Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 septembre 1917 02 septembre 1917
Description : 1917/09/02 (T7,N550). 1917/09/02 (T7,N550).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438143k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 550
I
lNlSTÈRES DP T ,GUERRE
I K f1 e• ,M lM- Aa., , 2- BaU)
?T DES
F. t,r, AlK^ÉTIUNGÈUE3
Paris, 2 septembre 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
Front OPERATIONS ,
IP 1 n, La bataille qui s'est li-
de net onllllue à. se livrer sur le front
corn sonzo en présent^» de plus cll plus1
CC)rn nie une des P ,)jus crraiàfl.e, batailles de,
tau ,I11f Une des s grandes batailles de
°Ul« la guer>-n?ondiaie- Pour la première
fs depuk les batailles de la Marne et
sante er, la guerre est sortie de la pe-
e et ri aris toutp io
ùans tl IOIlS Pour reprendre d'un coup
des armes m?sui'e que permet le poids
gra.ndrnes mdnes, le mouvement des
c* andes et h - batailles du passé.
C'est s t dl"Clslves bataIlles du passe,
hAr"'U^ r rarm(^T1S1V^s batailles du passé.
, italienne qu'est, ôcliu oet
de r sUprênl'e, Sans doute, il y a eu
erl grandes aClÏ?ns d cail'onoement réussies,
i4 v!ltrichiens par les Allemands et les
?' 1915 et (lepuis,,, P~ les ~~rnands et les
Moi fronts, russe, serbe e?
ctirrérln. Ials les conditions étaient bien
du f otes Cali-se de la grande extension
.11 front riia rénorme disproportion des
r,'°yéris tppK ni(ïUes et surtout des voies de
,.,, lltrnunica,lion- Ce ii'était pas sur ce front
qlle 111;¡IIOn, Ce n'était pas sur ce front
"rJ8nUté "e. dans des conditions
ïe >*ora?r!^mative' la preuv,\ de la
nerre mait,'ie(ll«j des nations- en
Lepre. e 1,e® fae'les lauriers de Po-
faciles lauriers de Po-
c'le, Gai-
u l' erll\ei'\ \•\S v/rentin n» ?7Prent 1 équilibre dtiS for-
et rinc' inPi'1 a vaiflcre
ns rVn C1 -i s J''mpines à vaincre
J'usse sfr 1 sonzo: alors que la paralysie
•'Us!1 Su-r l'Iso.n^y°: rs Empires l'avan-
: ta» devrait d0n°J' aux Empires l'avan-
licte Je Plus grand, marque le premier
'kte d,"" Phase nouvelle celle où ils se ré-
taire déc £ pn+en état dinfériorité mili-
6" (0, Malagodi) Tribuna, 30.8.
n
si ris W.M : Le développement de
siOIlIlSlve italienne. doépassant les prévi-
av ?t du commo
une offeiWv?ent autriciiien, a fait
avckrt., "offensive qui d-evtit se déclen-
denwans le Trentin. Dès devait se déclen-
Pr que lecomman-
cha- autrichien avait été informé d'une
d'1.1ne aine grande offensive italienne, 1 Idee
^'urip °untre-offen<;ive italienne, l'idée
Un av r-ont Ie-()ffeiisive sul' le front du Tren-
; ilit dans les miteux
: Militaiires autrichS T avait été pré"
lr autrichiens. Tout avait été pre-
^aréchaal i cette action qu'aurait dirigée le
qUe S fe ? conrad et qui, aVec une énergi-
*néant- Plans l'Isonzo devait réduire
es de ,es plans, de Cadorna. L'exécytion
6s det^i?lers Prénarnti?av?,t été conduite
ftvec ere prép. or,,tif-,, avait été condmte
■ '^nnAV été enaS,
slll' la eda été en avance de quelques jours
aprèsd'infanterie
chée après un bombardement
tivern ent c°urt et hà i
L 1. oo,:;;::en¡ oOllrl, et c!ès le premier jour,
1û -c°fnmndernent»„? ï' ®i -e a comnris
nnile llne Poussée ordi-
h jj^e. t Poussée ordi-
Prf'rnières'('tl()Ils roévélèrent un
nt grave entre la puissance de
nsive celle de la défensive, spéciale-
qnam
t gës : On \,'t au nombre des effectifs enga-
f, 1 au nornbre de leffectifs enga-
968 On vit tout de Slllte 1 urgente néces-
r:
:
(
sité de renforcer les lignes, de combler les
vides, de concentrer toutes les énergies pour
la défende, l'offensive diversive était dès lors
condamnée à avorter. La première mesure
prise fut celle d'arrêter la marche des trou-
pes et des batteries vers le Trentin. L'ar-
mée du Trentin tenta cependant l'action
démonstrative dans quelques secteurs
qu'elle croyait plus vulnérables. Suivant
des nouvelles de source autrichienne,on af-
firme que Conrad n'a pas renoncé à son
plan ; mais, dans les milieux militaires, on
est très sceptique. — (Pio Mari) lden
Nazion., 31.8.
— Dès hier se dessinait la nouvelle phase
de la résistance de l'ennemi sur le bord
oriental du plateau de Bainsizza. Les res-
tes des divisions (sept ou huit, parait-il)
qui défendaient la zone du moyen Isonzo
sous les ordres du général Kaltenborn. se
sont agrippés au rebord surélevé qui s'étend
entre le plateau de Bainsizza et la vallée
de Chiapovano pour donner le temps aux
réserves d'arriver sur place. Ces pauvres
restes réduits à peut-être un tiers de leurs
effectifs, ne devaient certainement avoir
qu'un rôle provisoire. La défense est main-
tenant assumée par le gros des renforts
et prend un caractère de violence par des
contre-attaques en masses que ne permet-
tait pas jusqu'à présent la faiblesse numé-
rique des troupes en retraite. De sembla-
bles actions contre-offensives ont lieu aussi
à l'est de Gorizia et prouvent que nous y
avons gagné du terrain. En somme, notre
armée a continué à dominer nettement
l'adversaire. Le bombardement des zones
de l'arrière autrichiennes continue sans in-
terruption. Pendant que notre offensive
contre l'Hermada subit un bref temps d'ar-
rêt, l'ennemi tente des diversions en atta-
quant les tranchées italiennes entre le Vip-
pacco et le Faiti ; en outre, il envoie des
détachements d'éclaireurs et concentre des
feux d'artillerie contre certaines parties du
front du Trentin et de Carnie sans obtenir
le moindre succès même local. — Resto
clel Carlino, id.
OPINION ALLEMANDE. — Le plateau de Bain-
sizza porte plusieurs plissements en relief
dirigés du Nord au Sud. C'est sur un
d'entre eux qu'est établie la nouvelle ligne
à peu près droite, librement choisie par le
commandement autrichien et occupée sans
que l'ennemi ait pu le moins du monde gê-
ner le mouvement. Quand les Italiens s'a-
perçurent de l'abandon du terrain, les
troupes autrichiennes avaient déjà gagné
cette position presque sans perte, et les
détachements de reconnaissance ennemis,
qui s'avançaient lentement, furent repous-
sés. Abstraction faite du terrain conquis,
qui est complètement désert et comprend à
peine un village, Cadorna n'a pas fait un
seul pas vers son but. La porte de Tri este
demeure aussi solidement verrouillée La
maigre progression sur le plateau de Bain-
sizza n'est rien de plus qu'une promenade
de prestige s'écartant considérablement de
l'objectif principal et payée par d'effroya-
bles pertes. (Fr. ü\';ak) Tägliche Rundschau,
27.8.
Ensemble des fronts. — PRESSE ANGLAISE :
En dépit d'un temps déplorable, le plan de
sir Douglas Haig s'exécute peu à peu. Les
combats qui se livrent devant Ypres font
partie d'un dessein plus vaste qui, s'il se
réalise, modifiera considérablement la si-
tuation sur le front. Le moral des troupes
des Allias occidentaux est bon ; celui de
l'ennemi est en baisse. Malheureusement
les succès des puissances de l'Entente ont
été limités par le regrettable chaos des ar-
mées russes. Jusqu'ici les troupes russes
ne semblent guère en voie de revenir à
leurs traditions. L'exposé si franc du gé-
néral Kornilov ne suffit pas à lui seul à
conjurer le mal. Il est à craindre que l'ar-
mée russe ne recouvre sa valeur militaire
que lorsqu'elle aura éliminé les comités,
les commissions et toutes les influences
politiques qui ont sapé la discipline. Les
conséquences militaires de cette situation
n'apparaissent pas encore : les Allemands
il est vrai n'ont pu exploiter à leur gré la
désorganisation de la Russie ; peut-être at-
tendent-ils qu'elle soit plus avancée pour en
tirer parti sans avoir à livrer de nouvelles
batailles ; rien ne prouve cependant qu'ils
restent inactifs et mieux vaut ne pas comp-
ter là-dessus. — (Ed.) Times, 31.8.
PRESSE SUISSE. — Les Italiens n'ont pas
réussi à percer le front autrichien. L'opé-
ration, qui, par l'occupation de la ligne Yrh-
Jelenik-Monte Santo, peut être considérée
comme bien engagée, laisse encore à dé-
sirer dans ses possibilités de développe-
ment. Cadorna se contenterait certainement
d'une retraite stratégique de Boroevic sur
Laybach. Comme d'une part l'objectif poli-
tique est Trieste, et que d'autre part l'ob-
jectif stratégique consiste probablement
moins à s'emparer de Trieste qu'à s'ouvrir
la route de Laybach, l'armée italienne est
aujourd'hui encore au seuil de son opéra-
tion ; elle a par contre acheté chèrement
l'accès de cette position. — Les Français
ont récolté devant Verdun de nouveaux
fruits de leur grande attaque sur le front
Nord. La position offensive de Verdun s'est'
élargie vers le nord ; elle n'est cependant
pas encore entièrement rétablie et reste
exposée à l'ouest et à l'est à la pression
de flanc qui s'exerce de l'Argonne septen-
trionale et de la Woëvre ainsi que du
saillant de Saint-Mihiel. Au point de vue
défensif par contre, Verdun peut être dès
maintenant considéré comme dégagé. -
(Stegemann) Bund, 29.8.
PRESSE ALLEMANDE. — Les conseils tenus
par les chefs de l'Entente avaient déjà main-
tes fois annoncé leur résolution de con-
duire les grandes opérations selon les prin-
cipes suivants : unité de front, unification
du commandement, simultanéité des atta-
ques, aide réciproque en troupes et en ma-
tériel de guerre. De ces belles résolutions,
la dernière seule a été mise à exécution et
encore dans une mesure limitée. L'unité de
I
lNlSTÈRES DP T ,GUERRE
I K f1 e• ,M lM- Aa., , 2- BaU)
?T DES
F. t,r, AlK^ÉTIUNGÈUE3
Paris, 2 septembre 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
Front OPERATIONS ,
IP 1 n, La bataille qui s'est li-
de net onllllue à. se livrer sur le front
corn sonzo en présent^» de plus cll plus1
CC)rn nie une des P ,)jus crraiàfl.e, batailles de,
tau ,I11f Une des s grandes batailles de
°Ul« la guer>-n?ondiaie- Pour la première
fs depuk les batailles de la Marne et
sante er, la guerre est sortie de la pe-
e et
ùans tl IOIlS Pour reprendre d'un coup
des armes m?sui'e que permet le poids
gra.ndrnes mdnes, le mouvement des
c* andes et h - batailles du passé.
C'est s t dl"Clslves bataIlles du passe,
hAr"'U^ r rarm(^T1S1V^s batailles du passé.
, italienne qu'est, ôcliu oet
de r sUprênl'e, Sans doute, il y a eu
erl grandes aClÏ?ns d cail'onoement réussies,
i4 v!ltrichiens par les Allemands et les
?' 1915 et (lepuis,,, P~ les ~~rnands et les
Moi fronts, russe, serbe e?
ctirrérln. Ials les conditions étaient bien
du f otes Cali-se de la grande extension
.11 front riia rénorme disproportion des
r,'°yéris tppK ni(ïUes et surtout des voies de
,.,, lltrnunica,lion- Ce ii'était pas sur ce front
qlle 111;¡IIOn, Ce n'était pas sur ce front
"rJ8nUté "e. dans des conditions
ïe >*ora?r!^mative' la preuv,\ de la
nerre mait,'ie(ll«j des nations- en
Lepre. e 1,e® fae'les lauriers de Po-
faciles lauriers de Po-
c'le, Gai-
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et rinc' inPi'1 a vaiflcre
ns rVn C1 -i s J''mpines à vaincre
J'usse sfr 1 sonzo: alors que la paralysie
•'Us!1 Su-r l'Iso.n^y°: rs Empires l'avan-
: ta» devrait d0n°J' aux Empires l'avan-
licte Je Plus grand, marque le premier
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taire déc £ pn+en état dinfériorité mili-
6" (0, Malagodi) Tribuna, 30.8.
n
si ris W.M : Le développement de
siOIlIlSlve italienne. doépassant les prévi-
av ?t du commo
une offeiWv?ent autriciiien, a fait
avckrt., "offensive qui d-evtit se déclen-
denwans le Trentin. Dès devait se déclen-
Pr que lecomman-
cha- autrichien avait été informé d'une
d'1.1ne aine grande offensive italienne, 1 Idee
^'urip °untre-offen<;ive italienne, l'idée
Un av r-ont Ie-()ffeiisive sul' le front du Tren-
; ilit dans les miteux
: Militaiires autrichS T avait été pré"
lr autrichiens. Tout avait été pre-
^aréchaal i cette action qu'aurait dirigée le
qUe S fe ? conrad et qui, aVec une énergi-
*néant- Plans l'Isonzo devait réduire
es de ,es plans, de Cadorna. L'exécytion
6s det^i?lers Prénarnti?av?,t été conduite
ftvec ere prép. or,,tif-,, avait été condmte
■ '^nnAV été enaS,
slll' la eda été en avance de quelques jours
aprèsd'infanterie
chée après un bombardement
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L 1. oo,:;;::en¡ oOllrl, et c!ès le premier jour,
1û -c°fnmndernent»„? ï' ®i -e a comnris
nnile llne Poussée ordi-
h jj^e. t Poussée ordi-
Prf'rnières'('tl()Ils roévélèrent un
nt grave entre la puissance de
nsive celle de la défensive, spéciale-
qnam
t gës : On \,'t au nombre des effectifs enga-
f, 1 au nornbre de leffectifs enga-
968 On vit tout de Slllte 1 urgente néces-
r:
:
(
sité de renforcer les lignes, de combler les
vides, de concentrer toutes les énergies pour
la défende, l'offensive diversive était dès lors
condamnée à avorter. La première mesure
prise fut celle d'arrêter la marche des trou-
pes et des batteries vers le Trentin. L'ar-
mée du Trentin tenta cependant l'action
démonstrative dans quelques secteurs
qu'elle croyait plus vulnérables. Suivant
des nouvelles de source autrichienne,on af-
firme que Conrad n'a pas renoncé à son
plan ; mais, dans les milieux militaires, on
est très sceptique. — (Pio Mari) lden
Nazion., 31.8.
— Dès hier se dessinait la nouvelle phase
de la résistance de l'ennemi sur le bord
oriental du plateau de Bainsizza. Les res-
tes des divisions (sept ou huit, parait-il)
qui défendaient la zone du moyen Isonzo
sous les ordres du général Kaltenborn. se
sont agrippés au rebord surélevé qui s'étend
entre le plateau de Bainsizza et la vallée
de Chiapovano pour donner le temps aux
réserves d'arriver sur place. Ces pauvres
restes réduits à peut-être un tiers de leurs
effectifs, ne devaient certainement avoir
qu'un rôle provisoire. La défense est main-
tenant assumée par le gros des renforts
et prend un caractère de violence par des
contre-attaques en masses que ne permet-
tait pas jusqu'à présent la faiblesse numé-
rique des troupes en retraite. De sembla-
bles actions contre-offensives ont lieu aussi
à l'est de Gorizia et prouvent que nous y
avons gagné du terrain. En somme, notre
armée a continué à dominer nettement
l'adversaire. Le bombardement des zones
de l'arrière autrichiennes continue sans in-
terruption. Pendant que notre offensive
contre l'Hermada subit un bref temps d'ar-
rêt, l'ennemi tente des diversions en atta-
quant les tranchées italiennes entre le Vip-
pacco et le Faiti ; en outre, il envoie des
détachements d'éclaireurs et concentre des
feux d'artillerie contre certaines parties du
front du Trentin et de Carnie sans obtenir
le moindre succès même local. — Resto
clel Carlino, id.
OPINION ALLEMANDE. — Le plateau de Bain-
sizza porte plusieurs plissements en relief
dirigés du Nord au Sud. C'est sur un
d'entre eux qu'est établie la nouvelle ligne
à peu près droite, librement choisie par le
commandement autrichien et occupée sans
que l'ennemi ait pu le moins du monde gê-
ner le mouvement. Quand les Italiens s'a-
perçurent de l'abandon du terrain, les
troupes autrichiennes avaient déjà gagné
cette position presque sans perte, et les
détachements de reconnaissance ennemis,
qui s'avançaient lentement, furent repous-
sés. Abstraction faite du terrain conquis,
qui est complètement désert et comprend à
peine un village, Cadorna n'a pas fait un
seul pas vers son but. La porte de Tri este
demeure aussi solidement verrouillée La
maigre progression sur le plateau de Bain-
sizza n'est rien de plus qu'une promenade
de prestige s'écartant considérablement de
l'objectif principal et payée par d'effroya-
bles pertes. (Fr. ü\';ak) Tägliche Rundschau,
27.8.
Ensemble des fronts. — PRESSE ANGLAISE :
En dépit d'un temps déplorable, le plan de
sir Douglas Haig s'exécute peu à peu. Les
combats qui se livrent devant Ypres font
partie d'un dessein plus vaste qui, s'il se
réalise, modifiera considérablement la si-
tuation sur le front. Le moral des troupes
des Allias occidentaux est bon ; celui de
l'ennemi est en baisse. Malheureusement
les succès des puissances de l'Entente ont
été limités par le regrettable chaos des ar-
mées russes. Jusqu'ici les troupes russes
ne semblent guère en voie de revenir à
leurs traditions. L'exposé si franc du gé-
néral Kornilov ne suffit pas à lui seul à
conjurer le mal. Il est à craindre que l'ar-
mée russe ne recouvre sa valeur militaire
que lorsqu'elle aura éliminé les comités,
les commissions et toutes les influences
politiques qui ont sapé la discipline. Les
conséquences militaires de cette situation
n'apparaissent pas encore : les Allemands
il est vrai n'ont pu exploiter à leur gré la
désorganisation de la Russie ; peut-être at-
tendent-ils qu'elle soit plus avancée pour en
tirer parti sans avoir à livrer de nouvelles
batailles ; rien ne prouve cependant qu'ils
restent inactifs et mieux vaut ne pas comp-
ter là-dessus. — (Ed.) Times, 31.8.
PRESSE SUISSE. — Les Italiens n'ont pas
réussi à percer le front autrichien. L'opé-
ration, qui, par l'occupation de la ligne Yrh-
Jelenik-Monte Santo, peut être considérée
comme bien engagée, laisse encore à dé-
sirer dans ses possibilités de développe-
ment. Cadorna se contenterait certainement
d'une retraite stratégique de Boroevic sur
Laybach. Comme d'une part l'objectif poli-
tique est Trieste, et que d'autre part l'ob-
jectif stratégique consiste probablement
moins à s'emparer de Trieste qu'à s'ouvrir
la route de Laybach, l'armée italienne est
aujourd'hui encore au seuil de son opéra-
tion ; elle a par contre acheté chèrement
l'accès de cette position. — Les Français
ont récolté devant Verdun de nouveaux
fruits de leur grande attaque sur le front
Nord. La position offensive de Verdun s'est'
élargie vers le nord ; elle n'est cependant
pas encore entièrement rétablie et reste
exposée à l'ouest et à l'est à la pression
de flanc qui s'exerce de l'Argonne septen-
trionale et de la Woëvre ainsi que du
saillant de Saint-Mihiel. Au point de vue
défensif par contre, Verdun peut être dès
maintenant considéré comme dégagé. -
(Stegemann) Bund, 29.8.
PRESSE ALLEMANDE. — Les conseils tenus
par les chefs de l'Entente avaient déjà main-
tes fois annoncé leur résolution de con-
duire les grandes opérations selon les prin-
cipes suivants : unité de front, unification
du commandement, simultanéité des atta-
ques, aide réciproque en troupes et en ma-
tériel de guerre. De ces belles résolutions,
la dernière seule a été mise à exécution et
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