Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 août 1917 14 août 1917
Description : 1917/08/14 (T7,N531). 1917/08/14 (T7,N531).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381247
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
ffaires ÉTRANGÈRES
N° 531
l a ¡
Paris, 14 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Sur la Somme et sur
l'Aisne, ce fut l'élasticité du front qui trou-
bla le plus sensiblement les plans de l'Etat-
Major ennemi. Dans la dernière grande
offensive Flandre, c'est la réaction de
notre artillerie, grâces à laquelle notre com-
mandement a reçu le choc franco-anglais
comme sur un ressort élastique. Avant mê-
me que l'adversaire ait pu lancer ses vagues
d'assaut contre notre front, nos batteries
avaient déjà creusé dans son parc d'artil-
lerie des vides sensibles. La conséquence
fut que non seulement les Anglais ne pu-
rent reculer la date de leur assaut, mais que
dès le second jour de la bataille, il leur fut
impossible de maintenir le feu roulant à son
intensité première et qu'ils durent repren-
dre haleine, ce qui - nous permit d'amener
sur la brèche des réserves suffisantes et de
réduire pi!esaup i il. rien le petit succès ini-
tiall de l'adversaire. La supériorité de l'ar-
tillerie ennemie est aujourd'hui en grande
partie compensée et nous le devons d'une
par il 1 efficacité de plus en plus manifeste
de notre guerre sous-marine d'autre part
au rendement de, 110s fabriques de muni-
tions. Plus d'Ilrl de ceux qui, lorsque se fit
jour l'idée de la loi sur le service auxiliaire,
ne voyaient dans ce service qu'une nouvelle
charge s'ajoutant aux mille désagréments de
notre dure époque devra reconnaître au-
que, pour la première fois, nous
recueillons tout le bénéfice du travail fait à
l'intérieur et les bons effets de cette loi
patriotique. C'est seulement Par la produc-
tion accrue des canons et des munitions que
nous avons été er, état d'opposer à nos ad-
versaires des moyens de défense équivalents
à leurs moyens d'attaque, La victoire
d'Ypres est donc surtout la première vic-
toire de l'armée allemande de l'intérieur ;
elle est un symbole de l'union à l'arrière et
de la ferme volonté du peuple allemand de
ne Pas laisser en détresse ceux de ses en-
fants qui se battent au front. — Köln
5. 8 ~L - ~o~
— La première bataille pour la posses-
sion de la côte fllirnaïlùe est terminée et
elle e est Per,,ile '),Oui- les Anglais. Le 5 août,
sixième jour de l'offensive, il n'y a pas
encore eu de reprise de la tentative de per-
cée manquée. Les Anglais ont émietté leurs
forces d'artillerie et d'infanterie dans des
actions de détail. Le feu ennemi a atteint
parfois une grande intensité dans la région
de Drie Grachten Draaibank, et au sud de
Langemark. Plusieurs attaques partielles
ont échoué, par exemple aux environs de
Hollebeke. Près de Frezenberg, des effec-
tifs importants rassemblé dans les tran-
chées en vue d'un assaut ont été pris sous
notre tir de destruction et l'attaque projetée
,l été étouffée en germe. Dans la nuit du
au 5 août, des détachements de choc alle-
mands ont fait irruption en plusieurs
points dans les tranchées anglaises et sont
revenus avec ~s miltrailleuses comme
butin. Près de Hollebeke, des deux côtés
du canal. 4 officiers, 50 hommes et 4 mi-
traileuses ont été capturés ; près de Bixs-
choote 14 hommes et 10 mitrailleuses. Du-
rant la nuit du 5 au août, les Anglais
ont entrepris une série d'attaques partielles
dans le saillant d'Ypres. Lun après l'autre,
les détachements anglais s'écroulèrent sous
notre tir de défense. — (Officiel 6.8.) Jour-
naux allemands du 7.8.
Considérations d'ensemble. — Le désar-
roi en Russie semble grandir chaque jour.
On peut prévoir à bref délai l'évacuation de
la Moldavie et de la Bessarabie. Il etst pas-
sible cependant que les Russes empêchent
l'avance des Coalisés surtout si l'offensive
anglaise, est reprise avec vigueur sur le
front des Flandres. Mais quel que soit le
cours des opérations entreprises en Orient,
la Russie ne peut plus être considérée com-
me un important facteur de la guerre. Tou-
tes les nouvelles qui nous arrivent de ce
pays nous montrent que les facteurs de dis-
solution ne se manifestent pas seulement
dans l'armée mais qu'ils exercent aussi
leur funeste influence sur toute la vie so-
ciale. En attendant on doit continuellement
admirer de nouveau la grande puissance
militaire déployée par l'Allemagne. Sur le
front occidental la situation est telle que
les belligérants gardent les uns en face des
autres un équilibre parfait, avec même
une légère supériorité en faveur de
l'Allemagne ; et en Orient, est entreprise
une offensive stratégique à grande échelle
qui peut entraîner des conséquences aussi
sérieuses que celles de la campagne rou-
maine d'il y a huit mois. — Standaard, 28;/.
MORAL DES TROUPES
Turquie. — Des prisonniers de race grec-
que, amenés récemment du front macédo-
nien à Salonique, rapportent qu'en Turquie
tout va de mal en pis. La population de
toute race, même la population de race
turque demande la paix. Il y aurait eu na-
guère à Constantinople une manifestation
de femmes turques, aux cris de : « Nous
voulons la paix ! Faites la paix ! » De
nombreuses arrestations auraient été opé-
rées. Le ravitaillement de l'armée est mi-
sérable. Les troupes sont nourries d'une
soupe de farine, distribuée le matin et le
soir. Au début de la guerre, les déserteurs
étaient fusillés ; il y a quelque temps, des
déserteurs grecs furent penduts dans des
villages de la banlieue de Constantinople.
Mais le nombre des désertions s'est telle-
ment augmenté que l'on a renoncé aux
exécutions capitales, de peur d'un soulève-
ment. Les Allemands ont donné l'ordre de
renvoyer simplement les déserteurs a
leurs corps. Les prisons de Constantino-
ple en sont pleines ; dans le nombre, beau-
coup d'officiers. Les Turcs leur infligent la
bastonnade, et les renvoient à leurs corps.
Toutes les classes, depuis 15 ans jusqu'à
45 ans, ont été levées. Près, de Constanti-
nople, à Kadi-Keuï, à Berlebey et à San
Stefano, sont des camps d'exercices, d'où
les recrues, après deux mois d'entraînement
partent pour le front. De 750 hommes le-
vés à Constantinople, dont 450 étaient desti-
nés au front roumain et 300 au front ma-
cédonien, 150 ont déserté. Les épidémies,
surtout le typhus exanthématique, déciment
l'armée et la population civile. Les mala-
dies se répandent en raison du manque
de savon, qu'on ne peut pas fabriquer fau
te de soude. — Embrus, 16/29.7.
ESPIONNAGE
Danemark. — L'enquête ouverte sur le
centre d'espionnage découvert à Copenha-
gue et qui a amené l'arrestation de Walther
Wilhelms falias Wilhelm Wedsted] corres-
pondant du Hamburger Fremdenblatt, d'Erik
Wedsted, d'Alexander Kircheisen, de Ma-
thilde Drude et d'Anna Mallof, vient d'être
définitivement close. Le dossier de l'affaire,
sur laquelle la police danoise conserve le
plus entier secret, a été remis au ministre
de la Justice. On croit que les inculpés se-
ront simplement expulsés du Danemark. —
Ribe Stifts Tidende, 1.8.
——— ----
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Espagne. — D'après les renseignements
parvenus au ministère du Fomento, la ré-
colte de blé de cette année égalera celle de
l'année dernière. L'opinion continue cepen-
dant, par esprit de prévoyance, à se mon-
^trer hostile à l'exportation du blé et de la
farine. — Diluvio, 7.8.
COMMERCE EXTERIEUR
Etats-Unis. — Le bruit court à San Fran-
cisco que notre Gouvernement a demandé
à notre grand et bon ami le Mikado d'as-
surer le libre mouvement de nos exporta-
tions et importations de ou pour les ports
du Pacifique. Les vaisseaux allemands sai-
sis dans nos ports à notre entrée en guerre
sont, paraît-il, nécessaires dans l'Atlanti-
que. Nos amis japonais ont dû passer des
nuits blanches à trouver les moyens de
nous satisfaire. Mais jamais vertu n'a été
si remarquablement récompensée : le prix
du fret pour transporter dans notre port le
chanvre de Manille est monté de 20 cents à
$ 3 par 100 livres. Et nos armateurs avaient
craint la concurrence des bas prix japo-
nais ! - (Ed.) San Francisco Chronicle, 16.7.
ALIMENTATION
Etats-Unis. — L'étude de la situation ali-
mentaire aux Etats-Unis fourmille de cons-
tatations intéressantes. M. Hoover a récem-
ment établi que le blé de la récolte de 1916,
payé $ 1,51 au producteur, a été vendu $ 3.25
au consommateur. Le prix de la viande a
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
ffaires ÉTRANGÈRES
N° 531
l a ¡
Paris, 14 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Sur la Somme et sur
l'Aisne, ce fut l'élasticité du front qui trou-
bla le plus sensiblement les plans de l'Etat-
Major ennemi. Dans la dernière grande
offensive Flandre, c'est la réaction de
notre artillerie, grâces à laquelle notre com-
mandement a reçu le choc franco-anglais
comme sur un ressort élastique. Avant mê-
me que l'adversaire ait pu lancer ses vagues
d'assaut contre notre front, nos batteries
avaient déjà creusé dans son parc d'artil-
lerie des vides sensibles. La conséquence
fut que non seulement les Anglais ne pu-
rent reculer la date de leur assaut, mais que
dès le second jour de la bataille, il leur fut
impossible de maintenir le feu roulant à son
intensité première et qu'ils durent repren-
dre haleine, ce qui - nous permit d'amener
sur la brèche des réserves suffisantes et de
réduire pi!esaup i il. rien le petit succès ini-
tiall de l'adversaire. La supériorité de l'ar-
tillerie ennemie est aujourd'hui en grande
partie compensée et nous le devons d'une
par il 1 efficacité de plus en plus manifeste
de notre guerre sous-marine d'autre part
au rendement de, 110s fabriques de muni-
tions. Plus d'Ilrl de ceux qui, lorsque se fit
jour l'idée de la loi sur le service auxiliaire,
ne voyaient dans ce service qu'une nouvelle
charge s'ajoutant aux mille désagréments de
notre dure époque devra reconnaître au-
que, pour la première fois, nous
recueillons tout le bénéfice du travail fait à
l'intérieur et les bons effets de cette loi
patriotique. C'est seulement Par la produc-
tion accrue des canons et des munitions que
nous avons été er, état d'opposer à nos ad-
versaires des moyens de défense équivalents
à leurs moyens d'attaque, La victoire
d'Ypres est donc surtout la première vic-
toire de l'armée allemande de l'intérieur ;
elle est un symbole de l'union à l'arrière et
de la ferme volonté du peuple allemand de
ne Pas laisser en détresse ceux de ses en-
fants qui se battent au front. — Köln
5. 8 ~L - ~o~
— La première bataille pour la posses-
sion de la côte fllirnaïlùe est terminée et
elle e est Per,,ile '),Oui- les Anglais. Le 5 août,
sixième jour de l'offensive, il n'y a pas
encore eu de reprise de la tentative de per-
cée manquée. Les Anglais ont émietté leurs
forces d'artillerie et d'infanterie dans des
actions de détail. Le feu ennemi a atteint
parfois une grande intensité dans la région
de Drie Grachten Draaibank, et au sud de
Langemark. Plusieurs attaques partielles
ont échoué, par exemple aux environs de
Hollebeke. Près de Frezenberg, des effec-
tifs importants rassemblé dans les tran-
chées en vue d'un assaut ont été pris sous
notre tir de destruction et l'attaque projetée
,l été étouffée en germe. Dans la nuit du
au 5 août, des détachements de choc alle-
mands ont fait irruption en plusieurs
points dans les tranchées anglaises et sont
revenus avec ~s miltrailleuses comme
butin. Près de Hollebeke, des deux côtés
du canal. 4 officiers, 50 hommes et 4 mi-
traileuses ont été capturés ; près de Bixs-
choote 14 hommes et 10 mitrailleuses. Du-
rant la nuit du 5 au août, les Anglais
ont entrepris une série d'attaques partielles
dans le saillant d'Ypres. Lun après l'autre,
les détachements anglais s'écroulèrent sous
notre tir de défense. — (Officiel 6.8.) Jour-
naux allemands du 7.8.
Considérations d'ensemble. — Le désar-
roi en Russie semble grandir chaque jour.
On peut prévoir à bref délai l'évacuation de
la Moldavie et de la Bessarabie. Il etst pas-
sible cependant que les Russes empêchent
l'avance des Coalisés surtout si l'offensive
anglaise, est reprise avec vigueur sur le
front des Flandres. Mais quel que soit le
cours des opérations entreprises en Orient,
la Russie ne peut plus être considérée com-
me un important facteur de la guerre. Tou-
tes les nouvelles qui nous arrivent de ce
pays nous montrent que les facteurs de dis-
solution ne se manifestent pas seulement
dans l'armée mais qu'ils exercent aussi
leur funeste influence sur toute la vie so-
ciale. En attendant on doit continuellement
admirer de nouveau la grande puissance
militaire déployée par l'Allemagne. Sur le
front occidental la situation est telle que
les belligérants gardent les uns en face des
autres un équilibre parfait, avec même
une légère supériorité en faveur de
l'Allemagne ; et en Orient, est entreprise
une offensive stratégique à grande échelle
qui peut entraîner des conséquences aussi
sérieuses que celles de la campagne rou-
maine d'il y a huit mois. — Standaard, 28;/.
MORAL DES TROUPES
Turquie. — Des prisonniers de race grec-
que, amenés récemment du front macédo-
nien à Salonique, rapportent qu'en Turquie
tout va de mal en pis. La population de
toute race, même la population de race
turque demande la paix. Il y aurait eu na-
guère à Constantinople une manifestation
de femmes turques, aux cris de : « Nous
voulons la paix ! Faites la paix ! » De
nombreuses arrestations auraient été opé-
rées. Le ravitaillement de l'armée est mi-
sérable. Les troupes sont nourries d'une
soupe de farine, distribuée le matin et le
soir. Au début de la guerre, les déserteurs
étaient fusillés ; il y a quelque temps, des
déserteurs grecs furent penduts dans des
villages de la banlieue de Constantinople.
Mais le nombre des désertions s'est telle-
ment augmenté que l'on a renoncé aux
exécutions capitales, de peur d'un soulève-
ment. Les Allemands ont donné l'ordre de
renvoyer simplement les déserteurs a
leurs corps. Les prisons de Constantino-
ple en sont pleines ; dans le nombre, beau-
coup d'officiers. Les Turcs leur infligent la
bastonnade, et les renvoient à leurs corps.
Toutes les classes, depuis 15 ans jusqu'à
45 ans, ont été levées. Près, de Constanti-
nople, à Kadi-Keuï, à Berlebey et à San
Stefano, sont des camps d'exercices, d'où
les recrues, après deux mois d'entraînement
partent pour le front. De 750 hommes le-
vés à Constantinople, dont 450 étaient desti-
nés au front roumain et 300 au front ma-
cédonien, 150 ont déserté. Les épidémies,
surtout le typhus exanthématique, déciment
l'armée et la population civile. Les mala-
dies se répandent en raison du manque
de savon, qu'on ne peut pas fabriquer fau
te de soude. — Embrus, 16/29.7.
ESPIONNAGE
Danemark. — L'enquête ouverte sur le
centre d'espionnage découvert à Copenha-
gue et qui a amené l'arrestation de Walther
Wilhelms falias Wilhelm Wedsted] corres-
pondant du Hamburger Fremdenblatt, d'Erik
Wedsted, d'Alexander Kircheisen, de Ma-
thilde Drude et d'Anna Mallof, vient d'être
définitivement close. Le dossier de l'affaire,
sur laquelle la police danoise conserve le
plus entier secret, a été remis au ministre
de la Justice. On croit que les inculpés se-
ront simplement expulsés du Danemark. —
Ribe Stifts Tidende, 1.8.
——— ----
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Espagne. — D'après les renseignements
parvenus au ministère du Fomento, la ré-
colte de blé de cette année égalera celle de
l'année dernière. L'opinion continue cepen-
dant, par esprit de prévoyance, à se mon-
^trer hostile à l'exportation du blé et de la
farine. — Diluvio, 7.8.
COMMERCE EXTERIEUR
Etats-Unis. — Le bruit court à San Fran-
cisco que notre Gouvernement a demandé
à notre grand et bon ami le Mikado d'as-
surer le libre mouvement de nos exporta-
tions et importations de ou pour les ports
du Pacifique. Les vaisseaux allemands sai-
sis dans nos ports à notre entrée en guerre
sont, paraît-il, nécessaires dans l'Atlanti-
que. Nos amis japonais ont dû passer des
nuits blanches à trouver les moyens de
nous satisfaire. Mais jamais vertu n'a été
si remarquablement récompensée : le prix
du fret pour transporter dans notre port le
chanvre de Manille est monté de 20 cents à
$ 3 par 100 livres. Et nos armateurs avaient
craint la concurrence des bas prix japo-
nais ! - (Ed.) San Francisco Chronicle, 16.7.
ALIMENTATION
Etats-Unis. — L'étude de la situation ali-
mentaire aux Etats-Unis fourmille de cons-
tatations intéressantes. M. Hoover a récem-
ment établi que le blé de la récolte de 1916,
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au consommateur. Le prix de la viande a
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