Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 août 1917 11 août 1917
Description : 1917/08/11 (T7,N528). 1917/08/11 (T7,N528).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381210
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
i
ÏISTÈRES DE LA GUERRE
4 (E.-M. A., 2* B»u)
1 ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ï
N° 528
Paris, 11 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
ar Front Occidental. — La grande offensive
an^h^. ^a*se lle Sandre s'est si complè-
ternprït eti°ndiée sous notre prompte et
Dui réaction qu'au quatrième jour du
conib j nos adversaires n'ont pu se ressai-
sir encore. Pour leur grande attaque du
si iiiin»)
"I juillet, les Anglais ont lancé au feu qua-
t.rze ffivisions, dont douze ont été identi-
tiees .par des Prisonniers, et les autres par
des nis de'butin et des prisonniers. Deux
diviiir Scavalerie se tenaient prêtes,
puur -exploiter le succès. Les formidables
massai d'attaque anglaises étaient soute-
nues par ne division française. Ces divi-
SIons lancèrent trois vagues d'assaut, et,
dl ans. chaque secteur de division, huit tanks
(yev
nombre de ('e automobiles blindées furent
ses hors de combat par notre feu avant
mêrne le
- -LILI* Il Pendlant qu'elles avançaient.
^errière oh ?Ue division se tenaient envi-
l'on SIX escadrons de cavalerie prêts à fon-
cer sur l'anièfe des lignes si la percée
réussissait T 1-a ison de l'échec complet de
1 infanterie imPuissante à crever la mu-
] aille lande, la plupart de ces esoa-
drons ent pas on action. Le feu a
(1Iantr un escadron qui s'avançait près de
Sdlnt-Julien dans la direction de Pilkem-
Ls vagues assaut anglaises qui ont péné-
tré dans les champs d'entonnoirs de notre
nse furent arrêtées par la téna-
cité en >k U^na'ne des défenseurs. Les enton-
fioh ,
noir's où l'eau leur arrivait à l'épaule, ]e°
tiaipic déhiquetées, les replis du terrain dé-
foncée Par le feu roulant constituèrent une
sene de fortins qui défendirent avec achar-
nempl nf chaque pouce de terrain et infligè-
rent des pertes effroyables aux vagues d'as-
sant anglaises. Puis la contre-attaque alle-
Ihande, eond ui te avec vigueur, brisa les
vagues d'assaut décimées n et les refoula fi
Plusieurs kilomNrès en arrière. Toutes les
armes allemandes ont coopéré de façon
E'xemplnil"(:'. L'artillerie de campagne en
I mari tt, iru,|rier, avançant par bonds à travers le
terrain broussailleux, - a ouvert la contre-
^lfintes rim rinff antene des avenues san-
lntes dans les rangs ennemis canonnés
ou rm métrés de distance. Au cours du
combat pour la reprise d'un secteur perdu
une batterie de choc a détruit, en quelques
coups il cour:e distance. un groupe de
tanks, puis l tiré à mitraille sur les mas-
.,es de l'infanterie ennemie, dont peu d'hom-
mes sont revenus. Le champ fle hntnille.
ravagé, labouré par les obus et détrempé
Par lanluie offre avec ses milliers de ca-
davres ?n einmtïk a aspect effrayant ; c'est
llrtout, le long de la rOllte de Langemarck
à 7-onnebele et Drinciptilenient vers Saint-
qiie no-, troupes ont constaté de vns-
tes étendues de cadavres anglais. Le 3 août,
l'adversaire épuisé a dù se réduire à deb
opérations de patrouilles. Aux premières
heures du matin, une forte patrouille enne-
mie fut repoussée au nord du coude du ca-
nal voisin de Hollebeke ; au même moment,
les nôtres nettoyaient un nid d'Anglais, près
de l'ancien château de Hollebeke. L'après-
midi, une forte patrouille anglaise fut l'eje-
tée dans la région de Westhoek, et, le soir,
un détachement anglais eut le même sort à
l'est de Bixschoote. Au cours de l'après-
midi et de la nuit, le feu ennemi a augmenté
et par moments s'est étendu sur l'arrière à
grande distance, particulièrement intense
sur la ville de Roulers. - (Officiel, 4.8).
Journaux allemands du 5. H.
Front italien. — Le commandement al-
lemand avait, au début de l'offensive contre
la Russie, demandé à l'Autriche un certain
nombre de divisions qui se trouvaient sur
le front italien ; puis on a jugé inutile de
les déplacer ; le commandement autrichien
a rappelé une partie du landsturm can-
tonné en Serbie, et vidé littéralement les
dépôts de l'intérieur, plutôt que de toucher
aux contingents massés sur le frcnt ita-
lien. Le maréchal Conrad ne cesse d'ins-
pecter les positions autrichiennes, du Tren-
tin à l'Isonzo. Nos aviateurs ont détruit.
dans le secteur de Tolmino, les voies fer-
rées, ce qui ralentit considérablement le
transport des troupes et du matériel. Dans
les milieux militaires, autrichiens, on s'at-
tend à une vigoureuse reprise d'opérations,
de notre part, avant l'automne ; l'état-major
ennemi préparerait une énergique défen-
sive et de fortes diversions. — (P. Mari)
Idea Nazion., 8.8.
Front oriental. — PRESSE ANGLAISE : Il est
évident que la reprise, par les armées aus-
tro-allemandes, de la Galicie et de la Buko-
vine aura plus d'importance au point de
vue politique qu'au point de vue militaire.
Si l'ennemi achève sa conquête, il faudra
s'attendre à une nouvelle tentative de &n
part pour obtenir la paix. Rien ne serait
plus avantageux pour les Empires centraux
que d'entamer des négociations au moment
où, leurs territoires étant à peu près in-
violés, ils se trouvent encore solidement
établis en pays ennemis. — (Ed.) Da,hl
Chronicle, 8.8.
— Le Novoïé Vremia annonce l'évacua-
tion de Proskurov et de Kamienietz-Po-
dclski, villes importantes en territoire
russe, à quelques milles à l'est du Zbrucz.
Il s'agit sans doute de l'évacuation de la
population civile. Depuis l'arrivée de l'ar-
mée Böhm-Ermoll à la frontière, il y a
une dizaine de jours, cette armée n'a point
tenté de pousser plus à l'est. Le 7, le com-
muniqué de Pétrograd annonçait que les
troupes allemandes faisaient la moisson sur
le territoire récemment conquis en arrière
du front : si l'offensive a pour but de pour-
voir au ravitaillement alimentaire de l'Al-
lemagne, l'ennemi a devant lut une riche ré-
colte en Podolie. Cette province, ainsi que
la Bessarabie, sont parmi les plus fertiles
en céréales de toute la Russie.- Times, 9.8.
— D'Odessa, 5.8. : Un s'attend à ce que
les Allemands prennent Odessa pour prin-
cipal objectif. La moisson s'effectue dans
les plaines de la Russie méridionale et l'en-
nemi fera, sans aucun doute, un effort pour
se l'approprier avant qu'on puisse la mettre
en lieu sur. Il semble donc que la Bessa-
rabie do ve bientôt devenir le théâtre prin-
cipal des opérations militaires. — Ibid.
PRESSE ALLEMANDE. — A l'est du Zbrucz,
les Russes se sont épuisés en une série
d'attaques contre les positions avancées des
alliés sur la rive orientale de la rivière.
Tout aussi vains furent leurs assauts près
du confluent du Zbrucz et du Dniester.
Les Alliés progressent à l'est et au sud de
Czernowitz. La résistance stérile des Rus-
ses devant la capitale de la Bukovine leur
a coûté de lourdes pertes, et a jeté la plus
complète confusion dans leurs rangs, parce
qu'ils ont constitué, à l'aide d'éléments
pris à différents corps les troupes nouvel-
les et les formations de volontaires qu'ils
ont opposées à nos attaques. Les Russes
ont perdu avec Czernowitz non seulement
leur principal centre d'étapes, mais aussi
un nœud de routes et de voies ferrées ex- 1
trêmement important. Nous avons forcé la
sortie de la zone montagneuse dans les val-
lées du Sereth, du petit Sereth et de la
Suczava. Dans les vallées du Sereth et du
petit Sereth. Storozynetz et Petroutz sont
atteintes ; dans celle de la Suczava, les
Alliés ont conquis la position russe qui
barrait le passage entre Saden et Falkeu.
et atteint le village de Bilka. L'important
bassin de Radautz, riche en importantes lo-
calités et doté d'un excellent réseau rou-
tier, est donc ouvert aux Alliés. Dans cette
partie des Carpathes, le plus dur est fait :
rudes marches de montagne, combats con-
tinuels dans les bois, en médiocre liaison
avec l'arrière. Dans la partie des Carpathes
située plus au sud, les Russes continuent
à offrir une résistance acharnée, mais sans
réussir à arrêter l'émiettement de leur
front. Dans les vallées de la Moldavitsa et
de la Moldava, où les Alliés ont avancé à
l'est de Kimpolung, la marche se poursuit.
Il en est de même le long de la Bistritsa
et sur les hauteurs de la Neagra jusqu'au
Col de Toelgyes. Cependant les troupes de
choc roumaines s'épuisent en attaques tou-
jours renouvelées et toujours vaines contre
le Mont Casinu. — (Officiel du 4.8), Jour-
naux allemands du 5.8.
Guerre navale. — Si la conduite de la
guerre pouvait se comparer aux représen-
tations du cirque, nouts serions assuré-
ment à la veille de la victoire, car il y a ,
eu de nombreux changements de « numé-
ros » : la marine a eu depuis le commen-
cement de la guerre A Premiers Lords.
4 Premiers Lords Navals, sans compter
les autres. Voici qu'on parle aussi d'une
offensive navale. Etant donné que les flot-
ÏISTÈRES DE LA GUERRE
4 (E.-M. A., 2* B»u)
1 ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ï
N° 528
Paris, 11 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
ar Front Occidental. — La grande offensive
an^h^. ^a*se lle Sandre s'est si complè-
ternprït eti°ndiée sous notre prompte et
Dui réaction qu'au quatrième jour du
conib j nos adversaires n'ont pu se ressai-
sir encore. Pour leur grande attaque du
si iiiin»)
"I juillet, les Anglais ont lancé au feu qua-
t.rze ffivisions, dont douze ont été identi-
tiees .par des Prisonniers, et les autres par
des nis de'butin et des prisonniers. Deux
diviiir Scavalerie se tenaient prêtes,
puur -exploiter le succès. Les formidables
massai d'attaque anglaises étaient soute-
nues par ne division française. Ces divi-
SIons lancèrent trois vagues d'assaut, et,
dl ans. chaque secteur de division, huit tanks
(yev
nombre de ('e automobiles blindées furent
ses hors de combat par notre feu avant
mêrne le
- -LILI* Il Pendlant qu'elles avançaient.
^errière oh ?Ue division se tenaient envi-
l'on SIX escadrons de cavalerie prêts à fon-
cer sur l'anièfe des lignes si la percée
réussissait T 1-a ison de l'échec complet de
1 infanterie imPuissante à crever la mu-
] aille lande, la plupart de ces esoa-
drons ent pas on action. Le feu a
(1Iantr un escadron qui s'avançait près de
Sdlnt-Julien dans la direction de Pilkem-
Ls vagues assaut anglaises qui ont péné-
tré dans les champs d'entonnoirs de notre
nse furent arrêtées par la téna-
cité en >k U^na'ne des défenseurs. Les enton-
fioh ,
noir's où l'eau leur arrivait à l'épaule, ]e°
tiaipic déhiquetées, les replis du terrain dé-
foncée Par le feu roulant constituèrent une
sene de fortins qui défendirent avec achar-
nempl nf chaque pouce de terrain et infligè-
rent des pertes effroyables aux vagues d'as-
sant anglaises. Puis la contre-attaque alle-
Ihande, eond ui te avec vigueur, brisa les
vagues d'assaut décimées n et les refoula fi
Plusieurs kilomNrès en arrière. Toutes les
armes allemandes ont coopéré de façon
E'xemplnil"(:'. L'artillerie de campagne en
I mari tt, iru,|rier, avançant par bonds à travers le
terrain broussailleux, - a ouvert la contre-
^lfintes rim rinff antene des avenues san-
lntes dans les rangs ennemis canonnés
ou rm métrés de distance. Au cours du
combat pour la reprise d'un secteur perdu
une batterie de choc a détruit, en quelques
coups il cour:e distance. un groupe de
tanks, puis l tiré à mitraille sur les mas-
.,es de l'infanterie ennemie, dont peu d'hom-
mes sont revenus. Le champ fle hntnille.
ravagé, labouré par les obus et détrempé
Par lanluie offre avec ses milliers de ca-
davres ?n einmtïk a aspect effrayant ; c'est
llrtout, le long de la rOllte de Langemarck
à 7-onnebele et Drinciptilenient vers Saint-
qiie no-, troupes ont constaté de vns-
tes étendues de cadavres anglais. Le 3 août,
l'adversaire épuisé a dù se réduire à deb
opérations de patrouilles. Aux premières
heures du matin, une forte patrouille enne-
mie fut repoussée au nord du coude du ca-
nal voisin de Hollebeke ; au même moment,
les nôtres nettoyaient un nid d'Anglais, près
de l'ancien château de Hollebeke. L'après-
midi, une forte patrouille anglaise fut l'eje-
tée dans la région de Westhoek, et, le soir,
un détachement anglais eut le même sort à
l'est de Bixschoote. Au cours de l'après-
midi et de la nuit, le feu ennemi a augmenté
et par moments s'est étendu sur l'arrière à
grande distance, particulièrement intense
sur la ville de Roulers. - (Officiel, 4.8).
Journaux allemands du 5. H.
Front italien. — Le commandement al-
lemand avait, au début de l'offensive contre
la Russie, demandé à l'Autriche un certain
nombre de divisions qui se trouvaient sur
le front italien ; puis on a jugé inutile de
les déplacer ; le commandement autrichien
a rappelé une partie du landsturm can-
tonné en Serbie, et vidé littéralement les
dépôts de l'intérieur, plutôt que de toucher
aux contingents massés sur le frcnt ita-
lien. Le maréchal Conrad ne cesse d'ins-
pecter les positions autrichiennes, du Tren-
tin à l'Isonzo. Nos aviateurs ont détruit.
dans le secteur de Tolmino, les voies fer-
rées, ce qui ralentit considérablement le
transport des troupes et du matériel. Dans
les milieux militaires, autrichiens, on s'at-
tend à une vigoureuse reprise d'opérations,
de notre part, avant l'automne ; l'état-major
ennemi préparerait une énergique défen-
sive et de fortes diversions. — (P. Mari)
Idea Nazion., 8.8.
Front oriental. — PRESSE ANGLAISE : Il est
évident que la reprise, par les armées aus-
tro-allemandes, de la Galicie et de la Buko-
vine aura plus d'importance au point de
vue politique qu'au point de vue militaire.
Si l'ennemi achève sa conquête, il faudra
s'attendre à une nouvelle tentative de &n
part pour obtenir la paix. Rien ne serait
plus avantageux pour les Empires centraux
que d'entamer des négociations au moment
où, leurs territoires étant à peu près in-
violés, ils se trouvent encore solidement
établis en pays ennemis. — (Ed.) Da,hl
Chronicle, 8.8.
— Le Novoïé Vremia annonce l'évacua-
tion de Proskurov et de Kamienietz-Po-
dclski, villes importantes en territoire
russe, à quelques milles à l'est du Zbrucz.
Il s'agit sans doute de l'évacuation de la
population civile. Depuis l'arrivée de l'ar-
mée Böhm-Ermoll à la frontière, il y a
une dizaine de jours, cette armée n'a point
tenté de pousser plus à l'est. Le 7, le com-
muniqué de Pétrograd annonçait que les
troupes allemandes faisaient la moisson sur
le territoire récemment conquis en arrière
du front : si l'offensive a pour but de pour-
voir au ravitaillement alimentaire de l'Al-
lemagne, l'ennemi a devant lut une riche ré-
colte en Podolie. Cette province, ainsi que
la Bessarabie, sont parmi les plus fertiles
en céréales de toute la Russie.- Times, 9.8.
— D'Odessa, 5.8. : Un s'attend à ce que
les Allemands prennent Odessa pour prin-
cipal objectif. La moisson s'effectue dans
les plaines de la Russie méridionale et l'en-
nemi fera, sans aucun doute, un effort pour
se l'approprier avant qu'on puisse la mettre
en lieu sur. Il semble donc que la Bessa-
rabie do ve bientôt devenir le théâtre prin-
cipal des opérations militaires. — Ibid.
PRESSE ALLEMANDE. — A l'est du Zbrucz,
les Russes se sont épuisés en une série
d'attaques contre les positions avancées des
alliés sur la rive orientale de la rivière.
Tout aussi vains furent leurs assauts près
du confluent du Zbrucz et du Dniester.
Les Alliés progressent à l'est et au sud de
Czernowitz. La résistance stérile des Rus-
ses devant la capitale de la Bukovine leur
a coûté de lourdes pertes, et a jeté la plus
complète confusion dans leurs rangs, parce
qu'ils ont constitué, à l'aide d'éléments
pris à différents corps les troupes nouvel-
les et les formations de volontaires qu'ils
ont opposées à nos attaques. Les Russes
ont perdu avec Czernowitz non seulement
leur principal centre d'étapes, mais aussi
un nœud de routes et de voies ferrées ex- 1
trêmement important. Nous avons forcé la
sortie de la zone montagneuse dans les val-
lées du Sereth, du petit Sereth et de la
Suczava. Dans les vallées du Sereth et du
petit Sereth. Storozynetz et Petroutz sont
atteintes ; dans celle de la Suczava, les
Alliés ont conquis la position russe qui
barrait le passage entre Saden et Falkeu.
et atteint le village de Bilka. L'important
bassin de Radautz, riche en importantes lo-
calités et doté d'un excellent réseau rou-
tier, est donc ouvert aux Alliés. Dans cette
partie des Carpathes, le plus dur est fait :
rudes marches de montagne, combats con-
tinuels dans les bois, en médiocre liaison
avec l'arrière. Dans la partie des Carpathes
située plus au sud, les Russes continuent
à offrir une résistance acharnée, mais sans
réussir à arrêter l'émiettement de leur
front. Dans les vallées de la Moldavitsa et
de la Moldava, où les Alliés ont avancé à
l'est de Kimpolung, la marche se poursuit.
Il en est de même le long de la Bistritsa
et sur les hauteurs de la Neagra jusqu'au
Col de Toelgyes. Cependant les troupes de
choc roumaines s'épuisent en attaques tou-
jours renouvelées et toujours vaines contre
le Mont Casinu. — (Officiel du 4.8), Jour-
naux allemands du 5.8.
Guerre navale. — Si la conduite de la
guerre pouvait se comparer aux représen-
tations du cirque, nouts serions assuré-
ment à la veille de la victoire, car il y a ,
eu de nombreux changements de « numé-
ros » : la marine a eu depuis le commen-
cement de la guerre A Premiers Lords.
4 Premiers Lords Navals, sans compter
les autres. Voici qu'on parle aussi d'une
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