Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 août 1917 05 août 1917
Description : 1917/08/05 (T7,N522). 1917/08/05 (T7,N522).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381158
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N" 522
1
NISTÈRES DE LA GUERRE
t (E.-M. A., 2° Bau)
f ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
I -——————
Paris, 5 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental : PRESSE ANGLAISE. - A
juger d après les communiqués, il y a dans
¡.e plan d'opérations actuellement adopté
une certaine fluidité. Les troupes d'attaque
11e s arrêtent pas dans tous les cas pour
.consolider leurs positions, lorsqu'elles ont
attunt les emplacements qui leur sont as-
signés par l'horaire des opérations. Elles
peuvent dépasser les « premiers objectifs »
e pousser jusqu'aux « obj'EiCtifs définitifs »,
ou elles demeurent pour un temps. L'en-
Ilemi en retraite a été poursuivi avec une
grande rapidité; sur un point, les canons
furent avancés une minute après le déclen-
cement de l'infanterie.-(Ed.) Westminsier
bu;;., 1. 8.
--Après tout nous avons encore devant
rto"s, cette année, un laps de temps égal
à. la campagne de 1914. Il est inutile d'in-
sister sut. l'importance' de cette région des
Flandrpe s ou s'exerce notre pression. Une
m,HIce suffisante chasserait les Allemands
de tn côt.(, belge d'une part et de l'autre
tourneraIt le flanc droit du front occidental
allcmand. L'ennemi fait preuve d'une
ff 11 nervosité. Le front bombardé dé-
pnsse de beaucoup c'e'ui de l'offensive. —
(Ed.) Daily Chronicle, 2.8.
, La pluie a suspendu la bataille : mais
] IIrrlnsIve des Alliés a ramené le Kaiser
- J je front occidental avec une rapidité qui
■e s accorde guère avec le ton du commu-
'niqllé allemand d'hier. L'inquiétude qui
rène dans les hautes sphères de l'armée
nllemande est prouvée par la réunion d'un
conseil de guerre: à Bruxelles, où se sont
réunis tous les chefs, y compris ce maître
dans l'art, de la guerre qu'est le Kronprinz.
En attendant le beau temps, que le public
comprenne bien que les commandants en
°. des armées franco-britanniques sont
fort satisfaits des résultats obtenus : qu'il
\"Pllill-e. bien se convaincre que les pertes ont
hien été ce qu'on a dit. c'est-à-dire insigni-
lantes par rapport à l'avance réalisée en
foison des circonstances. - (Ed.) Times, 3.8.
PRESSE ALLEMANDE. - Dans les Flandres,
la bataille d'artillerie, où les adversaires
cherchent réciproquement à s'assurer la su-
périorité avant que l'infanterie entre en ac-
tion, a fait rage encore le 29 juillet. Les ¡p{)-
sitions avancées sont en partie transformées
en champ. d'entonnoirs, les gerbes d'obus
font comme une haie autour des positions de
batteries, et sur les routes, les chemins d'ac-
M i,Snnemer?is s'abat jour et nuit.
JUsque très loin en arrière, le feu de l'artille-
lie lourde. La riposte allemande n'a cepen
dant pas diminué un instant de vigueur,mal-
gré l'arrosage par les obus de tous calibres
Jusqu'au :80. et l'emploi le plus large des
gaz, et elle réussit à contrebattre victorieu-
semenlradverlaireUafecSS
rie anglaise a été obligée, par épuisement,
de suspendre son activité jusque vers midi.
Les batteries anglaises ont cherché fréquem-
ment à se soustraire à l'action des batteries
allemandes en s'enveloppant de nuages ar-
tificiels. Une tentative de combattre, de la
mer, nos batteries côtières et de les forcer
au silence, a échoué. Les monitors et tor-
pilleurs anglais qui tentaient de s'appro-
cher de la côte furent chassés après un
court combat d'artillerie. Sur le front qui
s'étend de la côte à Lille, commencent len-
tement à se marquer les foyers de la ba-
taille d'infanterie imminente. Les Anglais
ont pilonné avec une violence particulière
le secteur entre Het-Saas et Wieltze. Tou-
tes les attaques locales lancées par eux dans
la soirée du 29, juillet et la journée du 30
ont échoué avec des pertes. Près de la côte,
la lutte d'artillerie a été particulièrement
violente. Les Anglais cherchent quotidien-
nement à rétablir les ponts sur l'Yser et le
canal de Nieuport que le feu allemand ne
cesse de détruire. Sur le reste du front an-
glais, activité d'artillerie et combats de pa-
trouilles près d'Hulluch, de Lens et de
Saint-Quentin. La tentative des Français
d'appuyer par une action énergique sur le
front français l'attaque anglaise en prépa-
ration dans les Flandres, a piteusement
échoué. Pendant toute la journée du 29 juil-
let, les Français lancèrent eh vain des as-
sauts sans cesse répétés sur tout le front
compris entre Cerny et le plateau de Cali-
fornie. Les premières attaques furent bri-
sées, à 6 heures du matin, par notre feu
de défense et par des contre-attaques. Dans
la matinée, les Français envoyèrent encore
maintes reprises d'épaisses vagues d'as-
saut qui, pour la plupart furent repoussées
d'abord par notre tir de barrage excellem-
ment réglé, les autres furent rejetées dans
des corps à corps. Une nouvelle attaque com-
binée eut lieu vers 17 h. 30, sans meilleur
succès. Alors les Français recommencèrent
à pilonner nos positions une fois de plus et
portèrent leur feu, vers 23 heures, à la plus
extrême violence. La force offensive des di-
visions françaises était cependant brisée ;
sous notre feu de destruction, l'attaque
française ne réussit plus à se développer
complètement. Sur de nombreux points, il
fut impossible de pousser à l'attaque l'in-
fanterie française. Là où elle marcha à
l'assaut, l'attaque commença bientôt à flé-
chir. Sous la grêle de plomb des mitrailleu-
ses allemandes et des shrapnels, ses va-
gues d'assaut refluèrent en désordre vers
les tranchées de départ. — (Officiel, 30.7)
Journaux allemands du 31.7.
Front oriental. — La Galicie orientale
peut être considérée comme délivrée. Les
Russes se sont établis à l'est de la rivière-
frontière Zbrucz que l'armée de poursuite a
atteinte sur un large front et franchie en
plusieurs points. Près de Turvlcze, le front
qui court du Nord au Sud le long de la ri-
vière, s'infléchit au Sud-Ouest et passe par
Kowlowka, Grodek, Cisalui, Stecowa et le
Czeremocz, dessinant une large courbe au-
tour de la région de la ville de Czernowitz.
Dans cette région, les Russes ont tout mis
en œuvre (pour échapper à la menace d'en-
veloppement. Leurs meilleures troupes, les
bataillons de la mort et les bataillons révo-
lutionnaires pour la liberté, l'égalité et la
fraternité récemment constitués, ont été je-
tés sans ménagement contre les armées ai-
liées. Des combats acharnés ont été livrés
pour la possession des collines boisées en-
tre le Zbrucz et le Dniester, ainsi que sur les
deux rives du Czeremocz. Mais toute cette
résistance n'est pas parvenue à arrêter no-
tre marche et n'a fait qu'augmenter les per-
tes russes. Malgré le mauvais état des che-
mins, l'artillerie de campagne et notam-
ment les batteries lourdes marchent sur
les talons de notre infanterie, qui progresse
sans arrêt, et dès que le Russe cherche à se
retrancher nous l'attaquons par les plus
fortes rafales de feu. Les contre-attaques
prescrites par le commandement russe ont
échoué sous le tir meurtrier des mitrailleu-
ses de l'infanterie alliée, qui n'a pas cédé
un pouce de terrain. Sur différents points
où la résistance russe a été particulière-
ment violente, il a fallu traverser, pour
poursuivre notre avance, de véritables
champs de cadavres russes. Dans les Car-
pathes, la progression se poursuit sans in-
terruption dans les vallées du haut Sereth,
de la Suczawa et de la Moldawa. Nous
avons atteint les hauteurs de Delnito, à
l'ouest de Fundul-Moldawi. — (Officiel, 30.7)
Journaux allemands du 31.7.
— Par suite de la rapidité de notre avan-
ce en Galicie, il n'a pas été possible jusqu'à
présent de recenser exactement les prison-
niers et le butin. Ces chiffres n'ont d'ail-
leurs qu'une valeur secondaire en compa-
raison de l'importance stratégique de notre
avance. Ce que nos troupes et notre com-
mandement ont réalisé dans ce domaine ne
peut se mesurer au nombre des prison-
niers ; le chiffre de ceux-ci atteint jusqu'ici
environ 30.000 hommes. Abstraction faite
de ces prisonniers et des pertes sanglantes
subies par l'armée russe, l'importance de
notre opération réside dans le fait que no-
tre commandement a toujours su orienter
la direction du choc de rupture perpendicu-
lairement aux lignes de défense russes.
Aussi les positions défensives ont-elles été
l'une après l'autre bousculées et les corps
de troupe d'une armée rejetés sur ceux de
l'autre. Autre résultat important : sans per-
tes notables de notre côté, nous avons déjà
délivré les 4/5es du territoire occupé par l'en-
nemi en Galicie et battu si complètement
trois armées russes qu'elles sont mises hors
de cause pour les combats ultérieurs de
l'année 1917. — Frank f. Ztg., 31.7.
Sur mer. — De Berne : D'après des nou-
velles qui viennent d'Allemagne par voie
indirecte, on, recommencerait à parler
d'une prochaine rentrée en scène de la
flotte allemande. De vastes préparatifs se-
raient en cours dans les principales bases
1
NISTÈRES DE LA GUERRE
t (E.-M. A., 2° Bau)
f ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
I -——————
Paris, 5 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental : PRESSE ANGLAISE. - A
juger d après les communiqués, il y a dans
¡.e plan d'opérations actuellement adopté
une certaine fluidité. Les troupes d'attaque
11e s arrêtent pas dans tous les cas pour
.consolider leurs positions, lorsqu'elles ont
attunt les emplacements qui leur sont as-
signés par l'horaire des opérations. Elles
peuvent dépasser les « premiers objectifs »
e pousser jusqu'aux « obj'EiCtifs définitifs »,
ou elles demeurent pour un temps. L'en-
Ilemi en retraite a été poursuivi avec une
grande rapidité; sur un point, les canons
furent avancés une minute après le déclen-
cement de l'infanterie.-(Ed.) Westminsier
bu;;., 1. 8.
--Après tout nous avons encore devant
rto"s, cette année, un laps de temps égal
à. la campagne de 1914. Il est inutile d'in-
sister sut. l'importance' de cette région des
Flandrpe s ou s'exerce notre pression. Une
m,HIce suffisante chasserait les Allemands
de tn côt.(, belge d'une part et de l'autre
tourneraIt le flanc droit du front occidental
allcmand. L'ennemi fait preuve d'une
ff 11 nervosité. Le front bombardé dé-
pnsse de beaucoup c'e'ui de l'offensive. —
(Ed.) Daily Chronicle, 2.8.
, La pluie a suspendu la bataille : mais
] IIrrlnsIve des Alliés a ramené le Kaiser
- J je front occidental avec une rapidité qui
■e s accorde guère avec le ton du commu-
'niqllé allemand d'hier. L'inquiétude qui
rène dans les hautes sphères de l'armée
nllemande est prouvée par la réunion d'un
conseil de guerre: à Bruxelles, où se sont
réunis tous les chefs, y compris ce maître
dans l'art, de la guerre qu'est le Kronprinz.
En attendant le beau temps, que le public
comprenne bien que les commandants en
°. des armées franco-britanniques sont
fort satisfaits des résultats obtenus : qu'il
\"Pllill-e. bien se convaincre que les pertes ont
hien été ce qu'on a dit. c'est-à-dire insigni-
lantes par rapport à l'avance réalisée en
foison des circonstances. - (Ed.) Times, 3.8.
PRESSE ALLEMANDE. - Dans les Flandres,
la bataille d'artillerie, où les adversaires
cherchent réciproquement à s'assurer la su-
périorité avant que l'infanterie entre en ac-
tion, a fait rage encore le 29 juillet. Les ¡p{)-
sitions avancées sont en partie transformées
en champ. d'entonnoirs, les gerbes d'obus
font comme une haie autour des positions de
batteries, et sur les routes, les chemins d'ac-
M i,Snnemer?is s'abat jour et nuit.
JUsque très loin en arrière, le feu de l'artille-
lie lourde. La riposte allemande n'a cepen
dant pas diminué un instant de vigueur,mal-
gré l'arrosage par les obus de tous calibres
Jusqu'au :80. et l'emploi le plus large des
gaz, et elle réussit à contrebattre victorieu-
semenlradverlaireUafecSS
rie anglaise a été obligée, par épuisement,
de suspendre son activité jusque vers midi.
Les batteries anglaises ont cherché fréquem-
ment à se soustraire à l'action des batteries
allemandes en s'enveloppant de nuages ar-
tificiels. Une tentative de combattre, de la
mer, nos batteries côtières et de les forcer
au silence, a échoué. Les monitors et tor-
pilleurs anglais qui tentaient de s'appro-
cher de la côte furent chassés après un
court combat d'artillerie. Sur le front qui
s'étend de la côte à Lille, commencent len-
tement à se marquer les foyers de la ba-
taille d'infanterie imminente. Les Anglais
ont pilonné avec une violence particulière
le secteur entre Het-Saas et Wieltze. Tou-
tes les attaques locales lancées par eux dans
la soirée du 29, juillet et la journée du 30
ont échoué avec des pertes. Près de la côte,
la lutte d'artillerie a été particulièrement
violente. Les Anglais cherchent quotidien-
nement à rétablir les ponts sur l'Yser et le
canal de Nieuport que le feu allemand ne
cesse de détruire. Sur le reste du front an-
glais, activité d'artillerie et combats de pa-
trouilles près d'Hulluch, de Lens et de
Saint-Quentin. La tentative des Français
d'appuyer par une action énergique sur le
front français l'attaque anglaise en prépa-
ration dans les Flandres, a piteusement
échoué. Pendant toute la journée du 29 juil-
let, les Français lancèrent eh vain des as-
sauts sans cesse répétés sur tout le front
compris entre Cerny et le plateau de Cali-
fornie. Les premières attaques furent bri-
sées, à 6 heures du matin, par notre feu
de défense et par des contre-attaques. Dans
la matinée, les Français envoyèrent encore
maintes reprises d'épaisses vagues d'as-
saut qui, pour la plupart furent repoussées
d'abord par notre tir de barrage excellem-
ment réglé, les autres furent rejetées dans
des corps à corps. Une nouvelle attaque com-
binée eut lieu vers 17 h. 30, sans meilleur
succès. Alors les Français recommencèrent
à pilonner nos positions une fois de plus et
portèrent leur feu, vers 23 heures, à la plus
extrême violence. La force offensive des di-
visions françaises était cependant brisée ;
sous notre feu de destruction, l'attaque
française ne réussit plus à se développer
complètement. Sur de nombreux points, il
fut impossible de pousser à l'attaque l'in-
fanterie française. Là où elle marcha à
l'assaut, l'attaque commença bientôt à flé-
chir. Sous la grêle de plomb des mitrailleu-
ses allemandes et des shrapnels, ses va-
gues d'assaut refluèrent en désordre vers
les tranchées de départ. — (Officiel, 30.7)
Journaux allemands du 31.7.
Front oriental. — La Galicie orientale
peut être considérée comme délivrée. Les
Russes se sont établis à l'est de la rivière-
frontière Zbrucz que l'armée de poursuite a
atteinte sur un large front et franchie en
plusieurs points. Près de Turvlcze, le front
qui court du Nord au Sud le long de la ri-
vière, s'infléchit au Sud-Ouest et passe par
Kowlowka, Grodek, Cisalui, Stecowa et le
Czeremocz, dessinant une large courbe au-
tour de la région de la ville de Czernowitz.
Dans cette région, les Russes ont tout mis
en œuvre (pour échapper à la menace d'en-
veloppement. Leurs meilleures troupes, les
bataillons de la mort et les bataillons révo-
lutionnaires pour la liberté, l'égalité et la
fraternité récemment constitués, ont été je-
tés sans ménagement contre les armées ai-
liées. Des combats acharnés ont été livrés
pour la possession des collines boisées en-
tre le Zbrucz et le Dniester, ainsi que sur les
deux rives du Czeremocz. Mais toute cette
résistance n'est pas parvenue à arrêter no-
tre marche et n'a fait qu'augmenter les per-
tes russes. Malgré le mauvais état des che-
mins, l'artillerie de campagne et notam-
ment les batteries lourdes marchent sur
les talons de notre infanterie, qui progresse
sans arrêt, et dès que le Russe cherche à se
retrancher nous l'attaquons par les plus
fortes rafales de feu. Les contre-attaques
prescrites par le commandement russe ont
échoué sous le tir meurtrier des mitrailleu-
ses de l'infanterie alliée, qui n'a pas cédé
un pouce de terrain. Sur différents points
où la résistance russe a été particulière-
ment violente, il a fallu traverser, pour
poursuivre notre avance, de véritables
champs de cadavres russes. Dans les Car-
pathes, la progression se poursuit sans in-
terruption dans les vallées du haut Sereth,
de la Suczawa et de la Moldawa. Nous
avons atteint les hauteurs de Delnito, à
l'ouest de Fundul-Moldawi. — (Officiel, 30.7)
Journaux allemands du 31.7.
— Par suite de la rapidité de notre avan-
ce en Galicie, il n'a pas été possible jusqu'à
présent de recenser exactement les prison-
niers et le butin. Ces chiffres n'ont d'ail-
leurs qu'une valeur secondaire en compa-
raison de l'importance stratégique de notre
avance. Ce que nos troupes et notre com-
mandement ont réalisé dans ce domaine ne
peut se mesurer au nombre des prison-
niers ; le chiffre de ceux-ci atteint jusqu'ici
environ 30.000 hommes. Abstraction faite
de ces prisonniers et des pertes sanglantes
subies par l'armée russe, l'importance de
notre opération réside dans le fait que no-
tre commandement a toujours su orienter
la direction du choc de rupture perpendicu-
lairement aux lignes de défense russes.
Aussi les positions défensives ont-elles été
l'une après l'autre bousculées et les corps
de troupe d'une armée rejetés sur ceux de
l'autre. Autre résultat important : sans per-
tes notables de notre côté, nous avons déjà
délivré les 4/5es du territoire occupé par l'en-
nemi en Galicie et battu si complètement
trois armées russes qu'elles sont mises hors
de cause pour les combats ultérieurs de
l'année 1917. — Frank f. Ztg., 31.7.
Sur mer. — De Berne : D'après des nou-
velles qui viennent d'Allemagne par voie
indirecte, on, recommencerait à parler
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