériquement supérieur, il a créé la soli-
de ligne Siegfried et introduit ainsi dans la
guerre moderne un genre entièrement in-
connu de position fortinée, qui s'est montré
particulièrement propre à résister aux
moyens modernes d'attaque. Sur d'autres
points du front, il a inauguré le système ra-
mifié et complexe des zones de défense qui
étouffent comme dans un labyrinthe toute
offensive, fût-elle menée par l'ennemi le plus
fort. Ainsi l'adversaire se trouve ftà peu
près privé d'une bonne partie de sa très
puissante artillerie, dont ces conditions an-
nulent l'efficacité. Hindenburg a donc orga-
nisé sur le front occidental comme une im-
mense forteresse, longue de plusieurs cen-
taines de kilomètres, qui brave tous les
efforts de l'ennemi et contre laquelle doi-
vent se briser tous les assauts. Les gigan-
tesques offensives françaises et anglaises
et leur sanglant échec sur tous les points,
d'Ypres à Verdun, montrent sous le jour
le plus brillant la nouvelle tactique de Hin-
denburg. Dans l'Est, à côté de la défense
victorieuse, il a remis en honneur, comme
en Roumanie, la bataille de percée et de
mouvement. En Allemagne même, il a or-
ganisé le « front intérieur » et mis au ser-
vice de la patrie, par la loi sur le service
auxiliaire, toutes les forces disponibles.
Sur mer, quelques mois après sa nomina-
tion comme chef d'Etat-Major, il a procla-
mé la guerre sous-marine sans restriction,
qu'il a désignée à bon droit comme la plus
terrible menace sur le flanc de l'Angleterre.
Ainsi, en peu de temps, nous voyons Hin-
denburg agir dans l'armée et à l'intérieur
du pays comme un chef avisé et un sage
conseiller du peuple, et toutes les mesures
qu'il a prises jusqu'à présent ont été un -
bienfait pour l'Allemagne. — Mannheimer
General Anzeiger, 29.8. -
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La guerre Sous-marine à outrance :
ANGLETERRE. — De la dernière statistique
de nos pertes maritimes, il y a lieu de
tirer plusieurs, conclusions ; d'abord que
nos mesures défensives ont contraint l'en-
nemi à rester en plongée, où il continue à
être beaucoup trop heureux dans ses at-
taques pour que nous nous sentions en
sûreté, ensuite, que des mesures ont réus-
si seulement, à empêcher les Allemands à
nous, causer plus de tort qu'en mars der-
nier, malgré l'accroissement de leurs uni-
tés sous-marines, si nous en croyons leurs
déclarations à ce sujet ; enfin, que nous
ne progressons nullement vers la solu-
tion du problème ; nous n'arrivons qu'à
maintenir notre position. Nous iite, devons
pas permettre qu'aucun événement de la
guerre, si grave soit-il, nous détourne de
la mer dont dépend notre salut; on ne
saurait répéter trop souvent que tous les
calculs de l'Etat-Major général allemand
visent, comme par le passé, à nous bat-
tre sur mer avant que nous ayons pu vain-
cre sur terre. - (Ed.) Manchester Guardian,
30.8 - ,"
ARGENTINE ET ALLEMAGNE. - On annonce
que l'Allemagne, pour clore son débat avec
la République Argentine, s'est engagée à ne
r - - -
itRES DE UGUERfiE
A.ï 2- n an) 1
; Et-des
r.INGtREs
Paris, 4 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
., confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés -
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QTfONS MILITAIHES
Front OPERATIONS -
uccès Oc 'd
flL.¡uCcès CI entaI. -' Malgré tous leurs
Urs lourdes pertes, les Anglais
^u é - | pi,r
B front Ué-leursattaques désespérées sur
h» des Pinn^?re^' Dans la matinée du
'l'Ofond une forte attaque, lancée en ordre
Æe¡tûn des dpn Côtfs de la route Ypres-
- Arl rant ete- brisée de façcn sanglante,
atix ^ais ont fSSa^^ deux nouvelles ten-
es r%kS PerrPtLSl}r le terrain labouré par
-entrp i deux voies ferré es Bcesiii-
'hp ^eïî >t v. ^reB/^ou^ers- Vers 15 heu-
lles s Gllragan de feu se déchaîna par ra-
:tlllai sur fro nt allant de EYraaibanlç. au
de de D'raaibank au
"gèrent t „c n}as.ses profondément éche-
tankse l èillterie étaient appuyées par
kfW! SUs lés Imif6 frayaient un chemin par- -
Des avi:: lrous,.d'ObulS remplis de boue.
thJL avi«.tenrc d'infanterie volant à faible
Drp^Â/di aient des vagues d'assaut,
li filles :i devaient ouvrir la route par
declenh leurs mItrailleuses., Mais alors se
j) ftffa.'; notre feu de défense que n'avait
iv/^iblii^arwllerie anglaise. Une pluie
et j
et de shrapnels s'abattit sur les
j Ses assiiti ,
s" Les réserves alleman-
es SePrépimtJ* eni sur les Anglais et, dans
W^sYr °rPs acharnés, les réjetèrent
0\.]1. A 9n i -
-''tilt' or.. llt::ures, après un nouveau feu
l'ne grande violence, l'ennemi essaya
gra-nde attaque. Les combats
6nl lusau o ,
Pohis ; sauf un faible
%în!Ceméfnt a^" i iiord-est dç Frezenberg, les
ttoî N s «il
- Sues T^aîî furent intégralement
.de üarues. Le champ d'entonnoirs est plein
le in aUaqUp L'exécution d'une nou-
Je Ion e que les Anglais préparaient
,coürsgdde la route Ypres-Mehin avec le con-
COJIP, des tillks, ftlt empêchée par la con-
lQftlCi IOn de næ tirs de destruction- —
si QnL.. Ii- allemands du 29.8.
ce on^itii rinàcrZ ^°^s nous demandions
soli
une ligne de résistan-
ce î^ent nr^» ani du côté de Chiapo-
v«no jJ- ceri tam®intenant que cette li-
Ile p-eut s'agir toutefois d'un
t{)Utes le ètfens¡j,f p.erma.ne,nt départait dans
tOQla parties,' 'ce qui supposerait que le
S°3im^n.^ïïieSnt i eSn ™1 avait prévu la dé-
lîoit s'anir Si évidemment sur-
!le-dêf Olt .s agIr ,p'lut'ôt d'une ébauche de
éf, I- ve creee par mesure de pru-
,taJ. de la arre, du grand bastion occiden-
JU dt^ i a Bainsiz7ia v ? ,
S\ t1 complé-
.!ée' Lpgrandes persistantes et systémati-
qlles à CUrsions d r~stantes et systémati-
/t et Slns de nos aéroplanes complè-
;rie v^Pfant qsuuvi&înFi iTo +1 l'arlil-
UPel' ant qU'eUe ee déplace pour aller
TlrneTit d, "Ouveiie s PO-itions. Le bombar-
9jS ^atterienremies dans la zo-
çtî ^e Pn Vpvitz, à l'est de Gorizia, est très
remarquable. De te les Opérations préludent
toujours d-eJ a de grand il est fa-
0lr la andes attaque, et il est
cile en voir igt, connexion avec notre nou-
velle et avantageuse situation sur le Monte
Santo et en général dans la zone des hau-
teurs qui relient le plateau de la Bainsizza
au massif de Ternova. La lutte continue
donc sans interruption, conservant son as-
pect de bataille de manœuvre. - Resto del
Carlino, 30.8:
Considérations d'ensemble. — Actuelle-
ment, la France, l'Angleterre et l'Italie
mettent, leur dernier espoir dans les Etats-
Unis, elles voient leur unique salut dans
l'aide américaine. Elles le voyaient aussi
dans la Russie, vers juillet 1914 ; elles
le voyaient aussi dans l'armée italienne,
et dans l'armée roumaine, cette pauvre
armée dont il ne reste que quelques mil-
liers d'hommes exténués à la frontière
septentrionale de leur pays. Trois ans
de guerre ! Trois ans déchecs et de per-
tes pour l'Entente ; trois ans de victoi-
res pour les Empires Centraux. Pays oc-
cupés et conquis par les Austro-Hongrois
et les Allemands : Belgique, Nord de la
France, Pologne, Serbie, Monténégro, Al-
banie, Roumanie ; pays conquis par l'En-
tente : « aucun ». Pays reconquis par les
soldats des Empires Centraux : la Galicie,
la Prusse orientale et la Bukovine. Lec-
teurs : la paix s'approche à pas de géant ;
les événements de Galicie ne sont que
l'épilogue de la tragédie européenne.
l'agonie de la guerre. (Danubio) A B C, 29.8.
COMMANDEMENT
Le maréchal von Hindenburg. — Le
29 août 1916, le maréchal von Hindenburg
remplaçait le général von Falkenhayn dans
ses fonctions de chef du grand Etat-Major
et le général Ludendorff était promu « gé-
néral der infanterie » et nommé sous-chef
du grand Etat-Major. Un vœu depuis long-
temps formé par le peuple allemand était
ainsi réalisé. Quelques semaines plus tard
un nouvel adversaire, des Puissances Cen-
trales, la Roumanie, était terrassé. e' Hin-
denburg s'est montré, à deux points de vue,
un chef d'armée exemplaire, d'abord com-
me organisateur de la défensive victorieuse
ensuite comme chef de la victorieuse of-
fensive. S'il n'a pas fait dominer partout
l'offensive comme - pensée directrice de son
commandement, cela tient aux conditions
particulières de la guerre mondiale, dont il
a su tenir compte d'une manière grandiose.
Il n'a qu'une chose en vue : la victoire défi-
nitive de l'Allemagne et une paix victo-
rieuse. Quant au chemin par où il attein-
dra ce but, il en fait dépendre le choix des
circonstances. C'est ainsi que dans l'Ouest
il a appliqué des méthodes tout à fait nou-
velles. Pour se défendre contre un ennemi
numériquement supérieur, il a créé la soli-
de ligne Siegfried et introduit ainsi dans la
guerre moderne un genre entièrement in-
connu de position fortinée, qui s'est montré
particulièrement propre à résister aux
moyens modernes d'attaque. Sur d'autres
points du front, il a inauguré le système ra-
mifié et complexe des zones de défense qui
étouffent comme dans un labyrinthe toute
offensive, fût-elle menée par l'ennemi le plus
fort. Ainsi l'adversaire se trouve ftà peu
près privé d'une bonne partie de sa très
puissante artillerie, dont ces conditions an-
nulent l'efficacité. Hindenburg a donc orga-
nisé sur le front occidental comme une im-
mense forteresse, longue de plusieurs cen-
taines de kilomètres, qui brave tous les
efforts de l'ennemi et contre laquelle doi-
vent se briser tous les assauts. Les gigan-
tesques offensives françaises et anglaises
et leur sanglant échec sur tous les points,
d'Ypres à Verdun, montrent sous le jour
le plus brillant la nouvelle tactique de Hin-
denburg. Dans l'Est, à côté de la défense
victorieuse, il a remis en honneur, comme
en Roumanie, la bataille de percée et de
mouvement. En Allemagne même, il a or-
ganisé le « front intérieur » et mis au ser-
vice de la patrie, par la loi sur le service
auxiliaire, toutes les forces disponibles.
Sur mer, quelques mois après sa nomina-
tion comme chef d'Etat-Major, il a procla-
mé la guerre sous-marine sans restriction,
qu'il a désignée à bon droit comme la plus
terrible menace sur le flanc de l'Angleterre.
Ainsi, en peu de temps, nous voyons Hin-
denburg agir dans l'armée et à l'intérieur
du pays comme un chef avisé et un sage
conseiller du peuple, et toutes les mesures
qu'il a prises jusqu'à présent ont été un -
bienfait pour l'Allemagne. — Mannheimer
General Anzeiger, 29.8. -
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La guerre Sous-marine à outrance :
ANGLETERRE. — De la dernière statistique
de nos pertes maritimes, il y a lieu de
tirer plusieurs, conclusions ; d'abord que
nos mesures défensives ont contraint l'en-
nemi à rester en plongée, où il continue à
être beaucoup trop heureux dans ses at-
taques pour que nous nous sentions en
sûreté, ensuite, que des mesures ont réus-
si seulement, à empêcher les Allemands à
nous, causer plus de tort qu'en mars der-
nier, malgré l'accroissement de leurs uni-
tés sous-marines, si nous en croyons leurs
déclarations à ce sujet ; enfin, que nous
ne progressons nullement vers la solu-
tion du problème ; nous n'arrivons qu'à
maintenir notre position. Nous iite, devons
pas permettre qu'aucun événement de la
guerre, si grave soit-il, nous détourne de
la mer dont dépend notre salut; on ne
saurait répéter trop souvent que tous les
calculs de l'Etat-Major général allemand
visent, comme par le passé, à nous bat-
tre sur mer avant que nous ayons pu vain-
cre sur terre. - (Ed.) Manchester Guardian,
30.8 - ,"
ARGENTINE ET ALLEMAGNE. - On annonce
que l'Allemagne, pour clore son débat avec
la République Argentine, s'est engagée à ne
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Barbirolli Alfredo Barbirolli Alfredo /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Barbirolli Alfredo" or dc.contributor adj "Barbirolli Alfredo")Clérice Frères Clérice Frères /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Clérice Frères" or dc.contributor adj "Clérice Frères")
- Auteurs similaires Barbirolli Alfredo Barbirolli Alfredo /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Barbirolli Alfredo" or dc.contributor adj "Barbirolli Alfredo")Clérice Frères Clérice Frères /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Clérice Frères" or dc.contributor adj "Clérice Frères")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6438145d/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6438145d/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6438145d/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6438145d/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6438145d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6438145d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6438145d/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest