Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 août 1917 15 août 1917
Description : 1917/08/15 (T7,N532). 1917/08/15 (T7,N532).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438125n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 532
MNISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 15 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères..
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. - Depuis le 19 juillet,
c'est surtout Berlin qui donne des rensei-
gnements sur la situation en Flandre. Le
gnement sur la situation en Flandre. An-
fait frappant ets~ que tandis que les An-
glais attaquent continuellement sur le
front allemand les Allemands assaillent le
front français et non sans succès locaux.
Cela prouve la suprématie des Anglais sur
les Allemands et celle de ces derniers sur
les Français. Les Anglais, qui ont com-
mencé seulement IEln 1916, sont dans leur
pleine fleur; les Français, qui ont com-
en P e u vè nt à bout de souffle ; i 1 s
n'en peuvent plus. 001111116 l'a dit
Lloyd George, l'Angleterre avec son armée
de Cinq !rulhons mefâ ne déposera pas
les armes, dût-elle continuer la lutte toute
seule. Cette merveilleuse ténacité est une
déception Pour le reste du monde, car elle
le place en face de cet horrible avenir :
une quatrième campagne d'hiver, une qua-
trième année de guerre. Mais on pourrait
esperer les si les Anglais réussissaient à
chasser les Allemands de Belgique et de
France, comme les Allemands ont chassé
les RDusses de Tt ir f' leur orgueil natio-
nal à des n* et , ils seraient plus en-
clins à des négociations de paix. Hélas !
On ne peut pas envisager leur prochaine
offensive sans un certain scepticisme. Les
Allemands ne sont pas les Russes ; leur
discipline a encore la solidité du fer et la
réplique de leur artillerie à l'artillerie bri-
tannique rend fort douteux le succès d'une
veritable rupture du front allemand. En
cas d'échec, on peut espérer que l'Angle-
terre, se rendant compte de la vanité de
ses efforts e chimérique
de l'aide américaine, consentira, sous la
pression de ses alliés affaiblis, à accepter
la main que lui a tendue si souvent r.~e-
magne. - Nie~itve Courant, 31.7.
- Front des Flandres, 6 août : Les
opérations quoique ralenties, suivent leur
cours et il est toujours à prévoir que pen-
dant des semaines l'ennemi poursuivra ses
projets et peut-être même les étendra.
Mais dès aujourd'hui on peut constater
avec joie que la nr ÀA constater
saut, la plus sauvage et la plus dangereu-
se a passé sans briser le mUr allemand en
Flandre. Si l'on récapitule la marche des
opérations ennemies en Flandre depuis les
événements de Wytsc^ lTapt' on en vient
à 1 avance sur la tout ce n°us savions
l'avance sur la marche des opérations
s'est brillamment confirmé, que le multiple
système de renseignements a parfaitement
fonctionné et qu'avant le début nous savions
même, à l'avance, plus de choses que les
événements n'en ont apporté C'est que,
dans le camp anglais. t011t ne marche pas
exactement comme on l'aurait voulu et le
programme a subf maint petit changement
à notre profit. Primitivement, le grand
choc devait avoir lieu dès le 19 juillet,
mais nos tirs de concentration, grâce à leur
justesse et à l'emploi de nouveaux moyens
techniques, endommagèrent tellement les
positions de batteries de l'ennemi que des
ajournements successifs devinrent néces-
saires. Les canons anglais se taisaient sou-
vent des heures entières, parfois des demi-
journées, sous la dure pression des projec-
tiles allemands. Il est vrai qu'ensuite le feu
de l'ennemi était u'autant plus violent.
Pour satisfaire les demandes incessantes
de l'infanterie qui exigeait une prépara-
tion plus complète du terrain, il fallut,
deux jours avant l'attaque, engager brus-
quement en avant d'Ypres 16 pièces de
très gros calibres. Des retranchements qui
étaient préparés de longue main ne purent
être achevés. Les Anglais étaleront cer-
tainement le chiffre des prisonniers faits.
De telles pertes, qui heureusement ne coû-
tent pas de sang à notre peuple, sont réel-
lement inévitables. Après un dernier feu
roulant d'une violence indescriptible, le
choc franco-anglais se produisit dans la
matinée du 31 juillet. Il mettait en ligne
environ 120.000 hommes. Le secteur prin-
cipal du champ de bataille s'étendait de
Steenstraete jusqu'au canal près de Holle-
beke. Immédiatement en arrière de chaque
division d'assaut, se trouvait comme ré-
serve une seconde division. Ces divisions
de réserve avaient dû auparavant faire
elles-mêmes leurs reconnaissances et se
préparer ainsi, comme les autres, à la ba-
taille. Les divisions lancées en première
ligne avaient l'ordre de s'emparer avec
deux de leurs brigades, des première et
deuxième positions allemandes tandis que
la 3e brigade que comporte toute division
anglaise, devait dépasser les deux premiè-
res vagues, prendre notre troisième ligne
s'y fortifier et se couvrir contre l'ennemi
par des rideaux de postes. Un nombre
inaccoutumé de tanks devaient précéder
ces masses d'infanterie ; dans un seul sec-
teur on en a compté 60. Treize d'entre eux
gisent démolis sur le champ de bataille. La
cavalerie anglaise devait pendant l'opéra-
tion reconnaître le terrain au delà de notre
troisième ligne. C'est ainsi qu'une fois de
plus de jeunes vies anglaises ont été pré-
cipitées à la mort. Les Anglais avaient
étendu leur préparation d'artillerie à une
profondeur atteignant par endroit 20 kilo-
mètres. Souvent aussi, ils tiraient bien loin
au delà de nos lignes à la cadence d'un feu
roulant. On eût dit que l'on voulait faire
passer sur toute cette région la charrue
de guerre, afin que l'homme n'eût plus
qu'à suivre les sillons d'un champ de ca-
davres. Et cependant, cette fois encore, ce
fut la force allemande vivante qui arrêta
la machine et 6.8 détruisit. - (G. Queri)
Berlin. Tagbl., 6.8.
- £ fJ?.îréchH Haig prétend avoir atteint
les objectifs qu'il s'était fixés. N'est-ce pas
une consolation du même genre que celles
qui devaient faire passer sur les échecs des
tentatives de percée de la Somme, d'Arras
de Wytschaete ? Lorsque le front allemand
résiste au choc en masse qui devait le bri-
ser, l'étiquette « bataille d'usure » est toute
prête. Mais cette fois-ci, où nous sommes
au moins à la hauteur de l'assaillant en ar-
tillerie et en forces aériennes, l'usure n'est
certainement pas du côté de la défense. îSi
l'objectif n'était pas la trouée, mais seule-
ment la première ligne allemande, pour-
quoi dcnc le maréchal Haig avait-il tenu
prêtes des masses de cavalerie ? — Frankf.
Ztg., 7.8.
— Le 6 août encore, les Anglais ont été
assez calmes sur tout le front d'attaque.
L'artillerie elle-même n'a pas montré plus
d'activité que d'ordinaire. Le bombarde-
ment n'a atteint une grande intensité qu'au
sud de Dixmude et sur la côte où il a pris
un caractère systématique. En Artois, le
feu d'artillerie a été plus violent par inter-
mittence. Près de Lcos, Lens, Méricourt et
Drocourt, plusieurs entreprises de nos pa-
trouilles ont été exécutées avec succès. Sur
le front de l'Aisne, dans la matinée du
6 août. des troupes de choc ont ramené des
tranchées françaises au nord du ravin de
Bassy des prisonniers et des mitrailleuses
sans éprouver elles-mêmes de pertes. A
l'ouest de Reims nous avons arraché de
nouveau aux Français une partie du terrain
qu'ils avaient gagné au cours de leur of-
fensive d'avril. Le matin du 6 août. nous
nous sommes établis immédiatement au S.
du canal de l'Aisne sur un front d'un kilo-
mètre et nous nous sommes maintenus
dans les tranchées conquises malgré plu-
sieurs contre-attaques. Le butin capturé est
important. Des deux côtés de la Meuse,
dans l'après-midi du 6 août, l'artillerie a
été active, particulièrement à la cote 304 et
au Mort-Homme. Dans la région d'Esnes.
nous avons repoussé, dans un comb'at à la
grenade, une forte patrouille française. —
(Officiel. 7 acût) Journaux allemands du 8.8
Front italien. — D'après des informations
de source autrichienne, on parle, dans les
milieux militaires viennois, d'une nouvelle
offensive contre l'Italie ; il s'agirait de -re-
pousser les troupes italiennes au delà de
l'Isonzo et de libérer les territoires envahis.
Ces opérations commenceront dès que l'ar-
mée russe sera réduite définitivement à
l'immobilité sur le front oriental. On con-
centrera contre l'Italie toutes les troupes
dont l'Autriche peut disposer ; on les ren-
forcera de contingents fournis par l'Alle-
magne et la Turquie. Toutefois, dans les
milieux militaires suisses, on ne croit guère
à la possibilité de ce nouvel effort ; on es-
time que l'armée autrichienne doit désor-
mais se borner, sur le front italien, à une
défensive énergique et à quelques offensi-
ves partielles. (P. Mari) Idea Nazion., 12.8
Front oriental. — Nous avons atteint à.
l'est de Czernowitz la ligne d'où est partie
en 1916 l'offensive de Broussilov. En Gali-
cie orientale, cette ligne se trouve déjà dé-
passée par notre nouveau front d'une dis-
MNISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 15 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères..
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. - Depuis le 19 juillet,
c'est surtout Berlin qui donne des rensei-
gnements sur la situation en Flandre. Le
gnement sur la situation en Flandre. An-
fait frappant ets~ que tandis que les An-
glais attaquent continuellement sur le
front allemand les Allemands assaillent le
front français et non sans succès locaux.
Cela prouve la suprématie des Anglais sur
les Allemands et celle de ces derniers sur
les Français. Les Anglais, qui ont com-
mencé seulement IEln 1916, sont dans leur
pleine fleur; les Français, qui ont com-
en P e u vè nt à bout de souffle ; i 1 s
n'en peuvent plus. 001111116 l'a dit
Lloyd George, l'Angleterre avec son armée
de Cinq !rulhons mefâ ne déposera pas
les armes, dût-elle continuer la lutte toute
seule. Cette merveilleuse ténacité est une
déception Pour le reste du monde, car elle
le place en face de cet horrible avenir :
une quatrième campagne d'hiver, une qua-
trième année de guerre. Mais on pourrait
esperer les si les Anglais réussissaient à
chasser les Allemands de Belgique et de
France, comme les Allemands ont chassé
les RDusses de Tt ir f' leur orgueil natio-
nal à des n* et , ils seraient plus en-
clins à des négociations de paix. Hélas !
On ne peut pas envisager leur prochaine
offensive sans un certain scepticisme. Les
Allemands ne sont pas les Russes ; leur
discipline a encore la solidité du fer et la
réplique de leur artillerie à l'artillerie bri-
tannique rend fort douteux le succès d'une
veritable rupture du front allemand. En
cas d'échec, on peut espérer que l'Angle-
terre, se rendant compte de la vanité de
ses efforts e chimérique
de l'aide américaine, consentira, sous la
pression de ses alliés affaiblis, à accepter
la main que lui a tendue si souvent r.~e-
magne. - Nie~itve Courant, 31.7.
- Front des Flandres, 6 août : Les
opérations quoique ralenties, suivent leur
cours et il est toujours à prévoir que pen-
dant des semaines l'ennemi poursuivra ses
projets et peut-être même les étendra.
Mais dès aujourd'hui on peut constater
avec joie que la nr ÀA constater
saut, la plus sauvage et la plus dangereu-
se a passé sans briser le mUr allemand en
Flandre. Si l'on récapitule la marche des
opérations ennemies en Flandre depuis les
événements de Wytsc^ lTapt' on en vient
à 1 avance sur la tout ce n°us savions
l'avance sur la marche des opérations
s'est brillamment confirmé, que le multiple
système de renseignements a parfaitement
fonctionné et qu'avant le début nous savions
même, à l'avance, plus de choses que les
événements n'en ont apporté C'est que,
dans le camp anglais. t011t ne marche pas
exactement comme on l'aurait voulu et le
programme a subf maint petit changement
à notre profit. Primitivement, le grand
choc devait avoir lieu dès le 19 juillet,
mais nos tirs de concentration, grâce à leur
justesse et à l'emploi de nouveaux moyens
techniques, endommagèrent tellement les
positions de batteries de l'ennemi que des
ajournements successifs devinrent néces-
saires. Les canons anglais se taisaient sou-
vent des heures entières, parfois des demi-
journées, sous la dure pression des projec-
tiles allemands. Il est vrai qu'ensuite le feu
de l'ennemi était u'autant plus violent.
Pour satisfaire les demandes incessantes
de l'infanterie qui exigeait une prépara-
tion plus complète du terrain, il fallut,
deux jours avant l'attaque, engager brus-
quement en avant d'Ypres 16 pièces de
très gros calibres. Des retranchements qui
étaient préparés de longue main ne purent
être achevés. Les Anglais étaleront cer-
tainement le chiffre des prisonniers faits.
De telles pertes, qui heureusement ne coû-
tent pas de sang à notre peuple, sont réel-
lement inévitables. Après un dernier feu
roulant d'une violence indescriptible, le
choc franco-anglais se produisit dans la
matinée du 31 juillet. Il mettait en ligne
environ 120.000 hommes. Le secteur prin-
cipal du champ de bataille s'étendait de
Steenstraete jusqu'au canal près de Holle-
beke. Immédiatement en arrière de chaque
division d'assaut, se trouvait comme ré-
serve une seconde division. Ces divisions
de réserve avaient dû auparavant faire
elles-mêmes leurs reconnaissances et se
préparer ainsi, comme les autres, à la ba-
taille. Les divisions lancées en première
ligne avaient l'ordre de s'emparer avec
deux de leurs brigades, des première et
deuxième positions allemandes tandis que
la 3e brigade que comporte toute division
anglaise, devait dépasser les deux premiè-
res vagues, prendre notre troisième ligne
s'y fortifier et se couvrir contre l'ennemi
par des rideaux de postes. Un nombre
inaccoutumé de tanks devaient précéder
ces masses d'infanterie ; dans un seul sec-
teur on en a compté 60. Treize d'entre eux
gisent démolis sur le champ de bataille. La
cavalerie anglaise devait pendant l'opéra-
tion reconnaître le terrain au delà de notre
troisième ligne. C'est ainsi qu'une fois de
plus de jeunes vies anglaises ont été pré-
cipitées à la mort. Les Anglais avaient
étendu leur préparation d'artillerie à une
profondeur atteignant par endroit 20 kilo-
mètres. Souvent aussi, ils tiraient bien loin
au delà de nos lignes à la cadence d'un feu
roulant. On eût dit que l'on voulait faire
passer sur toute cette région la charrue
de guerre, afin que l'homme n'eût plus
qu'à suivre les sillons d'un champ de ca-
davres. Et cependant, cette fois encore, ce
fut la force allemande vivante qui arrêta
la machine et 6.8 détruisit. - (G. Queri)
Berlin. Tagbl., 6.8.
- £ fJ?.îréchH Haig prétend avoir atteint
les objectifs qu'il s'était fixés. N'est-ce pas
une consolation du même genre que celles
qui devaient faire passer sur les échecs des
tentatives de percée de la Somme, d'Arras
de Wytschaete ? Lorsque le front allemand
résiste au choc en masse qui devait le bri-
ser, l'étiquette « bataille d'usure » est toute
prête. Mais cette fois-ci, où nous sommes
au moins à la hauteur de l'assaillant en ar-
tillerie et en forces aériennes, l'usure n'est
certainement pas du côté de la défense. îSi
l'objectif n'était pas la trouée, mais seule-
ment la première ligne allemande, pour-
quoi dcnc le maréchal Haig avait-il tenu
prêtes des masses de cavalerie ? — Frankf.
Ztg., 7.8.
— Le 6 août encore, les Anglais ont été
assez calmes sur tout le front d'attaque.
L'artillerie elle-même n'a pas montré plus
d'activité que d'ordinaire. Le bombarde-
ment n'a atteint une grande intensité qu'au
sud de Dixmude et sur la côte où il a pris
un caractère systématique. En Artois, le
feu d'artillerie a été plus violent par inter-
mittence. Près de Lcos, Lens, Méricourt et
Drocourt, plusieurs entreprises de nos pa-
trouilles ont été exécutées avec succès. Sur
le front de l'Aisne, dans la matinée du
6 août. des troupes de choc ont ramené des
tranchées françaises au nord du ravin de
Bassy des prisonniers et des mitrailleuses
sans éprouver elles-mêmes de pertes. A
l'ouest de Reims nous avons arraché de
nouveau aux Français une partie du terrain
qu'ils avaient gagné au cours de leur of-
fensive d'avril. Le matin du 6 août. nous
nous sommes établis immédiatement au S.
du canal de l'Aisne sur un front d'un kilo-
mètre et nous nous sommes maintenus
dans les tranchées conquises malgré plu-
sieurs contre-attaques. Le butin capturé est
important. Des deux côtés de la Meuse,
dans l'après-midi du 6 août, l'artillerie a
été active, particulièrement à la cote 304 et
au Mort-Homme. Dans la région d'Esnes.
nous avons repoussé, dans un comb'at à la
grenade, une forte patrouille française. —
(Officiel. 7 acût) Journaux allemands du 8.8
Front italien. — D'après des informations
de source autrichienne, on parle, dans les
milieux militaires viennois, d'une nouvelle
offensive contre l'Italie ; il s'agirait de -re-
pousser les troupes italiennes au delà de
l'Isonzo et de libérer les territoires envahis.
Ces opérations commenceront dès que l'ar-
mée russe sera réduite définitivement à
l'immobilité sur le front oriental. On con-
centrera contre l'Italie toutes les troupes
dont l'Autriche peut disposer ; on les ren-
forcera de contingents fournis par l'Alle-
magne et la Turquie. Toutefois, dans les
milieux militaires suisses, on ne croit guère
à la possibilité de ce nouvel effort ; on es-
time que l'armée autrichienne doit désor-
mais se borner, sur le front italien, à une
défensive énergique et à quelques offensi-
ves partielles. (P. Mari) Idea Nazion., 12.8
Front oriental. — Nous avons atteint à.
l'est de Czernowitz la ligne d'où est partie
en 1916 l'offensive de Broussilov. En Gali-
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