Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 août 1917 07 août 1917
Description : 1917/08/07 (T7,N524). 1917/08/07 (T7,N524).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381173
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
l\.O 524
:NISTÈnES DE LA GUERRE
(E.-M. A.,2e Bau)
* ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 7 août 191 h
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Notre imagination,
hantée par les vieilles traditions de la
guerre, a peine à s'adapter à la nouvelle
tactique. Nous éprouvons un certain senti-
ment de déception lorsque à la nouvelle d'un
succès incontestable succède la formule :
« Rien à signaler ». Mais il n'y a pas lieu
d'être étonné ni contrarié par le calme
presque complet qui a suivi l'attaque du
31. 7. Ce n'est pas le mauvais temps qui a
arrêté- l'offensive. L'offensive a été arrêtée
conformément aux intentions du comman-
dant en chef ; elle est menée suivant des
principes nouveaux, dont la victoire de
Messines a été la première application, et
reste le type des attaques présentes com-
me de celles qui se produiront dans un
avenir prochain. L'offensive du 31.7 est un
nouvel ;E.!t brillant exemple d' « offensive
limitée » de cette méthode qui cherche à
combiner le maximum d'intensité et de
concentration dans l'effort avec le mini-
mum de pertes. Elle. produit des effets cu-
mulatifs. Chaque coup est plus puissant
que le précédent, et se répète à intervalles
de plus en plus rapprochés, à mesure que
s accuse la faiblesse progressive des nou-
velles positions ennemies, jusqu'à ce qu'en-
fin le front s'écroule, désagrégé. — (Ed.)
Irish Times, 2.8.
Du front, 3.8 : Les officiers et les hom-
mes nous rapportent les effets destructeurs
de notre artillerie et l'action meurtrière de
nos obus à gaz. Les Allemands ont usé lar-
gement de ces obus, mais nos masques
nous mettent à l'abri contre les vapeurs
qu'ils renferment, tandis que les officiers
ennemis faits prisonniers ainsi qu'un ma-
jor allemand nous ont avoué qu'ils avaient
eu des pertes dues à nos obus à gaz, bien
que leurs hommes fussent munis de mas-
ques. J apprends que la relève de la 6e di-
vision bavaroise par la division de ré-
serve a été très incomplète à cause de nos
obus à gaz. Une compagnie du 52e perdit
40 hommes en cours de route et la relève
d'un « des régiments ne put s'effectuer. Tons
les officiers allemands ont bien moins de
confiance dans l'issue de la guerre et dé.
sirent vivement la paix, une paix sans an-
exions ni indemnités, bien qu'ils ambi-
tionnent encore, certaines parties de la
Belgique. La plupart d'entre eux voient
aves terreur venir une nouvelle c,-ii-nl)agn(.
d'hiver. - Times, 4.8.
- La grande attaque des Puissances oc-
cidentales en Flandre s'.;.tend de Nords-
choote à la Lys. Les Français s'étaient
chargés de laite nord où ils ont récem.
ment relevé les Belges, S'avançant au delà
des champs d'entonnoirs de la zone de dé-
fense, ils dépassèrent la route Lizerne-Dix-
mude et arrivérent Jusque dans le village
de Bixschoote Qui fut repris dans une con-
tre-attaque. C'est seulement dans la soirée
du - 31 juillet que de gros effectifs français,
qui marchèrent une seconde fois sur le vil-
lage, purent s'en emparer à nouveau. La
ligne allemande enserre le village à l'Est et
au Nord. Les Anglais avaient entrepris le
choc principal. Partant de la région d'Ypres
ils s'efforcèrent de progresser dans la di-
rection du Sud et du Nord-Est. Ils réussi-
rent bien à emporter nos positions avan-
cées. bouleversées par les obus, mais, dans
la zone de combat de notre système de dé-
fense, la contre-attaque allemande les
frappa de toute sa vigueur. Ils furent reje-
tès de Langemarck et de Saint-Julien et re-
poussés jusqu'au delà du ruisseau de Sie-
beck. Plus au Sud, ils parvinrent à obtenir
un gain de terrain insignifiant. Nous avons
conservé la lisière occidentale du bois de
Harenthage. De là jusqu'à Warneton, la pre-
mière ligne allemande suit en partie les
anciennes positions avancées, en partie les
lignes aménagées immédiatement en ar-
rière. De fortes attaques entreprises le soir
du 31 juillet entre le bois de Harenthage et
la Lys, ne réussirent pas à modifier la si-
tuation- Après des corps à corps sanglants,
les positions allemandes restèrent, dans
leur ensemble, entre nos mains. Jusqu'à
présent, l'appui prêté par les Français à la
grande attaque anglaise ne se manifeste
Olle sur le netit secteur flamand entre
Nordschoote et Steenstraete. Sur le front de
l'Aisne, les Français ne résistent qu'avec
peine aux attaques partielles des Alle-
mands. Notre assaut du 31 juillet, à 14 heu-
res. leur a arraché tout le système de tran-
chées large de 2 kilomètres et profond de
700 mètres, qu'ils tenaient encore sur le
plateau de ]a Bovelle- Les prisonniers faits
appartiennent à six régiments différents.
Des contre-attaques françaises qui se sont
prolongées dans la nuit jusqu'à 23 heures,
sont restées tout aussi infructueuses que les
attaques ennemies répétées a quatre repri-
ses à l'est de Filain. Les attaques alleman-
des sur la rive gauche de fit Meuse, qui
nous ont permis de prendre les tranchées
françaises sur plus de 2 kilomètres de lar-
geur et 700 mètres de profondeur, repré-
sentent aussi un succès complet pour le?
Allemands. — (Officiel. 1.8) Journaux alle
mands du 2.8.
Front balkanique. — La dernière confé-
rence des représentants de l'Entente, après
deux jours de séance, semble n'avoir pas
donné de bien grands résultats. Ce qui
frappe dans les articles de la (presse fran-
çaise sur ce sujet, ce sont certaines ex-
pressions qui paraissent annoncer l'aban-
don imminent de toute l'expédition de Sa-
lonique. Il semblerait qu'on ait fixé en
commun, à Londres, tous les détails de
l'évacuation de la Macédoine et pris les
dispositions nécessaires. Il ne serait pas
étonnant que ces hypothèses fussent pro-
chainement justifiées. Pour tous ceux qui
veulent voir, il est clair depuis longtemps
que l'expédition de Salonique est complète-
ment manquée. Déjà, lorsqu'en vertu de la
décision de lord Kitchener, l'expédition
des Dardanelles fut abandonnée sans gloire
et sans profit, ce même Kitchener était
d'avis, on le sait, que l'expédition de Sa-
lonique n'aurait pas un meilleur destin.
Cependant, il ne maintint pas alors son
opinion contre les Français qui avaient
nommé, pour diriger l'expédition, le grand
capitaine Sarrail. Depuis lors, les Anglais
ont à peu près abandonné Salonique et
Sarrail à leur sort, laissant les Français
continuer l'expédition avec les Italiens et
les Serbes. Les Français prétendaient tou-
jours que cette opération ne devait pas
être abandonnée, parce qu'autrement on
pouvait être certain que la Grèce s'enten-
drait avec la Bulgarie et prendrait les ar-
mes contre l'Entente. Quelque absurde
qu'ait été ce soupçon à l'égard de la Grèce,
il a rempli son office. Maintenant, on ne
peut plus soutenir ce prétexte, puisque le
roi Constantin a été chassé et Vénizélos
élevé au pouvoir. Vénizélos n'aura pas hé-
sité à faire valoir cet argument. Nous
avons déjà fait remarquer qu'en ce qui
touche la défense des intérêts nationaux
de La Grèce, Vénizélos procéderait vrai-
semblablement avec beaucoup moins de
ménagements que n'aurait jamais pu le
faire le roi Constantin. A cela s'ajoute le
fait que les Français en sont maintenant
au point qu'il leur faut réserver chacun de
leurs soldats à la défense de leurs propres
frontières. Ils ont dû confier aux Anglais
la garde d'une nouvelle partie importante
de leur frontière pour être un peu soulagés.
Ils doivent désirer maintenant employer
sur le front occidental les troupes immobili-
sées jusqu'alors à Salonique. Si donc l'éva-
cuation de Salonique devait être un fait
accompli à brève échéance, il faudrait y
voir d'abord, indubitablement, un succès
de la politique de Vénizélos, mais, d'autre
part, aussi une conséquence des pertes
énormes subies par les Français sur leurs
frontières. Il pourra se faire que cette éva-
cuation ait une répercussion sur l'attitude
de la Bulgarie à l'égard de la Grèce. Il ne
serait certainement pas impossible que la
Grèce veuille introduire une modification
dans ses. rapports avec la Bulgarie, mais
nous devons encore attendre. Plus les cho-
ses se développent et plus les Grecs et
les Bulgares ont intérêt à s'entendre afin de
soustraire Valona à l'influence italienne. Là
aussi, en Epire, Vénizélos a déjà obtenu un
indéniable succès. Mais un succès complet
ne sera possible que si la Grèce et la
Bulgarie agissent d'un commun accord. Il
faudra voir si Vénizélos a la force d'ouvrir
la voie à une telle politique. — Kohl.
Volksztg., 1.8.
Considérations d'ensemble. — Tandis que
dans la première bataille d'Ypres, en octo-
bre 1914. Français et Anglais disposaient en
tout de 300 canons, depuis 75 mm. jusqu'à
30 cm. de marine, aujourd'hui ils ont plus
de 3.000 canons, parmi lesquels beaucoup
atteignent 50 cm. La bataille d'infanterie
commencée le 31.7/n'est probablement pas
:NISTÈnES DE LA GUERRE
(E.-M. A.,2e Bau)
* ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 7 août 191 h
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Notre imagination,
hantée par les vieilles traditions de la
guerre, a peine à s'adapter à la nouvelle
tactique. Nous éprouvons un certain senti-
ment de déception lorsque à la nouvelle d'un
succès incontestable succède la formule :
« Rien à signaler ». Mais il n'y a pas lieu
d'être étonné ni contrarié par le calme
presque complet qui a suivi l'attaque du
31. 7. Ce n'est pas le mauvais temps qui a
arrêté- l'offensive. L'offensive a été arrêtée
conformément aux intentions du comman-
dant en chef ; elle est menée suivant des
principes nouveaux, dont la victoire de
Messines a été la première application, et
reste le type des attaques présentes com-
me de celles qui se produiront dans un
avenir prochain. L'offensive du 31.7 est un
nouvel ;E.!t brillant exemple d' « offensive
limitée » de cette méthode qui cherche à
combiner le maximum d'intensité et de
concentration dans l'effort avec le mini-
mum de pertes. Elle. produit des effets cu-
mulatifs. Chaque coup est plus puissant
que le précédent, et se répète à intervalles
de plus en plus rapprochés, à mesure que
s accuse la faiblesse progressive des nou-
velles positions ennemies, jusqu'à ce qu'en-
fin le front s'écroule, désagrégé. — (Ed.)
Irish Times, 2.8.
Du front, 3.8 : Les officiers et les hom-
mes nous rapportent les effets destructeurs
de notre artillerie et l'action meurtrière de
nos obus à gaz. Les Allemands ont usé lar-
gement de ces obus, mais nos masques
nous mettent à l'abri contre les vapeurs
qu'ils renferment, tandis que les officiers
ennemis faits prisonniers ainsi qu'un ma-
jor allemand nous ont avoué qu'ils avaient
eu des pertes dues à nos obus à gaz, bien
que leurs hommes fussent munis de mas-
ques. J apprends que la relève de la 6e di-
vision bavaroise par la division de ré-
serve a été très incomplète à cause de nos
obus à gaz. Une compagnie du 52e perdit
40 hommes en cours de route et la relève
d'un « des régiments ne put s'effectuer. Tons
les officiers allemands ont bien moins de
confiance dans l'issue de la guerre et dé.
sirent vivement la paix, une paix sans an-
exions ni indemnités, bien qu'ils ambi-
tionnent encore, certaines parties de la
Belgique. La plupart d'entre eux voient
aves terreur venir une nouvelle c,-ii-nl)agn(.
d'hiver. - Times, 4.8.
- La grande attaque des Puissances oc-
cidentales en Flandre s'.;.tend de Nords-
choote à la Lys. Les Français s'étaient
chargés de laite nord où ils ont récem.
ment relevé les Belges, S'avançant au delà
des champs d'entonnoirs de la zone de dé-
fense, ils dépassèrent la route Lizerne-Dix-
mude et arrivérent Jusque dans le village
de Bixschoote Qui fut repris dans une con-
tre-attaque. C'est seulement dans la soirée
du - 31 juillet que de gros effectifs français,
qui marchèrent une seconde fois sur le vil-
lage, purent s'en emparer à nouveau. La
ligne allemande enserre le village à l'Est et
au Nord. Les Anglais avaient entrepris le
choc principal. Partant de la région d'Ypres
ils s'efforcèrent de progresser dans la di-
rection du Sud et du Nord-Est. Ils réussi-
rent bien à emporter nos positions avan-
cées. bouleversées par les obus, mais, dans
la zone de combat de notre système de dé-
fense, la contre-attaque allemande les
frappa de toute sa vigueur. Ils furent reje-
tès de Langemarck et de Saint-Julien et re-
poussés jusqu'au delà du ruisseau de Sie-
beck. Plus au Sud, ils parvinrent à obtenir
un gain de terrain insignifiant. Nous avons
conservé la lisière occidentale du bois de
Harenthage. De là jusqu'à Warneton, la pre-
mière ligne allemande suit en partie les
anciennes positions avancées, en partie les
lignes aménagées immédiatement en ar-
rière. De fortes attaques entreprises le soir
du 31 juillet entre le bois de Harenthage et
la Lys, ne réussirent pas à modifier la si-
tuation- Après des corps à corps sanglants,
les positions allemandes restèrent, dans
leur ensemble, entre nos mains. Jusqu'à
présent, l'appui prêté par les Français à la
grande attaque anglaise ne se manifeste
Olle sur le netit secteur flamand entre
Nordschoote et Steenstraete. Sur le front de
l'Aisne, les Français ne résistent qu'avec
peine aux attaques partielles des Alle-
mands. Notre assaut du 31 juillet, à 14 heu-
res. leur a arraché tout le système de tran-
chées large de 2 kilomètres et profond de
700 mètres, qu'ils tenaient encore sur le
plateau de ]a Bovelle- Les prisonniers faits
appartiennent à six régiments différents.
Des contre-attaques françaises qui se sont
prolongées dans la nuit jusqu'à 23 heures,
sont restées tout aussi infructueuses que les
attaques ennemies répétées a quatre repri-
ses à l'est de Filain. Les attaques alleman-
des sur la rive gauche de fit Meuse, qui
nous ont permis de prendre les tranchées
françaises sur plus de 2 kilomètres de lar-
geur et 700 mètres de profondeur, repré-
sentent aussi un succès complet pour le?
Allemands. — (Officiel. 1.8) Journaux alle
mands du 2.8.
Front balkanique. — La dernière confé-
rence des représentants de l'Entente, après
deux jours de séance, semble n'avoir pas
donné de bien grands résultats. Ce qui
frappe dans les articles de la (presse fran-
çaise sur ce sujet, ce sont certaines ex-
pressions qui paraissent annoncer l'aban-
don imminent de toute l'expédition de Sa-
lonique. Il semblerait qu'on ait fixé en
commun, à Londres, tous les détails de
l'évacuation de la Macédoine et pris les
dispositions nécessaires. Il ne serait pas
étonnant que ces hypothèses fussent pro-
chainement justifiées. Pour tous ceux qui
veulent voir, il est clair depuis longtemps
que l'expédition de Salonique est complète-
ment manquée. Déjà, lorsqu'en vertu de la
décision de lord Kitchener, l'expédition
des Dardanelles fut abandonnée sans gloire
et sans profit, ce même Kitchener était
d'avis, on le sait, que l'expédition de Sa-
lonique n'aurait pas un meilleur destin.
Cependant, il ne maintint pas alors son
opinion contre les Français qui avaient
nommé, pour diriger l'expédition, le grand
capitaine Sarrail. Depuis lors, les Anglais
ont à peu près abandonné Salonique et
Sarrail à leur sort, laissant les Français
continuer l'expédition avec les Italiens et
les Serbes. Les Français prétendaient tou-
jours que cette opération ne devait pas
être abandonnée, parce qu'autrement on
pouvait être certain que la Grèce s'enten-
drait avec la Bulgarie et prendrait les ar-
mes contre l'Entente. Quelque absurde
qu'ait été ce soupçon à l'égard de la Grèce,
il a rempli son office. Maintenant, on ne
peut plus soutenir ce prétexte, puisque le
roi Constantin a été chassé et Vénizélos
élevé au pouvoir. Vénizélos n'aura pas hé-
sité à faire valoir cet argument. Nous
avons déjà fait remarquer qu'en ce qui
touche la défense des intérêts nationaux
de La Grèce, Vénizélos procéderait vrai-
semblablement avec beaucoup moins de
ménagements que n'aurait jamais pu le
faire le roi Constantin. A cela s'ajoute le
fait que les Français en sont maintenant
au point qu'il leur faut réserver chacun de
leurs soldats à la défense de leurs propres
frontières. Ils ont dû confier aux Anglais
la garde d'une nouvelle partie importante
de leur frontière pour être un peu soulagés.
Ils doivent désirer maintenant employer
sur le front occidental les troupes immobili-
sées jusqu'alors à Salonique. Si donc l'éva-
cuation de Salonique devait être un fait
accompli à brève échéance, il faudrait y
voir d'abord, indubitablement, un succès
de la politique de Vénizélos, mais, d'autre
part, aussi une conséquence des pertes
énormes subies par les Français sur leurs
frontières. Il pourra se faire que cette éva-
cuation ait une répercussion sur l'attitude
de la Bulgarie à l'égard de la Grèce. Il ne
serait certainement pas impossible que la
Grèce veuille introduire une modification
dans ses. rapports avec la Bulgarie, mais
nous devons encore attendre. Plus les cho-
ses se développent et plus les Grecs et
les Bulgares ont intérêt à s'entendre afin de
soustraire Valona à l'influence italienne. Là
aussi, en Epire, Vénizélos a déjà obtenu un
indéniable succès. Mais un succès complet
ne sera possible que si la Grèce et la
Bulgarie agissent d'un commun accord. Il
faudra voir si Vénizélos a la force d'ouvrir
la voie à une telle politique. — Kohl.
Volksztg., 1.8.
Considérations d'ensemble. — Tandis que
dans la première bataille d'Ypres, en octo-
bre 1914. Français et Anglais disposaient en
tout de 300 canons, depuis 75 mm. jusqu'à
30 cm. de marine, aujourd'hui ils ont plus
de 3.000 canons, parmi lesquels beaucoup
atteignent 50 cm. La bataille d'infanterie
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