Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 août 1917 27 août 1917
Description : 1917/08/27 (T7,N544). 1917/08/27 (T7,N544).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438137v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 544
Eu guerre
Il * 2 8~.
T r) P, S 1
p~.,',~ËT~rs
Paris, 27 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WSTlUNs MILITAIRES
G OPERATIONS
lenne. — A la date du 17 août,
'eu(u,ille n 11, conduite par le lieutenam
,y;oiu en einPlacexuent au capitaine von
Sai. lülen a descendu son OOu adver-
le, tel at,roP*anes ont été capturés par
G.rü; QUbdl que 1% mitrailleuses. L'esca-
?u'lte n° ii,a été constituée en automne
ooeike elle lart honneur à son ancien chef
le 0eike ii uurnaux allemands du 21.8.
^QQt nv
lilre, 1 - De Galicie : Sous le
e : « i ( 0Ullllent le front russe a été rom-
)) ; i^ des canons allemands, pour
Il, l'avance de 1 artillerie, dura, dit-
Slx lipn'rtis' une minute en comparai-
S0ri de l UValanche de fer et de feu que les
desgd s nvoieLJt sur les positions alleman-
LIS l', latidres, depuis vingt jours ; mais,
pbur Cell-es des Busses à Zlota Gora, il n'en
v ,ait Dac davantage "• En six minutes, la
fr r
u tettiièrp ligne de tranchées russes fut
fOUgU l ; les colonnes allemandes, dans la
fou gue .de la première poussée, avancèrent
loin qu'on ne le leur avait ordonne,
Jef Jes nr emxeres compagnies, qui devaient
er 1 e Pas aux sections chargées d'atta-
posit- seconde ligne, se trouvèrent sur les
tres e réserve russes, à cinq kilomè-
ZlOta Gora. Les Allemands virent
teule tUe le front russe se composait d'une
détrUit Igne de tranchées, celles qu'avaient
l'es leurs canons au cours de six heu-
cLeri'UoiÏ Ïl t ïm?nU Qu'avait fait l'en-
Ilem, endatit les longs mois où il occupa
heL Allemands qui savent
lous fnt se succèdent leurs positions sur
leUr e es frmts, s'étonnaient de voir que
leur, nÓml eût négligé à ce point la dé-
fen Se- » De ni
cn^f Ia e plus, 1s Allmands comptaient
'raient lutte seraIt dure parce qu'ils sa-
aVait que le haut cornfnandement russe
aient rernjplacé les régiments qui occu-
tlons dPendant les derniers mois les posi-
d\.1 Ca Zlota Gora par d'autres ramenés
ffat cas® ou Ha i d'antres ramenés
aven n'ayant pas
& r- et Paraissant
W«2; accessibles à l'indiscipline et la dé-
sertion. Mais les Caucasiens et les Slbé.
ba~x-mêm~e? n'acceptaient pas le com-
bat .:e^-mêmes nV ï f ent pas le com"
ba Jetaient lels armes abandonnaient les
gPÓts de munitions Vett de matériel de
GQFe, Se repliaient vers la frontière de
le Sans iriêrn e ¡attendre d'y être con-
Cm l'ennemi. Ils s'en allaient volon-
C^rSS nt< sans rancœnrS m allaient volon-
Ple Se consIdérer vaincus, obébssant sHr-
^rivfi îi la conviction US'ob,éi,ssant sim-
davé de 2Poser les armes, moment était
gh: leu. patrie, laissant les terres étra-
Sèrq, U ils avaient ?nt ies terres «ran-
A4^iîtU,?a) A B C? 20.n8? ,Pé€S" - (Antonio
c: EFFECTIFS
des Etats-TJnis. - En dépit
nQQVelles pessimistes récemment pu-
bhées, les Etats-Unis seront bientôt en me-
sure de transporter en Europe 100.000 hom-
mes par mois, avec tous leurs impédimenta.
Le Gouvernement disposera également des
moyens nécessaires à assurer le ravitaille-
ment des hommes transportés. New York
Tribune, 29.7.
— Depuis l'entrée en guerre des Etats-
Unis, les enrôlements suivants ont eu lieu :
Hommes
Armée régulière 163.633
Infanterie de marine 18.U00
Marine 69.000
Réserves de l'Intendance 25.000
Réserves du Génie 10.000
Réserves de-l1 Aérostation (Signal
Corps) 8..000
Réserves des sections d'aviation 2.000
Service de samé 12.500
Garde nationale 145.700
Unités tenant garnison à Hawaï,
à Porto-Rico et aux Philippines 20.000
Milice navale. 8.000
Réserves navales 10.000
Camps d'instruction des futurs offi-
ciers, lre série 35.000
Camps d'instruction des futurs offi-
ciers, 2" série. 16.000
Camps d'instruction des univer-
sités 10.000
Ambulances améric. en France 2.025
Nommés officiel de réserve 3.000
Nommés officiers de la garde
nationale 1.000
Total 558.858
New York Tribune, 29.7.
- Une armée de 2.119.503 hommes (offi-
ciers compris). Voilà ce que le ministère de
la Guerre envisage pour l'exercice financier
venant à expiration le 30 juin 1918. Les cré-
dits supplémentaires de $ 5.917.878.247 de-
mandés au Congrès pour le compte de l'ad-
ministration de la Guerre seule ont été
établis sur la base de la création de cette
armée. Les évaluations précédentes por-
taient sur une armée de 1.200.000 hommes.
Pour constituer l'armée qu'on prévoit au-
jourd'hui, il faudra lever, non seulement un
second contingent de 500.000 hommes, mais
encore un troisième l'été prochain. Cette
évaluation des effectifs qu'on se propose de
réunir a été fournie au Congrès par le minis-
tre de la Guerre, M. Baker. — Public
Ledger, 29.7.
——— ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES,
Prêts de l'Allemagne à la Grèce en 1916 et
1917. — [Cf. Bull. n° 543, p. 2, col. 3] :
Les journaux d'Athènes du 28.7/10.8, sur la
foi du compte rendu des débats de la Cham-
bre communiqué à la presse, ayant dit que
la somme réellement prêtée à la Grèce par
l'Allemagne s'élevait à 60 millions de marks,
le ministre des Finances Négropontis fait
rectifier, dans les journaux du 29.7/11.8, ce
chiffre erroné. Le total exact des sommes
prêtées par l'Allemagne s'élève à 80 millions
de marks.
ALIMENTATION, RAVITAILLEMENT
Angleterre. — Le coton a subi en Angle-
terre un renchérissement sans précédent
qui a entraîné une réduction cons dérable
dans la marche des usines. Le Daily Tele-
graph, 13.7, annonce que l'inventaire des
stocks de coton dans le district de Man-
chester n'est pas satisfaisant et que les au-
tor.tés chargées du contrôle du coton au-
raient recommandé une limitation de la
production : les filatures ne travailleraient
plus que 4 jours par semaine. Pour l'indus-
trie de la laine, l'Economist, 14.7, annonce
que beaucoup de chefs d'entreprises au-
raient déclaré qu'avec les stocks qui leur
étaient attribués, ils ne pourraient main-
tenir leurs usines en marche au delà du
mais d'août. Des signes analogues du res-
serrement des approvisionnements en An-
gleterre se manifestent aussi dans beau-
coup d'autres domaines. Quelles tentatives
ont été faites en Grande-Bretagne pour évi-
ter la catastrophe dont le pays est menacé
par la diminution continuelle des approvi-
sionnements ? Maintes fois le Gouvernement
anglais a déclaré qu'il introduirait le ration-
nement des denrées alimentaires, mais il
a toujours rèculé devant l'application de
cette mesure. Il ne parait pas se croire en
mesure de surmonter les difficultés tech-
niques d'un tel système de répartition. L'ad-
ministration intérieure de l'Angleterre, par
sa const tution et son essence, ne se prête
pas à la mise sur pied rapide d'une or-
ganisation aussi vaste. Le Gouvernement
anglais a donc eu recours en premier Leu
pour atténuer la disette de pain, à des me-
sures vant à allonger la farine. On y mé-
langea tous les succédanés possibles et im-
possibles. Le résultat fut tel que cette fa-
rine de guerre était 'de mauvaise conserva-
tion et que beaucoup de substances pré-
cieuses pour l'alimenation humaine y
étaient rendues inutilisables. Il fallut en
jeter des quantités. Le pain fait avec cette
farine aurait causé chez beaucoup de per-
sonnes de graves malaises et de sérieux
symptômes de maladies. Le Gouvernement
anglais chercha encore à résoudre la crise
de l'alimentation par l'augmentation de la
production dans le pays même. A cet effet,
il a développé le 23 février 1917 un pro-
gramme agraire dont le but est resté l'in-
tensificaion de la culture des céréales et des
pommes de terre. Mais l'exécution de ce
programme qui tend à transformer en
champs de céréales un million et quart
d'hectares de pâturages n'est possi'ble que
sous certaines conditions, à peu près irréa-
lisables en ce moment. A l'époque actuelle
où l'Angletérre manque de main-d'œuvre
Eu guerre
Il * 2 8~.
T r) P, S 1
p~.,',~ËT~rs
Paris, 27 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WSTlUNs MILITAIRES
G OPERATIONS
lenne. — A la date du 17 août,
'eu(u,ille n 11, conduite par le lieutenam
,y;oiu en einPlacexuent au capitaine von
Sai. lülen a descendu son OOu adver-
le, tel at,roP*anes ont été capturés par
G.rü; QUbdl que 1% mitrailleuses. L'esca-
?u'lte n° ii,a été constituée en automne
ooeike elle lart honneur à son ancien chef
le 0eike ii uurnaux allemands du 21.8.
^QQt nv
lilre, 1 - De Galicie : Sous le
e : « i ( 0Ullllent le front russe a été rom-
)) ; i^ des canons allemands, pour
Il, l'avance de 1 artillerie, dura, dit-
Slx lipn'rtis' une minute en comparai-
S0ri de l UValanche de fer et de feu que les
desgd s nvoieLJt sur les positions alleman-
LIS l', latidres, depuis vingt jours ; mais,
pbur Cell-es des Busses à Zlota Gora, il n'en
v ,ait Dac davantage "• En six minutes, la
fr r
u tettiièrp ligne de tranchées russes fut
fOUgU l ; les colonnes allemandes, dans la
fou gue .de la première poussée, avancèrent
loin qu'on ne le leur avait ordonne,
Jef Jes nr emxeres compagnies, qui devaient
er 1 e Pas aux sections chargées d'atta-
posit- seconde ligne, se trouvèrent sur les
tres e réserve russes, à cinq kilomè-
ZlOta Gora. Les Allemands virent
teule tUe le front russe se composait d'une
détrUit Igne de tranchées, celles qu'avaient
l'es leurs canons au cours de six heu-
cLeri'UoiÏ Ïl t ïm?nU Qu'avait fait l'en-
Ilem, endatit les longs mois où il occupa
heL Allemands qui savent
lous fnt se succèdent leurs positions sur
leUr e es frmts, s'étonnaient de voir que
leur, nÓml eût négligé à ce point la dé-
fen Se- » De ni
cn^f Ia e plus, 1s Allmands comptaient
'raient lutte seraIt dure parce qu'ils sa-
aVait que le haut cornfnandement russe
aient rernjplacé les régiments qui occu-
tlons dPendant les derniers mois les posi-
d\.1 Ca Zlota Gora par d'autres ramenés
ffat cas® ou Ha i d'antres ramenés
aven n'ayant pas
& r- et Paraissant
W«2; accessibles à l'indiscipline et la dé-
sertion. Mais les Caucasiens et les Slbé.
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ba Jetaient lels armes abandonnaient les
gPÓts de munitions Vett de matériel de
GQFe, Se repliaient vers la frontière de
le Sans iriêrn e ¡attendre d'y être con-
Cm l'ennemi. Ils s'en allaient volon-
C^rSS nt< sans rancœnrS m allaient volon-
Ple Se consIdérer vaincus, obébssant sHr-
^rivfi îi la conviction US'ob,éi,ssant sim-
davé de 2Poser les armes, moment était
gh: leu. patrie, laissant les terres étra-
Sèrq, U ils avaient ?nt ies terres «ran-
A4^iîtU,?a) A B C? 20.n8? ,Pé€S" - (Antonio
c: EFFECTIFS
des Etats-TJnis. - En dépit
nQQVelles pessimistes récemment pu-
bhées, les Etats-Unis seront bientôt en me-
sure de transporter en Europe 100.000 hom-
mes par mois, avec tous leurs impédimenta.
Le Gouvernement disposera également des
moyens nécessaires à assurer le ravitaille-
ment des hommes transportés. New York
Tribune, 29.7.
— Depuis l'entrée en guerre des Etats-
Unis, les enrôlements suivants ont eu lieu :
Hommes
Armée régulière 163.633
Infanterie de marine 18.U00
Marine 69.000
Réserves de l'Intendance 25.000
Réserves du Génie 10.000
Réserves de-l1 Aérostation (Signal
Corps) 8..000
Réserves des sections d'aviation 2.000
Service de samé 12.500
Garde nationale 145.700
Unités tenant garnison à Hawaï,
à Porto-Rico et aux Philippines 20.000
Milice navale. 8.000
Réserves navales 10.000
Camps d'instruction des futurs offi-
ciers, lre série 35.000
Camps d'instruction des futurs offi-
ciers, 2" série. 16.000
Camps d'instruction des univer-
sités 10.000
Ambulances améric. en France 2.025
Nommés officiel de réserve 3.000
Nommés officiers de la garde
nationale 1.000
Total 558.858
New York Tribune, 29.7.
- Une armée de 2.119.503 hommes (offi-
ciers compris). Voilà ce que le ministère de
la Guerre envisage pour l'exercice financier
venant à expiration le 30 juin 1918. Les cré-
dits supplémentaires de $ 5.917.878.247 de-
mandés au Congrès pour le compte de l'ad-
ministration de la Guerre seule ont été
établis sur la base de la création de cette
armée. Les évaluations précédentes por-
taient sur une armée de 1.200.000 hommes.
Pour constituer l'armée qu'on prévoit au-
jourd'hui, il faudra lever, non seulement un
second contingent de 500.000 hommes, mais
encore un troisième l'été prochain. Cette
évaluation des effectifs qu'on se propose de
réunir a été fournie au Congrès par le minis-
tre de la Guerre, M. Baker. — Public
Ledger, 29.7.
——— ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES,
Prêts de l'Allemagne à la Grèce en 1916 et
1917. — [Cf. Bull. n° 543, p. 2, col. 3] :
Les journaux d'Athènes du 28.7/10.8, sur la
foi du compte rendu des débats de la Cham-
bre communiqué à la presse, ayant dit que
la somme réellement prêtée à la Grèce par
l'Allemagne s'élevait à 60 millions de marks,
le ministre des Finances Négropontis fait
rectifier, dans les journaux du 29.7/11.8, ce
chiffre erroné. Le total exact des sommes
prêtées par l'Allemagne s'élève à 80 millions
de marks.
ALIMENTATION, RAVITAILLEMENT
Angleterre. — Le coton a subi en Angle-
terre un renchérissement sans précédent
qui a entraîné une réduction cons dérable
dans la marche des usines. Le Daily Tele-
graph, 13.7, annonce que l'inventaire des
stocks de coton dans le district de Man-
chester n'est pas satisfaisant et que les au-
tor.tés chargées du contrôle du coton au-
raient recommandé une limitation de la
production : les filatures ne travailleraient
plus que 4 jours par semaine. Pour l'indus-
trie de la laine, l'Economist, 14.7, annonce
que beaucoup de chefs d'entreprises au-
raient déclaré qu'avec les stocks qui leur
étaient attribués, ils ne pourraient main-
tenir leurs usines en marche au delà du
mais d'août. Des signes analogues du res-
serrement des approvisionnements en An-
gleterre se manifestent aussi dans beau-
coup d'autres domaines. Quelles tentatives
ont été faites en Grande-Bretagne pour évi-
ter la catastrophe dont le pays est menacé
par la diminution continuelle des approvi-
sionnements ? Maintes fois le Gouvernement
anglais a déclaré qu'il introduirait le ration-
nement des denrées alimentaires, mais il
a toujours rèculé devant l'application de
cette mesure. Il ne parait pas se croire en
mesure de surmonter les difficultés tech-
niques d'un tel système de répartition. L'ad-
ministration intérieure de l'Angleterre, par
sa const tution et son essence, ne se prête
pas à la mise sur pied rapide d'une or-
ganisation aussi vaste. Le Gouvernement
anglais a donc eu recours en premier Leu
pour atténuer la disette de pain, à des me-
sures vant à allonger la farine. On y mé-
langea tous les succédanés possibles et im-
possibles. Le résultat fut tel que cette fa-
rine de guerre était 'de mauvaise conserva-
tion et que beaucoup de substances pré-
cieuses pour l'alimenation humaine y
étaient rendues inutilisables. Il fallut en
jeter des quantités. Le pain fait avec cette
farine aurait causé chez beaucoup de per-
sonnes de graves malaises et de sérieux
symptômes de maladies. Le Gouvernement
anglais chercha encore à résoudre la crise
de l'alimentation par l'augmentation de la
production dans le pays même. A cet effet,
il a développé le 23 février 1917 un pro-
gramme agraire dont le but est resté l'in-
tensificaion de la culture des céréales et des
pommes de terre. Mais l'exécution de ce
programme qui tend à transformer en
champs de céréales un million et quart
d'hectares de pâturages n'est possi'ble que
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