Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 août 1917 25 août 1917
Description : 1917/08/25 (T7,N542). 1917/08/25 (T7,N542).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381351
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° :»42
lSTÈRES DE LA GUERRE
1 (E.-M. A., 2* B*u)
* F ET DES
'le AlPtES ÉTHANGÈRLS
:1 -
Paris, 25 août 1917.
à
i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
front • OPERATIONS
d les t, alien. - Isonzo, 18.8 : Les Anglais
et les Français combattent en plaine. Notre
en plttiiie. 1\otre
^U|jwjuxTiiUi ,r .m°yexi et le haut Isonzo n'a
taule d' Ul d egwle SUif aucun champ de ba-
Puisse oser- C est la plUS granue guerre
qUi PISse Osel' une armee, guerre de siège
est Pas fssentellement différente du
UU?U» Iront r po1 ou de Pot-Arthur. Sur
UUC Ult front, il un des adversaires n'a aussi
tunce ses hgnes un onjeclif de l'impor-
- Portique de Trieste, et le
ance morale , politique de 'I'r1' este, et le
le niêiiip ,L nd au nord-ouest de la
!vSistanee se prête particulièrement à la
est nl e. lJne retraite à la Hindenburg
richien rn pas concevable sur ce front au-
a a.lhé.r" Elle amènerait le défenseur, non
l'fïi \rr vllais à empirer sa situation.
- rnbl'OSll11) Slam/Ja, 22.8.
et'l 'b
Í l)'n'1^ns foi?»' : L'emploi que les Au-
en plus des mitrailleuses s'étend de
MJn,^s ûr.„; *>on seulement ils disposent
Wès : 11 organisées et instruites tout ex-
nlSation n elllernent ils out créé des orga-
(el)¿n- s defp.n",;,.- ., ', ,"
-"1 ca ue premier e IIgne-
dV^n ÎkT evêtrements de réseaux de
fil de fer a des fosses et des casemates
Mitrail j des fosses et des casemates
ai.t. - basées uniquement
es rnitraillellses mais ils confient
UlJx mii ,ul,leuses alignées en bon
omb re-S des. posi ton s. s péciales derrière
les ^re'nièrpc lIgnes, la defense des posi-
tinr>'es Plu* n^P<^tantes, quand ces pre-
ftiip!* ^s.%neH ont déjà été enfoncées. Dans
les s'tions imn »
les positions importantes défenoueg par plu-
leurs tuteur /.tnkr L?s battent terrain
à une hauteur établie d'avance et qui varie
'Pour.c^a«une8Qillq, à uteur d'h.omme. Ainsi, que l'as-
ÎUsrt jnaU nt «vance deb-out ou courbé ou ram-
rS'11 d°it touiour tomber dans le tir- Le
dérn souve-nt, quaiIld ces po,sitiaThS se sont
(jérn. 'l Uées par le feu, urt Geul canon de pe-
e les pre^n?fUS son tir direct au-
rait ÏÏabilité -de J-es déAttrui-'re. C'est ce
qu'on * tenté auiormw °°ntre le « nœud »
qu'on a tenté aujourd'hui contre le « nŒud Il
]reéisi"Se ?X de Aïs de £ f ï enchevêtremnt de
réseaux de ls de fer et de nids de mitrail-
l cachés pa
*ru 2? de maiwpÏ Ïarmm ? *5 d, écombres et les
ljtie f(sur la rive oaWiî!»hhne 0Us doutaient le
de m
«n «première montagne Partant ses piè-
dé'eoulert l.ligi lets a misoo en batte-
ie ger, par un tir direct.
ses .s dans les béton en-c-as
trées d alnps le terrain. - (Mario Sabrera)
le terrain "- (Mario o Sobrero )
, 1:'---
- unt le t
~eur ~ta't —
°Urie n' oriental. - 1 nombreuses
'u "'urs des Alliés pendant la guerre, au-
ne n'égale en imPOrtance la pression
8 re e sur le
.;:ercée SUr le GOUV"I"nement provisoire
Tt' Sse à Une Offerlt%ive sur le
<>nt orint, Cette offensive prématurée
restera dans l'histoire comme une gran-
de bévue stratégique. La faute constante
de la diplomatie alliée a été d'omettre de
tenir compte dans ses plans de l'opinion
publique allemande. Depuis que la révo-
lution avait brisé le moral de l'armée
russe, les généraux allemands n'attendaient
qu'une occasion de frapper un grand coup,
pour en finir avec la Russie. Les libéraux
et les socialistes allemands, soutenus par
Bethmann-Hollweg, avaient pu cependant
empêcher cette attaque allemande contre le
front russe désorganisé. Les Alliés, fer-
mant les yeux sur cette manifestation de
l'opinion publique allemande, ne se ren-
dirent pas compte de l'avantage que la
Russie avait à ne pas subir d'attaque alle-
mande. Ils attribuèrent l'immobilité de l'ar-
mée allemande dans l'Est à sa faiblesse
plutôt au'au développement de l'esorit li-
béral. Pressés sur tous les - fronts, ils per-
dirent la tête et suppl èrent Kerensky de
prendre l'offensive. Les communiqués de
Pétrograd purent annoncer 50.000 pr.son-
niers, et, fait significatif, Berlin s'empres-
sa de confirmer entièrement l'importance
et le succès de cette offensive russe. Beth-
mann-Hollweg dut démissionner, l'offensi-
ve russe avait ruiné l'œuvre des libéraux :
l'Allemagne effrayée, qui se souvenait de
l'invasion de la Prusse orientale, exiga une
contre-offensive énergique. Michaëlis et
l'armée allemande firent payer cher aux
Alliés leur erreur criminelle. Comme tous
les désastres alliés, la débâcle russe était
due à l'incompétence anglaise : comme
Gallipoli et la Mésopotamie, elle devrait
faire l'objet d'une enquête en Angleterre.
Il aurait mieux valu, avant de penser à
servir les buts impérial stes de l'Angleter-
re, s'occuper de consolider la jeune Répu-
blique. La presse de New-York condamne
en larmes véhéments les soldats russes
quelle traite de lâches et de traîtres. Mais,
si notre Gouvernement avait envoyé en
Russie un libéral au lieu de Root, peut-
être cette débâcle aurait elle pu être évitée.
Etant donnée l'opinion des libéraux et des
socialistes en Allemagne, une offensive al-
lemande contre la Russie était impossible,
si la Russie n'avait d'abord attaqué. Le ré-
sultat de cette erreur fondamentale sera
probablement l'effondrement militaire de
la Russie. Si l'offensive russe a été déter-
minée par les conseils de Root, il aura
fait, en quelques jours, autant de mal à
la démocratie russe qu'il en a fait à la
démocratie américaine pendant toute sa
vie. — (Ed.) New-Yorker Staatsztg., 28.7.
Considérations d'ensemble. — Bien que,
contrairement à une erreur trop répandue,
l'armée russe représente encore une force
militaire que nous devons prendre tout à
fait au sérieux, on peut admettre qu'après
le résultat des dernières opérations en Ga-
licie et sur le front roumain, elle ne peut
plus compter, pour le reste de l'année,
comme un facteur essentiel des batailles
décisives. L'armée de Cadorna, dont les i n-
tentions sont inconnues, ne trouvera pas
non plus pour une nouvelle offensive des
conditions plus favorables qu autrefois.
Sarrail s'efforce visiblement de se l'aire ou-
blier. Quant aux théâtres d'opération d'O-
rient, ils sont peut-être plus que jamais
d'importance secondaire pour l'Entente, i e
serait-ce qu'en raison du manque de ton-
nage. Aussi au commencement de la 4e
année de guerre, le centre de gravité des
opérations se trouve-t-il encore là où, de-
puis la percée de Liège, il est toujours re-
venu, sur le front occidental. Les loyers des
combats de cette fin d'été se trouvent dans
les Flandres, sur l'Aisne, sans doute aussi,
à très bref délai, devant Verdun. Sur ces
champs de bataille abreuvés de sang se
brisera - nous devons l'espérer en toute
confiance - la grande, la plus grande et ':l
plus puissante attaque qu'aient tentée jus
qu'à présent les Puissances occidentales
Le plan d'attaque est clair. C'est toujours la
vieille chanson : percée à tout prix sur un
point quelconque, poursuite à perte haleine,
expulsion des Allemands des provinces oc-
cupées en France et en Belgique. Ce plan
restera immuable tant que subsisteront les
projets de conquêtes des Puissances occi
dentales, car ceux-ci sont irréalisables au-
trement. Nos ennemis ne veulent pas seu-
lement arracher aux Allemands des gages
précieux constituant des bases pour des an-
nexions dans 1 Ouest — à quoi bon d'ail-
leurs ! nous sommes prêts, de notre plein
gré, à rendre ces pays par une paix d'en-
tente, — ce qu'ils veulent surtout, c'est
pouvoir élever leurs propres exigences sur
la base d'une carte de guerre améliorée.
La Belgique et la côte flamande sont à cet
égard le lien qui unit l'Angleterre et la
France. La politique et la stratégie sont
d'accord, car l'intérêt militaire actuel, l'in-
térêt urgent, qui s'attache pour l'Angleterre
à la possession des ports belges, double la
puissance des mobiles dirigeants. Nous le
sommes qu'au début de l'immense bataille.
Près d'Ypres c'est à peine si l'ennemi a
obtenu un avantage notable. La diversion
des Canadiens près de Loos a été arrêtée
après un succès initial et les attaques en
masses des Français sur l'Aisne sont res-
tées infructueuses. On ne saurait mettre en'
doute que Pétain, qui ménage les forces de
l'armée depuis sa prise de commandement,
ait préparé une grande opération et soit
prêt à marcher vers son but avec une éner-
gie sans défaillance. Il se peut que ce soit
uniquement la vigueur des batteries de dé-
fense allemandes qui l'ait empêché de don
ner l'assaut général en même temps que
les Anglais. Quoi qu'il puisse arriver, l'is-
sue sera bonne pour nous. Les heures de
l'attaque sont graves, amèrement graves.
Mais la situation militaire est dans, l'ensem-
ble plus solide et plus sûre que jamais. —
Frankf. Ztg., 19.8.
lSTÈRES DE LA GUERRE
1 (E.-M. A., 2* B*u)
* F ET DES
'le AlPtES ÉTHANGÈRLS
:1 -
Paris, 25 août 1917.
à
i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
front • OPERATIONS
d les t, alien. - Isonzo, 18.8 : Les Anglais
et les Français combattent en plaine. Notre
en plttiiie. 1\otre
^U|jwjuxTiiUi ,r .m°yexi et le haut Isonzo n'a
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Puisse oser- C est la plUS granue guerre
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est Pas fssentellement différente du
UU?U» Iront r po1 ou de Pot-Arthur. Sur
UUC Ult front, il un des adversaires n'a aussi
tunce ses hgnes un onjeclif de l'impor-
- Portique de Trieste, et le
ance morale , politique de 'I'r1' este, et le
le niêiiip ,L nd au nord-ouest de la
!vSistanee se prête particulièrement à la
est nl e. lJne retraite à la Hindenburg
richien rn pas concevable sur ce front au-
a a.lhé.r" Elle amènerait le défenseur, non
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Í l)'n'1^ns foi?»' : L'emploi que les Au-
en plus des mitrailleuses s'étend de
MJn,^s ûr.„; *>on seulement ils disposent
Wès : 11 organisées et instruites tout ex-
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-"1 ca ue premier e IIgne-
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Mitrail j des fosses et des casemates
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qu'on * tenté auiormw °°ntre le « nœud »
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]reéisi"Se ?X de Aïs de £ f ï enchevêtremnt de
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*ru 2? de maiwpÏ Ïarmm ? *5 d, écombres et les
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«n «première montagne Partant ses piè-
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qu'une occasion de frapper un grand coup,
pour en finir avec la Russie. Les libéraux
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Bethmann-Hollweg, avaient pu cependant
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l'opinion publique allemande, ne se ren-
dirent pas compte de l'avantage que la
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plutôt au'au développement de l'esorit li-
béral. Pressés sur tous les - fronts, ils per-
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Pétrograd purent annoncer 50.000 pr.son-
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due à l'incompétence anglaise : comme
Gallipoli et la Mésopotamie, elle devrait
faire l'objet d'une enquête en Angleterre.
Il aurait mieux valu, avant de penser à
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re, s'occuper de consolider la jeune Répu-
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Etant donnée l'opinion des libéraux et des
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plus compter, pour le reste de l'année,
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tentions sont inconnues, ne trouvera pas
non plus pour une nouvelle offensive des
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serait-ce qu'en raison du manque de ton-
nage. Aussi au commencement de la 4e
année de guerre, le centre de gravité des
opérations se trouve-t-il encore là où, de-
puis la percée de Liège, il est toujours re-
venu, sur le front occidental. Les loyers des
combats de cette fin d'été se trouvent dans
les Flandres, sur l'Aisne, sans doute aussi,
à très bref délai, devant Verdun. Sur ces
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confiance - la grande, la plus grande et ':l
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qu'à présent les Puissances occidentales
Le plan d'attaque est clair. C'est toujours la
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restera immuable tant que subsisteront les
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précieux constituant des bases pour des an-
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leurs ! nous sommes prêts, de notre plein
gré, à rendre ces pays par une paix d'en-
tente, — ce qu'ils veulent surtout, c'est
pouvoir élever leurs propres exigences sur
la base d'une carte de guerre améliorée.
La Belgique et la côte flamande sont à cet
égard le lien qui unit l'Angleterre et la
France. La politique et la stratégie sont
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térêt urgent, qui s'attache pour l'Angleterre
à la possession des ports belges, double la
puissance des mobiles dirigeants. Nous le
sommes qu'au début de l'immense bataille.
Près d'Ypres c'est à peine si l'ennemi a
obtenu un avantage notable. La diversion
des Canadiens près de Loos a été arrêtée
après un succès initial et les attaques en
masses des Français sur l'Aisne sont res-
tées infructueuses. On ne saurait mettre en'
doute que Pétain, qui ménage les forces de
l'armée depuis sa prise de commandement,
ait préparé une grande opération et soit
prêt à marcher vers son but avec une éner-
gie sans défaillance. Il se peut que ce soit
uniquement la vigueur des batteries de dé-
fense allemandes qui l'ait empêché de don
ner l'assaut général en même temps que
les Anglais. Quoi qu'il puisse arriver, l'is-
sue sera bonne pour nous. Les heures de
l'attaque sont graves, amèrement graves.
Mais la situation militaire est dans, l'ensem-
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