Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 août 1917 21 août 1917
Description : 1917/08/21 (T7,N538). 1917/08/21 (T7,N538).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438131c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., t* }
ET DE8
AFP AlItES ÉTRANGÈRES
N° 538
Paris, 21 août W7,
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
As. OPERATIONS
Asi 'ftJr:- - L'heure approche, où,
mirt qUe solt lllltérêt excité par la situation
militaire à l'Occiderd., les opérations en
Asie S'jmn P°sfront à notre attention ; d'ail-
les llltérêts impliqués sont si consi-
une es et les résultats possibles auront
de j lpercusslOrl si lointaine qu'il est temps
de jeter un coup d'oeil sur le cours que pren-
théât probablement les événements sur ce
la Sire do la guerre. — En Asie Mineure,
pUtefois 'n est assez obscure ; les Alliés,
CaucaslS, ne font aucun progrès ; quant au
(,-,Uease ,les deux armées, russe et turque,
sernblent I. ncapables de combattre ; la dé-
disCipl ahon russe est compensée par l'in-
de nOb turque; il se passera sans doute
OA mois avant qu'un des deux
eûtéPf, s, éveille de sa présente léthargie. —
ehoc très ÎT et en Mésopotamie, un grand
ans la Prchain, est à peu près certain :
drons la Prel'hière de ces régions, nous pren-
dron S ellsive ; dans la seconde, nous su-
c.ès, Po attque. Une grande partie du suc-
bon Ou 1 ennemi, dépendra de la sépara-
0ri °u dp ,
P coordination des deux campa-
Pédition von Falkenhayn, chargé de
J'ex diticn contre Bagdad, se trouvait ré-
«^Ornent à Jrusalem, en conférence avec
lerricil acha, commandant des armées de
r»i ;i
PRIestt- rie, il est vraisemblable que le géné-
stine ànli aUra la haute main sur toutes
!h ?. °PÔ,ons La lutte va bientôt com-
dè ncer) car le temps sera propice, au point
l'estera militaire ICI une quinzaine, et le
des luJusqU à la fin de décembre, la saison
c2ar ï ïa Russie ® lutte très sérieuse,
Russie semble se désintéresser de
s coonS.ablhtés as!atiques, là même où
a paraît indispensable, c'est-à-
Pese -pensable, c'est-à-
Asi'o 6 comme est inquiétante
tîoP°urra se'nam^liH ÏTr <*Ue ,e Jour où, en
Œd.) Cie montretra. ql'elle s est reprise.
Te navale T *
-"¿Te navale. - L'examen de la carte
tïinm ~}tre comment les côtes de la Hollande
et du Danemark ont Protégé les bases al.
ernandes de > et celles du
Dan nark et de la Suède les bases de la
ftitiqile. C'est POUrquoi tous les efforts
c!JOUé. PUISque les eaux sous-marins ont
IOJables, les navires naviguant en sur-
ace. n'y Peuvent Pénétrer. Mais les sous-
^arin [?s y Peuvent oir/Te' r à l'aise. Les
devra'erit POurtant pouvoir eXIger
que 0pl ne leur soit pas permis et il sem-
lent mettre fln à ?S ,e faire s'ils veu-
Par mettre fin il la î?enalCe s°us-mar«:ne
nelie cons'sterait ?Sf ^"gereuse que
r'ell" qti,i cons.
à faire attaquer les
bases allemndes par Hfi de haute
mer- La meilleure condition du succès,
pour une pareille attaque, serait de dispo-
ser d'un grand nombre d'aéroplanes. C'est
une raison de plus pour que nous en cons-
truisions avec ardeur. — (Ed.) Public Led-
ger, 22.7.
QUESTIONS SANITAIRES
La tuberculose. — L'institution Rockefel-
ler envoie en mission en France le docteur
Livingston Farrand, président de l'Univer-
sûté du Colorado, renommé pour sa cam-
pagne contre la tuberculose en Amérique.
En France aussi, il combattra cette terri-
ble peste des blancs qui est là-bas la cause
d'une mort sur cinq. En même temps, le
docteur Steele, doyen de l'Université d'Il-
linois, président du Bureau consultatif du
Sanatorium de Chicago et directeur de l'hô-
pital N° 14 de la Croix-Rouge, commence
une campagne pour protéger de la. tuber-
culose les troupes américaines débarquées
en France. Une large publicité a été don-
née à ces deux campagnes, sd bien que les
Américains en sont venus à voir dans la
France un foyer de phtisie, ce qu'elle est
en effet plus ou moins. 150.000 soldats
français ont été évacués des tranchées
pour tuberculose. Le nombre de cas de
« phtisie de guerre » en France est éva-
lue à 4.00.000. Nous n avons aucun désir de
provoquer une panique, qui serait .sans
ralison. Pourtant, les faits sont graves. Si
nos jeunes gens se mettent à vivre comme
les jeunes Français, ils mourront comme
eux. Les deux remèdes à la tuberculose :
le soleil et le grand air, sont les deux cho-
ses que le Français recherche le moins.
Presque tous les Français dorment les fe-
nêtres fermées. Ils ont conservé la même
habitude dans les tranchées, partout où
c'est possible. Leurs gourbis et leurs abris
sont, la nuit, hermétiquement clos. Quant
au soleil, il n'est pas de raillerie plus
cruelle que de répéter les mots bien con-
nus : la France ensoleillée. En réalité, le
théâtre de la guerre est aussi septentrional
que le Labrador et n'a que de courtes jour-
nées pendant tout l'hiver. Balayé par les
vents pluvieux, affligé de brouillards humi-
des et de bruines continuelles, c'est, de
novembre à mars, un pays froid, trempé
et mélancolique. Tout homme qui porte en
lui des bacilles est sûr de les voir prospé-
rer dans cette région. Aux Américains qui
ne connaissent la France que par ouï-dire,
il peut sembler incroyable qu'un pays ca-
pable de donner le jour à un Pasteur soit
incapable de supprimer la tuberculose. Ce
fait ne surprendra pas les Américains qui
connaissent la France, pour y avoir vécu.
Car la France, patrie de la bactériologie,
est aussi celle des bactéries. La science
règne dans les laboratoires, les écoles, les
hôpitaux : elle ne s'est jamais popularisée.
Les chefs de l'armée l'ignorent et ont laissé
décimer leurs troupes. Heureusement, la
campagne anti-tuberculense en Amérique
empêchera toute destruction analogue des
troupes américaines. La vie de tranchée
n'est pas forcément favorable à la phtisie.
Elle rend simplement plus nécessaires que
jamais les précautions à prendre. Aucun
Américain prédisposé à la maladie ne de-
vra passer l'Océan. Ceux qui le passeront
devront être constamment soumis à la
surveillance médicale et aux mesures de
prophylaxie. Les dangers sont reels, mais
ils ne sont pas insurmontables pour la
science et le génie américains. — (Ed.)
Chicago Tribune. 24.7.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Allemagne. — Le ministère rappelle que
les objets en cuivre et alliages de cuivre,
faisant partie de l'installation de maisons,
d'appartements, de magasins, wagons, au-
tomobiles, bateaux, etc., doivent être ap-
portés aux Offices récepteurs au plus tard
le 30 septembre 1917. Il sera payé de 5 à
6 marks 50 pour le kg. de cuivre et 4 à
5 M. 50 pour les alliages, en plus d'une pri-
me de 1 M. par kg. pour apport volontaire.
Cette prime ne sera plus payée à dater du
1er octobre et les objets non remis seront
saisis aux frais des propriétaires. Deulsche
Tageszlg., 12.8.
— Les personnes qui posséderaient des
appareils à pyrogravure sont instamment
priées de remettre ou d'envoyer à la « So-
ciété des métaux de guerre » à Berlin, les
pointes en platine. Le platine sera payé a
raison de 8 M. le gramme. Cette annonce
annule les précédentes. Tàgl. Rundschau,
15.8.
FINANCES
Portugal : DÉPENSES DE GUERRE. — Au
cours de la discussion du budget de guerre
à la séance de la Chambre des Députés, le
député José Barbosa a déclaré que d'après
(ses calculs la guerre a coûté jusqu'à pré-
sent au Portugal 150.000 contos soit £ 20
millions. A son avis la somme de 100.000
contos prévue par le budget pour les dé-
penses extraordinaires de guerre est insuf-
fisante. Le Ministre des Finances a répon-
du en évaluant ces dépenses à 10.000 con-
tos par mois, dont 6.000 pour le corps ex-
péditionnaire en France, 2.500 pour la
guerre en Afrique et le reste pour le Por-
tugal. — Seculo, 15.8.
Emprunt canadien aux Etats-Unis. — De
Washington, 25.7 : M. Me Adoo, ministre
des Finances, a aujourd'hui annoncé que
le Gouvernement américain approuve un
emprunt de $ 100 millions que le Canada va
lancer aux Etats-Unis. Les négociations
étaient déjà en cours depuis quelque temps.
L'emprunt, qui sera fait par un syndicat
di banquiers new-yorkais, portera intérêt
à environ 6 et sera remboursable au
bout de deux ans. — Philadelphia Record,
25.7.
ALIMENTATION
Allemagne. — Le 4e congrès des mar-
[ I chands de pommes de terre en gros vient
(E.-M. A., t* }
ET DE8
AFP AlItES ÉTRANGÈRES
N° 538
Paris, 21 août W7,
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
As. OPERATIONS
Asi 'ftJr:- - L'heure approche, où,
mirt qUe solt lllltérêt excité par la situation
militaire à l'Occiderd., les opérations en
Asie S'jmn P°sfront à notre attention ; d'ail-
les llltérêts impliqués sont si consi-
une es et les résultats possibles auront
de j lpercusslOrl si lointaine qu'il est temps
de jeter un coup d'oeil sur le cours que pren-
théât probablement les événements sur ce
la Sire do la guerre. — En Asie Mineure,
pUtefois 'n est assez obscure ; les Alliés,
CaucaslS, ne font aucun progrès ; quant au
(,-,Uease ,les deux armées, russe et turque,
sernblent I. ncapables de combattre ; la dé-
disCipl ahon russe est compensée par l'in-
de nOb turque; il se passera sans doute
OA mois avant qu'un des deux
eûtéPf, s, éveille de sa présente léthargie. —
ehoc très ÎT et en Mésopotamie, un grand
ans la Prchain, est à peu près certain :
drons la Prel'hière de ces régions, nous pren-
dron S ellsive ; dans la seconde, nous su-
c.ès, Po attque. Une grande partie du suc-
bon Ou 1 ennemi, dépendra de la sépara-
0ri °u dp ,
P coordination des deux campa-
Pédition von Falkenhayn, chargé de
J'ex diticn contre Bagdad, se trouvait ré-
«^Ornent à Jrusalem, en conférence avec
lerricil acha, commandant des armées de
r»i ;i
PRIestt- rie, il est vraisemblable que le géné-
stine ànli aUra la haute main sur toutes
!h ?. °PÔ,ons La lutte va bientôt com-
dè ncer) car le temps sera propice, au point
l'estera militaire ICI une quinzaine, et le
des luJusqU à la fin de décembre, la saison
c2ar ï ïa Russie ® lutte très sérieuse,
Russie semble se désintéresser de
s coonS.ablhtés as!atiques, là même où
a paraît indispensable, c'est-à-
Pese -pensable, c'est-à-
Asi'o 6 comme est inquiétante
tîoP°urra se'nam^liH ÏTr <*Ue ,e Jour où, en
Œd.) Cie montretra. ql'elle s est reprise.
Te navale T *
-"¿Te navale. - L'examen de la carte
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et du Danemark ont Protégé les bases al.
ernandes de > et celles du
Dan nark et de la Suède les bases de la
ftitiqile. C'est POUrquoi tous les efforts
c!JOUé. PUISque les eaux sous-marins ont
IOJables, les navires naviguant en sur-
ace. n'y Peuvent Pénétrer. Mais les sous-
^arin [?s y Peuvent oir/Te' r à l'aise. Les
devra'erit POurtant pouvoir eXIger
que 0pl ne leur soit pas permis et il sem-
lent mettre fln à ?S ,e faire s'ils veu-
Par mettre fin il la î?enalCe s°us-mar«:ne
nelie cons'sterait ?Sf ^"gereuse que
r'ell" qti,i cons.
à faire attaquer les
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mer- La meilleure condition du succès,
pour une pareille attaque, serait de dispo-
ser d'un grand nombre d'aéroplanes. C'est
une raison de plus pour que nous en cons-
truisions avec ardeur. — (Ed.) Public Led-
ger, 22.7.
QUESTIONS SANITAIRES
La tuberculose. — L'institution Rockefel-
ler envoie en mission en France le docteur
Livingston Farrand, président de l'Univer-
sûté du Colorado, renommé pour sa cam-
pagne contre la tuberculose en Amérique.
En France aussi, il combattra cette terri-
ble peste des blancs qui est là-bas la cause
d'une mort sur cinq. En même temps, le
docteur Steele, doyen de l'Université d'Il-
linois, président du Bureau consultatif du
Sanatorium de Chicago et directeur de l'hô-
pital N° 14 de la Croix-Rouge, commence
une campagne pour protéger de la. tuber-
culose les troupes américaines débarquées
en France. Une large publicité a été don-
née à ces deux campagnes, sd bien que les
Américains en sont venus à voir dans la
France un foyer de phtisie, ce qu'elle est
en effet plus ou moins. 150.000 soldats
français ont été évacués des tranchées
pour tuberculose. Le nombre de cas de
« phtisie de guerre » en France est éva-
lue à 4.00.000. Nous n avons aucun désir de
provoquer une panique, qui serait .sans
ralison. Pourtant, les faits sont graves. Si
nos jeunes gens se mettent à vivre comme
les jeunes Français, ils mourront comme
eux. Les deux remèdes à la tuberculose :
le soleil et le grand air, sont les deux cho-
ses que le Français recherche le moins.
Presque tous les Français dorment les fe-
nêtres fermées. Ils ont conservé la même
habitude dans les tranchées, partout où
c'est possible. Leurs gourbis et leurs abris
sont, la nuit, hermétiquement clos. Quant
au soleil, il n'est pas de raillerie plus
cruelle que de répéter les mots bien con-
nus : la France ensoleillée. En réalité, le
théâtre de la guerre est aussi septentrional
que le Labrador et n'a que de courtes jour-
nées pendant tout l'hiver. Balayé par les
vents pluvieux, affligé de brouillards humi-
des et de bruines continuelles, c'est, de
novembre à mars, un pays froid, trempé
et mélancolique. Tout homme qui porte en
lui des bacilles est sûr de les voir prospé-
rer dans cette région. Aux Américains qui
ne connaissent la France que par ouï-dire,
il peut sembler incroyable qu'un pays ca-
pable de donner le jour à un Pasteur soit
incapable de supprimer la tuberculose. Ce
fait ne surprendra pas les Américains qui
connaissent la France, pour y avoir vécu.
Car la France, patrie de la bactériologie,
est aussi celle des bactéries. La science
règne dans les laboratoires, les écoles, les
hôpitaux : elle ne s'est jamais popularisée.
Les chefs de l'armée l'ignorent et ont laissé
décimer leurs troupes. Heureusement, la
campagne anti-tuberculense en Amérique
empêchera toute destruction analogue des
troupes américaines. La vie de tranchée
n'est pas forcément favorable à la phtisie.
Elle rend simplement plus nécessaires que
jamais les précautions à prendre. Aucun
Américain prédisposé à la maladie ne de-
vra passer l'Océan. Ceux qui le passeront
devront être constamment soumis à la
surveillance médicale et aux mesures de
prophylaxie. Les dangers sont reels, mais
ils ne sont pas insurmontables pour la
science et le génie américains. — (Ed.)
Chicago Tribune. 24.7.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Allemagne. — Le ministère rappelle que
les objets en cuivre et alliages de cuivre,
faisant partie de l'installation de maisons,
d'appartements, de magasins, wagons, au-
tomobiles, bateaux, etc., doivent être ap-
portés aux Offices récepteurs au plus tard
le 30 septembre 1917. Il sera payé de 5 à
6 marks 50 pour le kg. de cuivre et 4 à
5 M. 50 pour les alliages, en plus d'une pri-
me de 1 M. par kg. pour apport volontaire.
Cette prime ne sera plus payée à dater du
1er octobre et les objets non remis seront
saisis aux frais des propriétaires. Deulsche
Tageszlg., 12.8.
— Les personnes qui posséderaient des
appareils à pyrogravure sont instamment
priées de remettre ou d'envoyer à la « So-
ciété des métaux de guerre » à Berlin, les
pointes en platine. Le platine sera payé a
raison de 8 M. le gramme. Cette annonce
annule les précédentes. Tàgl. Rundschau,
15.8.
FINANCES
Portugal : DÉPENSES DE GUERRE. — Au
cours de la discussion du budget de guerre
à la séance de la Chambre des Députés, le
député José Barbosa a déclaré que d'après
(ses calculs la guerre a coûté jusqu'à pré-
sent au Portugal 150.000 contos soit £ 20
millions. A son avis la somme de 100.000
contos prévue par le budget pour les dé-
penses extraordinaires de guerre est insuf-
fisante. Le Ministre des Finances a répon-
du en évaluant ces dépenses à 10.000 con-
tos par mois, dont 6.000 pour le corps ex-
péditionnaire en France, 2.500 pour la
guerre en Afrique et le reste pour le Por-
tugal. — Seculo, 15.8.
Emprunt canadien aux Etats-Unis. — De
Washington, 25.7 : M. Me Adoo, ministre
des Finances, a aujourd'hui annoncé que
le Gouvernement américain approuve un
emprunt de $ 100 millions que le Canada va
lancer aux Etats-Unis. Les négociations
étaient déjà en cours depuis quelque temps.
L'emprunt, qui sera fait par un syndicat
di banquiers new-yorkais, portera intérêt
à environ 6 et sera remboursable au
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