Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 septembre 1917 03 septembre 1917
Description : 1917/09/03 (T7,N551). 1917/09/03 (T7,N551).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381440
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 551
¡STÈRES DE LA GUERRE
-1 "~-.<'Baa )
!' (t.-M. DES Bau)
ET DES
f« £ iGÈRES
"1 ----
Paris, 3 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
I )
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires
Fr0nl o ■ OPERATIONS
^uie est 1-ci. dental. - La question essen-
tielle est de savOiP combien de temps il
les cou co.r afin d'asséner à l'Allemagne
les coups néo' S ~~s pour ramener aux
Ikw sa r^ci^68 pour l'amener aux
lJOssible 11 est, sans doute,
ssible qUe les - s doivent attendre jus-
qu'à °e que 1 Amérique ait pris une plus
ample part à la guerre; mais le fait n'en
subsiste pate rn ; les forces alleman-
(*ue ^es force'S alleman-
JQInllis c nlles à Une épreuve qu'elles n'ont
coliriue t que c'esi seulement grâce
iamais connue f»t qL'e C esi seulement grâce
ulle coneentrafion extraordinaire et à des
saïU-lCes énorm (Iuelles peuvent soutc-
n?p ia Pression qUi leur est imposée. Il suf-
qUe l'a une semaine de temps passable peur
tique dSpect de la lutte dans la région cri-
tique la f } ndre changeât du tout au
tout A e la Flandre changeât du tout au
{Jue')¡t. Lens, la fin est proche ; à Saint-
ln et C fin est proche; à Saint-
et arnbrai, règne une activité
pleine de sens ^^iiieurs il n'y a pas un
seul point moins sur le front britanni-
:u>? 1 ou eiie-cre déployé totite
oree p< , f t
, si- lorsque nous l'aurons fait
<>i, le Sera ViJt ï e la phase réellement déci-
- C- ~t
alors que le monde apprendra
¡ \\Ii\ie e!1t ,'!;;¡ enre cù la résistance en-
doit ell'e brisée sonnera cette année-
tine. - (Ed.) Otasqow Herald.
rOllt' l' l f t
'{¡lie c~ — De Hume, 29.8 : Le front
11'1' °^* le reconnait presque una-
obift^eait airil inii^ hui, est celui où l'on peut
"Om les
les plus dcislfs. f):.rs
aux IÏÏJ » L ,-e Laybach, c'est-à-dire
,menac0n8eriellsement et directe-
'np£ n, le plus fort des alli.étô de l'Allemagne.
pe °nnene ven l'importance. du
front °Ccidentii r - mil ? .uer l'importance du
ci.dent~at ~nt des bataiDcs
front occidental où se livrent des batailles
'iv^^s. Mai,. es FrancO-Angais doivent
cer sur des terres françaises et belges
et Orl "W, p.e u tPrévoir ?uand ile arriveront
^ables portes dc 1 Allemagne. Les
fStcls itaUenn^lU /0ntraire, menacent
rhrec ItalIennes au contraire, menacent
kln si ivfn des Habsbourg, et il
est certain ue i l'on a la porte de
'aybaiî1(e fé\^nem^ïn?i t Hdé?cÇi-siv fs se précipi-
• Cet effort 1
SNn ie*rn }l. dés à erfort colossal, nous sommes
ter, éci l'accomplir. Mais nous avons
.e beso' a. rtIlle rie, de beaucoup d'artillerie.
fi*'8* Entente doit le comprendre. Les
nts amdl A^ines de n ^an"ns anglais, fran-
ains 1 dont parlent les correspon-
rJlls f*n i^^erre , ne «J!af ^es c°rrespon.
iii!? autres tnï pas suffisants. Il
te alitres Illillier-, de canons ou
llrnile atteries Cet!t peut nous être
k(SK^^nit ^fooiuot sâp^âr 1î®p; E T? ats-Unia, qui pos-
Vne - grande L1S^em®nts de pro-
f nS,; ^S Sf grande fabrique américaine
peut tru déjà 100 canons par jour,
Pièces
!Ca'ne esmt an. La production
l'of1VernemitaHen £ frr™-dJ able.. Que le
fe | lenaPa f Italten ne 1nlsse pas pnsser
liq" - faut parler, ocmnnoer, et l'on
rnn
OPINION ALLEMANDE. — Le dixième jour de
l'offensive italienne entre Tolmino et la
mer s'est écoulé. L'Etat-Major viennois a
annoncé, le 23, qu'en quatre jours seule-
ment, Cadorna n'avait pas engagé moins
de 40 divisions sur un front d'attaque de
60 kilomètres. Au cours des dernières jour-
nées, les Italiens ont fait quelques progrès
à l'aile gauche, sur les hauteurs du massif
de Bate. Favorisé par un succès initial,
Cadorna semble vouloir exercer dans ce
secteur entre Auzza et le mont San Ga-
briele, la pression principale. Le commu-
niqué italien du 26 jette un coup d'œil ré-
trospectif sur la bataille engagée le 19. Il
confirme notre opinion de l'attaque conver-
gente contre le massif, de Bate : la deuxiè-
me armée italienne força, sur 14 ponts, le
passage de l'Isonzo sur le front Canale-
Auzza et marcha vers le Sud. Une attaque
frontale wur la ligne Descla-Monte Santo
opérait concentriquement avec la précé-
dente. La situation fut décidée par la
trouée que pratiquèrent les Italiens près
de Vrh, car elle leur assura l'accès du pla-
teau de Bainsizza-Spiritosanto. A Canale,
l'Isonzo est à 104 mètres au-dessus du ni-
veau de la mer. Vrh se trouve à 600 mètres
d'altitude. Les Italiens devaient donc
triompher d'une différence de niveau consi-
dérable. L'énorme efficacité de leur artil-
lerie groupée concentriquement dans le
coude de l'Isonzo facilita la difficile opéra-
tion. Leur irruption dans la direction du
S.-E. permit aux assaillants de prendre à
revers la ligne de hauteurs Jelenik (700 mè-
tres)-Kobilck (628 mètres), dont les défen-
seurs se trouvèrent exposés au feu de deux
côtés. Les Italiens prétendent que la réner-
cussion de la percée s'étendit jusqu'aux
hauteurs de Madoni et que l'attaque ita-
lienne se dirige maintenant contre le re-
bord oriental du plateau de Bainsizza. La
vérité est que le commandement austro-
hongrois a abandonné les hauteurs de la
lisière occidentale et septentrionale de ce
plateau à la suite de la percée ennemie
près de Vrh, et a établi une ligne nouvelle
et solide. Il n'est pas encore possible d'en
fixer le tracé ; on peut supposer que le
nouveau front est orienté suivant la ligne
générale Mont San Gabriele-Cours supé-
rieur du ruisseau d'Auzza. Les hauteurs
du rebord oriental s'élèvent à 878 mètres à
l'est de Madoni, jusqu'à 1.069 et 1.071 mè-
tres, au sud du point où la voie ferrée tra-
verse l'Idria. L'angle du Monte Santo, com-
plètement isolé par le mouvement tournant
que nous venons d'expliquer, a dû être
évacué. Par contre, les défenseurs tien-
nent avec toute leur énergie le mont San
Gabriele, séparé du Monte Santo par la cou-
pure d'une vallée et qui commande tout le
bassin de Gorizia. — Frankfurter Zeitunq,
29.8.
Guerre navale OPINION ESPAGNOLE. —
« LPI résultat de la guerre navale est tout
en faveur de la flotte allemande, puis-
qu'elle a réduit les escadres ennemies d'un
nombre si considérable de navires que les
commandants de celles-ci n'osent plus faire
sortir leurs cuirassés, ainsi que le prouve à
l'évidence le fait que depuis janvier dernier
aucun cuirassé anglais n'a été coulé. Cette
inactivité de l'escadre anglaise date de la
bataille du Skager-Rack, où furent ensevelis
huit cuirassés et croiseurs-cuirassés anglais,
sans compter un grand nombre de petites
unités. On nous raconta alors que l'escadre
(allemande était détruite et que la plupart
des navires qui avaient combattu seraient
inutilisables longtemps ; mais, en réalité,
ce sort fut celui de l'escadre anglaise. C'est
maintenant qu'on voit clairement le résul-
tat dei cette bataille, dans laquelle l'Angle-
terre perdit l'empire des mers. » Tribuna
26.8.
Interview de l'amiral Scheer. — G. Eber-
lein rapporte longuement dans la Züricher
Post, 28.8, un entretien qu'il vient d'avoir
avec l'amiral Scheer, chef de la flotte alle-
mande : E. Songe-t-on à renoncer aux zep-
pelins pour les attaques contre l'Angle-
terre ? S Non. Ce sont les circonstances
qui décident s'il faut les employer ou les
avions. Pour l'exploration à grande dis-
tance, les zeppelins sont d'une valeur inap-
préciable ; au demeurant, je crois que l'ave-
nir est aux aéroplanes. E. On a beaucoup
parlé ces derniers temps d'une prochaine
bataille navale qui permettrait aux Anglais
de prendre leur revanche du Skager-Rak.
Croyez-vous à un nouveau choc ? S. CeUi
dépend des Anglais. Nous n'avons pas inté-
rêt à pousser trop loin ott leur rencontre.
comme ils le désireraient: mais ils nous
trouvèrent toujours prêts. En attendant, la
guerre sous-marine s'acquitte à merveille
de sa mission. E. Attendez-vous beaucoup
de la guerre sous-marine renforcée ? S.
Tout. Naturellement il ne faut pas fixer de
délai, mais un jour viendra où l'Angleterre
s'apercevra que le jeu ne vaut plus les ris-
ques. E. Et l'intervention américaine ? S.
Sans la déprécier, je n'y attache pas une im-
portance excessive. Elle peut devenir une
gêne pour nous, un danger jamais. Avant
qu'elle soit efficace, nos sous-marins au-
ront dit leur mot depuis longtemps. E. Il
suffit donc à l'Allemagne de tenir ? S. Oui,
et ccmme notre peuple est habitué aux pri-
vations, son endurance aura raison de la
ténacité anglaise.
ORGANISATION
Espagne : LA MOBILISATION. — Dans le but
d'assurer le succæ de futures mobilisations
éventuelles, une ordonnance royale du
23 courant décide, à l'occasion de la mobi-
lisation partielle qui vient d'avoir lieu lors
des récents événements, d'accorder des ré-
compenses aux mobilisés qui ont répondu
à leur appel sans délai et surtout de punir,
les retardataires et les insoumis. — Fr/rrco
Español, 28.8.
MORAL DES TROUPES
Russie. — Le 176e régiment de réserve,
dont une partie a pris une part active aux
¡STÈRES DE LA GUERRE
-1 "~-.<'Baa )
!' (t.-M. DES Bau)
ET DES
f« £ iGÈRES
"1 ----
Paris, 3 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
I )
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires
Fr0nl o ■ OPERATIONS
^uie est 1-ci. dental. - La question essen-
tielle est de savOiP combien de temps il
les cou co.r afin d'asséner à l'Allemagne
les coups néo' S ~~s pour ramener aux
Ikw sa r^ci^68 pour l'amener aux
lJOssible 11 est, sans doute,
ssible qUe les - s doivent attendre jus-
qu'à °e que 1 Amérique ait pris une plus
ample part à la guerre; mais le fait n'en
subsiste pate rn ; les forces alleman-
(*ue ^es force'S alleman-
JQInllis c nlles à Une épreuve qu'elles n'ont
coliriue t que c'esi seulement grâce
iamais connue f»t qL'e C esi seulement grâce
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n?p ia Pression qUi leur est imposée. Il suf-
qUe l'a une semaine de temps passable peur
tique dSpect de la lutte dans la région cri-
tique la f } ndre changeât du tout au
tout A e la Flandre changeât du tout au
{Jue')¡t. Lens, la fin est proche ; à Saint-
ln et C fin est proche; à Saint-
et arnbrai, règne une activité
pleine de sens ^^iiieurs il n'y a pas un
seul point moins sur le front britanni-
:u>? 1 ou eiie-cre déployé totite
oree p< , f t
, si- lorsque nous l'aurons fait
<>i, le Sera ViJt ï e la phase réellement déci-
- C- ~t
alors que le monde apprendra
¡ \\Ii\ie e!1t ,'!;;¡ enre cù la résistance en-
doit ell'e brisée sonnera cette année-
tine. - (Ed.) Otasqow Herald.
rOllt' l' l f t
'{¡lie c~ — De Hume, 29.8 : Le front
11'1' °^* le reconnait presque una-
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"Om les
les plus dcislfs. f):.rs
aux IÏÏJ » L ,-e Laybach, c'est-à-dire
,menac0n8eriellsement et directe-
'np£ n, le plus fort des alli.étô de l'Allemagne.
pe °nnene ven l'importance. du
front °Ccidentii r - mil ? .uer l'importance du
ci.dent~at ~nt des bataiDcs
front occidental où se livrent des batailles
'iv^^s. Mai,. es FrancO-Angais doivent
cer sur des terres françaises et belges
et Orl "W, p.e u tPrévoir ?uand ile arriveront
^ables portes dc 1 Allemagne. Les
fStcls itaUenn^lU /0ntraire, menacent
rhrec ItalIennes au contraire, menacent
kln si ivfn des Habsbourg, et il
est certain ue i l'on a la porte de
'aybaiî1(e fé\^nem^ïn?i t Hdé?cÇi-siv fs se précipi-
• Cet effort 1
SNn ie*rn }l. dés à erfort colossal, nous sommes
ter, éci l'accomplir. Mais nous avons
.e beso' a. rtIlle rie, de beaucoup d'artillerie.
fi*'8* Entente doit le comprendre. Les
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ains 1 dont parlent les correspon-
rJlls f*n i^^erre , ne «J!af ^es c°rrespon.
iii!? autres tnï pas suffisants. Il
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Vne - grande L1S^em®nts de pro-
f nS,; ^S Sf grande fabrique américaine
peut tru déjà 100 canons par jour,
Pièces
!Ca'ne esmt an. La production
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fe | lenaPa f Italten ne 1nlsse pas pnsser
liq" - faut parler, ocmnnoer, et l'on
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OPINION ALLEMANDE. — Le dixième jour de
l'offensive italienne entre Tolmino et la
mer s'est écoulé. L'Etat-Major viennois a
annoncé, le 23, qu'en quatre jours seule-
ment, Cadorna n'avait pas engagé moins
de 40 divisions sur un front d'attaque de
60 kilomètres. Au cours des dernières jour-
nées, les Italiens ont fait quelques progrès
à l'aile gauche, sur les hauteurs du massif
de Bate. Favorisé par un succès initial,
Cadorna semble vouloir exercer dans ce
secteur entre Auzza et le mont San Ga-
briele, la pression principale. Le commu-
niqué italien du 26 jette un coup d'œil ré-
trospectif sur la bataille engagée le 19. Il
confirme notre opinion de l'attaque conver-
gente contre le massif, de Bate : la deuxiè-
me armée italienne força, sur 14 ponts, le
passage de l'Isonzo sur le front Canale-
Auzza et marcha vers le Sud. Une attaque
frontale wur la ligne Descla-Monte Santo
opérait concentriquement avec la précé-
dente. La situation fut décidée par la
trouée que pratiquèrent les Italiens près
de Vrh, car elle leur assura l'accès du pla-
teau de Bainsizza-Spiritosanto. A Canale,
l'Isonzo est à 104 mètres au-dessus du ni-
veau de la mer. Vrh se trouve à 600 mètres
d'altitude. Les Italiens devaient donc
triompher d'une différence de niveau consi-
dérable. L'énorme efficacité de leur artil-
lerie groupée concentriquement dans le
coude de l'Isonzo facilita la difficile opéra-
tion. Leur irruption dans la direction du
S.-E. permit aux assaillants de prendre à
revers la ligne de hauteurs Jelenik (700 mè-
tres)-Kobilck (628 mètres), dont les défen-
seurs se trouvèrent exposés au feu de deux
côtés. Les Italiens prétendent que la réner-
cussion de la percée s'étendit jusqu'aux
hauteurs de Madoni et que l'attaque ita-
lienne se dirige maintenant contre le re-
bord oriental du plateau de Bainsizza. La
vérité est que le commandement austro-
hongrois a abandonné les hauteurs de la
lisière occidentale et septentrionale de ce
plateau à la suite de la percée ennemie
près de Vrh, et a établi une ligne nouvelle
et solide. Il n'est pas encore possible d'en
fixer le tracé ; on peut supposer que le
nouveau front est orienté suivant la ligne
générale Mont San Gabriele-Cours supé-
rieur du ruisseau d'Auzza. Les hauteurs
du rebord oriental s'élèvent à 878 mètres à
l'est de Madoni, jusqu'à 1.069 et 1.071 mè-
tres, au sud du point où la voie ferrée tra-
verse l'Idria. L'angle du Monte Santo, com-
plètement isolé par le mouvement tournant
que nous venons d'expliquer, a dû être
évacué. Par contre, les défenseurs tien-
nent avec toute leur énergie le mont San
Gabriele, séparé du Monte Santo par la cou-
pure d'une vallée et qui commande tout le
bassin de Gorizia. — Frankfurter Zeitunq,
29.8.
Guerre navale OPINION ESPAGNOLE. —
« LPI résultat de la guerre navale est tout
en faveur de la flotte allemande, puis-
qu'elle a réduit les escadres ennemies d'un
nombre si considérable de navires que les
commandants de celles-ci n'osent plus faire
sortir leurs cuirassés, ainsi que le prouve à
l'évidence le fait que depuis janvier dernier
aucun cuirassé anglais n'a été coulé. Cette
inactivité de l'escadre anglaise date de la
bataille du Skager-Rack, où furent ensevelis
huit cuirassés et croiseurs-cuirassés anglais,
sans compter un grand nombre de petites
unités. On nous raconta alors que l'escadre
(allemande était détruite et que la plupart
des navires qui avaient combattu seraient
inutilisables longtemps ; mais, en réalité,
ce sort fut celui de l'escadre anglaise. C'est
maintenant qu'on voit clairement le résul-
tat dei cette bataille, dans laquelle l'Angle-
terre perdit l'empire des mers. » Tribuna
26.8.
Interview de l'amiral Scheer. — G. Eber-
lein rapporte longuement dans la Züricher
Post, 28.8, un entretien qu'il vient d'avoir
avec l'amiral Scheer, chef de la flotte alle-
mande : E. Songe-t-on à renoncer aux zep-
pelins pour les attaques contre l'Angle-
terre ? S Non. Ce sont les circonstances
qui décident s'il faut les employer ou les
avions. Pour l'exploration à grande dis-
tance, les zeppelins sont d'une valeur inap-
préciable ; au demeurant, je crois que l'ave-
nir est aux aéroplanes. E. On a beaucoup
parlé ces derniers temps d'une prochaine
bataille navale qui permettrait aux Anglais
de prendre leur revanche du Skager-Rak.
Croyez-vous à un nouveau choc ? S. CeUi
dépend des Anglais. Nous n'avons pas inté-
rêt à pousser trop loin ott leur rencontre.
comme ils le désireraient: mais ils nous
trouvèrent toujours prêts. En attendant, la
guerre sous-marine s'acquitte à merveille
de sa mission. E. Attendez-vous beaucoup
de la guerre sous-marine renforcée ? S.
Tout. Naturellement il ne faut pas fixer de
délai, mais un jour viendra où l'Angleterre
s'apercevra que le jeu ne vaut plus les ris-
ques. E. Et l'intervention américaine ? S.
Sans la déprécier, je n'y attache pas une im-
portance excessive. Elle peut devenir une
gêne pour nous, un danger jamais. Avant
qu'elle soit efficace, nos sous-marins au-
ront dit leur mot depuis longtemps. E. Il
suffit donc à l'Allemagne de tenir ? S. Oui,
et ccmme notre peuple est habitué aux pri-
vations, son endurance aura raison de la
ténacité anglaise.
ORGANISATION
Espagne : LA MOBILISATION. — Dans le but
d'assurer le succæ de futures mobilisations
éventuelles, une ordonnance royale du
23 courant décide, à l'occasion de la mobi-
lisation partielle qui vient d'avoir lieu lors
des récents événements, d'accorder des ré-
compenses aux mobilisés qui ont répondu
à leur appel sans délai et surtout de punir,
les retardataires et les insoumis. — Fr/rrco
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