Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 août 1917 24 août 1917
Description : 1917/08/24 (T7,N541). 1917/08/24 (T7,N541).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438134m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
e
fnilSTtnES DE LA GUERRE
i - (E.-M. Ao, 2' Dau)
è ET DES
lFAA ^IRE^rRANGÈRI:s
N" 541
Paris, 24 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Guerr. OPERATIONS
euere aérienne. — - Nombre d'appareils
ennonîiis ikil hUS par les aviateurs alle-
ail< s à la j
~~s a la date du 1er août: Cap. von Rich-
\v tn, v{ , Boelcke (mort), 40 ; Voss, 34 ;
Sollfi 33 ; a n 1°1110e 1 Schaefer (morts ) ,
30 o. Beriwrt y -<'
nant Belnr, 27 ; Gontermann, sous-lieute-
ien' 24 ; von Tutschek, 21;
Winter, 20 ; Frankl (nlOrl.), 19 ; 13aldamus.
* 18 ; von Bue-
Avl-ntgens (1il^ 0rt* )> -Mueller'18 ; von Bue-
Ina ; SclinoM' 16 ; Dossenbach, Immel-
(rnoll: fr (morts), 15 ; Nathanael
\tnschott. Ç,lorts)- Berthold, Buddecke,
ji ? eyindorf i
T (rnorts). Bet-thoM, Buddecke,
H ller (mrvw : KendelI, Kirmaier, Pfeifer,
On' \r. i'' Bongartz von Eschwege,
GI)r' err, IUlzl' (mort.s) Bethge, Buckler,
(l!1r;r'f' 10 n Brauneek, Leffers, Schulte
Kr l v, -W
lina I)ar«r!î1' von Althaus, Muller, 9 ;
]¡nger 8 vlau' Schilling (morts), Aus-
t 8. - 18.8.
d erriière oCCidental. - La gigantesque et
enc/e bataille de la guerre a déjà com-
dernière bataille de la guerre a déjà avec
1 0rî désip.,,/ avec
ré]\ £ vf- du Kronprinz vt rs Craon-
l'Yser rel}etÜion de Verdun, - et sur
rAngl' teavec la formidable offensive que
IIi ers e re préparait pendant ces der-
ive S 11101S, d'apparente tranqudIité. L'offen-
lion anglaise L a comme objectif la libéra-
Cret d la Belg¡¡que. Ce nest plus un se-
l Il- t'. depuis,Tue Lloyd George l'a dit.
e, 1 U l PUlse arriver et coûte que cou-
JUsqlJ bgns anglæises doivent avancer
et au Rhn. L'entreprise n'est pas aisée,
réQijsOl'S encore si le délai fixé po' l'
réalisation est à délai fixé pour
QOit a ,On et à ce point court qu'il ne
le, P-Ifats atte:ndre f'h™1"' Quel peut être
k rvirc°nçu et mivi!? Jusque dans ses der-
nier détai-ls Par le maréchal Douglas
PaS: Pour ce duel ÏÏPrtol1 qui doit sur-
passer en horreur et en trag que gran-
toutes les journées d,,éP0uvante que
nou« 8 avions crues
nous N aVons crues , impossibles à surpas-
le a s POUvons le soupçonner et même
lie l Sa-voir. Nous ne POuvons le dire Mais
Cl0,ffifF? est pe~ e le dire. Mais
il nous est SPermis de répéter ce que ls
■tie S : c«st (i3 ™,essans ré-
Une par"
l armée nglaise, d'un coup d'au-
dac« onPourrait S»'!; si un 5eul
Parofi mais ™ ■ de guerre fonc-
Parce ma, malS i n'échouera point
Pir que ette machme est anglaise et
Pire b que c'est. la ferme volonté de l'Em-
Plre bri-tann, le que le roi Albert soit à
G^r€st la !
,Franopmonde, dont
lit Bretagne dont la main est
We com - r: agne., a engagé honneur et
ra libre me garantie qUe la Belgique se-
ra libre et qu'elle ne se chagera JamaÏls
W ?l-n de manœuvress de l'armée al-
L. A
bre prhL 1nglals affirment qu'en octo-
bre n~ocha.!n la dernière bataille, la ba-
taille déasive de la guerre, sera terminée,
et non par la fatigue des combattants, ni
par la faim ou la douleur des peuples,
mais par la force des canons britanniques.
- (Antonio G. de Linares) Nuevo Mundo,
17.8.
LA CATHÉDRALE DE SAiNT-QLEMIN.— Le com-
muniqué officiel français répand la prodi-
gieuse affirmation que la cathédrale de
Saint-Quentin a été incendiée par les Alle-
mands. Le 16 août le communiqué allemand
annonçait que 3.000 obus étaient tombés sur
Saint-Quentin, et qu'à la -suite de ce bom-
bardement le presbytère, puis la cathédrale
avaient pris feu. Depuis le 7 avril 1917,
ainsi depuis 4 mois pleins, Saint-Quentin
est sous le feu de l'artillerie française de
tous calibres. Dès le 9 avril, 5 coups directs
endommagèrent gravement la cathédrale
et jusqu'à la mi-août le nombre des coups
directs reçus par l'édifice s'élève à 300. Le
Palais de Justice, les églises Saint-Martin
et Saint-Eloi, le Lycée, l'Hôtel de Ville, la
Poste, la Bourse, le Théâtre et la Banque
de France furent également,' touchés par
100 obus. En tout, les Anglo-Français ont
lancé environ 8.000 obus sur Saint-Quentin
et le bombardemnt intense du 15 août
acheva la cathédrale qui déjà tombait en
ruines. Les destructions successives qu'a
subies la cathédrale de Saint-Quentin ont
été conservées dans une série de vues pho-
tographiques. Il existe même des vues ci-
nématographiques qui montrent nettement
l'éclatement des obus ennemis. Les éclate-
ments permettent de constater exactement
la direction cfii tir. En outre une grande
quantité d'obus non éclatés, tant français
qu'anglais, ont été recueillis dans Saint-
Quentin même. Si l'on peut s'étonner au
plus haut point de voir les Français annon-
cer à plusieurs reprises et malgré l'accu-
mulation de preuves écrasantes, que ni eux
ni les Anglais n'ont bombardé Saini-Quen-
tin, il faut considérer comme le comble du
mensonge et de la calomnie l'explication
française d'après laquelle l'incendie de la
cathédrale serait l'œuvre des Allemands
— Officiel, 18.8) Journaux allemands du
19.8.
MATERIEL
France. — Les Français possèdent main-
tenant un nouveau type d'avion, le « Spad »,
sur lequel la Deutsche Luftfahrerzeitschrift
nous donne des détails très précis. Cet ap-
pareil est construit par la « Société pour l'a-
viation et ses dérivés », d'où son nom. C'est
un biplan de sept mètres d'envergure seule-
ment. muni d'un moteur de 150 chevaux
avec lequel il peut atteindre une vitesse de
200 kilomètres à l'heure. La Luftfahrerzeit-
schrift convient que le « Spad », à une pla-
ce, représente un progrès important. Ce-
pendant lors de la dernière offensive nos
ennemis n'ont pas obtenu avec lui les suc-
cès qu'ils espéraient et n'ont pas acquis la
supériorité de l'air, qu'ils en attendaient
comme ils l'attendaient déjà au printemps
dernier de leur nouveau biplan « Nieuport H.
Ce qu'il y a de mieux dans le « Spad » nous
saurons l'utiliser avec avantage, car nous
connaissons de la façon la plus exacte le
nouvel avion. Nous pouvons en dire autant
du moteur pour avions : « Ideal Hispano-
Suiza » que les Français font construire à
Barcelone, à Paris et en Amérique. Ils n'en
ont pas commandé moins de 4.275 qui doi-
vent être livrés incessamment. Ces moteurs
seront utilisés non seulement sur le « Spad Il
à une place mais aussi pour différents ou-
tres types de biplans. Mais l'industrie aile
mande du moteur peut soutenir hardiment
la lutte avec l'industrie française. Kreuzztg.,
17.8.
ORGANISATION
Amérique du Sud. — Quelle serait la
puissance respective des Etats de l'Améri-
que du Sud en cas de guerre ? La Coloriil)ie,
comme l'Equateur et le Brésil, travaille sans
relâche à développer sa puissance militaire.
Le Pérou, depuis la désastreuse guerre du
Pacifique, a cherché à mettre de l'ordre
dans ses finances et son armée ; il a acquis
dernièrement 200 canons de campagne, 50
mitrailleuses, 100.000 fusils, 4.000 carabines
et une fabrique de munitions qui produit
près de 25.000 cartouches par jour. La Boli-
vie aussi a poursuivi une politique d'écono-
mie et de réorganisation intérieure ; elle
pourrait mettre en ligne 50.000 hommes et
elle a acheté depuis peu 60.000 fusils, plus
de 100 canons de montagne, 35 mitrailleu-
ses, 900 carabines ; elle négocie en ce mo-
ment l'achat d'une fabrique de projectiles r
elle possède en outre une poudrerie. L'Ar-
gentine pourrait mobiliser en six mois une
armée de 250.000 hommes, dont 50.000 prêts
à entrer en guerre. Elle a 1.300 canons de
campagne et de montagne, 100 obusiers de
105. 350.000 fusils et 50.000 carabines. Ses
deux fabriques de munitions d'infanterie
(Buenos-Aires et Rio Cuarto) produisent
300.000 cartouches par jour ; sa fabrique
d'obus produit 300 projectiles par jour. —
Liberal, de Bogota, 6.7.
PRISONNIERS, INTERNES
Les Gouvernements français et allemand
ont engagé des pourparlers au sujet de
l'échange ou de l'internement en Suisse des
prisonniers militaires et civils, Allemands
et Français, ayant plus de 1 £ mois de cap-
tivité. Ces négociations n'ont pas encore
complètement abouti, car le Gouvernement
français n'a toujours pas donné, sur tous
les points, son assentiment aux larges pro-
positions de l'Allemagne. Les résultats ..e
ces pourparlers seront publiés incessam-
ment. Les parents des prisonniers n'ont à
faire aucune démarche particulière ; si les
propositions allemandes sont adoptées, tous
les prisonniers militaires et civils qui ont
plus de 18 mois de captivté seront l'objet,
à tour de rôle, des mesures prises en leur
faveur. - Strassb. Posl, 17.8.
——— ———
fnilSTtnES DE LA GUERRE
i - (E.-M. Ao, 2' Dau)
è ET DES
lFAA ^IRE^rRANGÈRI:s
N" 541
Paris, 24 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Guerr. OPERATIONS
euere aérienne. — - Nombre d'appareils
ennonîiis ikil hUS par les aviateurs alle-
ail< s à la j
~~s a la date du 1er août: Cap. von Rich-
\v tn, v{ , Boelcke (mort), 40 ; Voss, 34 ;
Sollfi 33 ; a n 1°1110e 1 Schaefer (morts ) ,
30 o. Beriwrt y -<'
nant Belnr, 27 ; Gontermann, sous-lieute-
ien' 24 ; von Tutschek, 21;
Winter, 20 ; Frankl (nlOrl.), 19 ; 13aldamus.
* 18 ; von Bue-
Avl-ntgens (1il^ 0rt* )> -Mueller'18 ; von Bue-
Ina ; SclinoM' 16 ; Dossenbach, Immel-
(rnoll: fr (morts), 15 ; Nathanael
\tnschott. Ç,lorts)- Berthold, Buddecke,
ji ? eyindorf i
T (rnorts). Bet-thoM, Buddecke,
H ller (mrvw : KendelI, Kirmaier, Pfeifer,
On' \r. i'' Bongartz von Eschwege,
GI)r' err, IUlzl' (mort.s) Bethge, Buckler,
(l!1r;r'f' 10 n Brauneek, Leffers, Schulte
Kr l v, -W
lina I)ar«r!î1' von Althaus, Muller, 9 ;
]¡nger 8 vlau' Schilling (morts), Aus-
t 8. - 18.8.
d erriière oCCidental. - La gigantesque et
enc/e bataille de la guerre a déjà com-
dernière bataille de la guerre a déjà avec
1 0rî désip.,,/ avec
ré]\ £ vf- du Kronprinz vt rs Craon-
l'Yser rel}etÜion de Verdun, - et sur
rAngl' teavec la formidable offensive que
IIi ers e re préparait pendant ces der-
ive S 11101S, d'apparente tranqudIité. L'offen-
lion anglaise L a comme objectif la libéra-
Cret d la Belg¡¡que. Ce nest plus un se-
l Il- t'. depuis,Tue Lloyd George l'a dit.
e, 1 U l PUlse arriver et coûte que cou-
JUsqlJ bgns anglæises doivent avancer
et au Rhn. L'entreprise n'est pas aisée,
réQijsOl'S encore si le délai fixé po' l'
réalisation est à délai fixé pour
QOit a ,On et à ce point court qu'il ne
le, P-Ifats atte:ndre f'h™1"' Quel peut être
k rvirc°nçu et mivi!? Jusque dans ses der-
nier détai-ls Par le maréchal Douglas
PaS: Pour ce duel ÏÏPrtol1 qui doit sur-
passer en horreur et en trag que gran-
toutes les journées d,,éP0uvante que
nou« 8 avions crues
nous N aVons crues , impossibles à surpas-
le a s POUvons le soupçonner et même
lie l Sa-voir. Nous ne POuvons le dire Mais
Cl0,ffifF? est pe~ e le dire. Mais
il nous est SPermis de répéter ce que ls
■tie S : c«st (i3 ™,essans ré-
Une par"
l armée nglaise, d'un coup d'au-
dac« onPourrait S»'!; si un 5eul
Parofi mais ™ ■ de guerre fonc-
Parce ma, malS i n'échouera point
Pir que ette machme est anglaise et
Pire b que c'est. la ferme volonté de l'Em-
Plre bri-tann, le que le roi Albert soit à
G^r€st la !
,Franopmonde, dont
lit Bretagne dont la main est
We com - r: agne., a engagé honneur et
ra libre me garantie qUe la Belgique se-
ra libre et qu'elle ne se chagera JamaÏls
W ?l-n de manœuvress de l'armée al-
L. A
bre prhL 1nglals affirment qu'en octo-
bre n~ocha.!n la dernière bataille, la ba-
taille déasive de la guerre, sera terminée,
et non par la fatigue des combattants, ni
par la faim ou la douleur des peuples,
mais par la force des canons britanniques.
- (Antonio G. de Linares) Nuevo Mundo,
17.8.
LA CATHÉDRALE DE SAiNT-QLEMIN.— Le com-
muniqué officiel français répand la prodi-
gieuse affirmation que la cathédrale de
Saint-Quentin a été incendiée par les Alle-
mands. Le 16 août le communiqué allemand
annonçait que 3.000 obus étaient tombés sur
Saint-Quentin, et qu'à la -suite de ce bom-
bardement le presbytère, puis la cathédrale
avaient pris feu. Depuis le 7 avril 1917,
ainsi depuis 4 mois pleins, Saint-Quentin
est sous le feu de l'artillerie française de
tous calibres. Dès le 9 avril, 5 coups directs
endommagèrent gravement la cathédrale
et jusqu'à la mi-août le nombre des coups
directs reçus par l'édifice s'élève à 300. Le
Palais de Justice, les églises Saint-Martin
et Saint-Eloi, le Lycée, l'Hôtel de Ville, la
Poste, la Bourse, le Théâtre et la Banque
de France furent également,' touchés par
100 obus. En tout, les Anglo-Français ont
lancé environ 8.000 obus sur Saint-Quentin
et le bombardemnt intense du 15 août
acheva la cathédrale qui déjà tombait en
ruines. Les destructions successives qu'a
subies la cathédrale de Saint-Quentin ont
été conservées dans une série de vues pho-
tographiques. Il existe même des vues ci-
nématographiques qui montrent nettement
l'éclatement des obus ennemis. Les éclate-
ments permettent de constater exactement
la direction cfii tir. En outre une grande
quantité d'obus non éclatés, tant français
qu'anglais, ont été recueillis dans Saint-
Quentin même. Si l'on peut s'étonner au
plus haut point de voir les Français annon-
cer à plusieurs reprises et malgré l'accu-
mulation de preuves écrasantes, que ni eux
ni les Anglais n'ont bombardé Saini-Quen-
tin, il faut considérer comme le comble du
mensonge et de la calomnie l'explication
française d'après laquelle l'incendie de la
cathédrale serait l'œuvre des Allemands
— Officiel, 18.8) Journaux allemands du
19.8.
MATERIEL
France. — Les Français possèdent main-
tenant un nouveau type d'avion, le « Spad »,
sur lequel la Deutsche Luftfahrerzeitschrift
nous donne des détails très précis. Cet ap-
pareil est construit par la « Société pour l'a-
viation et ses dérivés », d'où son nom. C'est
un biplan de sept mètres d'envergure seule-
ment. muni d'un moteur de 150 chevaux
avec lequel il peut atteindre une vitesse de
200 kilomètres à l'heure. La Luftfahrerzeit-
schrift convient que le « Spad », à une pla-
ce, représente un progrès important. Ce-
pendant lors de la dernière offensive nos
ennemis n'ont pas obtenu avec lui les suc-
cès qu'ils espéraient et n'ont pas acquis la
supériorité de l'air, qu'ils en attendaient
comme ils l'attendaient déjà au printemps
dernier de leur nouveau biplan « Nieuport H.
Ce qu'il y a de mieux dans le « Spad » nous
saurons l'utiliser avec avantage, car nous
connaissons de la façon la plus exacte le
nouvel avion. Nous pouvons en dire autant
du moteur pour avions : « Ideal Hispano-
Suiza » que les Français font construire à
Barcelone, à Paris et en Amérique. Ils n'en
ont pas commandé moins de 4.275 qui doi-
vent être livrés incessamment. Ces moteurs
seront utilisés non seulement sur le « Spad Il
à une place mais aussi pour différents ou-
tres types de biplans. Mais l'industrie aile
mande du moteur peut soutenir hardiment
la lutte avec l'industrie française. Kreuzztg.,
17.8.
ORGANISATION
Amérique du Sud. — Quelle serait la
puissance respective des Etats de l'Améri-
que du Sud en cas de guerre ? La Coloriil)ie,
comme l'Equateur et le Brésil, travaille sans
relâche à développer sa puissance militaire.
Le Pérou, depuis la désastreuse guerre du
Pacifique, a cherché à mettre de l'ordre
dans ses finances et son armée ; il a acquis
dernièrement 200 canons de campagne, 50
mitrailleuses, 100.000 fusils, 4.000 carabines
et une fabrique de munitions qui produit
près de 25.000 cartouches par jour. La Boli-
vie aussi a poursuivi une politique d'écono-
mie et de réorganisation intérieure ; elle
pourrait mettre en ligne 50.000 hommes et
elle a acheté depuis peu 60.000 fusils, plus
de 100 canons de montagne, 35 mitrailleu-
ses, 900 carabines ; elle négocie en ce mo-
ment l'achat d'une fabrique de projectiles r
elle possède en outre une poudrerie. L'Ar-
gentine pourrait mobiliser en six mois une
armée de 250.000 hommes, dont 50.000 prêts
à entrer en guerre. Elle a 1.300 canons de
campagne et de montagne, 100 obusiers de
105. 350.000 fusils et 50.000 carabines. Ses
deux fabriques de munitions d'infanterie
(Buenos-Aires et Rio Cuarto) produisent
300.000 cartouches par jour ; sa fabrique
d'obus produit 300 projectiles par jour. —
Liberal, de Bogota, 6.7.
PRISONNIERS, INTERNES
Les Gouvernements français et allemand
ont engagé des pourparlers au sujet de
l'échange ou de l'internement en Suisse des
prisonniers militaires et civils, Allemands
et Français, ayant plus de 1 £ mois de cap-
tivité. Ces négociations n'ont pas encore
complètement abouti, car le Gouvernement
français n'a toujours pas donné, sur tous
les points, son assentiment aux larges pro-
positions de l'Allemagne. Les résultats ..e
ces pourparlers seront publiés incessam-
ment. Les parents des prisonniers n'ont à
faire aucune démarche particulière ; si les
propositions allemandes sont adoptées, tous
les prisonniers militaires et civils qui ont
plus de 18 mois de captivté seront l'objet,
à tour de rôle, des mesures prises en leur
faveur. - Strassb. Posl, 17.8.
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