Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 août 1917 13 août 1917
Description : 1917/08/13 (T7,N530). 1917/08/13 (T7,N530).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438123t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ÏS° 530
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 13 août 1911-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'- QUESTIONS militaires
- OPERATIONS
Front Occidental - L'armée britannique
des Flandres, d'après les données de la
presse de Londres, comprend les 3/4 de
l'effectif total des troupes anglaises. Son
attaque fut encore renforcée par les Fran-
çais qui mirent un tort groupe d'armées à
la disposition de leurs alliés, afin, dit-on, de
préserver la belle. ville de Lille d'un bom-
bardement anglais L artillerie et les
moyens d'aaaque dont disposait l'armée
assaillante en Flandre étaient en proportion
de ses effectifs. Des officiers allemands di-
gnes de foi auraient compté au ommn-
cement de juillet 7M Vr batteries anglaises rien
qu'au S saillant de Wytschaete. Un véritable
u d
réunissait ton ÎUS de fer de campagne
réunissait tOu-; les points importants du
secteur d' attaque. Des essaims entiers d'a-
vions étaient venus prèts pour appuyer les
combattants du snl Pour appuyer les
combttants du sul. La grandiose offensive
anglaise avait pour but de conquérir lu
côté flamande Pour but de conquéni. )a
sous-marins allemands dont l'activité re-
présente pour Il.-\ngleterre le danger le
plus menaçant L'attractio le danger le
mande avait rnoli\'é les opérations d'Arras
et de Wytschaete Il s'agissait cette fois de
chercher devant Ypres la percée que les
entreprise précédentes n'avaient pu réali-
ser, Après u -- une préparation d'artillerie de
15 jour.,, qui dépassa comme consommation
de munitions tout ce qui s'était vu jus-
qu'alors, le colosse anglais s'ébranla le on
Juillet sur le front approximatif Nordschcote-
Armentières. Les Français. qui devaient
être à i d'une armée entière, se je-
tèrent dans la bataille avec leur impétuo-
sité coutumière. Ils obtinrent le seul avan-
tage notable de la journée : ils enlevèrent
les ruines du village de Bixshchoote, les per-
dirent, mais ?' , ndr irent maîtres à nou-
veau, le soir de la première journée du com-
bat. Dans le plan primitif, les Français ne
cependant engagés en réserve, Ils furent
but de la bataille. Ils essuyèrent de telles
pertes qu'ils ne participèrent pas à la lutte
du second jour o retroi1V€v ainsi, tout le
long du front, cette monotonie des opéra-
tions qui est le propre des combats de per-
cée. Une variante tactique contre ce front
rigide es t à peine concevable. Il s'agit
toujours d'attaque frontale et toute la ques-
tion est de savoir si 8 i, réussira, ou sera
repoussée, et si dans ce cas elle ne fera pas
place à une coûteuse devant la con-
tre-attaque. Ces phases se sont déroulées
avec des alternatve diverses tout le long
du front d'attaque. avec ce résultat final
les positions allemandes n'ont pu être
percées, Les ass, n'ont réuss après
une lutte sanglante et pleine de fluctua-
tions, qu'à garder ple!ne de fluctua-
bord du champ d'entonnoirs, Ces combnts
pour la possession des entonnoirs ont un
caractère très particulier. Les trous d'obus
se sont substitués aux tranchées détruites.
Suivant le calibre du projectile, ils - ont une
profondeur et une surface très variable.
Quelques entonnoirs peuvent abriter 30
hommes, d'autres seulement 3. Les combat-
tants disséminés sont livrés à eux-mêmes :
des liaisons avec le commandement étant
impossibles. Abondamment armés de mi-
trailleuses, ces trous d'obus sont de petits
réduits, des forteresses en miniature. Mat-
gré la prise de quelques-uns. d'autres peu-
vent encore tenir. C'est ce qui fait leur ex-
traordinaire force de résistance. Ils offrent
aussi un meilleur couvert que les fossés,
car les occupants se creusent dans les pa-
rois avec des morceaux de tôle ondulée des
niches où ils peuvent entrer en rampant.
Une chose qui paraît étonnante, c'est que
les pertes, même dans un champ d'enton-
noirs soumis à un feu roulant de plusieurs
jours, si importantes et douloureuses
soient-elles, ne sont pourtant pas écrasan-
tes.-(Général von Ardenne) Berlin. Tagbl.,
5.8.
- Dans les Flandres, les Anglais et les
Français n'étaient pas encore suffisamment
remis le 4 août, des rudes coups reçus le
premier et le second jour de l'attaque pour
être capables de grandes opérations. Ils se
bornèrent à un violent feu d'artillerie sur
quelques secteurs, que suivirent de faibles
attaques de patrouilles. Elles furent partout
repoussées ; ce fut le cas pour des pa-
trouilles anglaises près de Frezenberg et à
l'ouest de Westhoek , ainsi que pour une at-
taque déclenchée à 8 heures du matin à
l'ouest, de Bixschoote après un violent feu
roulant. Le soir et pendant la nuit du 4 au
5 août, un violent bombardement s'abattit
sur les secteurs de Drie Grachten et de
Luigem jusqu'à Draatbank. L'artillerie al-
lemande prit efficacement sous son feu con-
vergent les batteries anglaises. Des avia-
teurs allemands sont intervenus dans le
combat à coup de bombes et de mitrail-
leuses et ont obtenu de bons résultats. En
Artois, activité d'artillerie entre le canal
de la Bassée et la Scarpe. Des attaques de
patrouilles ont été repoussées près de
Neuve-Chapelle et de Vermelles. Les An-
glais ont fait sauter une mine au sud de la
route La Bassée-Béthune. sans occasionner
de dégâts. Sur l'Aisne, outre les 100 prison-
niers annoncés au communiqué, nos déta-
chements de choc ont encore ramené des
Français ncirs, d'opérations exécutées sur
plusieurs points du secteur de Juvincourt.
Une tentative d'attaque française au bois
d Avocourt fut étouffée en germe par le tir
de destruction dirigé sur les concentrations
de trompes. — (Officiel 5-8.) Journaux alle-
mands du 6.8.
MATERIEL
Etats-Unis. — Trois des trois cents con-
tre-sous-marins commandés par le Gou-
vernement sont prêts. Environ 25 seront li-
vrés en août, 50 en septembre, 150 en oc-
tobre, et le reste en novembre. La livrai-
son des moteurs pour ces navires est en
retard. Il n'a pas été commandé d'autres
contre-sous-marins, et on ne sait encore si
on en construira d'autres du même type.
Aux contre-sous-marins de 33 mètres de
long, certains techniciens préfèrent ceux
de 36 ou encore de 32 mètres. — New
York Times, 12.7.
ORGANISATION
Le front français, de Saint-Quentin jus-
qu'à la Lorraine, a une longueur- de 241 ki-
lomètres : cela suffit pour donner une idée
de l'importance du rôle actuel des armées
françaises en retenant devant elles d'im-
portantes forces allemandes et une puis-
sante artillerit; en outre, des effectifs fran-
çais prennent part avec les armées britan-
niques à la grande bataille des Flandres.—
(Correspondant aux armées françaises)
Times 11.8.
L'Italie a 1.000.000 de soldats, instruits
et équipés et prêts à combattre sur n'im-
porte quel front, sauf le front austro-ita-
lien, où il n'y a pas de place pour eux,
et où il y a déjà une surabondance de ré-
serves. On affirme, de source éminente,
que des négociations sont en cours entre
les Gouvernements italien, anglais et fran-
çais, relativement au théâtre sur lequel
on pourrait employer cette armée, mais
que jusqu'ici aucun accord n'a été conclu.
— New York American, 12.7.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Russie. — Au cours de la réunion privée
des membres de la Douma qui a eu lieu le
28.6/11.7, le député Boublikov a tracé un ta-
bleau de la situation financière de la Russie.
La dette de la Russie, qui, à la fin de 1913,
était de 8 milliards 800 millions rb., s'est
élevée le 1er janvier 1915 à 10 milliards 500
millions rb., le 1er janvier 1916, à 18 mil-
liards 900 millions rb., et le 1er janvier 1917
à 33 milliards 600 millions rb. Si on y ajoute
le service des emprunts à l'étranger, on ar-
rive à un total de 45 milliards de rb. Les dé-
penses militaires représentent actuellement
un total d'environ 37 milliards 500 millions
de roubles: rien qu'en 1917, la guerre coûtera
environ 22 milliards de rb. Si on passe en
revue toutes les recettes probables, on cons-
tate qu'il restera de 12 à 14 milliards de dé-
penses non couvertes. Si on doit chercher
à les couvrir par une émission de billets. on
aboutira à un renchérissement inoui de la
vie. A cela s'ajoute la baisse considérable de
la production industrielle ; dans le sud de
la Russie, l'extraction du charbon a diminué
de 20 Le réseau ferré est en très mau-
vais état : sur beaucoup de lignes, il y a en-
viron 10 des locomotives et des wagons
hors de service. Journaux russes, 29.6/12.7.
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 13 août 1911-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'- QUESTIONS militaires
- OPERATIONS
Front Occidental - L'armée britannique
des Flandres, d'après les données de la
presse de Londres, comprend les 3/4 de
l'effectif total des troupes anglaises. Son
attaque fut encore renforcée par les Fran-
çais qui mirent un tort groupe d'armées à
la disposition de leurs alliés, afin, dit-on, de
préserver la belle. ville de Lille d'un bom-
bardement anglais L artillerie et les
moyens d'aaaque dont disposait l'armée
assaillante en Flandre étaient en proportion
de ses effectifs. Des officiers allemands di-
gnes de foi auraient compté au ommn-
cement de juillet 7M Vr batteries anglaises rien
qu'au S saillant de Wytschaete. Un véritable
u d
réunissait ton ÎUS de fer de campagne
réunissait tOu-; les points importants du
secteur d' attaque. Des essaims entiers d'a-
vions étaient venus prèts pour appuyer les
combattants du snl Pour appuyer les
combttants du sul. La grandiose offensive
anglaise avait pour but de conquérir lu
côté flamande Pour but de conquéni. )a
sous-marins allemands dont l'activité re-
présente pour Il.-\ngleterre le danger le
plus menaçant L'attractio le danger le
mande avait rnoli\'é les opérations d'Arras
et de Wytschaete Il s'agissait cette fois de
chercher devant Ypres la percée que les
entreprise précédentes n'avaient pu réali-
ser, Après u -- une préparation d'artillerie de
15 jour.,, qui dépassa comme consommation
de munitions tout ce qui s'était vu jus-
qu'alors, le colosse anglais s'ébranla le on
Juillet sur le front approximatif Nordschcote-
Armentières. Les Français. qui devaient
être à i d'une armée entière, se je-
tèrent dans la bataille avec leur impétuo-
sité coutumière. Ils obtinrent le seul avan-
tage notable de la journée : ils enlevèrent
les ruines du village de Bixshchoote, les per-
dirent, mais ?' , ndr irent maîtres à nou-
veau, le soir de la première journée du com-
bat. Dans le plan primitif, les Français ne
cependant engagés en réserve, Ils furent
but de la bataille. Ils essuyèrent de telles
pertes qu'ils ne participèrent pas à la lutte
du second jour o retroi1V€v ainsi, tout le
long du front, cette monotonie des opéra-
tions qui est le propre des combats de per-
cée. Une variante tactique contre ce front
rigide es t à peine concevable. Il s'agit
toujours d'attaque frontale et toute la ques-
tion est de savoir si 8 i, réussira, ou sera
repoussée, et si dans ce cas elle ne fera pas
place à une coûteuse devant la con-
tre-attaque. Ces phases se sont déroulées
avec des alternatve diverses tout le long
du front d'attaque. avec ce résultat final
les positions allemandes n'ont pu être
percées, Les ass, n'ont réuss après
une lutte sanglante et pleine de fluctua-
tions, qu'à garder ple!ne de fluctua-
bord du champ d'entonnoirs, Ces combnts
pour la possession des entonnoirs ont un
caractère très particulier. Les trous d'obus
se sont substitués aux tranchées détruites.
Suivant le calibre du projectile, ils - ont une
profondeur et une surface très variable.
Quelques entonnoirs peuvent abriter 30
hommes, d'autres seulement 3. Les combat-
tants disséminés sont livrés à eux-mêmes :
des liaisons avec le commandement étant
impossibles. Abondamment armés de mi-
trailleuses, ces trous d'obus sont de petits
réduits, des forteresses en miniature. Mat-
gré la prise de quelques-uns. d'autres peu-
vent encore tenir. C'est ce qui fait leur ex-
traordinaire force de résistance. Ils offrent
aussi un meilleur couvert que les fossés,
car les occupants se creusent dans les pa-
rois avec des morceaux de tôle ondulée des
niches où ils peuvent entrer en rampant.
Une chose qui paraît étonnante, c'est que
les pertes, même dans un champ d'enton-
noirs soumis à un feu roulant de plusieurs
jours, si importantes et douloureuses
soient-elles, ne sont pourtant pas écrasan-
tes.-(Général von Ardenne) Berlin. Tagbl.,
5.8.
- Dans les Flandres, les Anglais et les
Français n'étaient pas encore suffisamment
remis le 4 août, des rudes coups reçus le
premier et le second jour de l'attaque pour
être capables de grandes opérations. Ils se
bornèrent à un violent feu d'artillerie sur
quelques secteurs, que suivirent de faibles
attaques de patrouilles. Elles furent partout
repoussées ; ce fut le cas pour des pa-
trouilles anglaises près de Frezenberg et à
l'ouest de Westhoek , ainsi que pour une at-
taque déclenchée à 8 heures du matin à
l'ouest, de Bixschoote après un violent feu
roulant. Le soir et pendant la nuit du 4 au
5 août, un violent bombardement s'abattit
sur les secteurs de Drie Grachten et de
Luigem jusqu'à Draatbank. L'artillerie al-
lemande prit efficacement sous son feu con-
vergent les batteries anglaises. Des avia-
teurs allemands sont intervenus dans le
combat à coup de bombes et de mitrail-
leuses et ont obtenu de bons résultats. En
Artois, activité d'artillerie entre le canal
de la Bassée et la Scarpe. Des attaques de
patrouilles ont été repoussées près de
Neuve-Chapelle et de Vermelles. Les An-
glais ont fait sauter une mine au sud de la
route La Bassée-Béthune. sans occasionner
de dégâts. Sur l'Aisne, outre les 100 prison-
niers annoncés au communiqué, nos déta-
chements de choc ont encore ramené des
Français ncirs, d'opérations exécutées sur
plusieurs points du secteur de Juvincourt.
Une tentative d'attaque française au bois
d Avocourt fut étouffée en germe par le tir
de destruction dirigé sur les concentrations
de trompes. — (Officiel 5-8.) Journaux alle-
mands du 6.8.
MATERIEL
Etats-Unis. — Trois des trois cents con-
tre-sous-marins commandés par le Gou-
vernement sont prêts. Environ 25 seront li-
vrés en août, 50 en septembre, 150 en oc-
tobre, et le reste en novembre. La livrai-
son des moteurs pour ces navires est en
retard. Il n'a pas été commandé d'autres
contre-sous-marins, et on ne sait encore si
on en construira d'autres du même type.
Aux contre-sous-marins de 33 mètres de
long, certains techniciens préfèrent ceux
de 36 ou encore de 32 mètres. — New
York Times, 12.7.
ORGANISATION
Le front français, de Saint-Quentin jus-
qu'à la Lorraine, a une longueur- de 241 ki-
lomètres : cela suffit pour donner une idée
de l'importance du rôle actuel des armées
françaises en retenant devant elles d'im-
portantes forces allemandes et une puis-
sante artillerit; en outre, des effectifs fran-
çais prennent part avec les armées britan-
niques à la grande bataille des Flandres.—
(Correspondant aux armées françaises)
Times 11.8.
L'Italie a 1.000.000 de soldats, instruits
et équipés et prêts à combattre sur n'im-
porte quel front, sauf le front austro-ita-
lien, où il n'y a pas de place pour eux,
et où il y a déjà une surabondance de ré-
serves. On affirme, de source éminente,
que des négociations sont en cours entre
les Gouvernements italien, anglais et fran-
çais, relativement au théâtre sur lequel
on pourrait employer cette armée, mais
que jusqu'ici aucun accord n'a été conclu.
— New York American, 12.7.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Russie. — Au cours de la réunion privée
des membres de la Douma qui a eu lieu le
28.6/11.7, le député Boublikov a tracé un ta-
bleau de la situation financière de la Russie.
La dette de la Russie, qui, à la fin de 1913,
était de 8 milliards 800 millions rb., s'est
élevée le 1er janvier 1915 à 10 milliards 500
millions rb., le 1er janvier 1916, à 18 mil-
liards 900 millions rb., et le 1er janvier 1917
à 33 milliards 600 millions rb. Si on y ajoute
le service des emprunts à l'étranger, on ar-
rive à un total de 45 milliards de rb. Les dé-
penses militaires représentent actuellement
un total d'environ 37 milliards 500 millions
de roubles: rien qu'en 1917, la guerre coûtera
environ 22 milliards de rb. Si on passe en
revue toutes les recettes probables, on cons-
tate qu'il restera de 12 à 14 milliards de dé-
penses non couvertes. Si on doit chercher
à les couvrir par une émission de billets. on
aboutira à un renchérissement inoui de la
vie. A cela s'ajoute la baisse considérable de
la production industrielle ; dans le sud de
la Russie, l'extraction du charbon a diminué
de 20 Le réseau ferré est en très mau-
vais état : sur beaucoup de lignes, il y a en-
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hors de service. Journaux russes, 29.6/12.7.
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