Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 août 1917 04 août 1917
Description : 1917/08/04 (T7,N521). 1917/08/04 (T7,N521).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438114v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
INISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES et
N° 521
Paris, 4 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. - A notre gauche, les
qui leur était demandé. Ils ont pris Steens-
traete, qui était dans leur programme,
puis, poussant de l'avant avec une grande
bravoure, ils se sont emparés de Rixs-
choote, succès que l'on n'escomptait pas,
et ils ont même atteint le cabaret de Kor-
tekeer, à mi-route entre Steenstraete et
Langemarck. - D'après notre envoyé spé-
cial, les pertes ne sont pas grandes, pro-
portionnellement à l'importance de l'opé-
ration. Il a vu quelques prisonniers, dont
l'aspect lui a paru médiocre. Il se con-
firme que les Allemands ont mis en ligne
une partie de leur classe 1918. Ils ont, le
premier jour, commencé leurs contre-atta-
ques plus tôt qu'ils n'ont coutume de le
les pff" la qualité de leurs troupes décline,
ils effectifs par contre, ne paraissent pas
diminuer - (Ed.) Times 2.8.
Front oriental. - Front de Galicie, 27.7 :
On va de l'avant sur tout le front, les
Russes plient. Ils sont dans un état de
desorganisation profonde. C'est seulement
sr quelques points que certaines unités
offrant encore une résistance vigoureuse.
Nous avons, de nouveau, fait hier des pro-
grès considérables dans le secteur nord
de la région où s'opère la retraite russe.
Notre front a été poussé au delà de la ligne
Delatyn-Ottynia- Tlumacz - Nizniow-Ruczacz-
Janow, atteinte avant-hier soir. A l'est de
d-mopol, dans la direction du secteur de
la Hnizdeszna, se sont produites de fortes
rations des Russes qui opposent là une
resIstance particulièrement énergique à
notre avance, parce qu'elle menace le
front du Sereth, qu'ils continuent encore à
tenir au nord de Tarnopol. C'est ainsi que
Vers Szlachcince se sont déroulés des com-
bats d'un caractère très violent. Plus au
o
Sud, la lign de la Gniezna a été à peu
près atteinte. La vallée de cette rivière a
déjà été franchie près de Trembowla. Cette
vIlle, située à l'est de la rivière, station
importante de la ligne Tarnopol-Husiatyn,
rouye entre nos mains. Hier soir. nos
lignes, à partir de Chatki (sud-est de Trem-
bowla), se dirigeaient vers Loszinow, for-
Inant un saillant vers l'Est, et repassaient
là sur la rive occidentale de la Gniezna.
Avant-hier, nous avons fait dans ce secteur
un millier de prisonniers, dont un com-
2
parmi tous les exemples d'indiscipline et
de démoralisation de l'armée russe, le
tion glorieuse une division, la 155e, il n'est
pas sans intérêt d'apprendre que le com.
e-Ornmuniqué russe cite comme une excep-
rnandant du régiment fait prsionnier était
PéIment à la tête d'un régiment de cette
dIVIsIOn. Il n'eêt nullement aussi élogieux
Pour ses hommes. Chaque fois, il fallait
d'abord votcr pour décider si on exécute-
rait un ordre donné. Ce n'est plus une ar-
mée sur laquelle on puisse compter pour
se battre. A part les bataillons révolution-
naires pour l'égalité, la liberté et la fra-
ternité, dont l'un a été cruellement éprouvé
devant Tarnopol, les troupes régulières
russes ne font pas une impression très fa-
vorable. L'empereur est actuellement sur
le front oriental et visite à la fois le champ
de bataille et les troupes. Hier, il est allé
à Tarnopol et a vu les ruines encore fu-
mantes de cette cité jadis florissante. La
ville offre toujours un aspect désolé. L'em-
pereur a été salué par le maire et le prélat
de la cathédrale comme un libérateur. Il a
passé en revue les réserves de régiments
vieux-prussiens. Des jeunes filles se pres-
saient vers lui pour lui offrir des fleurs.
Puis l'empereur est parti pour l'avant re-
joindre ses troupes et a suivi le combat
du poste de commandement de divers ré-
giments, sans souci des projectiles russes
qui éclataient non loin de lui. — (F. Wer-
theimer) Frankf. Ztg., 29.7.
— Le 27 juillet, les troupes allemandes et
austro-hongroises ont à nouveau enlevé aux
Russes, dans une poussée impétueuse, une
partie importante de la Galicie orientale.
Sur les deux rives du Dniester, elles ont re-
conquis les villes de Iagielnica et de Ho-
rodenka, situées sur deux lignes ferrées
stratégiquement importantes qui abou-
tissent a Czernovitz. Elles ont encore re-
foulé les arrière-gardes russes dans le
coude entre Sereth et Dniester et ont en-
vahi, sur un front de 40 kilomètres, la ré-
gion de collines qui sépare le Dniester du
Pruth. Descendant des Carpathes boisée
vers le Nord et et Nord-Est, leurs colonnes
se sont avancées vers la vallée du Pruth et
ont refoulé l'ennemi Hl fuite sur le lacis
de routes de Czeremos. Le chemin des Rus-
ses est marqué par les destructions et les
dévastations. Arrivées à Zablotow, nos
troupes ont couvert, dans un élan superbe,
depuis le 19 juillet, la distance de 100 kil.,
depuis Kalusz sur la Lomnica. 10.000 kil.
carrés sont reconquis. Sur le front rou-
main, des tentatives ennemies ont été
étouffées sous notre feu dans les Carpathes
moldaves (vallée du Casinu). Plus au Sud,
l'activité a été un peu plus grande près de
Font-Bucur. Des reconnaissances ennemies
ont été repoussées avec des pertes san-
glantes près de Sarei. Une de nos pa-
trouilles a ramené un certain nombre de
prisonniers et de mitrailleuses — (Officiel,
28 juillet.) Nordd. Allg. Ztg., 29.7.
Mer Baltique. — Des ingénieurs et des
ouvriers anglais travaillent aux fortifica.
tions de l'île finnoise d'Oesel, qui com-
mande l'entrée du golfe de Riga. L'Angle-
terre rêve-t-el!e d'un nouveau Gibraltar '?
Ce qui est certain, c'est qu'elle cherche à
se créer en avant des côtes finnoises un
point d'appui pour menacer la maîtrise 0.1-
lemande sur la Baltique Elle a peut-être
des plans analogues sur les îles Aland el
la côte finnoise. Mais il faut tenir compte
du fait que la liaison entre l'Angleterre et
ses points d'appui n'est rien moins qu'as-
surée. On espère sans doute en Angleterre
contraindre les Etats scandinaves à sortit
de leur neutralité et à prendre parti conlit-
l'Allemagne. — Kreuzztg., 27.7.
QUESTIONS lCUNUlJtlU
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. —
Pendant les 22 semaines de guerre sous-
marine à outrance, les Allemands ont cou
lé 597 navires marchands britanniques,
dont 162 seulement de moins de 1.600 ton-
nes, et 143 bateaux de pêche. A ce total,
il faut ajouter 10 navires britanniques, re-
présentant 48.000 tonnes coulés par le
Mùwe, et 6 autres coulés par le Seeadler.
Nous ignorons combien d'unités ont été en-
dommagées, combien de temps et de ton-
nage a été perdu, en raison des répara-
tions nécessaires, combien de navires, ap-
partenant à nos alliés ou aux neutres, ont
été détruits, quel tonnage enfin toutes ces
pertes représentent. Si, comme le font les
journaux américains, nous prenons les
chiffres de 4.500 et de 1.000 tonnes comme
moyenne du tonnage des unités coulées au-
dessus et au-dessous de 1.600 tonnes, nous
arrivons au chiffre de 2.119.500 tonnes per-
dues depuis le début de la campagne jusqu'à
dimanche dernier (29.7). Quelles conclusions
faut-il tirer de ces résultats ? Si nous par-
tageons les 20 semaines qui partent du
4 mars en 4 périodes, chacune de 5 semaines,
nous constatons 1° qu'il y a une décrois-
sance frappante dans le nombre des navires
attaqués, les chiffres pour les périodes suc-
cessives (à l'exclusion des bateaux de pè-
che) étant de : 196. 314, 236, 177. La moyen-
ne de 63, dans la seconde période, est tom-
bée à 35.4 dans la quatrième ; 2° qu'on ne
peut pas observer de mouvement défini
dans le pourcentage des navires attaqués
sans succès, la moyenne étant pour chaque
période respective de 39,3, — 36.9, — 44.9.
-- et 40.7. Ce niveau constant est dû au fait
que ce que nous gagnons en défendant nos
navires contre les canons des sous-marins.
nous le reperdons en réduisant celui-ci à
l'invisibilité et à l'emploi exclusif de la tor-
pille ; 3° que l'ennemi concentre de plus en
plus son attaque sur les unités de gros ton-
nage. Dans chaque période, respectivement,
il a coulé, pour deux petits navires, cinq
gros. puis quatre, puis sept, puis huit. -
Daily Mail (contin.), 2.8
MARINE MARCHANDE
Puissances de l'Entente. — D'après le
Correo Espanol, 29.7 (Aranda Ralaguer),
dans le bilan de la Marine marchande de
l'Entente, le tonnage des bateaux cons-
truits est inférieur de 40 au tonnage des
bateaux coulés.
Etats-Unis. — La Russie a besoin que
nous lui fournissions un important maté-
(E.-M. A., 2e Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES et
N° 521
Paris, 4 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. - A notre gauche, les
qui leur était demandé. Ils ont pris Steens-
traete, qui était dans leur programme,
puis, poussant de l'avant avec une grande
bravoure, ils se sont emparés de Rixs-
choote, succès que l'on n'escomptait pas,
et ils ont même atteint le cabaret de Kor-
tekeer, à mi-route entre Steenstraete et
Langemarck. - D'après notre envoyé spé-
cial, les pertes ne sont pas grandes, pro-
portionnellement à l'importance de l'opé-
ration. Il a vu quelques prisonniers, dont
l'aspect lui a paru médiocre. Il se con-
firme que les Allemands ont mis en ligne
une partie de leur classe 1918. Ils ont, le
premier jour, commencé leurs contre-atta-
ques plus tôt qu'ils n'ont coutume de le
les pff" la qualité de leurs troupes décline,
ils effectifs par contre, ne paraissent pas
diminuer - (Ed.) Times 2.8.
Front oriental. - Front de Galicie, 27.7 :
On va de l'avant sur tout le front, les
Russes plient. Ils sont dans un état de
desorganisation profonde. C'est seulement
sr quelques points que certaines unités
offrant encore une résistance vigoureuse.
Nous avons, de nouveau, fait hier des pro-
grès considérables dans le secteur nord
de la région où s'opère la retraite russe.
Notre front a été poussé au delà de la ligne
Delatyn-Ottynia- Tlumacz - Nizniow-Ruczacz-
Janow, atteinte avant-hier soir. A l'est de
d-mopol, dans la direction du secteur de
la Hnizdeszna, se sont produites de fortes
rations des Russes qui opposent là une
resIstance particulièrement énergique à
notre avance, parce qu'elle menace le
front du Sereth, qu'ils continuent encore à
tenir au nord de Tarnopol. C'est ainsi que
Vers Szlachcince se sont déroulés des com-
bats d'un caractère très violent. Plus au
o
Sud, la lign de la Gniezna a été à peu
près atteinte. La vallée de cette rivière a
déjà été franchie près de Trembowla. Cette
vIlle, située à l'est de la rivière, station
importante de la ligne Tarnopol-Husiatyn,
rouye entre nos mains. Hier soir. nos
lignes, à partir de Chatki (sud-est de Trem-
bowla), se dirigeaient vers Loszinow, for-
Inant un saillant vers l'Est, et repassaient
là sur la rive occidentale de la Gniezna.
Avant-hier, nous avons fait dans ce secteur
un millier de prisonniers, dont un com-
2
parmi tous les exemples d'indiscipline et
de démoralisation de l'armée russe, le
tion glorieuse une division, la 155e, il n'est
pas sans intérêt d'apprendre que le com.
e-Ornmuniqué russe cite comme une excep-
rnandant du régiment fait prsionnier était
PéIment à la tête d'un régiment de cette
dIVIsIOn. Il n'eêt nullement aussi élogieux
Pour ses hommes. Chaque fois, il fallait
d'abord votcr pour décider si on exécute-
rait un ordre donné. Ce n'est plus une ar-
mée sur laquelle on puisse compter pour
se battre. A part les bataillons révolution-
naires pour l'égalité, la liberté et la fra-
ternité, dont l'un a été cruellement éprouvé
devant Tarnopol, les troupes régulières
russes ne font pas une impression très fa-
vorable. L'empereur est actuellement sur
le front oriental et visite à la fois le champ
de bataille et les troupes. Hier, il est allé
à Tarnopol et a vu les ruines encore fu-
mantes de cette cité jadis florissante. La
ville offre toujours un aspect désolé. L'em-
pereur a été salué par le maire et le prélat
de la cathédrale comme un libérateur. Il a
passé en revue les réserves de régiments
vieux-prussiens. Des jeunes filles se pres-
saient vers lui pour lui offrir des fleurs.
Puis l'empereur est parti pour l'avant re-
joindre ses troupes et a suivi le combat
du poste de commandement de divers ré-
giments, sans souci des projectiles russes
qui éclataient non loin de lui. — (F. Wer-
theimer) Frankf. Ztg., 29.7.
— Le 27 juillet, les troupes allemandes et
austro-hongroises ont à nouveau enlevé aux
Russes, dans une poussée impétueuse, une
partie importante de la Galicie orientale.
Sur les deux rives du Dniester, elles ont re-
conquis les villes de Iagielnica et de Ho-
rodenka, situées sur deux lignes ferrées
stratégiquement importantes qui abou-
tissent a Czernovitz. Elles ont encore re-
foulé les arrière-gardes russes dans le
coude entre Sereth et Dniester et ont en-
vahi, sur un front de 40 kilomètres, la ré-
gion de collines qui sépare le Dniester du
Pruth. Descendant des Carpathes boisée
vers le Nord et et Nord-Est, leurs colonnes
se sont avancées vers la vallée du Pruth et
ont refoulé l'ennemi Hl fuite sur le lacis
de routes de Czeremos. Le chemin des Rus-
ses est marqué par les destructions et les
dévastations. Arrivées à Zablotow, nos
troupes ont couvert, dans un élan superbe,
depuis le 19 juillet, la distance de 100 kil.,
depuis Kalusz sur la Lomnica. 10.000 kil.
carrés sont reconquis. Sur le front rou-
main, des tentatives ennemies ont été
étouffées sous notre feu dans les Carpathes
moldaves (vallée du Casinu). Plus au Sud,
l'activité a été un peu plus grande près de
Font-Bucur. Des reconnaissances ennemies
ont été repoussées avec des pertes san-
glantes près de Sarei. Une de nos pa-
trouilles a ramené un certain nombre de
prisonniers et de mitrailleuses — (Officiel,
28 juillet.) Nordd. Allg. Ztg., 29.7.
Mer Baltique. — Des ingénieurs et des
ouvriers anglais travaillent aux fortifica.
tions de l'île finnoise d'Oesel, qui com-
mande l'entrée du golfe de Riga. L'Angle-
terre rêve-t-el!e d'un nouveau Gibraltar '?
Ce qui est certain, c'est qu'elle cherche à
se créer en avant des côtes finnoises un
point d'appui pour menacer la maîtrise 0.1-
lemande sur la Baltique Elle a peut-être
des plans analogues sur les îles Aland el
la côte finnoise. Mais il faut tenir compte
du fait que la liaison entre l'Angleterre et
ses points d'appui n'est rien moins qu'as-
surée. On espère sans doute en Angleterre
contraindre les Etats scandinaves à sortit
de leur neutralité et à prendre parti conlit-
l'Allemagne. — Kreuzztg., 27.7.
QUESTIONS lCUNUlJtlU
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. —
Pendant les 22 semaines de guerre sous-
marine à outrance, les Allemands ont cou
lé 597 navires marchands britanniques,
dont 162 seulement de moins de 1.600 ton-
nes, et 143 bateaux de pêche. A ce total,
il faut ajouter 10 navires britanniques, re-
présentant 48.000 tonnes coulés par le
Mùwe, et 6 autres coulés par le Seeadler.
Nous ignorons combien d'unités ont été en-
dommagées, combien de temps et de ton-
nage a été perdu, en raison des répara-
tions nécessaires, combien de navires, ap-
partenant à nos alliés ou aux neutres, ont
été détruits, quel tonnage enfin toutes ces
pertes représentent. Si, comme le font les
journaux américains, nous prenons les
chiffres de 4.500 et de 1.000 tonnes comme
moyenne du tonnage des unités coulées au-
dessus et au-dessous de 1.600 tonnes, nous
arrivons au chiffre de 2.119.500 tonnes per-
dues depuis le début de la campagne jusqu'à
dimanche dernier (29.7). Quelles conclusions
faut-il tirer de ces résultats ? Si nous par-
tageons les 20 semaines qui partent du
4 mars en 4 périodes, chacune de 5 semaines,
nous constatons 1° qu'il y a une décrois-
sance frappante dans le nombre des navires
attaqués, les chiffres pour les périodes suc-
cessives (à l'exclusion des bateaux de pè-
che) étant de : 196. 314, 236, 177. La moyen-
ne de 63, dans la seconde période, est tom-
bée à 35.4 dans la quatrième ; 2° qu'on ne
peut pas observer de mouvement défini
dans le pourcentage des navires attaqués
sans succès, la moyenne étant pour chaque
période respective de 39,3, — 36.9, — 44.9.
-- et 40.7. Ce niveau constant est dû au fait
que ce que nous gagnons en défendant nos
navires contre les canons des sous-marins.
nous le reperdons en réduisant celui-ci à
l'invisibilité et à l'emploi exclusif de la tor-
pille ; 3° que l'ennemi concentre de plus en
plus son attaque sur les unités de gros ton-
nage. Dans chaque période, respectivement,
il a coulé, pour deux petits navires, cinq
gros. puis quatre, puis sept, puis huit. -
Daily Mail (contin.), 2.8
MARINE MARCHANDE
Puissances de l'Entente. — D'après le
Correo Espanol, 29.7 (Aranda Ralaguer),
dans le bilan de la Marine marchande de
l'Entente, le tonnage des bateaux cons-
truits est inférieur de 40 au tonnage des
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